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Ewa

Albi et sa région adoptent la carte Pastel

La communauté d’agglomération de l’Albigeois (C2A), qui compte plus de 82 600 habitants répartis dans 17 communes dont Albi, a lancé, le 1er septembre, un titre de transport multimodal pour les usagers des bus albigeois, qu’elle gère en régie. La communauté d’agglomération de l’Albigeois (C2A), qui compte plus de 82 600 habitants répartis dans 17 communes dont Albi, a lancé, le 1er septembre, un titre de transport multimodal pour les usagers des bus albigeois, qu’elle gère en régie. La communauté d’agglomération de l’Albigeois (C2A), qui compte plus de 82 600 habitants répartis dans 17 communes dont Albi, a lancé, le 1er septembre, un titre de transport multimodal pour les usagers des bus albigeois, qu’elle gère en régie. Pour cela, la C2A est entrée dans le cercle des utilisateurs de Pastel, cette carte de transport électronique personnalisée, déjà présente en région Midi-Pyrénées, dans le département du Tarn (Tarn Bus) ou dans l’agglomération toulousaine (Tisséo). A Albi, la carte Pastel remplace les coupons d’abonnement sur le réseau, même si les voyageurs occasionnels pourront toujours acheter le ticket unitaire à 1 euro. Vendu 2 euros (6 euros de renouvellement si perdu), ce nouveau titre de transport est rechargeable. Il permet de stocker de 10 voyages pour les usagers classiques à 375 pour les scolaires, soit un AR par jour pendant la période scolaire. Le voyageur dispose ensuite de deux ans pour utiliser les voyages qu’il a chargés à l’espace de vente du réseau à Albi. A la mi-septembre, la recharge pourra être effectuée chez l’un des 14 dépositaires revendeurs répartis dans les communes de l’agglomération albigeoise. Pour l’instant, il n’est pas envisagé de recharge via Internet. L’autre atout de la carte Pastel, c’est la multimodalité. Elle peut en effet héberger des titres de Tarn Bus, du TER ou de Tisséo. Même si, pour l’instant, il faut encore s’adresser à chacun d’eux pour les acheter, « l’objectif est de voyager dans toute la région Midi-Pyrénées avec une seule carte réseau », explique Jean-Michel Bouat, chargé des transports urbains à la C2A.     

Y. G.

Ewa

En Paca, « Zou ! » transporte gratuitement les jeunes

Avec le lancement de sa carte sans contact « Zou ! », la région Paca fait sa révolution tarifaire. Valable à partir du 1er septembre prochain, elle permettra aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle âgés de moins de 26 ans de voyager gratuitement sur le trajet de leur domicile à leur lieu de formation. Avec le lancement de sa carte sans contact « Zou ! », la région Paca fait sa révolution tarifaire. Valable à partir du 1er septembre prochain, elle permettra aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle âgés de moins de 26 ans de voyager gratuitement sur le trajet de leur domicile à leur lieu de formation. Et de payer 50 % seulement pour leurs autres trajets. Pour bénéficier de cette carte, il leur suffira de régler 15 euros de frais d’ouverture de dossier. Autre avantage : cette gamme tarifaire, homogénéisée sur l’ensemble du réseau régional, est proposée à la fois sur les TER, les LER (les TER par bus) et les trains des Chemins de fer de Provence exploitant l’axe Nice – Digne. Elle sera donc interopérable, combinant l’usage des divers réseaux, et multimodale, permettant de combiner divers modes de transport.
Parallèlement, une carte « Zou ! 50-75 % » sera valable, elle aussi un an, pour tous les publics, au prix de 30 euros pour les plus de 26 ans, 15 euros pour les moins. Elle permettra à ses possesseurs, et jusqu’à trois accompagnants, d’obtenir une réduction de 50 % sur tous les trajets et de 75 % sur un trajet fixe et déterminé, avec l’achat d’un carnet de dix tickets. Les dossiers seront disponibles, à partir du 1er juillet, en gares SNCF, des Chemins de fer de Provence, routières. Le document sera également disponible sur les sites www.ter-sncf.com:paca, info-ler.fr, trainprovence.com ou regionpaca.fr. Michel Vauzelle, président de la région Paca, résume la philosophie de cette démarche novatrice : « Si l’on veut rendre le train encore plus attractif, il faut en baisser le coût. » Cette nouvelle offre tarifaire vise à « encourager massivement l’usage des transports en commun, notamment chez les jeunes, pour leur offrir plus d’autonomie. » En année pleine, cette nouvelle gamme tarifaire devrait représenter un effort financier de 16,4 millions d’euros pour la Région. « Le prix de la solidarité. »     

 

P. G.
 

Ewa

Pass-Pass, une carte unique de transport

Les habitants du Nord-Pas-de-Calais vont bientôt pouvoir bénéficier d’un support unique de transport valable dans l’ensemble du réseau régional, quel que soit le mode utilisé. Les habitants du Nord-Pas-de-Calais vont bientôt pouvoir bénéficier d’un support unique de transport valable dans l’ensemble du réseau régional, quel que soit le mode utilisé. À l’instar de la carte Navigo en région parisienne, la carte Pass-Pass permettra à un utilisateur d’avoir accès aux réseaux TER, bus, tramway et métro avec un seul abonnement. À terme, elle sera utilisable dans les 14 réseaux régionaux de transport partenaires et membres du syndicat mixte intermodal de transport, créé en 2009. Sa mise en œuvre sera progressive. L’expérience démarre en juin pour les abonnés du TER et du réseau urbain Tadeo du bassin minier. Le calendrier prévoit d’étendre le dispositif à l’ensemble du réseau TER en octobre et à toute la région d’ici 2015. L’intégration des différents réseaux de transport doit permettre une harmonisation des tarifs et une baisse du coût pour l’utilisateur final. Seul bémol, l’absence d’un ticket unique de transport. Pour l’instant, pour bénéficier de la carte Pass-Pass, l’utilisateur devra déjà disposer d’un abonnement.

Ewa

Avec le tram, Reims passe au sans contact

Pas question d’avoir un tram flambant neuf et d’oblitérer des tickets papier ! Comme de nombreuses autres agglos, Reims passe donc à la télébillettique. Baptisé Grand R, le ticket sans contact sera totalement opérationnel à la mise en service du tramway, le 18 avril prochain. Pas question d’avoir un tram flambant neuf et d’oblitérer des tickets papier ! Comme de nombreuses autres agglos, Reims passe donc à la télébillettique. Baptisé Grand R, le ticket sans contact sera totalement opérationnel à la mise en service du tramway, le 18 avril prochain. Pour Transdev Reims, c’est aussi l’occasion de faire un geste pour l’environnement. « Quand on voit le nombre de tickets papier qui jonchent le sol à Paris ou à Reims… », soupire Eric Omnès, directeur marketing et commercial de Transdev Reims. La carte à puce, de même technologie que le Navigo francilien, a été fournie par Parkeon. Elle permettra de charger tous les titres, abonnements et même le ticket unitaire, ce qui n’est pas fréquent. Pour les visiteurs occasionnels, une carte cartonnée sera vendue 30 centimes et pourra contenir jusqu’à 4 fois le titre valable 1 h à 1,20 euro. Car en 2005, quand le consortium concessionnaire du projet tram répond à l’appel d’offres, il fait le pari d’une baisse du prix du ticket unitaire électronique. Or, ça n’est pas le cas, l’AO répercute donc son coût sur l’usager.

Si la carte plastifiée, nominative (avec photo) ou anonyme, est pour l’instant offerte elle coûtera ensuite 5 euros et sera valable 4 ans. L’objectif est d’équiper tous les abonnés d’ici avril. Et puisque les 300 valideurs sont déjà installés dans les bus, ils peuvent déjà commencer à l’utiliser. 300 autres valideurs seront disposés dans le tram, en stations et dans les trois parcs-relais, dont l’accès sera offert aux clients du réseau Citura (nouveau nom des Tur). « Nous tablons sur 60 000 à 870 000 cartes distribuées à fin 2011, et 100 000 courant 2012 », estime Eric Omnès. Les moyens de paiements seront multipliés avec 80 commerçants revendeurs, l’agence commerciale et, dès septembre, la vente à distance. Avec un lecteur USB, la carte pourra être rechargée par Internet. Enfin, il sera possible d’utiliser un des 12 guichets de la Caisse d’Epargne pour créditer sa carte. « Transdev a un partenariat national avec cet établissement et Reims est le site pilote », poursuit-il.

Grâce à la billettique, la gamme tarifaire se simplifie : une gamme moins de 26 ans et seniors à 25 euros par mois (250 euros pour l’année) et une gamme 26-60 ans à 31,50 euros (315 euros par an). Autre critère, « tous deviennent des titres à durée, explique Eric Omnès. Le ticket une heure autorise plusieurs correspondances et même le retour, le ticket “ journée ” s’utilise 24 h en horaires glissants et les abonnements mensuels et annuels prennent effet à compter de la première validation ». Une façon d’éviter les queues aux guichets en début de mois.

Ewa

A Orléans, agglo et conseil général lancent leur billettique sans contact

Le conseil général du Loiret et l’agglomération d’Orléans viennent de lancer leur système de billettique interopérable et sans contact. La carte Moda Pass’ sera opérationnelle dès le 25 octobre sur les cars d’Ulys (conseil général) et le ler décembre sur les 220 bus de TAO (agglomération). Les transports scolaires ne seront touchés qu’à la rentrée de septembre 2011. Les deux AO ont travaillé avec le même fournisseur (ERG de Besançon) mais avec deux systèmes différents : Ulys fonctionnera uniquement avec la carte sans contact alors que les valideurs TAO proposeront un service mixte : carte magnétique et carte sans contact. « C’est un système plus souple, a expliqué Muriel Chéradame, vice-présidente aux transports de l’Agglo, notamment pour gérer les voyageurs occasionnels ou les tickets unitaires ». Au total Ulys aura investi 3,5 millions d’euros dans l’équipement de ses cars et TAO 6 millions. Mais le réseau de l’agglomération orléanaise a bénéficié d’une subvention européenne de 3,5 millions pour son programme global d’équipement en radio transmission et information des voyageurs. Cette interopérabilité ne concernera pas les trains TER. « Nous regrettons que la région n’ait pu, pour des raisons techniques, s’associer à nous, expliquent les représentants de l’Agglo et du conseil général. Mais un accord pourrait intervenir en 2013 en même temps que la mise en service de la première ligne de tram à Tours ». D’ici là, Moda Pass’ pourrait être adoptée par les transports urbains de Montargis.

Ewa

Transports publics 2010 : du nouveau du côté des produits et services

Sélection des produits et services présentés du 8 au 10 juin au salon Transports Publics Nord Technique – Urbanéo : Cirrus, l’abribus « non-publicitaire » autonome
Attendre son bus ou son car à l’abri et avec un éclairage décent même « au milieu de nulle part », c’est possible ! Installé dans le Nord-Pas-de-Calais, l’abribus Cirrus de la gamme Urbanéo est produit par Nord Technique à partir de matériaux « quasiment tous recyclables et peu chers ». Modulaire, cet abri peut entrer dans la composition d’ensembles (pour les gares routières ou pôles d’échanges, incorporant par exemple une vente de titres de transport). De plus, le Cirrus peut éventuellement intégrer des encarts publicitaires, même s’il ne s’agit pas là de l’idée première, à la différence d’autres abris proposés sur le marché.
Grand intérêt du Cirrus : tant qu’il s’agit d’être éclairé, cet abri est totalement autonome, sans qu’il soit besoin de dérouler jusqu’à lui une alimentation électrique. Alimenté par des panneaux photovoltaïques l’éclairage est réalisé au moyen de LED (diodes électroluminescentes), qui sont en soi très peu consommatrices d’énergie. De plus, sous des latitudes où les mois d’hiver sont peu lumineux, l’autonomie est augmentée en ne renforçant l’intensité de l’éclairage que lorsqu’un détecteur indique la présence de voyageurs dans l’abri. Toutefois, la version actuelle n’intègre pas les systèmes d’information voyageurs, trop consommateurs d’énergie par rapport à l’énergie solaire disponible.

Zitrón : des ventilations testées en soufflerie
Un des exposants les plus spécialisés du salon 2010 était l’entreprise espagnole Zitrón, implantée à Gijón et spécialiste depuis 40 ans de la conception et la fabrication de systèmes de ventilation pour les tunnels ferroviaires, routiers, de métro, de mines et tous types de travaux souterrains. Avec comme référence récente la ventilation et la pressurisation (en cas de sinistre) des tunnels de Guadarrama (25 km, entre Madrid et Ségovie), empruntés par les trains à grande vitesse depuis fin 2007.
L’optimisation des systèmes de ventilation réalisés par Zitrón est basée sur des analyses aérodynamiques. Non seulement celles-ci font l’objet de simulations informatiques préalables, mais elles font l’objet de tests sur banc dans la soufflerie Zitrón, « la plus grande du monde en son genre », où sont reproduites toutes les circulations survenant dans un tunnel réel.

Geensys : E-nove, une infrastructure informatique unique pour toutes les applications embarquées
Dans les véhicules de transport public, en particulier les bus et les trams, les équipements embarqués sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les applications se multiplient : systèmes d’aide à l’exploitation, système d’information voyageurs, gestion de la priorité aux feux de circulation, billettique, comptage des entrées ou sorties… Pour l’ensemble de ces applications, Gensys propose de n’utiliser qu’un seul calculateur embarqué, permettant l’interopérabilité des systèmes à l’intérieur des véhicules et sur le site central. Ceci grâce à E-nove, une infrastructure informatique composée d’un système embarqué à bord du véhicule, d’une passerelle de communication et d’une base de données au format Transmodel. Nominé cette année pour les Trophées de l’Innovation du Transport Public, E-nove permet également aux autorités organisatrices de déployer progressivement de nouvelles applications sans perturber l’exploitation.

RITMx : des solutions pour la vente et le rechargement
Cette édition du salon était la première pour la société RITMx, créée en septembre 2008 à l’initiative de la SNCF et de Keolis. RITMx a pour vocation de fournir des solutions de distribution et d’information aux différents acteurs du secteur du transport public en France comme à l’international (autorités organisatrices, transporteurs, distributeurs d’offres). En particulier, ses solutions de vente et de rechargement seront déployées dans 9 régions françaises fin 2010, avec pour objectif la connexion de l’ensemble des automates des activités TER à la plate-forme de distribution.
C’est ainsi que sur son stand, RITMx présentait sa solution pour la vente à domicile sur n’importe quel ordinateur équipé d’un navigateur web (offre e-VAD, pour « vente à domicile »), ainsi qu’un démonstrateur d’achat et de recharge d’un titre de transport depuis son mobile, tout en utilisant son téléphone comme support pour le titre (validation et contrôle sans contact). Autre canal de distribution présenté par RITMx, avec émission de titres de transport spécimen : la vente par un dépositaire (buraliste, office du tourisme, mairie…) Et RITMx, c’est aussi la création d’une offre tarifaire, la distribution et le rechargement RFID, l’info-voyageurs, le guichet virtuel, le suivi des ventes…

Moviken-SLE : Navibus connaît ses lignes
Spécialiste de la cartographie des transports publics et de l’information voyageurs en temps réel, Moviken a présenté son équipement embarqué Navibus. Système d’information voyageurs et de navigation autonome sur écrans, Navibus présente, outre le prochain arrêt, l’heure et la destination, un « thermomètre » cartographique dynamique de la ligne, visualisant la position du bus et zoomant sur le quartier pour en indiquer les centres d’intérêt (commerciaux, culturels, administratifs…) et les éventuelles correspondances offertes au prochain point d’arrêt. Et, en fonction des desiderata des réseaux de bus, des informations (perturbations, événements…) ou de la publicité peuvent être intégrées dans l’affichage. Avec quelque 6 000 lignes de bus françaises en stock, Moviken dispose d’une base qui lui permet de réaliser, pour un investissement modique, un système d’information embarqué pour la plupart des réseaux hexagonaux ! A titre d’exemple, était présenté au salon ce que pourrait afficher le Navibus s’il équipait la ligne 80 de Paris, qui se trouve desservir le salon…

Milesys : jamais seul avec le Point d’appel multiservice
Il y a deux ans, Milesys avait déjà présenté son guichet d’accueil, dont l’ergonomie permet une utilisation par les personnes à mobilité réduite, malvoyantes ou malentendantes, et qui comprend un écran permettant une mise en liaison vidéo bidirectionnelle. En plus de ce guichet, nominé cette année pour les Trophées de l’Innovation du Transport Public, Milesys présentait son nouveau Point d’appel multiservice, doté cette fois d’un écran tactile. A toute personne « débarquant » à un endroit donné – aéroport, gare ou autre pôle d’échanges multimodal – ce dispositif indique de manière conviviale l’essentiel des services auxquels on peut faire appel à proximité : étaient ici proposés les hôtels, les restaurants, les taxis, la location de voiture, les informations locales… avec possibilité de mise en contact par téléphone. Plus besoin alors de chercher les numéros utiles et de sortir son téléphone portable…
 

Patrick LAVAL

Ewa

Billettique : commande groupée pour Brest, Lorient et Quimper

Les trois agglomérations ont constitué un groupement de commandes pour l?achat d?un même système de billettique pour leurs réseaux de transport public Les trois agglomérations, ainsi que le partenaire privé Keolis Brest, ont constitué un groupement de commandes pour l’achat d’un même système de billettique pour leurs réseaux de transport public, suivant la norme Korrigo. Développée par le conseil régional de Bretagne pour les TER de la SNCF, les cars du conseil général d’Ille-et-Vilaine, les bus et le métro de Rennes Métropole, cette carte multimodale a pour objectif de s’étendre à terme à l’ensemble des transports bretons. L’initiative revient à Brest Métropole Océane (BMO), désignée comme coordonnatrice.  « Notre expérience positive d’achat groupé avec Dijon pour le matériel roulant nous a confortés dans cette voie, déclare Antoine Stouff, directeur des déplacements de BMO. Nous avons sollicité d’autres collectivités bretonnes, mais seules Quimper et Lorient étaient sur des calendriers compatibles. » Ce groupement d’achat permet de doubler le coût du marché total, qui se situe entre 5 et 7 millions d’euros. Les trois agglomérations espèrent ainsi réaliser des économies d’échelle, mais également accroître l’image d’intermodalité de la carte des transports bretons. Les trois agglomérations et Keolis travaillent actuellement de concert à la réalisation d’un cahier des charges. L’appel d’offres sera lancé fin juin pour une décision finale en novembre. La mise en service est prévue pour juin 2012, en même temps que le tramway de Brest. C’est également à cette date que la région souhaite étendre le système Korrigo pour le TER aux trois agglomérations.
 

Sylvie LUNEAU

Ewa

Benex s?attaque au monopole de vente de billets de la Bahn

La compagnie veut reprendre le contrôle de ses opérations de billetterie qu?elle sous-traite actuellement à la DB. L?objectif est de réaliser des économies et de renforcer son image auprès de ses usagers C’est bientôt la fin d’une époque en Allemagne : d’ici la fin de l’année, la Deutsche Bahn ne sera plus la seule compagnie à assurer des opérations de billetterie en gare. A côté des guichets blanc et rouge de l’opérateur public, figureront désormais ceux de Benex.
La compagnie hambourgeoise vient d’annoncer qu’elle allait mettre sur pied son propre réseau de vente de titres de transport. Guichets automatiques, site Internet : l’opérateur veut reprendre la main sur une activité qu’elle sous-traitait jusqu’ici à la Bahn.
Car Benex estime aujourd’hui que les provisions réclamées par la compagnie publique pour assurer ce service sont trop élevées : entre 12 et 20 % du prix du billet. « Nous sommes pieds et poings liés à la Bahn, sans pouvoir exercer la moindre influence », déplore Wolfgang Dirksen, le directeur de la compagnie. En s’attaquant au monopole de la DB, elle entend diviser par deux les frais de billetterie. L’investissement de départ se chiffre à « plusieurs dizaines de millions d’euros, mais il sera vite rentabilisé », assure un porte-parole. « D’autant que la gestion de la DB est très opaque. »
Cette démarche témoigne aussi des ambitions de Benex : principal challenger de la DB, il contrôle déjà 6 % du trafic régional. Mais « l’opérateur qui monte » voit déjà plus loin et vise une part de marché de 10 % d’ici 2015, soit une capacité de transport de 60 millions de trains-km. Détenu par le fonds d’investissement INPP et la compagnie publique de transports Hamburger Hochbahn, Benex prévoit ainsi d’acheter jusqu’à 450 trains pour un montant de deux milliards d’euros.
En attendant, la vente des billets va lui permettre de renforcer son image auprès des usagers. « Nous entendons mieux conseiller et mieux prendre en charge nos voyageurs », poursuit le patron de Benex. « A l’avenir, il sera possible de réserver sa place, même sur des trajets de courte distance, et à un prix inférieur à celui d’aujourd’hui. » Dès le mois de décembre, les usagers pourront aussi acheter leur ticket via un téléphone portable.
Les premiers guichets seront installés dans les gares que la compagnie dessert à l’est de l’Allemagne sous la marque Odeg. Dans un deuxième temps, suivra la Bavière où Benex exploite plusieurs franchises sous la bannière Agilis.
 

Antoine?HEULARD

Ewa

L?Oise lance un PPP pour la billettique et l?information multimodale

Le Syndicat mixte des transports collectifs de l?Oise vient de signer un contrat de partenariat public-privé avec le groupement des deux sociétés spécialisées en information voyageurs et billettique Afin de faciliter les déplacements, le Syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise (SMTCO) vient de signer un contrat de partenariat public-privé (PPP) avec le groupement des deux sociétés spécialisées en information voyageurs et billettique, Cityway et ERG, pour la création, le financement et l’exploitation de son projet Sismo (système innovant pour informer et faciliter l’usage des transports collectifs publics dans l’Oise). Cette signature d’un contrat de 12 ans intervient à l’issue d’une procédure de mise en concurrence. Le projet consiste en un système intégré de billettique multimodale (carte à puce) et une plateforme d’information multimodale.
Les fonctionnalités souhaitées sont nombreuses, allant du comptage des voyageurs au SAEIV, en passant par une agence de mobilité, un site Internet avec calcul d’itinéraires, la gestion de la réservation du TAD, du covoiturage, des taxis, et un observatoire de la mobilité. Le tout à mettre en place progressivement entre cet été et mars 2012. Sur le territoire du département, treize AOT sont concernées et autant d’exploitants.
Parmi les difficultés, le projet doit intégrer la possibilité d’interopérabilité des titres de transport avec le Navigo francilien et ceux des départements voisins de l’Oise. Pour cette mission globale (financement, conception, exploitation), le SMTCO paiera une redevance annuelle moyenne de 2,9 millions d’euros sur 12 ans. L’investissement du partenaire privé pour équiper tous les réseaux de transport collectif de l’Oise (500 cars départementaux, 25 cars régionaux, 120 bus urbains, 35 minibus et véhicules légers TAD, panneaux d’information aux principaux arrêts, 90 000 cartes sans contact, postes de vente…) représente plus de 8 millions d’euros.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

En un an, la carte Liberté adoptée par 20 000 personnes à Tours

Lancée en janvier 2009, la carte Liberté du réseau tourangeau Fil bleu (Keolis) a pour particularité de fonctionner en post-paiement Carte sans contact comme la Navigo francilienne, la carte Liberté permet de payer ses trajets par prélèvement bancaire le 15 du mois suivant. Destinée aux abonnés comme aux voyageurs occasionnels, elle a été distribuée à 20 000 exemplaires. Avantages : plus besoin d’acheter ses titres à l’avance, impossibilité de se retrouver avec une carte sans titres de transport crédités et, de plus, la certitude de bénéficier du tarif le plus avantageux. En effet, le coût d’un trajet unique est de 1,05 euro au lieu de 1,25 euro, et l’abonnement devenant plus économique au-delà de 30 voyages mensuels, le client qui passe ce seuil se voit immédiatement proposer un abonnement. La moitié des détenteurs de la carte Liberté sont ainsi des abonnés. Par ailleurs, Fil bleu estime que 40 % des voyageurs occasionnels qui ont choisi la nouvelle formule billettique ont accru leur mobilité. Ils font en moyenne douze trajets par mois, c’est plus que les utilisateurs de carnets de tickets. A Tours, l’initiative a pu voir le jour grâce au soutien de la mairie (la carte est distribuée gratuitement), et le groupe Keolis envisage de la déployer ailleurs. Il la propose même dans ses réponses aux appels d’offres. Le produit sera proposé à Brest, où Keolis a été reconduit à l’automne dernier, puis peut-être à Lyon. Le post-paiement permet en effet de développer l’usage occasionnel du transport public. A terme, la carte pourrait aussi devenir intermodale et donner accès aux TER.
 

Cécile NANGERONI