Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Bornes de recharge : des solutions pour les copropriétés

Bornes électriques Waat
Alors que le nombre de bornes de recharges dans l’espace public a aujourd’hui dépassé les 100 000 exemplaires, l’enjeu est désormais d’équiper les installations privées pour accompagner l’essor des voitures électriques. On compte actuellement environ 1,5 million véhicules électriques et hybrides en France, et on prévoit qu’ils seront 17 millions en 2035.
Pourquoi installer des bornes dans l’espace privé ? Parce que « les utilisateurs de véhicules électriques effectuent la moitié de leurs recharges à domicile », précise Patrick Kic, président de l’association française des opérateurs de recharge (Afor), et également Pdg de Waat, un important installateur et opérateur français de bornes de recharge.
La recharge à domicile est encore plus importante chez les Français possédant une habitation individuelle : « 90 % des recharges se font à domicile quand une place dédiée est disponible », ajoute Antoine Herteman, président de l’Avere, association nationale pour le développement de la mobilité électrique.

Plus de 8 millions de places de parking à équiper dans les immeubles

Moins coûteuse que la recharge dans l’espace public, surtout si l’on profite des heures creuses, la recharge à domicile est aussi plus pratique parce qu’elle est le plus souvent effectuée de nuit au moment où le véhicule ne sert pas. Si l’installation d’une infrastructure de recharge pour véhicules électriques dans une maison individuelle est facile, notamment pour des bornes de puissance moyenne autour de 7 kW, elle est évidemment plus compliquée dans une résidence ou un immeuble.
Or, la moitié des Français vit en habitat collectif, avec 8,4 millions de places de parking. Seules 2 % sont équipées d’une borne de recharge. Il reste donc plus de 8,23 millions à équiper d’ici à 2035.
Les syndics de copropriétés ont le choix entre plusieurs formules. Soit la copropriété installe les infrastructures de recharge à ses frais, ce qui la laissera libre ensuite de choisir son opérateur, et permettra aux copropriétaires de valoriser leurs places de parking de 10 à 15 % de la valeur à la revente. Mais cela représente un coût difficile à faire voter en assemblée générale, les charges ayant augmenté avec la hausse de l’énergie. Pour éviter d’investir, les copropriétaires peuvent aussi faire appel à un opérateur qui assumera le coût de l’installation. Mais la copropriété perdra sa liberté de choisir le fournisseur d’électricité des recharges. Et l’installation pourra être démontée en cas de revente.

De nouvelles solutions possibles

Une autre formule réunit les avantages des deux premières solutions mais elle ne concerne que les parkings souterrains. Il s’agit de la propriété sans le financement, une solution portée par Logivolt, une filiale de la Banque des territoires. L’organisme financier de la Caisse de dépôts créée en 2022, avance alors l’investissement nécessaire à l’installation et se remboursera à travers les contrats des utilisateurs.
En communiquant sur ces dispositifs, l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) qui réunit 25 millions d’adhérents, l’Ademe, Enedis et l’Afor, cherche à promouvoir l’installation de bornes dans l’habitat collectif en présentant des solutions qui n’imposent pas d’avance de frais de financement.
Toutefois, le président de l’Afor, pointe du doigt l’exclusion du stationnement extérieur dans le dispositif Logivolt. Or, « on dénombre 90 000 places en extérieur dans les copropriétés en France. Et l’équipement de ces places est deux fois plus coûteux à cause des travaux d’infrastructures et notamment des traversées de voiries à l’intérieur de ces copropriétés ».
L’installation de la borne elle-même coûte « entre 1500 et 2000 euros, dans un parking souterrain », dit Patrick Kic. Mais, ajoute-t-il, « avec le crédit d’impôt et les différentes aides, on peut proposer une borne à 599 euros ».
Yann Goubin

Ewa

Le parking de La Madeleine-Tronchet se dote de plus de 500 bornes électriques

Plus de 500 bornes de recharge électriques viennent d’être installées dans le parking parisien de La Madeleine-Tronchet, a annoncé le 12 avril, la Saemes l’opérateur de stationnement en Ile-de-France dont l’actionnaire majoritaire est la Ville de Paris. On y trouve également une zone disposant de 30 bornes de recharge dédiée aux deux-roues électriques. Ce parking souterrain qui compte au total 975 places de voitures et 153 places motos est « aujourd’hui l’infrastructure de recharge de véhicules électriques (IRVE) la plus importante déployée en France », affirme la Saemes.

L’installation et la mise en service de ces bornes ont été réalisées par TotalEnergies et Sogetrel, choisis à la suite d’un appel d’offres. Ces deux partenaires ont aussi équipé de 240 bornes les parkings Saemes de la Porte d’Auteuil, de 12 bornes celui de Jean-Bouin (Paris 16e). « Dans les prochaines semaines », ils devraient aussi avoir installé 350 bornes dans le parking de Saint-Augustin Bergson (Paris 8e).
La Saemes poursuit ainsi son objectif de proposer 1 000 points de recharge dans ses parkings d’ici à la fin de l’année. A plus long terme, l’opérateur veut équiper près de 50 % de la capacité de ses parkings parisiens en bornes de recharge électrique. Déjà huit parkings Saemes parisiens et un dans le Val-de-Marne proposent des bornes de recharge électrique, dont la supervision a été reprise par TotalEnergies depuis l’été 2021. De nouveaux déploiements sont planifiés tout au long de l’année 2022 et 2023.
Y. G.

Ewa

Total va gérer les bornes de recharge électrique de Paris

La mairie de Paris a décidé de confier à Total Marketing France la concession de son parc public de bornes de recharge de voitures électriques. Le conseil de Paris vient en effet d’approuver ce matin cette décision.

Le contrat, d’une durée de dix ans, porte sur la reprise des bornes existantes des réseaux Autolib et Belib (1489 points de recharge) et l’aménagement de 840 bornes supplémentaires, qui porteront le total à 2329 unités. Soit une augmentation de 56 % par rapport à celles actuellement en service. Parmi celles-ci, 140 seront dédiées à la recharge des deux-roues électriques. Total s’engage par ailleurs à équiper une dizaine de hubs de recharge rapide (50 kW) dans des parkings publics souterrains.

Conformément à l’appel d’offres parisien, le groupe fournira sur ce réseau une énergie verte, issue d’un parc solaire dédié à partir de 2024. En attendant, l’énergie fournie sera certifiée par des garanties d’origine. Le futur réseau parisien devrait conserver le nom existant Belib.

Total a déjà acquis, en septembre 2020, le réseau londonien Blue Point (1600 bornes) et a annoncé le 12 novembre la reprise d’un réseau de 2000 bornes opérées en Allemagne par Viessmann. Le groupe affiche l’ambition d’exploiter 150 000 bornes en Europe.

Olivier Mirguet