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Ewa

Palmarès des mobilités. Pass de bronze : Strasbourg engrange les bénéfices de deux décennies de développement

Fréquentation en hausse, billettique NFC, réseau de tram étendu, arrivée du BHNS le dynamisme du réseau strasbourgeois lui vaut une fois de plus de monter sur le podium. L'année 2013 s'achève en fanfare à Strasbourg : la mise en service simultanée le 30 novembre d'une première ligne de BHNS sur 5,2 kilomètres et les extensions des lignes A et D du tramway (2 kilomètres à Poteries et Hautepierre) témoignent du dynamisme de la politique transport de la ville, vingt ans après la révolution de la réintroduction du tramway. Le réseau tram et BHNS de la CTS (Compagnie des transports strasbourgeois) totalise désormais 65,3 kilomètres, répartis entre sept lignes.
La fréquentation est de nouveau en hausse en 2013 : la tendance (+3 % à +3,5 %) reste à confirmer en décembre. En 2012, la hausse des recettes commerciales (+9 %) avait offert une orientation avantageuse à la contribution forfaitaire de la collectivité, en baisse de 6,5 %. 2013 devrait se solder sur une contribution forfaitaire stabilisée, autour de 110 millions d'euros en exploitation et en investissement.
Pionnière dans la billettique avec 125 000 supports électroniques Badgeo opérationnels depuis 2004, la CTS a encore innové cette année en rendant l'intégralité de sa gamme tarifaire disponible sur smartphone NFC. 200 clients ont validé le nouveau concept depuis le mois de juin. Le système de paiement s'avère prêt à être intégré avec l'opérateur Orange, dans un premier temps.
Le service de location de vélos en libre service, Vélhop, qui fête son troisième anniversaire, a connu sa première réforme tarifaire en 2013, victime de son succès avec un parc limité à 4 200 vélos. Des vélos supplémentaires sont attendus dans les 18 stations automatiques réparties dans toute l'agglomération. En attendant, le service Vélhop a lui aussi présenté une petite innovation, avec 15 vélos à assistance électrique mis en service à l'automne, un vélo cargo en test et quelques tandems à disposition des associations de malvoyants.
Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg et candidat à sa propre succession, termine son mandat en planifiant deux extensions majeures du réseau de tramway. Le faubourg de Koenigshoffen, à l'est, et la ville de Kehl, voisine allemande sur la rive droite du Rhin, seront desservis par le tram en 2017. Illkirch et la Robertsau auront droit à leurs lignes prolongées. Ensuite, place au BHNS ! « Notre réseau central de tramway est déjà saturé place de l'Homme-de-Fer, avec un passage toutes les 38 secondes en heure de pointe, observe Jean-Philippe Lally, directeur général de la CTS. L'objectif n'est plus de rentabiliser le tramway, mais de gérer les flux de manière efficace. » Le ralliement de tous les candidats aux municipales, Verts exclus, à un projet de contournement autoroutier sur 22 kilomètres en lointaine périphérie ouest pourrait redistribuer les cartes d'ici quatre à cinq ans. A cette échéance, l'autoroute sera requalifiée en boulevard urbain avec des voies dédiées aux transports en commun. Jean-Philippe Lally y verrait bien un autre BHNS.
    

Olivier MIRGUET
 

Ewa

Postpaiement : voyagez d’abord, payez après

Facilité d’utilisation côté voyageurs, facilité d’installation pour les autorités organisatrices
de transports et les opérateurs, on comprend pourquoi les réseaux recourent de plus en plus au paiement différé. Une poignée d’entre eux vient de se convertir dans les derniers six mois. Malgré cet engouement, cette technologie n'est pas une nouveauté partout. Lille fin septembre, Nantes le 1er novembre, Valence-Romans le 5 novembre, mais aussi Nancy, Nîmes ou Dijon. Depuis quelques mois, le nombre d’agglomérations qui proposent le postpaiement à leurs clients ne cesse de croître. « Il y a un véritable engouement des autorités organisatrices pour le paiement différé. On trouve de plus en plus cette demande dans les appels d’offres les plus récents », constate Christophe Badesco, chargé de mission Billettique chez Keolis qui a accompagné le postpaiement à Tours en 2009.
Il faut reconnaître que le postpaiement a de quoi séduire. Les clients en premier lieu car ils paient seulement les voyages qu’ils effectuent. Un effet de la crise ? Elle entre en compte probablement, même si elle est difficile à quantifier.
Le recours au paiement différé n'est pas une nouveauté partout. A Belfort, la demande de postpaiement – même si elle n’était pas formulée ainsi – est assez ancienne. « Au cours d’une de nos enquêtes précédant la mise en place d’Optymo, j’ai été surpris par le nombre d’habitants disposant de revenus modestes qui craignaient de ne pouvoir payer un abonnement en fin de mois », se souvient Christian Proust, président du Syndicat mixte des transports en commun (SMTC).
Mais ce n'est pas principalement pour cette raison que le SMTC a lancé le postpaiement en 2008. Il a été mis en place pour augmenter la vitesse des bus ! « Quand nous avons pris les rênes des transports dans l’agglomération, nous avons constaté que les bus étaient la moitié du temps à l’arrêt. Soit devant un feu, soit à un arrêt, le temps que le conducteur vende des billets », raconte Christian Proust. Ce dernier préférant que les conducteurs… conduisent, il a été décidé de supprimer la vente à bord. Une très grosse campagne de promotion de la carte de postpaiement a été lancée. Avec l’idée qu’elle s'adresse à tous les voyageurs.
Le SMTC en a profité pour baisser le prix unitaire du ticket. 90 centimes le trajet valable pendant une heure, même en cas de changements de bus et de lignes. Autre avantage, le paiement différé est devenu dégressif et plafonné. Si le voyageur circule peu, il paie chaque trajet 80 centimes. Un plus gros utilisateur ne paiera jamais plus que 31 euros, prix plafonné de l’abonnement mensuel adulte, ou 9 euros pour les enfants et les scolaires.
« Le paiement différé facilite et simplifie l’acte d’achat, explique Christophe Badesco. Mais nous préconisons de le destiner à la seule clientèle occasionnelle. Ne serait-ce que pour conserver sa simplicité. Sinon, le client risque de se perdre s’il doit calculer le nombre de voyage qu’il a effectué, si cela correspond, ou dépasse le montant du carnet, ou du titre mensuel. »
Ce qui n’empêche pas le geste marketing. « C’est arrivé à Tours avec un client qui, un mois, avait largement dépassé le cadre des voyages occasionnels. Nous lui avons signalé, par courrier, qu’il existait des tarifs plus intéressants. Mais il a répondu que cette hausse soudaine était très ponctuelle et ne souhaitait pas changer de formule », poursuit Christophe Badesco.
Une politique tarifaire similaire est appliquée à Valence-Romans, où le réseau Citéa, géré par Transdev, a lancé Cité’zen le 5 novembre dernier. Il ne s’agit pas de proposer un tarif préférentiel, mais de faciliter l’achat de titres à des voyageurs occasionnels : l’étudiant qui rentre un week-end sur quatre, la personne âgée, qui va emprunter le bus une ou deux fois par semaine… Aucune politique tarifaire particulière ne l'accompagne : le titre reste à 1,20 euro. Seuls intérêts : le plafonnement de la carte à 40 euros de dépenses au maximum (soit environ 33 voyages !), et la garantie de ne pas être en fraude.
L’option Cité’zen est gratuite. Il suffit, comme pour tous les voyageurs, de s’inscrire avec une pièce d’identité, et de fournir un RIB pour le prélèvement, qui s’effectue le 10 du mois.
D’un point de vue technique, la mise en place du postpaiement, ne présente pas de difficultés particulières. A deux ou trois détails près. D’abord, il faut que le réseau soit doté d'un système de pass sans contact. Une exigence qui n’en est (presque) pas une, puisque de plus en plus d’agglomérations en ont un. Certaines d’entre elles, s'appuient sur la carte de transport multimodal développée au niveau régional. A l’instar de l’agglomération de Valence-Romans-sur-Isère qui propose Cité’zen sur la carte OùRA de Rhône-Alpes (en service sur le réseau Citéa).
L’autre condition pour le bon fonctionnement du système repose sur la validation. Sans elle, pas de facturation possible au client. Or le client peut facilement oublier, sciemment ou non, de glisser son pass devant le valideur. D’autant plus sur des réseaux ouverts comme les tramways ou pour les bus articulés à multiples entrées. « Dans nos recommandations, nous attirons toujours l’attention des élus sur ce phénomène lorsqu’ils souhaitent mettre en place le postpaiement », précise Christophe Badesco. Si le réseau a déjà un taux de fraude élevé, ce système aura du mal à faire ces preuves. « A Tours par exemple, qui est passé au postpaiement en 2008, le taux était de 2 %, poursuit Christophe Badesco. Et dans tous les cas, le postpaiement doit s’accompagner de campagnes d’informations sur le rôle et l’intérêt de la validation. »
Car, au-delà du postpaiement, la validation est un formidable outil de connaissance du réseau, de sa fréquentation, ligne par ligne, parfois arrêt par arrêt, ou encore de l’occupation des bus et des habitudes des voyageurs. A Belfort, on ne craint pas particulièrement la fraude qui atteint les 5 %. « Les contrôleurs sont équipés de lecteurs de carte qui révèle l’historique des validations. Ils voient si le porteur emprunte souvent le réseau ou une ligne. Cela permet de faire le tri entre un oubli ponctuel et une fraude caractérisée », explique Christian Proust. L’oubli ne sera facturé que 4,50 euros, mais la fraude 45 euros. Cette agglomération, convertie de longue date au postpaiement, l’utilise également pour les autres modes d’Optymo : les vélos en libre service, décompté à la minute. Ce sera aussi le cas pour les futures voitures en libre service qui seront lancées mi-décembre. A la clé aussi, des centaines de données utilisateurs, bien sûr collectées dans le respect de la vie privée, mais qui permettent d’affiner le service.
    

Yann GOUBIN
 

Ewa

Passe Navigo à tarif unique, la fin du rêve

Une promesse politique non tenue, ça ne serait pas nouveau.  Une promesse politique non tenue, ça ne serait pas nouveau. Ainsi, sachant que le prochain scrutin régional est en 2015 et que le vice-président chargé des Transports en Ile-de-France, Pierre Serne (EELV) venait d’affirmer que le pass Navigo au tarif unique de 65 euros, ça ne sera finalement (toujours) pas pour 2014, notre confrère du Monde, Olivier Razemon, annonçait sur son blog, le 28 novembre, que la région renonçait au dézonage total. Mais comme il n’est pas question de perdre la face sur un sujet aussi porteur de symbole, l’élu corrigeait le tir dès le lendemain, transformant l’abandon en énième report.
Bref, malgré les 400 millions d’euros nécessaires au financement annuel de la mesure, introuvables, malgré la hausse de 3 points de la TVA, qui plombera de 100 millions d’euros le budget du Stif, et qui sert opportunément de goutte d’eau dans cette affaire, Pierre Serne veut garder son optimisme. « On ne peut pas se le permettre dans la situation actuelle », a-t-il d’abord déclaré. De toute façon, l’AO francilienne est coincée puisque l’harmonisation des taux de VT franciliens, mesure supposée financer le dézonage, doit passer par le Parlement.
Et comme on pouvait le craindre, elle ne sera pas votée au PLF 2014. Devant le buzz créé par cette annonce, Pierre Serne tente d’éteindre le feu via Twitter le 30 novembre : « @Denis_Baupin @S2RVNL @franckraleur je confirme : n’ai jamais parlé d’abandon mais de difficulté financière récurrente à faire. On lâche rien ! » Il rappelle tout de même que le dézonage se fait « par morceau » puisqu’il reste valable le week-end et sera réitéré durant 5 semaines d’été, comme cette année. Son coût étant plus raisonnable – quelques dizaines de millions d’euros – il devrait pouvoir être absorbé par le budget.

C. N.

Ewa

Décollage maîtrisé pour la billettique lilloise

193 000 porteurs ont étrenné leur carte Pass’Pass dans les transports en commun lillois, d’autres ont utilisé leur ancien ticket. Lille Métropole et Transpole ont préféré limiter les risques pour le lancement de la billettique, opéré le 25 juin. Contrairement à ce qu’avait annoncé Martine Aubry début avril lors d’une conférence de presse, la bascule n’a pas été totale. Les tickets « papier » continueront d’être vendus jusqu’à la fin du mois de septembre. Deux systèmes cohabiteront sur les quais, les anciens valideurs et les nouveaux, dédiés à la carte Pass’Pass. « Le dossier de la billettique est le sujet le plus complexe que l’on ait jamais traité ; cette carte fédère les 15 autorités organisatrices de transports de la région. Nous avons voulu déployer le système le plus sûr pour éviter tout risque, et nous monterons en puissance dans le temps », a expliqué Eric Quiquet, vice-président de LMCU en charge des transports. A terme, la carte intégrera l’ensemble des modes de transports : le métro, le bus, le tramway, le TER, les cars Arc en Ciel, les V’Lille, les garages à vélos et le réseau Lilas autopartage. Les utilisateurs V’Lille des vélos en libre-service pourront basculer leur abonnement sur la carte Pass’Pass d’ici la fin de l’année. Certaines modalités restent à mettre en œuvre. L’achat de tickets ZAP – 3 interstations – dans le bus ne sera pas possible avant la fin du mois d’août. Le rechargement de la carte sur Internet, également prévu pour fin juin, est reporté à septembre, voire à la fin de l’année. « Nous ne voulons pas prendre le risque d’un service défaillant pour un client qui aurait payé son abonnement en ligne avant que tout ne fonctionne bien. Nous allons sécuriser le système avant de le proposer », a ajouté Hervé Lanco, DG de Transpole. Le délégataire n’a pas mégoté pour le lancement, avec pas moins de 700 agents mobilisés. Son directeur a affiché sa satisfaction face à « l’engouement des Lillois » pour le service. 193 000 cartes ont été créées ; au mois d’avril, 120 000 avaient déjà été commandées. « Les demandes dépassent nos espérances, nous avons failli être en rupture de supports », a poursuivi Hervé Lanco. Et pour cause, le service, très attendu, était initialement prévu pour septembre 2012. Titillé sur la défaillance de Parkeon, le prestataire chargé de développer la solution, Eric Quiquet a préféré jouer l’apaisement : « Je ne me sens pas otage de la technologie, je pense qu’elle s’adapte à nos besoins et non l’inverse », a-t-il expliqué. Le retard s’expliquerait par la difficulté d’intégrer l’ensemble des systèmes informatiques concernés et des changements de responsables chez Parkeon en cours de projet. « Nous ne sommes pas là pour tordre le cou à cette entreprise, le but est que tout fonctionne au mieux, et qu’elle puisse dupliquer la solution ailleurs », a conclu Eric Quiquet. Le vice-président pas voulu communiquer le montant final des pénalités, mais rappelons qu’elles étaient déjà de 320 000 € en avril dernier. Porté en intégralité par LMCU, l’investissement global du projet, à l’origine estimé à 27 M€, a été ramené à 21 M€.

 

Marie RAIMBAULT

Ewa

A Lille, carte unique et post-paiement en juin

«Il s’agit d’une révolution, le système est unique en France, 30 ans après le VAL, nous pouvons nous réjouir d’être encore à la pointe en matière de service aux usagers. » Martine Aubry n’a pas boudé son plaisir en annonçant le lancement tant attendu de la billettique sans contact pour les transports en commun lillois. «Il s’agit d’une révolution, le système est unique en France, 30 ans après le VAL, nous pouvons nous réjouir d’être encore à la pointe en matière de service aux usagers. » Martine Aubry n’a pas boudé son plaisir en annonçant le lancement tant attendu de la billettique sans contact pour les transports en commun lillois. A partir du 25 juin, l’ensemble des voyageurs, qu’ils soient abonnés, usagers occasionnels ou touristes de passage, pourront voyager avec une seule carte. Pass Pass sera valable pour l’ensemble des modes de transports : le métro, le bus, le tramway, le TER, les cars Arc en Ciel, les V’Lille et les réseaux d’autopartage. A la différence du pass Navigo parisien, pas aussi multimodal. La bascule est par ailleurs totale, les tickets de métro disparaîtront dès la fin juin. Le service offre une certaine souplesse. Les usagers réguliers et les abonnés disposeront de leur carte personnelle. Une carte non personnalisée a aussi été imaginée, notamment pour les familles ou des gens accueillant des non lillois en déplacement. Pour plus de facilité, les abonnements pourront désormais être glissants, et démarrer n’importe quel jour du mois. La formule « Liberté » permettra à des utilisateurs occasionnels de payer leurs déplacements le mois suivant, le système appliquant la tarification la moins chère. Exemple : au bout de 10 trajets uniques, le tarif du carnet sera appliqué. La carte sera disponible et rechargeable dans le métro, les bus et sur Internet. « Ce sera très simple pour l’utilisateur, mais la complexité technologique est inouïe », a ajouté Eric Quiquet, vice-président aux transports de Lille Métropole. 120 000 personnes se seraient déjà inscrites pour obtenir leur carte. Et pour cause, le service était initialement prévu pour septembre 2012. Un retard expliqué par la difficulté d’intégrer l’ensemble des systèmes informatiques concernés, qui coûtera à Parkeon, le prestataire, 320 000 euros de pénalités. Porté en intégralité par Lille Métropole Communauté urbaine, l’investissement, à l’origine estimé à 27 millions d’euros, a été ramené à 21 millions d’euros.    

M. R.
 

Ewa

Nantes transforme votre smartphone en ticket

Pour moins de 100 000 euros, la TAN s’est offert l’outil de télécommunications le plus tendance du moment. En plus des infos habituelles – horaires, plans, etc. –, l’opérateur va plus loin en permettant d’acheter ses titres de transport sur son smartphone.? La petite histoire retiendra peut-être que c’est à Nantes que le téléphone mobile est devenu le moyen d’accès privilégié aux transports publics. Le service est lancé le 1er octobre prochain avec de sérieux espoirs de conquête de clientèle, sans avoir coûté cher. Il est accessible à tout un chacun dès lors qu’il dispose d’un smartphone. L’utilisateur des transports aura à télécharger sur son smartphone l’application de la TAN (Transports de l’agglomération nantaise), à ouvrir un compte, qui est commun avec le site Internet de la TAN, à acheter des billets comme il pourrait le faire de chez lui sur son ordinateur. Pour voyager, il sélectionnera sur son téléphone le titre qu’il utilise. Si c’est un ticket ordinaire, à l’heure, un petit sablier s’affichera pour indiquer le temps de validité restant. En cours de voyage, le cas échéant, l’utilisateur montrera le ticket au contrôleur sur son écran de téléphone. En appuyant sur une touche « contrôle », il fera apparaître un code-barres en deux dimensions (QR Code) grâce auquel le contrôleur vérifiera que le billet a bien été acheté auprès de la TAN. Au besoin, il pourra envoyer un justificatif de l’utilisation du ticket, par exemple à son employeur.
A la TAN, ce système de « e-ticket » arrive, pour moins de 100 000 euros de frais de développement informatique, comme le sous-produit du lancement, en mars dernier, de l’application téléchargeable pour smartphone, déclinaison du site Internet TAN.fr. « Beaucoup d’informations sur les transports deviennent ainsi disponibles au grand public, même nos horaires en temps réel. L’inclinaison en faveur de l’open data accélère le mouvement. Nous nous sommes demandé, à la TAN, comment aller plus loin que l’information. Quels seraient les services à valeur ajoutée que nous devions offrir à nos clients. Nous sommes tombés sur le paiement de titres », explique Pascal Leroy, directeur commercial de la TAN.
Du côté des dépenses, la TAN profite de ne pas avoir à demander aux téléphones mobiles de ses clients d’être des moyens de franchissement « sans contact » pour passer les bornes d’accès à son réseau. A la différence de beaucoup de réseaux de transports, il ne dispose pas de billetterie informatique intégrale. « Quand Apple a lancé son iPhone 4S, tout le monde pensait qu’il intégrerait cette fonction sans contact, mais il ne l’a pas fait. Cela aurait rendu service au monde du transport public. Nous nous sommes dit que, de toute façon, par anticipation, nous mettions nous-mêmes en place le maximum de solutions indépendantes du constructeur de téléphone ou de l’opérateur de téléphonie », indique Pascal Leroy.
Depuis mars dernier, 42 000 personnes à Nantes ont téléchargé l’application TAN.fr sur les quelque 150 000 possesseurs de smartphone dans l’agglomération. Le réseau nantais espère bien en séduire davantage. « Ce nouvel outil va simplifier la vie à tous ces gens, petits utilisateurs des transports publics, qui me disent que c’est trop compliqué. Ils ajoutent souvent : quand je n’ai plus de ticket en poche, comment dois-je faire ? Faut-il que je coure à un bar tabac ? Ces familiers du smartphone dans leur travail n’auront plus cette excuse », affirme Jean-François Retière, vice-président aux Transports de l’agglomération nantaise. A la TAN, on estime que ce nouveau système devrait plutôt réduire le coût de distribution des titres de transport.

Hubert HEULOT

Ewa

Neuf agglos signent les premières conventions de financement pour le sans-contact mobile

Dans neuf villes et communautés, le gouvernement va investir afin de développer des services de mobile sans contact. Dans neuf villes et communautés, le gouvernement va investir afin de développer des services de mobile sans contact. Cette technologie permet l’échange d’informations entre deux périphériques NFC (Near Field Communication), notamment entre un téléphone NFC et des valideurs de transports en commun.
Intervenant en clôture d’un colloque organisé par le Forum des services mobiles sans contact (FSMSC), le 21 mars, Eric Besson a annoncé que l’enveloppe destinée à financer les projets NFC passera de 20 à 25 millions d’euros. Les premières conventions de financement seront signées avec Bordeaux, Caen, Grenoble, Marseille, Mulhouse, Strasbourg, Toulon, Toulouse et le Comité régional du tourisme d’Ile-de-France. « Le décollage du sans-contact mobile est effectif, a estimé le ministre. Hormis Apple, 100 % des constructeurs ont intégré une puce NFC aux terminaux et 500 000 mobiles ont été vendus en France. »
L’aide totale apportée par l’Etat sera de 14,2 millions d’euros et sera complétée par les financements des collectivités, pour atteindre un montant global de 43,6 millions d’euros dédiés au développement et au déploiement de projets mobiles sans contact. Selon François Lecomte-Vagniez, ex-délégué général du FSMSC, la France est leader en Europe pour la mise en œuvre des services sans contact. Le mot d’ordre du forum : « La vie en un seul geste. » Et pour que ce geste devienne quotidien, il faut respecter les promesses faites à l’utilisateur : le NFC doit être « simple, pratique, proche, sécurisé, universel », poursuit-il.
A Strasbourg, où le projet a été lancé en mars 2011, les partenaires sont en train de signer une charte définissant les principes de fonctionnement et le planning. « Le service ne doit surtout pas être réservé à une clientèle de technophiles », souligne lui aussi Claude Graebling, vice-président de la CUS. En 2013, la billettique NFC sera opérationnelle à Strasbourg comme à Caen. Marseille programme aussi 22 services. Le directeur de l’Agence française pour l’information multimodale et la billettique (Afimb), Bernard Schwob, ajoute que l’atout principal du produit, c’est qu’« on pourra se déplacer partout en France avec une seule application, assurant ainsi l’interopérabilité de la billettique, élément qui manque en France, et satisfaisant les besoins des voyageurs occasionnels. » L’application servant au stockage des titres devrait être prête mi-2012, l’ensemble du projet devant s’achever mi 2013. Bref, la technologie est enfin mature. En réponse aux critiques sur la lenteur de diffusion de la technologie, le FSMSC répond qu’il faut dix ans pour mener à bien ce type de projet industriel : « C’est long, lourd, mais nous allons y arriver. »
    

Cécile NANGERONI

Ewa

L’Oise lance un pass pour treize réseaux urbains et interurbains

Le conseil général de l’Oise a lancé le 19 décembre un pass de transport multimodal. Il permet aux voyageurs de passer d’un bus à l’autre, au cours de son trajet, avec le même titre de transport. Le conseil général de l’Oise a lancé le 19 décembre un pass de transport multimodal. Il permet aux voyageurs de passer d’un bus à l’autre, au cours de son trajet, avec le même titre de transport. C’est d’autant plus utile pour les usagers des transports que le département de l’Oise est l’un de ceux où les déplacements domicile – travail sont les plus longs, avec 28 kilomètres en moyenne. Comme les nombreux pass existant en France, le pass Oise Mobilité est doté d’une puce électronique insérée dans la carte sur laquelle le voyageur va stocker les titres des différents réseaux qu’il aura achetés préalablement. A chaque validation, sans contact, le voyageur saura combien de titres il lui reste, ou jusqu’à quand il est valable. Cette simplicité apparente pour l’usager cache évidemment un système complexe. Il a d’abord fallu rassembler treize réseaux. Cela a été possible grâce à la création d’un syndicat mixte, celui des transports collectifs de l’Oise, le SMTCO, en 2006. « En adhérant au SMTCO, chacun d’eux a accepté de fournir ses données concernant les horaires notamment », explique Véronique Picard, directrice du SMTCO. En échange, ils bénéficient des statistiques de fréquentation que le syndicat recueille. » C’est l’un des avantages du pass Oise Mobilité : permettre de mieux connaître les bus les plus fréquentés, quel jour et à quelle heure, et même à partir de quel arrêt. Tout cela grâce aux validations à la montée effectuées par chaque voyageur lorsqu’il présente son pass devant le valideur de l’un des quelque 600 bus équipés. La billettique est la suite logique de la centrale d’informations et de réservations des transports à la demande – il y a sept réseaux TAD sur le territoire – installée dans la nouvelle agence Oise Mobilité, ouverte en septembre à Beauvais. Si le pass Oise Mobilité a été lancé en décembre pour le grand public, il est déjà dans les mains de près de 43 000 usagers qui ont activé le leur en septembre. Il s’agit des voyageurs qui empruntent les liaisons interurbaines du département, les scolaires et les usagers des réseaux urbains de Creil notamment. Le département s’est fixé un autre but pour 2012 : harmoniser les tarifs pour pouvoir proposer l’achat d’un titre unique auprès d’un seul opérateur.
    

Yann GOUBIN

Ewa

La Côte-d’Or propose une clé USB comme support de titre de transport

Transco, le réseau de transport scolaire et interrégional de la Côte-d’Or, confié à Keolis, a lancé pour la rentrée scolaire trois nouveaux supports billettiques : un billet sans contact, vendu 30 centimes d’euro, anonyme, rechargeable et pouvant héberger plusieurs voyages class= »rtejustify »>
Transco, le réseau de transport scolaire et interrégional de la Côte-d’Or, confié à Keolis, a lancé pour la rentrée scolaire trois nouveaux supports billettiques : un billet sans contact, vendu 30 centimes d’euro, anonyme, rechargeable et pouvant héberger plusieurs voyages ; la carte à puce, vendue 5 euros, anonyme ou nominative, adaptée aux grands voyageurs avec abonnement ; et une clé USB, comme l’avait proposé en 2009 la RATP pour le pass Navigo, puis la SNCF en février 2010.
Nominative ou anonyme, cette clé USB est rechargeable de façon illimitée, avec une durée de vie estimée à 5 ans. Un emplacement permet d’y ajouter une carte micro SD pour le transport des données personnelles de l’usager. Vendue 15 euros, elle est toutefois offerte, jusqu’au 31 décembre 2011, lors d’un achat d’un titre mensuel, ou remise aux collégiens qui bénéficient des transports scolaires gratuits (5 500 clés distribuées). Dès 2012, l’usager pourra charger sa clé avec les titres du réseau urbain de Dijon Divia. Transco a investi 2 millions d’euros, dont 600 000 euros d’aides européennes, dans la nouvelle billettique, qui comprend aussi la carte sans contact. L’entreprise a notamment dû équiper 110 cars de valideurs sans contact.    

 

Y. G.

Ewa

L’agglomération de Montbéliard lance la carte de transport prépayée

C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. Ce service, nommé « Ah ! La carte », est essentiellement destiné à des parcours intra-agglomération de 10 à 20 km. Mis en place avec l’aide de la société Toowup France, l’inventeur de ce concept du déplacement libre, il permet à l’utilisateur de ne payer que le transport qu’il utilise. Après son inscription sans engagement mais qui exige tout de même un chèque de caution de 300 euros (non encaissé) et d’avoir au moins 18 ans et un permis B, le voyageur créditera sa carte de 15, 25 ou 50 euros avec du temps de déplacement offert. Cette somme servira ensuite à payer chaque moyen de transports : bus, vélos à assistance électrique ou voitures électriques en libre service. Ainsi, la somme de 15 euros représente 15 trajets en bus – on peut les acheter et les recevoir sur un smartphone – ou 600 minutes à vélo, ou encore 110 minutes en véhicule électrique F-City. Pour les utilisateurs réguliers et quotidiens, l’agglomération propose un forfait mensuel de 60 euros offrant 10 heures de transports. Quant aux entreprises, elles peuvent ouvrir un compte pour payer, par prélèvement, la durée effective d’utilisation de chaque transport. La communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard va consacrer 181 000 euros à la gestion du service pour deux années, 165 000 euros d’acquisition de F-City et 37 000 euros pour les VAE. L’Ademe participe au projet à hauteur de 35 000 euros.     

Y.?G.