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Ewa

En attendant le BHNS, le réseau de l’Etang de Berre se transforme

Busdel'Etang

En attendant le lancement d’une ligne de BHNS à partir de 2016, le réseau des Bus de l’Etang (huit communes desservies dans les Bouches-du-Rhône, dont Vitrolles et Marignane) a subi une profonde transformation en septembre. En attendant le lancement d’une ligne de BHNS à partir de 2016, le réseau des Bus de l’Etang (huit communes desservies dans les Bouches-du-Rhône, dont Vitrolles et Marignane) a subi une profonde transformation en septembre. A commencer par la création de quatre nouvelles dessertes rapides, dont une le dimanche, entre 9h et 20h, de la zone commerciale de Plan-de-Campagne qui regroupe plus de 400 enseignes et s’étend sur les communes des Pennes-Mirabeau et de Cabriès, au nord de Marseille. Sur les treize autres lignes, dix voient leurs itinéraires ou leurs horaires modifiés et leurs fréquences améliorées. Les correspondances des six circuits de TAD avec le réseau sont simplifiées et les 24 circuits scolaires sont ouverts à tous les usagers. De plus, les lignes départementales Cartreize peuvent être utilisées avec un titre de transport des Bus de l’Etang (un euro le voyage à l’unité) sur le périmètre du réseau de l’Étang.
Parmi les autres nouveautés de la rentrée, il y a l’habillage des autobus, avec une livrée dominée par la couleur lavande et le blanc avec des touches de vert, et une nouvelle signalétique, dont un grand « B » identifie les arrêts et les véhicules à la manière du « M » du métro.
Ces transformations découlent de la DSP de 8 ans accordée par le SMITEEB (Syndicat mixte des transports de l’Est de l’étang de Berre) à la société des Autobus de l’Etang (filiale Transdev) qui a pris effet le 1er janvier 2013. Les Bus de l’Etang, ce sont quelque 150 conducteurs et 100 véhicules pour 4 millions de kilomètres parcourus et plus de 2,6 millions de voyages par an.
Une fréquentation que le SMITEEB veut améliorer à partir de 2016 avec le lancement prévu d’une ligne de BHNS qui desservira 4 communes (Vitrolles, Marignane, Saint-Victoret et Les Pennes-Mirabeau) sur un parcours de 17,5 km, qui ne sera que partiellement en site propre mais qui sera aménagé et bénéficiera de franchissements prioritaires aux carrefours. Il est également prévu de créer 6 parcs relais et 8 pôles d’échanges. Les travaux d’aménagement doivent commencer au printemps 2014 et la mise en service, accompagnée d’une restructuration du réseau, est prévue pour le
premier trimestre 2016.
José SOTO

Ewa

Réseau : Belfort lance Optymo II

MG 5822

Belfort a choisi la rentrée pour lancer la nouvelle évolution de son réseau. Optymo II est la deuxième étape de celui lancé en 2005 avec des fortes ambitions. Belfort a choisi la rentrée pour lancer la nouvelle évolution de son réseau. Optymo II est la deuxième étape de celui lancé en 2005 avec des fortes ambitions. Il s’agissait de « transformer en profondeur le système de transport public du département », dans le but de « garantir le droit à la mobilité, donner du pouvoir d’achat aux ménages du Territoire de Belfort en réduisant la facture transport, lutter contre les exclusions territoriales et sociales, préserver la santé et l’environnement des habitants et accompagner le développement des territoires ». Pas moins. Depuis cette date, de nombreuses améliorations ont été apportées, parfois originale comme le post-paiement, ou plus classique comme la priorité au carrefour même si elle est finalement peu appliquée dans d’autres villes. C’est d’ailleurs cela qui peut surprendre à Belfort. Trouver une telle volonté de développer le transport urbain, dans une ville de cette taille. Le corollaire de sa taille, ce sont des possibilités moindres que les grandes villes. Qu’à cela ne tienne, le président du Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort (SMTC 90), Christian Proust, ne manque pas d’idées. Au point de mettre (un peu) les pieds dans le plat, quand, en mars 2012, il pointe, sinon critique, le coût très élevé de l’infrastructure des tramways (d’autant plus pour Belfort et sa périphérie) dont les projets se multiplient. Surtout par rapport à leur efficacité. Lui, privilégie, les bus, moins onéreux, mais plus encore, un maillage du territoire qui multiplie les points de correspondances, par rapport à un plan de réseau en étoile qui ne couvrirait pas assez le territoire. Tout cela dans le seul but de convertir les habitants en usagers des transports.
Avec le lancement d’Optymo II, le SMTC 90 poursuit son développement. Cette fois, s’ajoute à la présence, une plus forte fréquence, des bus toutes les cinq minutes sur les deux lignes principales, et dix minutes sur les autres. C’est là une autre conviction de Christian Proust : plus il y a de bus, plus les habitants prendront les transports. Le réseau Optymo I avait déjà convaincu 50 000 personnes de s’abonner (31 euros par mois plafonnés). Pourquoi est-ce si important de développer les abonnements ? Parce qu’ils réduisent très fortement les achats ponctuels, qui se font souvent à bord, retardent les bus aux arrêts et font baisser la régularité. La vente à bord a d’ailleurs été supprimée en 2007. On pourrait aussi ajouter les offres destinées aux déplacements professionnelles en partenariats avec les entreprises.
Avec Optymo II de nombreux tronçons en site propre ont vu le jour. A l’issue de 14 mois de travaux, le cheminement piétonnier a été amélioré, ainsi que l’accessibilité des PMR, et les pistes cyclables, contribuant à une ville plus agréable à vivre. Les vélos, justement, c’est aussi la nouveauté de la phase 2 d’Optymo. Lancé en avril 2013, le réseau de vélo en libre service est inclus dans l’abonnement, et devient l’une des composantes du trajet de l’usager. En fin d’année, un nouveau mode de transport s’ajoutera à l’offre du SMTC 90 : la voiture en libre service. Au lancement, prévu en octobre, 60 véhicules seront mis en service, et ce nombre devrait atteindre 200 voitures en janvier 2014, dans Belfort et les communes environnantes.    
 

Yann Goubin

Des vélos qui attirent de nouveau abonnés

La location de vélos en libre service dans l’agglomération, lancée en avril, avait démarré en trombe. Trois semaines après le début du service, on comptait 367 locations en moyenne par jour. Les 200 vélos en libre service étaient donc loués presque deux fois chacun, alors que la moyenne nationale des VLS est d’un voyage par vélo et par jour. Et depuis, le nombre n’a cessé d’augmenter : 8 000 en mai, 16 000 en juin. Certes, juillet a été moins bon, mais il y a eu tout de même 13 000 locations. Un succès que les dirigeants expliquent par les abonnements. Les Pass Optymo représentent un fort potentiel d’utilisateurs. Ils ont été automatiquement abonnés, sans aucune démarche de leurs parts. Et le vélo a même été un moyen de recruter de nouveaux abonnés, puisque le SMTC a délivré 150 pass au cours des trois premières semaines à des usagers d’abord intéressé par les VLS. L’offre de voitures en libre service, pourrait avoir le même effet.

Ewa

Iveco Bus paré de la cocarde « Made in France »

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«C’est important de communiquer sur le savoir-faire français, lance Pierre Lahutte, directeur général d’Iveco Bus. Beaucoup ignorent que nous fabriquons au cœur de l’Ardèche des bus s’exportant dans le monde entier. » «C’est important de communiquer sur le savoir-faire français, lance Pierre Lahutte, directeur général d’Iveco Bus. Beaucoup ignorent que nous fabriquons au cœur de l’Ardèche des bus s’exportant dans le monde entier. » A l’occasion de la visite du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, du ministre du Travail, Michel Sapin et du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, de l’usine Iveco Bus d’Annonay (Ardèche), le 31 mai, la société italienne a présenté sa nouvelle certification « Origine France Garantie » pour l’ensemble de sa gamme de bus et de cars.
« Nous avons commencé les démarches pour l’obtention de cette reconnaissance en décembre 2012 », poursuit le directeur général. Ce label, délivré par le bureau Veritas, certifie que plus de 50 % du prix de revient du produit sont acquis en France. Cette certification est valable pour les trois prochaines années. Ainsi, à l’arrière de chaque bus fabriqué à Annonay, le macaron « Origine France Garantie » sera apposé. « C’est un argument de vente supplémentaire pour nos bus et nos cars », précise Pierre Lahutte.
« Nous continuerons à investir à Annonay grâce au crédit d’impôt pour la compétitivité qui nous a permis d’économiser un million d’euros en un an, conclut le directeur général. Nous allons pérenniser 200 emplois intérimaires en CDI, pour 2013. » Fondée en 1913, l’usine de bus d’Annonay emploie aujourd’hui plus de 1 400 personnes au cœur de l’Ardèche, un département victime depuis des décennies de la désindustrialisation.
    

Matthieu LENOIR
 

Ewa

SPL : le Grand Dax va rationaliser son réseau en juillet

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Le nouveau réseau de transport de du Grand Dax (55 980 habitants et 20 communes) sera lancé le 8 juillet prochain. Mais pendant le mois juin, les habitants peuvent en découvrir les grandes lignes grâce aux quatre réunions publiques, organisées par la communauté d’agglomération du Grand Dax. Le nouveau réseau de transport de du Grand Dax (55 980 habitants et 20 communes) sera lancé le 8 juillet prochain. Mais pendant le mois juin, les habitants peuvent en découvrir les grandes lignes grâce aux quatre réunions publiques, organisées par la communauté d’agglomération du Grand Dax. Cette refonte va suivre deux grands axes. D’abord, les lignes régulières. Jusqu’à présent au nombre de 14, elles vont être redéployées pour ne plus former que quatre grands axes complétés par deux courtes lignes directes. Dans la nouvelle version du réseau, les lignes, jusque-là essentiellement radiales, traverseront l’agglomération du nord au sud permettant aux usagers de ne pas avoir à changer de bus. Une hiérarchie s’installe également parmi ces quatre nouvelles lignes. La 1 et la 2, formant un « X », selon un axe nord – sud, auront une fréquence d’un bus toutes les 20 min en pointe et toutes les 40 min, le reste de la journée. Ces deux lignes desservent au nord, Saint-Paul-lès-Dax, la deuxième commune la plus peuplée de l’agglomération (12 000 habitants). Pour les lignes 3 et 4, dont le trajet est plus court, la fréquence ne sera que d’un bus toutes les 30 minutes en pointe et toutes les 40 min, le reste du temps.
L’autre importante modification du réseau concerne le transport à la demande qui sera développé entre Dax et quinze communes rurales de l’agglomération. Ce TAD tracera quotidiennement son parcours, 3/jour au maximum, à l’intérieur de trois zones (Nord, Est, Ouest), en fonction des demandes.
Côté innovation, le Grand Dax a décidé de lancer un titre de transport sans contact pour le réseau Urbus. Et un code 2D, sera apposé sur chaque arrêt permettant de connaître les horaires des prochains bus, et, pour la rentrée, de les géolocaliser. A terme, l’usager pourra acheter son titre de transports avec son smartphone.
Depuis quelques semaines, les bus du réseau Urbus, sont progressivement repeints d’une livrée gris anthracite, avec un slogan annonçant le nouveau réseau en juillet. Mais sans le nouveau logo. Les réseaux sociaux ne se sont pourtant pas privés de l’afficher… et une ébauche rose vif figure même sur les affiches des réunions publiques. Quant au nom, Urbus, qui doit aussi être changé, un nom circule : Couralin. Il fait écho à celui qu’on donnait dans la région à de grandes barques, parfois gréées, de la taille d’un gros dériveur, qui servaient à circuler sur l’Adour, de Mont-de-Marsan à Dax en passant par Aire-sur-l’Adour, pour rejoindre Bayonne.     

Y. G.
 

La SPL a remplacé la RDTL

Jusqu’à l’année dernière, la Régie des transports landais (RDTL), fondée en 1947, gérait les bus de Dax et de sept communes alentour. Mais en 2012, la communauté d'agglomération du Grand Dax a créé une SPL, avec le conseil général des Landes. Chacun détient respectivement, 40 % et 60 %. Il s’agissait de prévoir l’obligation de la régie, à l’horizon 2019, de se cantonner au domaine de compétences de son autorité de tutelle, le conseil général.

Ewa

Un réseau de bus totalement repensé pour Agen

Tempo(1)

La communauté d’agglomération d’Agen a lancé un nouveau réseau de bus, totalement refondu. Objectif pour Keolis qui reste aux commandes pour six années de plus : passer de 1,8 à 2,4 millions de voyageurs d’ici la fin de son contrat. Un nouveau réseau de transport fonctionne depuis quelques semaines déjà dans le territoire de la communauté d’agglomération d’Agen. Depuis le 2 mars 2013, l’ancien Transbus est devenu Tempo Bus. Keolis reste aux commandes pour six nouvelles années, elle a remporté l’appel d’offres en juillet 2012. Le réseau, lui, a été totalement transformé, les lignes tantôt scindées, tantôt rallongées, les lettres (A, B, C, G) changées au profit de chiffres (1, 2, 3, 4). Tempo compte désormais dix lignes urbaines, cinq lignes suburbaines desservant huit communes et un service pour les PMR. L’objectif était que chacune des 29 communes de l’agglomération et les 97 000 habitants soient desservis, au besoin par du transport à la demande à raison de deux allers-retours par jour. Mais Tempo bus dessert également les zones d’emploi, de services et de loisirs, comme l’Agropole, l’hôpital, l’usine UPSA, le marché d’intérêt national, les zones d’activités d’Estillac et de Pont-du-Casse, nouvellement entrée dans l'agglo, le parc Walibi… Au total, 130 arrêts supplémentaires ont été créés, s’ajoutant au 307 déjà existant. Pour exploiter ces nouvelles dessertes qui représentent deux millions de kilomètres annuels, contre 1,3 actuellement, l’agglo a acquis 14 nouveaux bus investissant 3 millions d’euros. L’exploitant dispose maintenant de 51 véhicules contre 41 auparavant et a embauché 23 personnes, dont 14 dans le cadre d’un contrat de professionnalisation avec Agglo Emploi et Pôle Emploi, portant à 73 le nombre de salariés. L’objectif de Keolis est de porter la fréquentation à 2,4 millions de voyageurs d’ici la fin de son contrat contre 1,8 au début.
Alors que le prix de l’abonnement annuel a pratiquement baissé de moitié, 150 euros contre 283,5 dans l’ancien réseau, la communauté d’agglo va consacrer, à ses transports collectifs, 5,7 millions d'euros par an hors investissement (3,6 millions les années précédentes). La plus grande part (5,3 millions) est financée par le VT, dont le taux, 0,75 % n’a pas été relevé avec l’entrée des nouvelles communes en janvier de cette année.
    

Yann GOUBIN
 

Les travaux du pôle multimodal officiellement lancés

Elus, partenaires financiers et entreprises du bâtiment ont posé, le 3 mai, la première pierre du pôle multimodal de la gare d’Agen. Le projet Agen-Gare, initié en janvier 2012, a pour objectif de créer une gare routière adaptée aux besoins actuels de la deuxième plus importante gare de la Région Aquitaine qui connaît un flux de près de 1,2 million de voyageurs par an. L’Espace gare doit permettre d’améliorer l’accès, les échanges entre les différents modes de transports (train, transports urbains et départementaux, taxis et vélos) ainsi que le stationnement. Une large verrière longera la gare pour abriter les usagers, et accueillera également un abri à vélo. Le montant du projet s’élève à 16,246 millions d’euros, dont 5,97 pour le foncier et les accès, et 9,4 pour la gare routière et la halle voyageurs. Les travaux devraient se terminer fin octobre.    

Y. G.

Ewa

Compiègne achète ses bus pour réduire ses coûts

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A Compiègne, pour assurer une meilleure desserte du centre-ville et renforcer la dimension intercommunale, le réseau de transports urbains va être remanié. Et surtout, pour faire de substantielles économies, l’agglomération va devenir propriétaire de ses bus. A partir du 15 juillet, le réseau de l’agglomération de la région de Compiègne (Arc), qui réunit 15 communes et compte quelque 73 000 habitants, va lancer un réseau de bus modifié. Un changement dû, notamment, au renouvellement de la délégation de service public. Certes, les Cars Acary étaient déjà le prestataire des transports intercommunaux (Tic) de l’ARC, qui compte encore six lignes jusqu’en juillet. Mais la filiale de Transdev va apporter des modifications aux transports urbains du Compiégnois, qui vont toutefois conserver leur gratuité, sauf les dimanches et fêtes.
Le réseau va perdre la ligne 6, reprise par la 2 qui sera prolongée et fera un crochet sur l’autre rive. La 7 sera scindée en deux, comme les quatre autres. Ce sera sans doute l’une des nouveautés les plus visibles : le nombre de lignes passe de six à cinq. L’objectif de ces modifications est d’assurer « une meilleure desserte et un rééquilibrage du réseau », souligne le président de l’Arc, Philippe Marini.
Tout cela afin d’offrir une meilleure desserte du centre-ville de Compiègne, des liaisons simplifiées vers la zone commerciale et de loisirs de Jaux-Venette, et plus de connexions entre les deux rives. Ces modifications doivent aussi renforcer la dimension intercommunale du réseau avec un meilleur service pour Jaux, Venette et Margny, et des extensions vers Clairoix et Choisy-au-Bac.
Mais le gros changement concerne toutefois les bus. En effet, l’agglomération a décidé de devenir propriétaire de ses véhicules de transports urbains. « Nous avons reçu l’aide du syndicat mixte des transports collectif de l’Oise (SMTCO), qui subventionne 30 % de l’investissement de 4,4 millions d’euros », explique Laurent Portebois, vice-président de l’Arc chargé des transports. « Nous avons donc acheté 19 bus standards et 2 midibus. Mais nous allons les amortir sur quinze ans. Alors que dans le cadre d’une délégation de service public l’opérateur calcule l’amortissement sur la période du contrat. En l’occurrence, sur sept ans. Avec nous, ils vont durer le double. »
Cette solution devrait permettre d’économiser de 200 000 € à 300 000 € par an selon les estimations de l’Arc. L’autre modification, c’est la création d’un seul lot qui rassemble transports urbains et transports scolaires. C’est donc les Cars Acary qui opéreront les bus scolaires à la rentrée, qui ne s’appelleront plus Scolas’Tic, mais Tic tout simplement, afin d’unifier le service. Ils permettront aussi d’étoffer la desserte, puisque, comme aujourd’hui, ces bus seront accessibles à tous les usagers.
Parmi les nouveautés, les usagers bénéficieront d’une amplitude de service plus longue de deux heures sur le TAD. Il fonctionnera de 6h à 20h, au lieu de 7h à 19h aujourd’hui. « Les usagers qui se rendent à Paris n’avaient pas de solution pour se rendre à la gare et prendre le train de 6h55 pour la capitale. »
    

Yann GOUBIN
 

Ewa

A Lille, carte unique et post-paiement en juin

VRT550 P12 2193

«Il s’agit d’une révolution, le système est unique en France, 30 ans après le VAL, nous pouvons nous réjouir d’être encore à la pointe en matière de service aux usagers. » Martine Aubry n’a pas boudé son plaisir en annonçant le lancement tant attendu de la billettique sans contact pour les transports en commun lillois. «Il s’agit d’une révolution, le système est unique en France, 30 ans après le VAL, nous pouvons nous réjouir d’être encore à la pointe en matière de service aux usagers. » Martine Aubry n’a pas boudé son plaisir en annonçant le lancement tant attendu de la billettique sans contact pour les transports en commun lillois. A partir du 25 juin, l’ensemble des voyageurs, qu’ils soient abonnés, usagers occasionnels ou touristes de passage, pourront voyager avec une seule carte. Pass Pass sera valable pour l’ensemble des modes de transports : le métro, le bus, le tramway, le TER, les cars Arc en Ciel, les V’Lille et les réseaux d’autopartage. A la différence du pass Navigo parisien, pas aussi multimodal. La bascule est par ailleurs totale, les tickets de métro disparaîtront dès la fin juin. Le service offre une certaine souplesse. Les usagers réguliers et les abonnés disposeront de leur carte personnelle. Une carte non personnalisée a aussi été imaginée, notamment pour les familles ou des gens accueillant des non lillois en déplacement. Pour plus de facilité, les abonnements pourront désormais être glissants, et démarrer n’importe quel jour du mois. La formule « Liberté » permettra à des utilisateurs occasionnels de payer leurs déplacements le mois suivant, le système appliquant la tarification la moins chère. Exemple : au bout de 10 trajets uniques, le tarif du carnet sera appliqué. La carte sera disponible et rechargeable dans le métro, les bus et sur Internet. « Ce sera très simple pour l’utilisateur, mais la complexité technologique est inouïe », a ajouté Eric Quiquet, vice-président aux transports de Lille Métropole. 120 000 personnes se seraient déjà inscrites pour obtenir leur carte. Et pour cause, le service était initialement prévu pour septembre 2012. Un retard expliqué par la difficulté d’intégrer l’ensemble des systèmes informatiques concernés, qui coûtera à Parkeon, le prestataire, 320 000 euros de pénalités. Porté en intégralité par Lille Métropole Communauté urbaine, l’investissement, à l’origine estimé à 27 millions d’euros, a été ramené à 21 millions d’euros.    

M. R.
 

Ewa

Le nord du bassin d’Arcachon préfère un TAD à un service régulier

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La communauté de communes du nord du bassin d’Arcachon (Coban) va lancer un transport à la demande en septembre prochain. La communauté de communes du nord du bassin d’Arcachon (Coban) va lancer un transport à la demande en septembre prochain. Il sera organisé avec le conseil général de la Gironde. Un premier projet élaboré par les élus prévoyait la création de trois lignes régulières en complément des deux lignes départementales de TransGironde, 601 et 610, qui traversent le territoire de la Coban. Ces lignes communales auraient desservi les huit communes de la Coban (57 857 habitants), à raison de trois allers-retours matin et soir. Mais les élus ont préféré créer un transport à la demande qui offre un service plus large, notamment parce qu’il fonctionnera de 6h30 à 20h, du lundi au vendredi, pour le même budget prévisionnel de 200 000 euros par an environ. « Avec les lignes régulières, on n’est jamais garanti de transporter des voyageurs, alors qu’avec le transport à la demande, le bus transporte forcément un habitant. Et on ne paye que les trajets effectués », explique Daniel Riskal, le directeur des services de la Coban.
Le service que proposera la Coban permettra de rejoindre un centre-ville ou d’activités, pour peu que le trajet dépasse les 2 km, ou encore un autre moyen de transport, comme le train dans les gares de Biganos ou de Marcheprime, au nord-ouest du territoire, à mi-chemin entre Biganos et Bordeaux, ou un arrêt de bus des lignes TransGironde. Le service fonctionnera et sera destiné à l’ensemble des habitants. « Nous sommes sur un territoire où l’habitat est parfois isolé et, par conséquent, l’automobile la seule possibilité de se déplacer si l’on n’habite pas près des départementales empruntées par les bus de TransGironde », commente le directeur des services de la Coban.
L’intercommunalité a donc passé une convention avec le conseil général de la Gironde qui se chargera de la procédure de passation de marché pour retenir un prestataire de transport, puis, le service lancé, de la réservation des courses. « En s’appuyant sur la fréquentation du transport de la communauté de communes voisine dont la physionomie se rapproche de la nôtre, j’ai établi les calculs de coût selon 6 000 à 8 000 trajets annuels, sur 250 jours par an, soit 25 passagers par jour environ. Mais la Coban serait heureuse de payer plus, ce qui voudrait dire que plus d’habitants utilisent le service ! », conclut Daniel Riskal.     

Y.?G.

Ewa

iDBus se lance en Italie

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Après le succès rencontré en Europe du Nord, les iDBus gagnent la Méditerranée. A commencer par des liaisons Italie – région Paca en France. Avec toujours la même recette : des prix bas, les services à bord, la desserte des centres-villes et aussi, à partir de Gênes et de Milan, l’aéroport « italien » de Nice.
  L’imminence des JO de Londres avait justifié le lancement des iDBus, en juillet 2012. Cette fois, c’est Marseille, capitale européenne de la Culture, le moteur. L’offre iDBus, qui comporte déjà 24 allers-retours quotidiens vers une douzaine de capitales européennes, s’enrichit en effet de trois AR à compter du 27 mai, cette fois non plus vers l’Europe du Nord, ni même sur Paris – Lyon, mais vers l’Italie, Piémont et Lombardie, au départ de la région Paca. « La desserte de l’arc méditerranéen est une attente forte de nos clients, il y a des liens historiques et touristiques importants entre ces trois régions, souligne Maria Harti, la directrice générale d’iDBus. Par ailleurs, Nice est considérée comme le 6e aéroport italien… »
Les ventes ont ouvert le 23 avril pour des trajets Aix – Nice – Gênes – Milan, à raison de deux AR à 10h et à 14h au départ d’Aix-en-Provence, ainsi qu’un Marseille – Nice – Gênes – Milan, qui part à 7h30. De Nice vers Milan, les clients disposeront donc de 3 horaires (10h30, 12h40 et 16h25). Idem pour les Milanais, à 8h, 9h45 et 13h. Durée du trajet en autocar : une dizaine d’heures entre les deux terminus, 2 heures 30 pour un Nice – Gênes, 4 heures de plus pour pousser jusqu’à Milan.
Comme pour le reste de l’offre iDBus, les autocars desservent les centres-villes, via leur gare SNCF ou la gare routière, et à Nice ils iront jusqu’à l’aéroport, donc. « Nous arrivons sur cette desserte qui n’existe pas aujourd’hui en train, sauf à prendre une ou deux correspondances, et ces dernières ne fonctionnent pas tous les jours, avec une offre quotidienne et directe », souligne Maria Harti. Un atout conforté par des tarifs attractifs et fixes jusqu’à la dernière minute. Avec, par exemple, 35 € le prix mini pour un Nice – Gênes, billet qui passe toutefois à 65 € en période de très fort trafic, ou encore de 69 € à 99 € pour aller de Marseille à Milan, « à comparer aux 200 € nécessaires en voiture pour l’essence, le péage et deux jours de parking », souligne-t-elle. Jusqu’au 30 avril, 8 000 places à 19 € (offre découverte) sont à acheter pour des trajets à effectuer entre le 27 mai et le 27 juin.
Après neuf mois d’existence, iDBus a transporté 200 000 passagers dont la satisfaction, mesurée par enquête en février dernier, est au top : 98 %, dont 61 % de « très satisfaits » ! Principaux atouts : les tarifs, bien sûr, mais aussi le service à bord, notamment le Wifi gratuit et la prise électrique. Et, surtout, 25 % des clients reviennent, « c’est un taux de “ré-achat” qu’on ne pensait pas obtenir en si peu de mois, et qui nous rend très optimistes pour le développement futur de cette offre », confie Maria Harti. Des résultats en ligne avec les objectifs initiaux. La directrice générale considère aujourd’hui que le taux de remplissage des autocars est « une donnée confidentielle », mais on sait que le business plan tablait sur 75 % ; qu’il était de 70 % après deux mois de fonctionnement en 2012 ; et qu’il « croît régulièrement », assure-t-elle. Jusqu’à atteindre le seuil de rentabilité ?
    

Cécile NANGERONI
 

Ewa

Des histoires à télécharger dans les bus de Saint-Dizier

VRT549S16 TM 2010

Depuis le 18 mars, le réseau de Saint-Dizier, géré par Veolia Transdev, propose des histoires à lire dans ses bus. Non pas à travers des livres ou des magazines mis à la disposition des passagers, mais sur leurs téléphones portables. Depuis le 18 mars, le réseau de Saint-Dizier, géré par Veolia Transdev, propose des histoires à lire dans ses bus. Non pas à travers des livres ou des magazines mis à la disposition des passagers, mais sur leurs téléphones portables. Le voyageur n’a qu’à photographier, flasher comme disent les spécialistes, un code en 2D pour accéder à un site où il pourra télécharger une histoire. Découpées en feuilleton, suffisamment courtes pour être lues pendant un trajet en bus, les dix histoires proposées sont contemporaines aussi bien dans le ton que dans les sujets abordés.
Le principe est le même que celui du feuilleton au XIXe siècle. Les romans d’Alexandre Dumas ou d’Eugène Sue, par exemple, étaient découpés en chapitres et publiés dans les journaux de l’époque tels que Le Temps ou Le Siècle.
Aujourd’hui, c’est un partenariat noué en 2009 entre SFR, Veolia Transdev et SmartNovel qui permet de proposer des textes à lire aux voyageurs. « J’ai découvert ces histoires il y a quelques années à Nice, sur le réseau de bus de l’agglomération, explique François Lourdelet, directeur de Ticéa. Mais je ne connaissais pas le nombre de clients qui possédaient un smartphone. Après m’être renseigné auprès des opérateurs, j’ai découvert que 40 % de la population locale était équipée. » Suffisant pour proposer ce service.
« C’est un moyen de faire lire les plus jeunes en sortant des auteurs classiques », poursuit le directeur de Ticéa. Les histoires sont construites pour être lu en 30 minutes. Mais comme elles sont téléchargées sur le portable, leur lecture peut se poursuivre partout, à la maison, le soir par exemple. SmartNovel s’appuie aussi sur le principe de séduction des séries télé et de leur héros. « Le lecteur devient accro aux personnages, veut les retrouver, de savoir comment ils évoluent dans l’histoire », explique Véronique Girard, directrice littéraire de SmartNovel.     

 

Y.?G