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Ewa

La circulation alternée dans l’agglomération parisienne s’arrête le 18 mars, la gratuité des transports aussi

La circulation alternée des véhicules à Paris et en petite couronne n'a finalement été appliquée qu'une seule journée, le 17 mars … exactement comme cela avait été le cas en 1997, lorsqu’elle avait été appliquée pour la première fois, le 1er octobre, c'était aussi un jour impair et également un lundi.

Cette fois-ci, la décision de non-reconduction, a été prise « au vu des résultats » du 17 mars, qui montrent « une nette tendance à l'amélioration » de la pollution de l'air aux particules, a expliqué le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin. Les niveaux de pollution aux particules devaient être le 18 mars « inférieurs au seuil d'information, a-t-il précisé. La circulation alternée pour Paris et les 22 communes de la petite couronne prend donc fin ce soir à minuit, ainsi bien sûr, à la fin du service, que la gratuité des transports publics communs », a ajouté le ministre.

Philippe Martin a par ailleurs salué « le civisme et la coopération des Franciliens », soulignant que « 90 % des véhicules en circulation dans la capitale avaient une plaque impaire ».

Loin des « craintes de pagaille et de blocage de Paris nés du souvenir de 1997 », les bouchons ont diminué « de 62 % par rapport à lundi dernier », a poursuivi le ministre de l’Ecologie qui a annoncé un bilan « plus complet et plus détaillé » dans les jours qui viennent.

La circulation alternée a eu des conséquences sur le covoiturage et la location de voiture. A l’image d’E-loue, qui se présente comme la première centrale de réservation entre particuliers. Son site enregistrait, dès le 16 mars, 30 fois plus de demandes pour des locations de voitures en Ile-de-France, l'important étant pour ces véhicules d'avoir une plaque d'immatriculation impaire, seule autorisée à circuler lundi, jour impair. « On s'est retrouvés rapidement à court de stock », reconnaît Alexandre Woog, le directeur du site. « On essaie de concilier l'offre et la demande, mais il y a beaucoup plus de demandes que d'offres » pour des voitures qui se louent entre 15 à 20 euros par jour, ajoute-t-il.

Blablacar, le site qui revendique 95 % des annonces de covoiturage en France, annonçait pour sa part une augmentation en Ile-de-France de 17 % des offres, tandis que les demandes bondissaient de 42 %.

« Il y a beaucoup de gens qui cherchent une solution (de transport), mais pas beaucoup qui trouvent », soulignait lundi Laure Wagner, porte-parole du site. Pour le covoiturage, « si c'est déjà compliqué de trouver un binôme, à trois ça devient quasi impossible ». Selon elle, la plupart des personnes intéressées par le covoiturage cherchaient lundi à se déplacer d'une banlieue vers une autre, plutôt que depuis ou vers Paris.

Paulin Dementhon, du site de location de voitures entre particuliers Drivy, a constaté « plusieurs dizaines de messages » supplémentaires sur son site dimanche et escomptait « 20 % de clients en plus » pour la journée du 17 mars. Son site, qui compte 200 000 inscrits, dont 40 % en Ile-de-France, a ajouté une mention spéciale sur son moteur de recherches pour que les clients puissent préciser s'ils proposent des voitures à l'immatriculation « paire ou impaire ».

Côté loueurs, certains comme Avis s’engageaient à rembourser les amendes (22 euros) de leurs clients qui auraient loué un véhicule immatriculé pair. Mais Europcar, a averti ses clients de la mesure, et prévenu qu’ils devraient payer leurs amendes.

Si les transports en communs ont probablement été plus empruntés, le 17 mars, il est impossible de comptabiliser cette hausse, comme l’a notamment regretté Pierre Mongin, le président de la RATP. En effet, les chiffres de fréquentation s’appuient essentiellement sur la validation effectuée pour accéder au réseau. Or, du fait de la gratuité appliquée depuis quelques jours, l’accès aux réseaux était libre.

Ewa

Palmarès des mobilités. Prix Innovation : Lorient, des supercondensateurs pour la navette transrade

Pour innover, il faut sortir des sentiers battus, ne pas emprunter le même chemin que les autres. C’est ce qu’a fait Lorient Agglomération pour choisir son dernier transrade, officiellement mis en service le 19 septembre 2013. Pour innover, il faut sortir des sentiers battus, ne pas emprunter le même chemin que les autres. C’est ce qu’a fait Lorient Agglomération pour choisir son dernier transrade, officiellement mis en service le 19 septembre 2013. Pas moins de seize chantiers navals ont répondu à l’appel d’offres de Lorient Agglomération. Mais une seule offre correspondait à la demande : le bateau devait utiliser un mode propulsion économe en énergie, être conçu en matériaux recyclables et générer le moins de nuisances possibles y compris dans son entretien.
C’est finalement le chantier naval STX, installé Lanester, une commune qui jouxte Lorient, qui a été retenu en proposant l’Ar Vag Tredan, autrement dit le bateau électrique en breton. Un nom qui ne dit que vaguement l’innovation que renferme ce catamaran de 22,1 m de long sur 7,2 m de large capable de transporter 123 passagers. Certes, il est à propulsion électrique, mais c’est dans le stockage de l’énergie qu’il est original. Au lieu d’opter pour des batteries classiques, longues à recharger, l’agglomération a choisi des supercondensateurs, au cycle de charge-décharge très court qui correspond parfaitement à l’usage de la navette sur la ligne 10 (maritime) du réseau CTRL, confié à Keolis. Des allers-retours fréquents, mais courts (7 min) et nombreux (28 rotations) entre le quai des Indes à Lorient et Pen-Mané à Locmiquélic, sur la rive est de la rade. C’est là que l’Ar Vag Tredan recharge ses supercondensateurs, fournis par la Blue Solutions, la filiale de Bolloré, grâce à une potence, en seulement quatre minutes. De quoi tenir jusqu’à la prochaine escale.           

Y. G.

Les autres nominés étaient :

Montpellier : une borne intelligente pour les automobilistes qui prennent le tram
Ce serait une première nationale : La TaM (Transports de l’agglomération de Montpellier) a lancé en avril un ticket utilisable dans trois parkings-relais (Circé, Mosson et García Lorca), et dont le prix baisse si l’automobiliste prend le tramway. Ce ticket comprend un double encodage, l’un pour le parking, l’autre pour le tramway. Des bornes intelligentes permettent de lire et de contrôler la durée de stationnement et d'appliquer une grille tarifaire horaire. Il accorde un délai de 30 minutes pour emprunter le tram et conserver une tarification attractive. Faute de quoi, les tarifs du stationnement grimpent. Grâce à sa tarification, ce ticket permet également de réguler le stationnement et d’éviter que, dans les parcs-relais situés près de zones commerciales, les clients de ces commerces ne viennent trop encombrer ces parkings.     

M.-H. P.
 

Lyon : l’autopartage Sunmoov’ compatible avec les « smart grids »
Le système d'autopartage opéré par Proxiway (filiale de Transdev), lancé en octobre dans le quartier de la Confluence à Lyon se distingue pour être le premier compatible avec les réseaux électriques intelligents (smart grids). Sunmoov’, associant autopartage électrique et charge solaire, est porté par le groupe japonais Toshiba et le Nedo, l’équivalent de l’Ademe au Japon, qui a investi 50 millions d’euros. Plusieurs bâtiments à énergie positive du quartier fournissent l'énergie nécessaire au fonctionnement des 30 véhicules électriques, répartis sur six stations, dont trois équipées d’un système de charge rapide (20 à 30 minutes) à faible impact sur le réseau. Sunmoov’ vise aussi à expérimenter un système de charge solaire via des panneaux photovoltaïques intégrés sur le toit des bâtiments du quartier, à partir de 2014. En attendant, les voitures Sunmoov’ s’alimentent via la CNR qui fournira une électricité verte, essentiellement hydraulique. Pour Proxiway, l'objectif est de rentabiliser à un horizon de deux à trois ans le service, en convainquant un millier d’utilisateurs réguliers.            

C. N.

Ewa

Palmarès des mobilités. Prix Nouvelles mobilités : Toulouse, une politique vélo volontariste

Difficile d’imaginer les rues de la ville rose sans vélo ! Le vélo en libre service VélÔToulouse, qui fête ses six ans, dépasse les 10 000 locations par jour. En 2013, 200 vélos et 30 nouvelles stations ont été ajoutés portant leur total respectivement à 2 600 et 283. Difficile d’imaginer les rues de la ville rose sans vélo ! Le vélo en libre service VélÔToulouse, qui fête ses six ans, dépasse les 10 000 locations par jour. En 2013, 200 vélos et 30 nouvelles stations ont été ajoutés portant leur total respectivement à 2 600 et 283. L’agglo adapte en effet le service aux évolutions de la ville, sachant que pour être efficace, il doit comporter une station tous les 200 m environ. L’agglomération toulousaine, qui dispose d’un réseau cyclable de 500 km, a parallèlement adopté un ambitieux « Plan vélo 2011-2020 », qui vise à résorber les discontinuités cyclables, faciliter le stationnement, favoriser les services (location, réparation…) et développer l’intermodalité avec les TC. A cet égard, Tisséo autorise depuis l’été 2012, l’embarquement d’un vélo dans le tram aux heures creuses, à l’instar de Strasbourg, Montpellier et Bordeaux. Enfin, les utilisateurs du récent pôle d’échanges de Basso Cambo peuvent accéder aux abris vélos sécurisés grâce à leur abonnement Tisséo.
Sans oublier que VélÔToulouse n’est efficace que si le maillage des stations, une tous les 200 mètres, est respecté. La ville possède également depuis peu la plus grande vélostation de France, près de sa gare Matabiau, avec 678 places de stationnement dont 600 réservées aux utilisateurs du TER, moyennant un abonnement de cinq euros par mois ou de 30 euros par an. Inaugurée officiellement il y a peu par la SNCF et la région Midi-Pyrénées, la vélostation fonctionne depuis six mois et compte une grosse centaine d’adhérents.                         

C. N.

 

Les autres nominés étaient :

Lyon : lancement du système d’autopartage Bluely
Presque deux ans après Autolib’, le service de voitures électriques en libre service de la région parisienne, c'est au tour de Bluely d'entrer en piste : le 10 octobre, le service a été inauguré à Lyon. Dans un premier temps, une flotte de 130 Bluecar est proposée. Il s'agit de la petite citadine électrique dotée d'une autonomie de 250 km, fabriquée par le groupe Bolloré.
Le nombre de véhicules augmentera progressivement pour atteindre 250 d'ici à 2014. Emprunter un véhicule coûte 19,90 euros l’abonnement d’un mois et ne nécessite pas de le ramener à son parking d’origine. Avec ce dispositif, la ville espère démontrer aux Lyonnais qu’il est plus avantageux de ne pas posséder le véhicule avec lequel on se déplace.     

M.-H. P.

Compiègne : location de vélos moyenne et longue durée pour le campus
En préparant son nouveau réseau, lancé en juillet dernier, l’Agglomération de la région de Compiègne (ARC) souhaitait y inclure des modes doux, parmi lesquels le vélo. Si la formule du libre-service s’avérait trop coûteuse, l’agglomération songeait à une location de moyenne et longue durée (journée, semaine ou mois), qui implique plus l’utilisateur et limite les dégradations. Mais surtout, c’est une enquête qui a permis de mieux apprécier la demande potentielle. Si quelque deux cents salariés se sont déclarés intéressés, ce sont des étudiants qui ont montré le plus d’intérêt pour une formule de location de vélo, particulièrement adaptée à la configuration géographique du campus très étendu de Compiègne qui accueille notamment l’Université de technologie de Compiègne ou l’Ecole supérieure de chimie organique (Escom). Les cent vélos et les cinquante places de stationnement sécurisé sont installés à côté de la gare par laquelle arrivent de nombreux étudiants ou professeurs venant de Paris.           

Y. G.
 

Ewa

8 % de Français adeptes du covoiturage

Ce sont d’abord et avant tout des hypermobiles. En effet, selon un sondage Ipsos réalisé pour l’Ademe en avril 2013, les pratiquants du covoiturage sont aussi des très gros utilisateurs de tous les autres modes de transports… Ce sont d’abord et avant tout des hypermobiles. En effet, selon un sondage Ipsos réalisé pour l’Ademe en avril 2013, les pratiquants du covoiturage sont aussi des très gros utilisateurs de tous les autres modes de transports, qu’ils empruntent beaucoup plus que la moyenne. Ainsi 43 % prennent les TC au moins une fois par mois (30 % pour l’ensemble de la population) et 16 % pédalent sur un VLS au moins une fois dans le mois (3 % en moyenne nationale).
Le portrait-robot du covoitureur ? Un homme de moins de 45 ans, étudiant ou salarié du secteur public, ayant un niveau d’études supérieur et vivant seul (ou chez ses parents), dans le nord-ouest de la France. L’analyse de leurs motivations est intéressante : « s’engager pour une autre société ; découvrir, expérimenter ; respecter la nature, renouer avec le naturel ; créer du lien », recense Ipsos. On constate en effet une surreprésentation de personnes engagées dans un mouvement associatif et sensibles aux questions environnementales. Leur meilleur ami ? Le smartphone, qu’ils utilisent à fond durant tous leurs déplacements.    

C. N.

Ewa

Mobilité : les nouveaux adeptes du partage

C’est une tendance de fond. Les Français sont de plus en plus prêts à partager leur voiture, leur parking, leurs savoirs, leurs outils Sur la Toile, une multitude de sites leur proposent de les mettre en relation. Une nouvelle forme de concurrence pour les professionnels du transport qui ne peuvent pas s’en désintéresser.
  Prête-moi ta voiture, je te donnerai de l’argent. C’est un grand principe qui se décline désormais sur le Web. S’il touche principalement les transports, le phénomène concerne aussi toutes les activités de la vie quotidienne : que ce soit pour bricoler, pour laver son linge ou pour trouver des cours, plus la peine de se déplacer ou de posséder l’outil. Internet vous met en relation. Un nouveau consommateur est né : l’adepte de la location et du partage.
« Dans le domaine de la consommation collaborative, les Français peuvent lancer un cocorico. Pour la location de voitures ou de parkings entre particuliers notamment, la France est partie tôt et a une bonne longueur d’avance sur les autres », estime Paulin Dementhon qui a récemment créé un site de location de voitures entre particuliers www.drivy.com.
« Les comportements ont évolué. Tout le monde a pris l’habitude des réseaux sociaux. On peut se connecter à ses amis mais aussi aux amis de ses amis. Et on peut même faire confiance à des gens qu’on n’a jamais rencontrés. Les sites apportent un ensemble d’informations vérifiées qui permettent d’accorder sa confiance », assure Frédéric Mazzella, le fondateur de Blablacar, un des leaders européens du covoiturage qui recense, dix ans seulement après son lancement, cinq millions de membres.
« La consommation collaborative, ce n’est pas une bouée de secours en temps de crise. Ni de la débrouille faute de mieux. Les sites collaboratifs rendent vraiment service et de façon efficace. Ils apportent de la valeur économique et du bon sens écologique », renchérit Paulin Dementhon.
D’après TNT Sofres pour La Poste, 48 % des Français s’adonnent régulièrement à la consommation collaborative et 80 % ont l’intention de s’y mettre. Le facteur économique n’y est pas étranger – 63 % veulent payer moins cher – mais pas seulement. Selon une autre étude TNT Sofres réalisée pour le groupe Chronos, 51 % des Français pensent que l’essentiel des déplacements se fera dans des véhicules partagés en 2030.
Si le partage se répand à vitesse grand V, c’est que les technologies – Internet d’abord, mais aussi les GPS et les smartphones, donc Internet mobile – permettent une mise en relation quasi instantanée. Mais il ne suffit pas d’être sur la Toile pour exister. Pour rester dans la course, il faut inventer de nouveaux services et des outils à la pointe de la technologie. Il faut investir et donc trouver des fonds. C’est le cas, entre autres, de Blablacar qui a su convaincre des investisseurs de le suivre dans l’aventure et vise un développement à l’international. Mais pas n’importe où. « Aux Etats-Unis, le covoiturage ne marche pas car la possession d’une voiture est moins onéreuse qu’en Europe. L’essence y est aussi moins chère. Et les zones d’habitation sont éparpillées ce qui implique de longues distances à parcourir pour aller chercher son covoitureur », indique Frédéric Mazzella.
Les sites, souvent gratuits au démarrage, prennent désormais une commission quand ils apportent une réelle valeur ajoutée. Peu sont aujourd’hui rentables. Mais ils devraient l’être dès qu’ils auront atteint la taille critique.
A peine né, le marché semble en train de se structurer. « Nous sommes déjà dans une phase où le nombre d’acteurs a commencé à chuter. Deux ou trois perdureront vraisemblablement autour de trois grands modes de fonctionnement : les sites communautaires, les sites de petites annonces et les sites fonctionnant sur le modèle Autolib’ », estime Gary Cohen, l’un des fondateurs de www.deways.com.
Un marché sur lequel les transporteurs traditionnels aimeraient aussi se placer. Comme le prouvent les multiples prises de participation de la SNCF, qui a récemment fait passer de 20 % à 100 % sa participation dans Green Cove Ingénierie, la société éditrice du site de covoiturage 123envoiture.com, après avoir pris le contrôle d’Ecolutis, (société de covoiturage en entreprise) et investit l’an dernier dans Zilok (location de voitures entre particuliers) et Move About (autopartage en Europe).
Mieux vaut accompagner le mouvement qui pourrait aussi se révéler un redoutable concurrent, doit se dire la SNCF qui a vite fait les comptes : le tout jeune site Blablacar assure déjà les trajets de 356 000 personnes chaque mois. Soit l’équivalent de 1 000 TGV ! Les opérateurs de transport traditionnels savent qu’ils ne peuvent pas rester sur le bord du chemin.

 

Cécile Nangeroni et Marie-Hélène Poingt
 

Ewa

Autopartage : Lyon inaugure Bluely

Presque deux ans après Autolib’, c’est au tour de Bluely d’entrer en piste : le 10 octobre, le service a été inauguré à Lyon. Presque deux ans après Autolib’, le service de voitures électriques en libre service de la région parisienne qui recense 105 000 abonnés et près de 3 millions de locations depuis son lancement en décembre 2011, c’est au tour de Bluely d’entrer en piste : le 10 octobre, le service a été inauguré à Lyon.
Le groupe Bolloré affirme avoir investi 20 millions d’euros pour développer Bluely. Dans un premier temps, une flotte de 130 Bluecar est proposée. Il s’agit de la petite citadine électrique de Bolloré dotée d’une autonomie de 250 km. Le nombre de véhicules augmentera progressivement pour atteindre 250 d’ici à 2014. Actuellement, 51 stations équipées de 254 bornes de charge sont opérationnelles. Elles devraient être 100 en 2014 à Lyon et Villeurbanne, représentant plus de 500 bornes de recharge. « La Compagnie nationale du Rhône (CNR) est rentrée à hauteur de 5 % dans le capital de Bluely, à qui elle fournit une électricité 100 % renouvelable », explique Bolloré dans un communiqué.
Emprunter un véhicule coûte 19,90 euros l’abonnement d’un mois et 7 euros la demi-heure d’utilisation (99 euros l’abonnement d’un an, 6 euros la demi-heure) et ne nécessite pas de ramener la voiture dans la station où elle a été prise.

Ewa

France Autopartage devient Citiz

Le réseau France Autopartage, qui fédère quinze structures locales indépendantes dans une cinquantaine de villes en province et en région parisienne, s'est doté de la marque commerciale unifiée Citiz. Le réseau France Autopartage, qui fédère quinze structures locales indépendantes dans une cinquantaine de villes en province et en région parisienne, s'est doté de la marque commerciale unifiée Citiz. Dévoilée le 17 septembre à Strasbourg, la nouvelle identité illustre une volonté de collaboration renforcée entre les membres du réseau, qui disposeront d'un système de réservation commun et mutualiseront la technologie (boîtiers, serveurs) autorisant l'accès aux voitures partagées. « Strasbourg, Marseille, Toulouse et Cergy-Pontoise sont les premiers réseaux à adopter totalement la nouvelle identité. La prochaine échéance, prévue fin 2014, c’est l'harmonisation de nos tarifs », annonce Jean-Baptiste Schmider, directeur général de Citiz à Strasbourg. Cette collaboration renforcée, qui s'illustrait déjà avec l'interopérabilité des abonnements entre les villes adhérentes du réseau, doit permettre à Citiz de « décupler son offre » au cours des prochaines années. Les opérateurs (700 voitures pour 15 000 abonnés et 5 à 6 millions d'euros de chiffre d'affaires) n'entendent pas pour l'instant fédérer leurs structures locales, pour la plupart coopératives, au sein d'une entité juridique commune.
La question de l'harmonisation des flottes automobiles, composées de modèles d'une demi-douzaine de grands constructeurs, s'est posée depuis plusieurs années chez France Autopartage, sans solution. Un accord vient d'être passé avec Toyota sur la fourniture de la citadine Yaris, en version hybride, aux réseaux qui souhaiteront la proposer. Les opérateurs expérimentent aussi, depuis 2008, l'utilisation de carburants alternatifs (GNV) ou des véhicules hybrides rechargeables. Le recours à des modèles électriques de Renault (Twizy, Zoé) a été écarté. « La gestion spécifique de l'autopartage électrique rend cette option largement dépendante d'aides extérieures, reconnaît Jean-Baptiste Schmider. L'électrique n'est pas adaptée à notre activité, parce que nos réseaux ont intérêt à enchaîner des courses le plus rapidement possible. Les temps de recharge des voitures actuelles ne le permettent pas ».
  

 Olivier Mirguet
 

Ewa

Etude : l’autopartage favorise la démotorisation

Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe. Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe. Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe.Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe. L’étude porte principalement sur les services en boucle – avec restitution du véhicule au point de départ – avec véhicules thermiques, comme Mobizen en Ile-de-France, Autocool à Bordeaux ou Marguerite à Nantes. Premier constat : la course moyenne représente 50 km et 6 heures, le nombre d’abonnés à ces services étant estimé à 25 000 en France… et presque autant à Paris avec Autolib’.
«  On constate un fort taux de démotorisation, puisque, après l’autopartage, 78 % des personnes interrogées n’ont plus aucun véhicule, contre 39 % avant », souligne Nicolas Louvet, directeur général de 6-t. Et alors qu’ils étaient 50 % à détenir une voiture, ils ne sont plus que 18 %. Même si l’argument est un peu connu des autopartageurs, puisqu’ils sont 46 % à déclarer que c’est un mode économique, « il y a encore beaucoup de communication à faire sur cet aspect, cela revient pas loin de deux fois moins cher que d’avoir son véhicule », poursuit-il.
L’autopartage s’adresse surtout aux petits rouleurs, ceux qui parcourent de 5 000 à 6 000 km par an, alors que la moyenne nationale est à 12 000 km. Après adhésion au service, ils ne roulent plus que 3 100 km au maximum, dont près de 1 500 avec les voitures partagées. Loin de réduire leur mobilité, les adeptes du carsharing se déplacent autrement. Ils sont en effet des plus gros marcheurs que la moyenne (30 % d’entre eux), prennent davantage les TC (25 %) ou encore le vélo (29 %). « L’autopartage incite aux politiques d’écomobilité », assure Jean-Baptiste Schmider, directeur de France Autopartage, qui précise aussi que, s’agissant « d’un changement lourd de comportement, le marché est lent à “maturer” ». D’où l’importance du coup de pouce des collectivités locales durant les premières années. Elles ont aussi un rôle majeur à jouer pour booster l’attractivité de l’autopartage, en favorisant les modes alternatifs en général et en agissant sur le stationnement…
    

Cécile NANGERONI
 

Ewa

Autopartage : Lyon va tester des voitures alimentées au photovoltaïque

Le Grand Lyon et le Nedo, l’équivalent de l’Ademe au Japon, ont signé une convention destinée à créer une « smart community », c’est-à-dire un réseau d’énergie intelligent où sont prises en compte les technologies de pointe à partir d’une implication sociétale des habitants. Le Grand Lyon et le Nedo, l’équivalent de l’Ademe au Japon, ont signé une convention destinée à créer une « smart community », c’est-à-dire un réseau d’énergie intelligent où sont prises en compte les technologies de pointe à partir d’une implication sociétale des habitants. L’expérience se concentrera sur le nouveau écoquartier Confluence et comprendra plusieurs axes d’action, dont le déploiement d’une flotte de véhicules électriques en autopartage alimentés par les énergies renouvelables, principalement le photovoltaïque (PV). « Une première en Europe », selon le Nedo, qui a lancé un appel à projets réunissant plusieurs groupes japonais et français. « La grande innovation réside dans la production d’énergie électrique renouvelable connectée sur les besoins de mobilité variables », indique Pierre Houssais, directeur de la prospective au Grand Lyon.
Pour ce « démonstrateur » d’automobile électrique partagée prévu en 2013, le Nedo a retenu Toshiba pour les équipements technologiques d’alimentation en ENR (logiciels, connexions photovoltaïques, bornes de recharge, etc.), Veolia-Transdev et la filiale Proxiway (exploitation, gestion de flotte) et Mitsubishi, PSA Peugeot (voitures). Le système de gestion pourra prévoir la production d’énergie PV sur la base des prévisions météo et des valeurs historiques de consommation. Il sera optimisé pour des chargements de batterie adaptés aux prévisions de réservation. Réservée d’abord aux entreprises, la flotte sera composée de trente véhicules électriques Peugeot iOn, adaptés des Mitsubishi i-Miev, mises en service à Nice en avril dernier. Le système devrait intéresser 80 % d’un potentiel de 5 150 salariés installés sur le site Confluence d’ici 2015.
    

Claude Ferrero

Ewa

Les Autos bleues arrivent à Nice au mois d’avril

Nice va mettre en service au mois d’avril 51 véhicules électriques en autopartage, répartis sur 17 stations. L’offre va s’étendre dès l’été prochain pour atteindre 129 véhicules et 43 stations avant la fin de 2011. Et fin 2012, ils seront 210 répartis sur 70 stations. En présentant, le 18 février, une première station située face à la gare centrale de Nice, Christian Estrosi, président de la communauté urbaine a aussi dévoilé le nom de ce service : après le Vélo bleu, ce sera L’Auto bleue. Le visuel pour la carrosserie n’est pas encore déterminé, mais les voitures n’auront de bleu que le liseré les ceinturant.

Selon l’ancien ministre de l’Industrie, la circulation automobile a baissé de 20 % à Nice depuis 3 ans. « L’autopartage permettra de franchir une étape supplémentaire », estime-t-il, ce service s’inscrivant dans la volonté « d’offrir une grande diversité des modes de transport et l’intermodalité. » L’autopartage, insiste-t-il, est mis en place « en cohérence avec les autres modes de transport ».

Si l’essentiel des 17 stations sera dans l’hypercentre de Nice, deux se situeront à Cagnes-sur-Mer (dirigée par Louis Nègre, premier vice-président du Gart) et à Saint-Laurent-du-Var. Chaque station aura 3 emplacements pour Autos bleues et 2 pour les propriétaires de voitures électriques qui pourront y recharger leurs batteries (gratuit jusqu’en 2012 et 20 euros par mois à partir de 2013).

Ce sont 41 Peugeot iOn et 10 utilitaires Citroën Berlingot Venturi qui seront mis en service au mois d’avril puis la Mia de Heuliez fera son apparition l’été prochain.

Par la suite, « le renouvellement se fera en fonction du marché et de l’évolution technologique mais toujours avec des véhicules de dernière génération, comme le prévoit la délégation », souligne Christian Estrosi.

Cette DSP de 12 ans a été signée le 14 janvier avec le groupement Venap – Veolia transport (70 %), EDF (30 %) et Nice Auto-Partage. Outre la subvention d’exploitation au délégataire, l’investissement public est de 2,8 millions d’euros, la moitié venant de la communauté urbaine et l’autre de l’Etat, puisque Nice a fait partie des 12 projets retenus pour expérimenter ce service.

Directeur général de Venap et de Veolia Transport Alpes-Maritimes, Olivier Astolfi table sur « 3 à 4 utilisations par jour de chaque véhicule ». L’autonomie est de 80 km et la recharge dure 6 à 7 heures. Outre une adhésion de 25 euros, le tarif horaire sera de 5 euros avec l’abonnement mensuel de 50 euros, ou de 8 euros sans abonnement.