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Ewa

Autopartage : le rennais City Roul? vise 70 véhicules en 2012

City Roul? se présente comme la seule entreprise d?autopartage à développer également une solution de logiciel embarqué City Roul’, entreprise rennaise de véhicules en autopartage et en libre-service, vient de lever 500 000 euros de fonds auprès de Nestadio Capital et Bretagne Jeunes Entreprises, un investisseur régional en capital-risque rassemblant des institutionnels bretons. Nestadio Capital gère des fonds d’investissement de proximité de 50 millions d’euros qu’elle réinjecte dans les PME « vertes » du Grand Ouest. « Nous sommes intéressés par l’autopartage car nous considérons que la relation à la voiture a évolué : le regard est plus fonctionnel, c’est moins un élément de prestige révélateur d’un niveau social », commente Bertrand Begin, directeur de Nestadio. Les dirigeants-fondateurs (Didier Houal, Pascal Roux et Perrine Herjean) conservent 60 % du capital (900 000 euros). L’entreprise va se scinder en deux entités (City Roul’ et Mobility Tech Green) rassemblées au sein de R2H.
Créée en 2006, City Roul’ compte à ce jour 17 véhicules et 400 abonnés, dont 30 entreprises. « Nous souhaitons renforcer notre flotte rennaise pour atteindre 50 véhicules en 2011 et 70 en 2012. Sans compter les futures voitures électriques. Avant de se développer sur les villes voisines », explique Didier Houal, qui pense faire évoluer le chiffre d’affaires de 150 000 euros en 2009 à 700 000 d’ici un an. City Roul’ se présente comme la seule entreprise d’autopartage à développer également une solution de logiciel embarqué (nommé E-colibri) pour rendre la gestion des véhicules entièrement automatisée et en temps réel : réservation, géolocalisation, facturation, fermeture automatique des portières, reconnaissance du conducteur, etc. Les dirigeants souhaitent vendre cette technologie, portée par Mobility Tech Green, à d’autres fournisseurs : ceux de Caen et de Nantes ont déjà été approchés.
 

Sylvie LUNEAU

Ewa

Baltimore accueille le premier service d?autopartage avec des voitures électriques

La Maya 300 est le véhicule électrique choisi par Baltimore pour son service d’autopartage AltCar Surprenant ! Serait-ce pour se racheter une conduite ? Toujours est-il que c’est la plus grosse des « supermajors » du pétrole qui sponsorise la première opération de car-sharing de voitures électriques aux Etats-Unis. La société ExxonMobil a en effet annoncé fin juin le lancement d’un projet d’autopartage et de location de véhicules électriques à Baltimore, au nord-est des Etats-Unis. Elle y a investi un demi-million de dollars. Destiné aux touristes et aux résidents, ce service baptisé AltCar permet de disposer 7 jours sur 7 d’un véhicule cinq places, moyennant un droit d’entrée de 75 dollars, puis un abonnement mensuel de 25 dollars et un paiement à l’heure d’utilisation (7,50 dollars). Autre possibilité pour les petits rouleurs, un tarif annuel de 35 dollars, puis 9 dollars l’heure de location. Conçus pour la conduite urbaine conjointement avec Electrovaya, spécialiste canadien de la batterie, les véhicules, des Maya 300, plafonnent à 60 km/h. Leurs batteries lithium-ion SuperPolymer procurent une autonomie de 190 km après une recharge de 6 à 8 heures sur une prise de 110 V classique. Après une période de test avec cinq voitures, le service est entré en exploitation avec dix Maya depuis début août, via le site de réservation altcar.org. Selon les études, le trajet moyen domicile – travail des habitants de Baltimore est d’environ 50 km. Et d’après les estimations d’Electrovaya, on peut rouler durant 80 km pour 1 dollar d’électricité. L’an prochain, la Maya 300 devrait aussi être disponible à la vente pour un prix de 25 000 dollars (avec une autonomie réduite à 95 km) ou de 35 000 dollars pour le même véhicule que celui utilisé par AltCar.
 

Cécile NANGÉRONI

Ewa

Autolib’ prêt à démarrer sur la voie publique lyonnaise

Lyon Parc Auto (LPA) souhaite sortir ses voitures Autolib’ des parcs de stationnement pour proposer aussi son service sur la voie publique Lyon Parc Auto (LPA) souhaite sortir ses voitures Autolib’ des parcs de stationnement pour proposer son service d’autopartage aussi sur la voie publique. « On a fait beaucoup d’information, mais il faut que nous soyons plus visibles en surface », explique Jean-Louis Touraine, président de LPA. D’où la volonté de la société d’étendre son service sur la voie publique avec une trentaine de véhicules qui viendront s’ajouter aux 70 Autolib’ déjà en service. Mais une condition doit être levée : LPA attend le vote de la loi du Grenelle de l’environnement II autorisant les voitures de location sur les places réservées en voirie. Pour l’heure, ce principe est valable pour les taxis et autres véhicules de livraison.
D’ici 2009, si tout va bien, la société a prévu d’implanter les nouvelles places, notamment près de la future halte ferroviaire Jean-Macé et dans le nouveau quartier Confluence, en cours d’aménagement. Le système de prise de véhicule sera différent des bornes en parc souterrain, puisque les voitures seront équipées d’informatique embarquée. L’abonné ouvrira la porte du véhicule en passant sa carte magnétique devant le lecteur installé sur le pare-brise. Avec cette extension de service, l’Autolib’ lyonnais entend séduire de nouveaux conducteurs. Ces derniers ont doublé en 2008, tandis que le nombre de véhicules était multiplié par trois. En revanche, LPA ne proposera pas de voitures tout électriques. « L’autonomie actuelle de 100 km est insuffisante, nous attendons une offre plus intéressante des constructeurs, autour de 200-250 km », indique François Gindre, directeur de LPA.
 

Claude FERRERO

Ewa

Autopartage : Marguerite s?enracine à Nantes

Après quatre mois d’existence, la formule d’autopartage Marguerite a trouvé un public, étend maintenant son territoire et abaisse ses « droits d’entrée » Epanouie, la Marguerite nantaise ! Après quatre mois d’existence, cette formule d’autopartage a trouvé un public. Elle étend maintenant son territoire et abaisse ses « droits d’entrée » pour diminuer encore la crainte que ses clients potentiels ont de l’essayer. La commercialisation a commencé mi-avril avec onze stations et 30 voitures, dans le centre de Nantes. Après des débuts timides, le rythme des abonnements est de 7 à 8 par jour pour un total de 75 abonnements au 15 septembre. « Un démarrage satisfaisant. Nulle part, le marché de l’autopartage ne s’est allumé d’un coup de flamme », raisonne Thierry Lesaffre, créateur du service et à l’origine loueur de voitures. Son objectif est de 300 abonnés au bout d’un an, 1 000 pour commencer à gagner de l’argent. Il a investi 900 000 euros et ne prévoit un bénéfice qu’au mieux dans trois ans, au pire dans sept. Pour lui, même si en ville, la page du tout-automobile est bien tournée, même si le transport public est en vogue et que l’heure est à l’éparpillement des modes de transports, l’autopartage reste un concept neuf. Il prend du temps à s’installer dans la vie des gens. La société i-marguerite (les réservations se font surtout par Internet) s’est un peu ajustée pendant l’été. Sa priorité est de « sécuriser le citoyen », de l’inciter à essayer l’autopartage. Par la communication d’abord. « Nous disons qu’aucune durée minimale d’engagement n’est demandée. Nous n’en exigions aucune, mais le dire change tout. » Le loueur a enfoncé le clou en lançant son offre « satisfait ou remboursé ». Pendant trois mois, s’il se désabonne, le client peut récupérer les 100 euros de droit d’entrée. En plus de la restitution normale de son dépôt de garantie de 150 euros. Les souscriptions se sont alors envolées. En septembre, une offre « découverte », supprime même les 100 euros de droit d’entrée. Le client voyage avec son abonnement mensuel de 9,90 euros par mois, carburant compris (+ le prix de l’heure et au km). Les dirigeants d’i-marguerite accentuent aussi les « avantages » dont bénéficient les abonnés dans les autres services liés à la mobilité à Nantes : accès dans les aires piétonnes, heures gratuites dans les parkings payants, tickets dans le tram et le bus, des tarifs préférentiels chez les loueurs pour le week-end et les vacances. Les premières analyses de clientèle révèlent de bonnes surprises. L’autopartage évite la possession de beaucoup de voitures personnelles. Les retraités sont partants. Les entreprises aussi. Trois nouvelles stations d’autopartage vont entrer en service d’ici la fin de l’année.
 

Hubert HEULOT