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Ewa

Palmarès des mobilités. Grand prix des villes moyennes : Poitiers favorise les modes doux

Bus au gaz naturel, aménagements piétons, développement du vélo Poitiers fait le pari des modes alternatifs. Ce choix va être conforté à la fin de l’année par la mise en service d’un viaduc interdit aux voitures.
  Considérée comme l’une des villes pionnières ayant testé dans les années 2000 les bus fonctionnant au gaz naturel (GNV), Poitiers est passée au stade supérieur. La plus grande partie de sa flotte (71 bus sur 117) roule au GNV. Un bus hybride est également utilisé. Ce choix a été fait par l’autorité organisatrice pour tenter de lutter contre la dégradation des bâtiments historiques de la ville. C’est donc là que sont principalement affectés ces bus.
Pour renforcer l’attractivité des transports publics, la navette de centre-ville a été lancée en juin dernier pour faire le lien entre les trois pôles de transports que sont Victor-Hugo, Notre-Dame et Boncenne/Lepetit. Parmi les autres atouts du Grand Poitiers, citons encore les sept parkings implantés dans le centre-ville, tous situés entre trois et dix minutes de la place Leclerc, et le système d’autopartage Otolis (qui recourt à des véhicules bicarburants, essence et GNV).
Au total, le réseau Vitalis compte aujourd’hui 17 lignes auxquelles s’ajoutent les liaisons scolaires ainsi que les lignes spécifiques (PMR, boucle centre-ville) qui parcourent 250 kilomètres pour desservir 1 128 points d’arrêts, répartis dans les 13 communes de l’agglomération (plus de 138 000 habitants). En 2012, la régie des transports qui gère Vitalis a transporté 14,8 millions de voyageurs, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l’année précédente.
L’autre volet de politique des déplacements repose sur le développement de la marche (grâce à des aménagements piétons) et du vélo. Avec 468 vélos électriques, l’agglo possède le premier parc de France. Ils sont disponibles, comme les 250 vélos classiques, en location moyenne et longue durée (journée, semaine, mois), dans deux stations : l’une à la gare, l’autre à l’université, les étudiants formant les utilisateurs les plus fréquents.
En cette fin d’année, le 21 décembre, le Grand Poitiers inaugurera un projet très emblématique de sa politique : le viaduc Léon-Blum. Cet ouvrage d’art, qui remplacera la passerelle des Rocs, permettra de relier l’avenue de Nantes, près de la gare SNCF et le boulevard de Solférino, franchissant les voies ferrées presque au-dessus de la gare pour rejoindre le plateau où se situe le centre-ville historique. Très design, le viaduc a été élargi (passant de 5 à 15 mètres de large) mais pas pour les voitures : il ne verra en effet circuler que des bus, des vélos et des piétons, dans les deux sens. Pas moins de trois lignes de bus l’emprunteront. Mais celui-ci est surtout destiné à accueillir le futur BHNS prévu en 2017. Une station-gare y sera installée.
On voit que les transports et la mobilité sont des sujets qui suscitent l’intérêt dans le Grand Poitiers. Il suffit de lire les propositions des candidats aux municipales, en la matière. La gratuité pour une, et deux téléphériques pour un autre. Cela fait au moins deux idées très ambitieuses.
    

Yann Goubin

Les points forts

– Une augmentation de fréquentation des bus de 3,5 %
– Un très important parc de vélos électriques, le double des « classiques »
– Un viaduc réservé aux modes doux
– Un projet de BHNS (2017)

Ewa

Palmarès des mobilités. Prix Mobilité durable : Metz, le BHNS à 90 % en site propre

C’est une métamorphose pour la ville. En inaugurant simultanément le 5 octobre deux lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) orientées nord-ouest et sud-est, totalisant 18 km, en site protégé de la circulation sur 90 % du tracé, l’agglomération messine a frappé un grand coup. C’est une métamorphose pour la ville. En inaugurant simultanément le 5 octobre deux lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) orientées nord-ouest et sud-est, totalisant 18 km, en site protégé de la circulation sur 90 % du tracé, l’agglomération messine a frappé un grand coup. Baptisé Mettis, le TCSP (220 millions d’euros) relie les deux plus grands quartiers d’habitat social (Woippy et Borny) via 37 stations et est emprunté par la ligne A (12,5 km) de Woippy au Technopôle, et la ligne B (près de 11 km), du campus du Saulcy au futur CHR, avec un tronc commun de 5,6 km. Ses priorités aux feux, sa vitesse commerciale de 20 km/h, ses fréquences dans le centre-ville de 5 min pendant la pointe et ses parcs-relais en font un mode attractif pour les 100 000 résidents ou salariés bénéficiant d’une station à moins de 500 m.
Les véhicules hybrides aux teintes acidulées, des ExquiCity de Van Hool (de 24 m, 150 voyageurs), ont été designé pour la capitale lorraine qui a parallèlement revu et hiérarchisé tout son réseau urbain. Mission pour Mettis : transporter à terme jusqu’à 35 000 voyageurs par jour et faire passer le nombre de voyage par an et par habitant d’un petit 70 à 90 en deux à trois ans. Moins de deux mois après son lancement, Mettis transporte déjà 25 700 voyageurs par jour, quant à la fréquentation totale du réseau, elle serait déjà passée de 60 000 en 2012 à 65 000… « Nous sommes très contents car on escomptait 23 000 voyages/j en 2014, explique Jean-Luc Bohl, président de Metz Métropole. Les clients le trouvent convivial et il séduit certaines catégories de populations qui ne prenaient pas les TC auparavant, à commencer par moi ! »  

C.N.

Les autres nominés étaient :

Nantes : développement des lignes Chronobus
Quatre premières lignes Chronobus en septembre 2012, puis trois de plus en septembre 2013, Nantes Métropole compte encore lancer trois autres lignes de ce type après 2014. Les lignes Chronobus, prévues dans le PDU 2010-2020 que l’agglo a adopté en juin 2011, sont des BHNS qui adaptent aux lignes de bus, les avantages du tramway et du Busway.
Grâce à des aménagements de voirie, comme une chaussée élargie, des voies dédiées, la création de ronds-points, parfois franchis par les bus en leur centre ou encore la priorité aux carrefours, les lignes Chronobus offrent un service à la fois fréquent et rapide, toute la journée de 5h à minuit, une accessibilité et un confort propres à convaincre les Nantais les plus réfractaires à emprunter les transports en commun.

C. N.
Toulouse : espaces logistiques contrôlés
Après une première charte de bonnes pratiques, mise en place en 2005 à la suite d’une concertation approfondie avec les transporteurs, chargeurs ou commerçants, une 2e charte de livraison a été signée le 19 septembre 2012 à Toulouse. Basée sur le principe de l’accréditation des professionnels selon les types de véhicules et d’activité, elle s’applique depuis le 1er novembre dans le centre-ville. Les livraisons en véhicules thermiques ne sont permises qu’à certains moments et l’utilisation d’un disque livraison est obligatoire avec un temps d’arrêt limité. Toulouse Métropole a aussi fait le choix d’espaces logistiques contrôlés (portions de voirie dédiées aux livraisons avec accès contrôlé par des bornes escamotables). Un travail de sensibilisation a été entrepris envers les livreurs qui s’engagent à utiliser davantage les véhicules non thermiques. Les commerçants de leurs côtés doivent faire coïncider les heures d’ouverture avec celles des livraisons et développer la mutualisation des réceptions via des commerçants-relais ou points-relais. Ceci s’inscrit dans le cadre du réaménagement du centre-ville et du meilleur partage de l’espace public.

M.-H. P.

Ewa

Palamarès des mobilités. Prix Ville et Automobile : Nantes, une ville en paix avec les voitures

Depuis le 1er octobre 2012, Nantes Métropole et la ville de Nantes ont lancé ce qu’elles considèrent être l’un des projets majeurs du plan de déplacements urbains 2010-2015-2030 : « La ville apaisée ». Depuis le 1er octobre 2012, Nantes Métropole et la ville de Nantes ont lancé ce qu’elles considèrent être l’un des projets majeurs du plan de déplacements urbains 2010-2015-2030 : « La ville apaisée ». Concrètement, cela s’est traduit par la mise en place d’une grande zone 30 couvrant le centre de l’agglomération sur une superficie de 100 ha, un accroissement des zones piétonnes de 18 à 20 ha, une zone à trafic limité sur les axes principaux afin de limiter la circulation automobile.
Dans le cadre de ce nouveau plan de circulation, le cours des 50-Otages, axe majeur du centre-ville, est interdit aux voitures en transit depuis octobre 2012. Cet axe, ainsi que certaines rues adjacentes, est devenu une zone à trafic limité (ZTL). La vitesse y est limitée à 30 km/h. Cette ZTL est dédiée aux piétons (grâce au réaménagement des trottoirs), aux vélos (création d’une piste cyclable en position centrale), aux transports en commun mais aussi aux véhicules autorisés (riverains, livreurs, taxis…)
L’accès est identifié notamment par un marquage au sol et des contrôles de police sont régulièrement effectués, mais, selon Nantes Métropole, « il est surtout fait appel au sens de responsabilité et au civisme des automobilistes ». Parmi les avantages liés à ces aménagements, la régularité des transports en commun a été améliorée et les modes dits doux sont devenus plus sûrs. Les lignes de BHNS Chronobus, mises en service le 1er octobre 2012, puis le 26 août dernier, en profitent tout particulièrement. Avant 2012, 18 000 véhicules empruntaient quotidiennement le Cours des 50-Otages. Aujourd’hui, ils sont 6 000.     

M.-H. P.

Les autres nominés étaient :

Marseille Piétonnisation du vieux port
C’était l’un des projets phare de Marseille Provence pour 2013, capitale européenne de la culture : redonner son lustre au Vieux-Port et en faire un espace apaisé où piétons et modes doux retrouveraient toute leur place. Signé par le groupement Michel Desvigne mandataire/Foster+Partners/Tangram/Ingérop-Kersalé, le projet visait également à redynamiser le centre-ville pour renforcer son attractivité touristique et commerciale.
C’est fait depuis le début de l’année : le Vieux-Port est devenu semi-piéton. Une très vaste esplanade a été créée Quai de la Fraternité. Le projet a permis de dégager les quais et d’en ouvrir les espaces afin de leur faire retrouver leur aspect linéaire originel. Aujourd’hui, le nombre de voies de circulation est passé de neuf à deux sur le Quai de la Fraternité. Avec la réduction de moitié de la circulation et la reconquête de l’espace public au bord du plan d’eau, l’espace piéton a augmenté de 75 %.     

M.-H. P.

Valenciennes : dématérialisation du paiement du stationnement
Désormais, à Valenciennes, c’est par téléphone qu’on paie son stationnement. Le 4 mai 2013, la ville de Valenciennes a été la première ville française à lancer Skipi, avec sa Saem Valenciennes Stationnement. L’automobiliste télécharge l’application sur son smartphone, sur le site www.skipi.eu.com. Puis, lorsqu’il est garé, il n’y a plus qu’à se connecter, se localiser, entrer l’immatriculation du véhicule, et à indiquer la durée de stationnement qu’il souhaite. Son compte bancaire est alors débité de la somme correspondante. Et à la fin du temps prévu, il reçoit un SMS, et peut alors soit confirmer la fin du stationnement soit le prolonger, pour éviter d’être en infraction. Après cinq mois d’utilisation, le service recense déjà 1 200 usagers réguliers, soit l’objectif prévu après un an de fonctionnement.    

Y. G.

Ewa

Interurbain : la Loire-Atlantique lance aussi un BHNS

C’est quasiment devenu la norme dans les villes. Presque toutes les communautés d’agglomération ont récemment lancé des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). C’est quasiment devenu la norme dans les villes. Presque toutes les communautés d’agglomération ont récemment lancé des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). Et si ce n’est pas le cas, au moins y réflechissent. En revanche, c’est plus rare dans les réseaux de transports interurbains des départements. On connaissait l’exemple du conseil général du Tarn et de sa SPL qui avait lancé une flotte de 74 bus confortables sur les lignes départementales du réseau refondu en septembre 2012.
Dans la Loire-Atlantique, il ne s’agit que d’une seule ligne, celle qui relie Grandchamp-des-Fontaines, dans le nord-ouest de l’agglomération nantaise, à la gare sud de Nantes. Nommée Lila Premier, elle possède toutes les caractéristiques habituelles d’un BHNS. D’abord une forte amplitude. Les bus de la ligne Lila Premier circulent entre 6h20 et 20h30, avec 27 allers et 30 retours chaque jour de semaine. Et le service fonctionne aussi les samedis et les dimanches, ainsi qu’en soirée les vendredis et samedis soir. Deuxième critère, la fréquence. Sur cette ligne interurbaine, on compte un bus toutes les quinze minutes, le matin, entre 6h20 et 9h20, en direction de la gare sud. Et idem, le soir, au retour, entre 15h34 à 19h32.
Pour garantir fréquence et desserte, des aménagements de voiries ont été effectués sur le trajet. Ainsi, une voie réservée de 700 m a été notamment aménagée sur la RD 537 en amont du giratoire de Ragon, sujet aux embouteillages aux heures de pointe. Quant au nombre d’arrêts, il a été limité à 22. Le trajet dure ainsi entre 43 à 48 minutes. Mais les voyageurs bénéficient de bus confortables, à plancher bas pour en faciliter l’accès aux jeunes enfants et aux handicapés, et de flashcodes à chaque arrêt pour connaître les heures de passage en temps réels. Mais surtout, les véhicules sont équipés d’un accès wi-fi 4G, de surcroît gratuit. De quoi faire passer le temps, plus vite.
Autres avantages, la ligne dessert trois parcs-relais, et trois de ces arrêts disposent d’abri vélos gratuits.
« Maintenant que la ligne est lancée, le défi c’est que les habitants des communes s’approprient », indiquait Philippe Grosvalet, président du conseil général de Loire-Atlantique, au mois de septembre, ajoutant, « même si je n’ai pas de doute ». En effet, face au succès de Lila Premier, le conseil général a ajouté, le 23 septembre, un bus le matin, dans le sens banlieue – Nantes, un bus le soir dans le sens retour, et avancé l’horaire d’un bus scolaire pour alléger la ligne, en attendant une remise à plat du service après les vacances de la Toussaint.

Yann GOUBIN

Ewa

En attendant le BHNS, le réseau de l’Etang de Berre se transforme

En attendant le lancement d’une ligne de BHNS à partir de 2016, le réseau des Bus de l’Etang (huit communes desservies dans les Bouches-du-Rhône, dont Vitrolles et Marignane) a subi une profonde transformation en septembre. En attendant le lancement d’une ligne de BHNS à partir de 2016, le réseau des Bus de l’Etang (huit communes desservies dans les Bouches-du-Rhône, dont Vitrolles et Marignane) a subi une profonde transformation en septembre. A commencer par la création de quatre nouvelles dessertes rapides, dont une le dimanche, entre 9h et 20h, de la zone commerciale de Plan-de-Campagne qui regroupe plus de 400 enseignes et s’étend sur les communes des Pennes-Mirabeau et de Cabriès, au nord de Marseille. Sur les treize autres lignes, dix voient leurs itinéraires ou leurs horaires modifiés et leurs fréquences améliorées. Les correspondances des six circuits de TAD avec le réseau sont simplifiées et les 24 circuits scolaires sont ouverts à tous les usagers. De plus, les lignes départementales Cartreize peuvent être utilisées avec un titre de transport des Bus de l’Etang (un euro le voyage à l’unité) sur le périmètre du réseau de l’Étang.
Parmi les autres nouveautés de la rentrée, il y a l’habillage des autobus, avec une livrée dominée par la couleur lavande et le blanc avec des touches de vert, et une nouvelle signalétique, dont un grand « B » identifie les arrêts et les véhicules à la manière du « M » du métro.
Ces transformations découlent de la DSP de 8 ans accordée par le SMITEEB (Syndicat mixte des transports de l’Est de l’étang de Berre) à la société des Autobus de l’Etang (filiale Transdev) qui a pris effet le 1er janvier 2013. Les Bus de l’Etang, ce sont quelque 150 conducteurs et 100 véhicules pour 4 millions de kilomètres parcourus et plus de 2,6 millions de voyages par an.
Une fréquentation que le SMITEEB veut améliorer à partir de 2016 avec le lancement prévu d’une ligne de BHNS qui desservira 4 communes (Vitrolles, Marignane, Saint-Victoret et Les Pennes-Mirabeau) sur un parcours de 17,5 km, qui ne sera que partiellement en site propre mais qui sera aménagé et bénéficiera de franchissements prioritaires aux carrefours. Il est également prévu de créer 6 parcs relais et 8 pôles d’échanges. Les travaux d’aménagement doivent commencer au printemps 2014 et la mise en service, accompagnée d’une restructuration du réseau, est prévue pour le
premier trimestre 2016.
José SOTO

Ewa

Chalon filme ses basketteurs pour vanter les mérites du BHNS

La Stac, filiale de Veolia Transdev, associée à la communauté d’agglomération du Grand Chalon (Chalon-sur-Saône avec ses 110 000 habitants répartis dans 39 communes), et aux Autocars Girardot (délégataire des transports) a fait appel aux services de Jean-Baptiste Adolphe Michel (JBAM) pour un clip publicitaire. La Stac, filiale de Veolia Transdev, associée à la communauté d’agglomération du Grand Chalon (Chalon-sur-Saône avec ses 110 000 habitants répartis dans 39 communes), et aux Autocars Girardot (délégataire des transports) a fait appel aux services de Jean-Baptiste Adolphe Michel (JBAM) pour un clip publicitaire. Le basketteur vedette du club Elan Chalon (Pro A) y vante le réseau de bus Zoom qui a lancé en septembre 2012 son BHNS baptisé Flash. Le sportif emprunte le bus entre la gare et la salle d’entraînement, alors que trois coéquipiers de l’Elan, embauchés eux aussi pour le tournage, circulent en voiture. On vous laisse imaginer qui arrivera à l’heure…
Déjà en 2007, les joueurs avaient participé à la campagne locale « Respecte ton bus ». Cette année, avec « Joue-la comme JBAM », « l’idée est d’inciter les habitants à privilégier le bus pour leurs déplacements dans l’agglomération, voir au-delà grâce à l’intermodalité possible avec le train, explique Ludovic Jourdain, directeur de la Stac. Les basketteurs professionnels de l’Elan Chalon transmettent un message avec humour, sans se prendre au sérieux. D’ailleurs lors du tournage les passants les interpellaient, ils ont su rester disponibles pour répondre aux sollicitations tout en humour. Grâce à eux, davantage de personnes auront envie de voir le film, et, j’espère prendre le bus. »
Le réseau Zoom enregistre aujourd’hui sept millions de voyages par an soit 23 000 voyages par jour. La Stac s’est engagée auprès du Grand Chalon sur une fréquentation de 9 millions de voyages annuels en 2018. Quant au BHNS, avec 4 200 voyages quotidiens dès son lancement, il atteint aujourd’hui 4 700 voyages, soit une progression de 12 %.

Y. G.

Pour voir la vidéo : www.buszoom.com

Ewa

A Toulouse, de nouveaux véhicules articulés en vue d’une ligne à haut niveau de service

2013 sera l’année du bus sur le réseau toulousain. 24 nouveaux véhicules articulés GX-427 d’Heuliez viennent d’être mis en service sur les lignes 16 et 22 (9,3 millions d’euros). 2013 sera l’année du bus sur le réseau toulousain. 24 nouveaux véhicules articulés GX-427 d’Heuliez viennent d’être mis en service sur les lignes 16 et 22 (9,3 millions d’euros). En septembre, ces bus inaugureront le nouveau concept de ligne structurante type Chronobus sur la ligne 16 (première du réseau avec des pointes de fréquentation à 17 000 passagers par jour) avec une livrée spéciale. Pour l’instant, la livrée reste sobre : blanche avec des lignes orange.
Tisséo a choisi la version haut de gamme des GX-427 d’Heuliez, mais en version diesel (normes Euro V) : 18 mètres de long avec quatre portes coulissantes type tramway permettant une plus grande fluidité pour la montée-descente des 160 passagers, une grande luminosité grâce à des éclairages d’ambiance à LED, des baies panoramiques en partie basse, la climatisation… Les PMR bénéficieront de deux places pour fauteuils roulants ainsi que d’un plancher surbaissé d’une hauteur d’accès de 320 mm et d’une rampe d’accès manuelle intégrée à la structure du bus. Ces 24 bus s’ajoutent aux 560 bus du parc de la régie toulousaine, dont 248 roulent au GNV et 297 au gasoil.
    

Catherine Sanson-Stern

Ewa

Avec Kicéo, Vannes change de braquet

Nouveau nom, nouveaux bus, nouveaux services A Vannes, le big bang des transports publics urbains s’est produit le 3 septembre, le jour de la rentrée. Nouveau nom, nouveaux bus, nouveaux services… A Vannes, le big bang des transports publics urbains s’est produit le 3 septembre, le jour de la rentrée. Sous le nom de Kicéo, c’est un service de 33 % de kilomètres supplémentaires qui est proposé. C’est la seconde fois en quatre ans que Vannes fait évoluer son réseau, puisqu’en 2008, déjà, une refonte importante a permis « un gain de fréquentation de 10 % par an », a calculé Denis Bertholom, vice-président transports à Vannes Agglo. Avec le PDU adopté en février 2011, il s’agit de « faire reculer la voiture et capter 15 000 voyageurs de plus chaque jour dans les bus », décrit l’élu. Partant d’une fréquentation quotidienne de 20 000 personnes en 2008, l’objectif est d’atteindre 30 000 voyages en 2015, puis 38 000 en 2020.
Mesure phare du nouveau réseau : la création d’une ligne de BHNS. La ligne majeure de l’agglomération (la 1), qui concentre le tiers du trafic, sera dotée de cinq Crealis Néo d’Iveco, puis de cinq autres en 2013. Des améliorations de voirie pour un montant de 1,4 million d’euros ont été apportées, et la ligne est cadencée aux 10 mn. Le reste de l’offre est parfaitement hiérarchisé : deux lignes essentielles avec une fréquence de 10 mn (la 1 et la 2), complétées de 5 lignes principales desservant les pôles d’attraction, avec des intervalles de 20 mn en semaine et de 30 mn le samedi et l’été. Au troisième niveau, on trouve 4 lignes complémentaires (un bus toutes les 30 mn en pointe, toutes les heures en périodes creuses). Le maillage est complété de 8 lignes périurbaines et de lignes spécifiques (périphérique, scolaire, dimanches et jours fériés, soirée).
De manière générale, il n’y a plus de service à deux vitesses (périodes scolaires / vacances). « Le réseau est vraiment orienté tout public », insiste Denis Bertholom. Enfin, le TAD est densifié avec deux fois plus de points d’arrêt (109) sur 21 communes de l’agglo. 43 arrêts supplémentaires sont prévus à la rentrée 2013, portant à 70 % le pourcentage de population « captable ». Le PDU prévoit également un BHNS sur la ligne 2 et, au global, une augmentation de l’offre kilométrique de 60 % en 2020. Afin de gagner en efficacité et lisibilité du service, la gamme tarifaire a été simplifiée, avec 3 titres selon les âges. Cette année, la collectivité locale a investi 5,5 millions d’euros en matériel neuf, mise en couleurs du parc et travaux divers. Et sa contribution forfaitaire passera de 8,7 millions d’euros à 12,2 millions d’euros en 2012. Un avenant a donc bien sûr été signé avec Veolia Transdev, dont le contrat de DSP signé en 2005 court jusqu’en 2015. Car même si Kicéo sonne comme Keolis, c’est bien VTD le délégataire !

Cécile NANGERONI

Ewa

Saint-Malo s’équipe d’un nouveau siège et de nouveaux bus en attendant le BHNS

La communauté d’agglomération de Saint-Malo (82 000 habitants et 18 communes) et Keolis, le délégataire du réseau, ont inauguré le 2 juin un nouveau siège, dans la zone d’activités du Routhouan, à l’est de la ville. La communauté d’agglomération de Saint-Malo (82 000 habitants et 18 communes) et Keolis, le délégataire du réseau, ont inauguré le 2 juin un nouveau siège, dans la zone d’activités du Routhouan, à l’est de la ville. Installé dans des locaux provisoires depuis plusieurs années, Keolis a désormais pu emménager sur un terrain de plus de 2 ha pour un investissement de 3,8 millions. Outre des bâtiments administratifs et un atelier mécanique couvrant 1 222 m², le nouvel ensemble offre une station de carburant, une station de lavage alimentée par des eaux pluviales récupérées dans une cuve de 40 000 l et un parking de 7 900 m² permettant de stationner 30 bus et 80 voitures pour le personnel. Keolis Saint-Malo compte en effet 70 employés dont 53 chauffeurs. Pour accéder à ce nouvel établissement, il a fallu percer un nouvel accès routier pour 1,03 million d’euros, financé par la ville (830 000 euros) et par Saint-Malo Agglomération (200 000 euros).
En même temps que ce nouveau siège, Saint-Malo Agglomération (SMA) a fêté la réception de quatre nouveaux bus. Ces nouveaux véhicules viennent remplacer d’anciens modèles parmi les 25 bus urbains. Ces nouveaux bus affectés aux lignes C1 et C2 (cadencées à la fréquence d’un bus toutes les 20 minutes) bénéficient d’un design spécial, et notamment équipés de cache-roues leur donnant des airs de BHNS. SMA projette d’en créer un dans les prochaines années. Les travaux d’aménagements urbains pourraient commencer en 2013 et s’étendre sur dix ans. Ce sera donc au cours du prochain contrat de DSP qui s’achève fin 2013.     

Y. G.

Ewa

Le contrat d’axe pour le BHNS du pays de Gex en délibération

Un contrat d’axe visant l’instauration d’un BHNS sur la RD1005 entre Gex et Ferney-Voltaire et en direction de Genève est actuellement en délibération dans les villes traversées (Gex, Cessy, Ségny, Ornex et Ferney-Voltaire). Un contrat d’axe visant l’instauration d’un BHNS sur la RD1005 entre Gex et Ferney-Voltaire et en direction de Genève est actuellement en délibération dans les villes traversées (Gex, Cessy, Ségny, Ornex et Ferney-Voltaire). Ce contrat d’axe lie le conseil général de l’Ain (AOT), les communes concernées et la communauté de communes du pays de Gex (26 communes et 80 000 hab.), et définit leurs engagements respectifs. Le projet vise à remplacer la ligne actuelle des Transports publics genevois (TPG) reliant Gex à Genève, via Ferney-Voltaire, par un BHNS, plus rapide, sur sa partie française. Gex, Ferney et Ségny ont d’ores et déjà accepté le projet, évalué à 34 millions d’euros, tandis que la commune d’Ornex l’a rejeté le 29 mai. « Le projet sera à nouveau soumis à délibération à la fin du mois », assure Gilles Bouvard, chef du service aménagement de la CCPG. La commune de Cessy va délibérer le 26 juin sur ce projet que le ministère de l’Ecologie a retenu parmi 77 autres lors du second appel à projets « transports urbains », et devrait le financer à hauteur de 1,38 million d’euros. La Confédération helvétique et le canton de Genève devraient également participer au financement de ce projet, qui pourrait voir le jour en décembre 2014.

 

T. H.