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Ewa

Ile de Ré : des navettes électriques pour passer le pont

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Le département de la Charente-Maritime et la communauté de communes de l’île de Ré (CDC) introduisent peu à peu, depuis le 7 avril, des navettes électriques sur la liaison entre le continent et l’île de Ré (Belvédère – Sablanceaux), en complément de l’offre de transport déjà existante du réseau « Les Mouettes » exploité par Keolis Charente-Maritime. Le département de la Charente-Maritime et la communauté de communes de l’île de Ré (CDC) introduisent peu à peu, depuis le 7 avril, des navettes électriques sur la liaison entre le continent et l’île de Ré (Belvédère – Sablanceaux), en complément de l’offre de transport déjà existante du réseau « Les Mouettes » exploité par Keolis Charente-Maritime.
Dénommé RespiRé, cette action qui vise à « réduire l’empreinte carbone en proposant la mise en place de transports à énergie propre » s’appuie sur le dispositif de paiement Cap Ré (contribution à la protection de l’île de Ré). Depuis le début de l’année, l’amortissement du pont est terminé. Les recettes du passage sont donc désormais transformées en une écotaxe, dont une partie permettra de financer cette flotte de navettes. Elle est composée de véhicules Zeus de 23 places, accessibles au PMR, loués à b.e.green, la filiale verte des autocars Dominique, installé à Buc. Après avoir fonctionné tous les jours, week-end inclus, entre le 7 avril et le 8 mai, à la fréquence d’une navette toutes les demi-heures de 10h30 à 19h30, elles ne circuleront plus que les week-ends, ponts et jours fériés, à la même fréquence, de 12 mai au 5 juillet. L’été (du 6 juillet au 3 septembre), elles circuleront toutes les 10 minutes, tous les jours, de 10h à 20h30. Puis elles reprendront leur rythme du printemps. Payantes (1 euro) pour la traversée Belvédère – Sablanceaux, elles seront néanmoins gratuites à l’intérieur de l’île.     

Y. G.

Ewa

Extension de réseau : Decazeville dessine sa deuxième ligne

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La communauté de communes du bassin de Decazeville-Aubin (16 600 habitants et 5 communes) s’est engagée dans le développement de ses transports urbains. La communauté de communes du bassin de Decazeville-Aubin (16 600 habitants et 5 communes) s’est engagée dans le développement de ses transports urbains. Jusqu’au 21 mai, l’intercommunalité mène une enquête auprès des habitants du territoire afin de connaître leurs habitudes de déplacements. Il s’agit de préciser le tracé d’une seconde ligne de bus TUB (Transport urbain du bassin). Le service transports s’est intéressé aussi bien aux usagers des bus en menant une enquête dans les bus, les 27 et 28 avril, qu’aux habitants non encore utilisateurs des transports, à travers un questionnaire.
Si la communauté de communes souhaite créer une seconde ligne, c’est pour desservir la troisième vallée du territoire. Transversale à la première, cette nouvelle ligne desservira de nouveaux quartiers ainsi que les futures maisons de santé qui doivent ouvrir sur le territoire à Decazeville et Aubin. Le service va être légèrement modifié sur la ligne actuelle. Le premier service du samedi matin sera supprimé au profit d’un service supplémentaire le soir. Et les passages des bus seront doublés aux arrêts les plus fréquentés par les deux lignes. Ainsi, la fréquence passera à un bus toutes les 45 minutes au lieu d’1 heure trente à ces arrêts. La fréquentation de la première ligne, créée en février 2008, n’a cessé d’augmenter. Elle est ainsi passée de 61 459 montées en 2008, à 98 507 montées en 2011, soit une augmentation de 26 % en quatre années d’exploitation. Curieusement, les études prévoyaient une fréquentation de 1 000 montées par mois, alors que même la première année, elles atteignaient déjà plus de 5 000. « Cela s’explique aussi par une baisse des tarifs décidée par les élus avant la mise en service », précise Nobélia Poulain de la Fontaine, chargée des Transports et Mobilité, communauté de communes du bassin Decazeville-Aubin. En effet, si l’étude s’appuyait sur un tarif à un euro, il a finalement été fixé à 20 centimes à l’ouverture de la ligne – il est passé à 30 centimes au 1er janvier 2012.     

Y. G.

 

Le VT instauré progressivement
La ligne actuelle circule du lundi au samedi de 6h51 à 19h30 sur un circuit de 25 km effectué 14 fois par jour. La ligne dessert 38 arrêts répartis sur les 5 communes. Le prix du billet à l’unité est fixé à 30 centimes, le carnet de 10 à 2 euros, et 4 euros l’abonnement mensuel (305 vendus).
La billetterie a rapporté 15 000 euros en 2011 pour 250 000 euros de budget comprenant l’exploitation, le personnel, l’amortissement du véhicule et la communication. En 2012, le budget prévisionnel de fonctionnement est de 488 000 euros pour une recette billetterie de 25 000 euros, en augmentation grâce à la hausse de 10 centimes par billet au 1er janvier. De 2008 à 2011, la communauté de communes a financé seule les transports. L’application du VT a été retardée au 1er janvier 2012, mais, en raison de la crise économique, son taux sera progressivement relevé : 0,50 % au 1er janvier 2012, 0,55 % en 2013 et 0,60 % en 2014. Malgré cela, le VT devrait couvrir 70 % des dépenses.

 

Deux véhicules à acquérir

Le rapide succès rencontré par la première ligne TUB a contraint exploitant et opérateur à faire évoluer le matériel. Après six mois de fonctionnement, ils ont dû augmenter la capacité du bus, et passer d’un 22 places à un 60 places. Aujourd’hui, après un premier contrat d’un an, à titre d’essai, et un deuxième de trois ans, le nouveau contrat renouvelé en mars avec les cars Sauterel – une entreprise locale de transports, appartenant au groupe Landès, qui n’avait aucune expérience de l’urbain avant de remporter l’exploitation de la première ligne – utilisera deux bus de 60 places. L’un sur la première ligne et l’autre pour la deuxième. C’est la communauté de communes qui achètera les véhicules (250 000 euros par bus) en passant par la centrale d’achats d’Agir. Mis à disposition de l’exploitant Sauterel, les véhicules seront assurés et entretenu par lui.

Ewa

Bus : l’usage des biocarburants butte toujours sur la réglementation

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Saint-Quentin et Reims ont testé un bus roulant au bioéthanol. Les biocarburants pourraient devenir dans quelques années une alternative aux produits fossiles. Leur déploiement est malheureusement entravé par l’absence de mesures incitatives des pouvoirs publics. Les villes de Saint-Quentin (Aisne) et de Reims (Marne) ont été, il y a un an, le théâtre du lancement de la première expérimentation, en France, d’un bus fonctionnant intégralement au bioéthanol. L’un après l’autre et pendant trois mois chacun, ces réseaux opérés par Veolia Transdev ont accueilli un bus test de l’entreprise suédoise Scania. Dans les deux cas, le bioéthanol était issu d’une production locale, limitant sensiblement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais comme le précise Thierry Dubost, directeur de Saint-Quentin Mobilité, « à Saint-Quentin, l’éthanol était issu d’une production de première génération, à partir de la culture de la betterave, alors que sur le réseau rémois il s’agissait de la seconde génération, produite à partir des restes de marcs de raisin ». On appelle biocarburants de première génération, ce qui est issu de cultures alimentaires, contrairement à ceux de deuxième génération, en cours de développement, produits à partir de sources non alimentaires comme les déchets agricoles, le bois ou encore les algues.
Le 4 avril dernier, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié un rapport sur les biocarburants de première génération dans lequel elle rappelle ses avantages et met en garde contre d’importantes incertitudes. Elle souligne que, si on ne prend pas en compte l’impact lié au changement d’affectation des sols (CAS), les biocarburants présentent des gains nets en émission de gaz à effet de serre, allant dans le meilleur des cas jusqu’à 90 % par rapport à des carburants fossiles. A cela, s’ajoutent d’autres avantages, comme la diversification des débouchés pour le secteur agricole ou la réduction de la dépendance aux carburants fossiles. L’Ademe nuance ces bons résultats en précisant « que dans plus de deux tiers des évaluations, la prise en compte […] des émissions générées par le changement d’affectation des sols aboutit à un bilan total d’émissions de GES qui ne permet pas de respecter les valeurs de référence actuellement retenues par l’Union européenne ». Plus ou moins directs, les CAS posent le problème de la déforestation, de l’usage massif d’engrais chimiques, ou encore de la concurrence faite aux cultures vivrières et donc de l’impact sur les prix alimentaires. Il apparaît alors nécessaire de développer les biocarburants de seconde génération, qui ne posent pas ces problèmes.
Dans ce contexte, alors que les premiers bus roulant intégralement au bioéthanol n’ont été lancés en France qu’en 2011, le cas de Stockholm interpelle. L’intégralité de sa flotte de bus roule à l’éthanol depuis de nombreuses années. Si les impacts positifs sur la pollution locale sont incontestables, les conséquences sur la pollution atmosphérique sont problématiques. En effet, la grande majorité de son éthanol est importée du Brésil, pays où les CAS entraînent des désastres environnementaux et un fort déséquilibre du secteur agricole. Thierry Dubost précise que pour éviter cet écueil il faut « s’adapter aux conditions locales », comme ce qui a été fait dans sa ville et à Reims. Il ajoute néanmoins que le principal enjeu sera aussi celui de la fiscalité des biocarburants car en France, contrairement à la Suède, il n’existe pas encore de mesures incitatives. « La consommation est 50 % plus importante qu’avec un gazole classique, ce qui donne un bilan financier 25 ou 30 % supérieur à la normale, puisque nous avons fonctionné avec une fiscalité équivalente à celle des carburants fossiles. » Si les élus veulent voir se développer ce genre d’initiatives dans leurs villes, cette question devra être posée au prochain Président.
    

Tom DUBOIS

 

Des carburants déjà très présents

La directive européenne du 23 avril 2009 fixait un objectif de 10 % d’énergie renouvelable dans le secteur des transports d’ici 2020. En 2010, on atteignait déjà 6,7 % dans le secteur routier français. Et pour cause, les normes actuelles permettent l’incorporation de 30 % de biodiesel (issu de la culture de colza ou de soja) dans le carburant dédié aux flottes des collectivités ou des entreprises, et jusqu’à 7 % à la pompe. Quant à l’éthanol, issu de betteraves, cannes à sucre ou céréales, il est incorporé à l’essence à hauteur de 10 % pour le carburant banalisé et jusqu’à 85 % pour les véhicules à carburant modulable.

Ewa

Une ligne 24h/24 pour le marché de Rungis et Orly

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Afin d’adapter au mieux la demande de transport des salariés du marché de Rungis et de l’aéroport d’Orly venant de l’est, le Stif a amélioré, le 1er avril, la desserte de la ligne express 191.100. Afin d’adapter au mieux la demande de transport des salariés du marché de Rungis et de l’aéroport d’Orly venant de l’est, le Stif a amélioré, le 1er avril, la desserte de la ligne express 191.100. Mise en service en mai 2009, cette ligne de 26 km environ, parcourue en près de 1 heure 15, traverse les départements de l’Essonne et du Val-de-Marne, passant par la gare de Juvisy-sur-Orge (RER C et D) et les pôles d’emplois de l’aéroport d’Orly, du marché de Rungis et de la zone d’activité de la Silic.
Depuis le début du mois, la ligne est prolongée à l’est jusqu’à la gare de Yerres (RER D), tous les arrêts sont désormais desservis dans les deux sens et, enfin, le service est maintenant assuré 24h/24, sept jours sur sept, grâce à l’ajout de quatre courses supplémentaires. Ces améliorations de dessertes sur cette ligne exploitée par les entreprises Garrel & Navarre, Athis Cars et Strav, ont été entièrement financées par le Stif.

Ewa

Communication : comment Vannes Agglo prépare le lancement de son futur réseau

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La communauté d’agglomération de Vannes a annoncé, le 1er mars, le nouveau nom choisi pour le réseau. En septembre prochain, l’actuel réseau TPV, pour Transports publics vannetais, s’appellera Kicéo. La communauté d’agglomération de Vannes a annoncé, le 1er mars, le nouveau nom choisi pour le réseau. En septembre prochain, l’actuel réseau TPV, pour Transports publics vannetais, s’appellera Kicéo. De l’avis de l’agglomération, le nom TPV avait vieilli, après plus de vingt ans d’existence. Vannes Agglo a donc fait appel à une agence de communication pour trouver une nouvelle signature pour ses transports (voir encadré ci-dessous).
Il y a un peu plus d’un an, à l’automne 2010, la communauté d’agglomération de Vannes avait adopté un nouveau PDU. Son objectif était de passer « à 15 000 voyageurs supplémentaires par jour dans les transports publics d’ici 2020 », souligne Denis Bertholom, vice-président de la communauté d’agglomération, en charge des déplacements. Depuis l’adoption du PDU, les services de l’agglo et le délégataire, Veolia Transdev, travaillent à sa mise en application. « Nous avions un réseau très emprunté par les scolaires, mais il fallait pouvoir toucher les salariés », poursuit Denis Bertholom. Cela va se traduire par de profondes modifications dans les transports en commun. Si l’élu promet une annonce plus détaillée dans un mois, il dévoile déjà aujourd’hui les grands principes. Le futur réseau, prévu pour septembre 2012, devrait reposer sur deux lignes importantes, la 1 (axe nord – sud) et la 2 (est – ouest), les plus fréquentées, qui seraient « nourries » par des lignes capillaires conduisant les voyageurs vers les principales. Pour donner toute la pertinence à cette structure, il faut rationaliser le tracé des lignes de force pour le rendre le plus rectiligne possible, tout en empruntant des voies à large gabarit, voire des voies dédiées, permettant une bonne fluidité du trafic. Autre apport de taille : le cadencement à 10 minutes, qui doit rendre le réseau attractif pour les usagers.
L’un plus l’autre, il ne manque plus que du matériel adapté pour réunir les ingrédients d’un BHNS. Vannes Agglo a justement annoncé, début février, l’achat de 10 Créalis Néo d’Iveco, des véhicules de 12 m de long, 2, 55 m de large et 3 m de haut, avec des grandes fenêtres panoramiques et de larges portes coulissantes, notamment pour l’accessibilité des PMR. L’agglomération attend les cinq premiers à la rentrée scolaire prochaine, les cinq autres l’année suivante. Evidemment, ils porteront les nouvelles couleurs du réseau, vert pâle souligné d’orange, et le nom de Kicéo. Les autres bus adopteront la nouvelle livrée progressivement.     

Y. G.

 

Un nom soumis au choix des usagers
« Nous souhaitions donner aux transports de l’agglomération une identité propre afin que les habitants se l’approprient », souligne Denis Bertholom. Aidé d’une agence de communication, quatre noms avaient été retenus : Réflex, Eckô, La Vag, Kicéo. Des noms sans signification particulière, mais courts, faciles à prononcer et à retenir. Poussant le raisonnement de l’appropriation jusqu’au bout, Vannes Agglo et l’agence ont même ouvert un site Internet (http://www.monnouveaureseaudebus.com) pour permettre aux usagers, jusqu’à la fin du mois de février, de voter parmi ces quatre possibilités. Résultat, près de 1 000 personnes se sont prononcées : deux noms se sont largement dégagés, avec une courte avance pour Kicéo. Mais l’agglo se réserve la possibilité d’utiliser La Vag pour un autre service, puisqu’il semble plaire.

 

Ewa

Les habitants du Grand-Chalon choisiront le nom de leur futur BHNS

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Les habitants de la communauté d’agglomération du Grand-Chalon (110 000 habitants répartis dans 39 communes) ont jusqu’au 27 mars pour faire trois propositions de nom pour le futur BHNS qui sera mis en service au 1er septembre 2012. Les habitants de la communauté d’agglomération du Grand-Chalon (110 000 habitants répartis dans 39 communes) ont jusqu’au 27 mars pour faire trois propositions de nom pour le futur BHNS qui sera mis en service au 1er septembre 2012. Du 2 au 13 avril, un jury interne au Grand-Chalon retiendra entre cinq et dix noms qui seront à leur tour soumis au vote des habitants entre le 16 et le 30 avril. Le gagnant, celui dont le nom sera tiré au sort, recevra un an d’abonnement gratuit au réseau. Si la tradition veut que, jusqu’à présent, les différents services de transport portent des noms communs issus de la photographie (le réseau de bus Zoom, le TAD Déclic, le VLS Réflex et le TPMR Pixel), en référence à Nicéphore Niepce, pionnier de la photographie et natif de Chalon, et à l’usine Kodak qui fut un important employeur de la ville, rien n’interdit de créer une rupture dans cette série. D’autant plus que le futur TCSP marque un tournant symbolique dans les transports de l’agglo et que l’usine Kodak a fermé ses portes. Le tracé du BHNS desservira d’ailleurs la zone d’activité Saôneor, située au nord de la ville, à côté de l’ancien site Kodak. La zone rassemble déjà plus de 300 entreprises représentant 6 800 emplois, et l’agglomération devrait justement l’agrandir sur les terrains vacants de l’ancien géant de la photographie.
Le tracé de la ligne nord – sud empruntera peu ou prou celui de l’actuelle ligne 1, la plus fréquentée du réseau Zoom, avec le tiers des voyageurs transportés, soit environ 4 600 voyageurs par jour. Elle desservira également 66 % des établissements scolaires, soit les trois quarts de l’effectif des scolaires, lycées et étudiants de l’agglomération, représentant 7 800 élèves. Au total, le futur TCSP concerne un potentiel de 18 000 usagers habitant à moins de 500 m de la ligne. En effet, elle desservira aussi bien la zone d’activité que le centre-ville, le centre hospitalier et la gare, deuxième gare de Bourgogne en termes de fréquentation. Pour cela, son amplitude horaire sera plus large que la ligne actuelle de bus. Le service commencera à 5h50 contre 6h15 aujourd’hui. Il s’agit de s’adapter aux usagers dont beaucoup occupent un travail posté. C’est le cas des employés de l’hôpital, par exemple, qui embauchent à 6h. Outre cette amplitude, le matériel du BHNS aura également une plus grande capacité. Le Grand-Chalon a en effet commandé 6 Heuliez GX 327, un bus d’une longueur de 12 m en version 3 portes latérales, une pour la montée, deux pour la descente. Le choix de ce matériel est lié au parc d’Heuliez déjà exploité par le délégataire de service public Veolia-Transdev. Son contrat arrivera à échéance à la fin de l’année, trois mois après la mise en service du BHNS.

Y. G.

Ewa

Les usagers deviennent correspondants qualité à Toulouse

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Tisséo, l’opérateur public des transports en commun de l’agglomération toulousaine, vient de lancer une nouvelle forme de mesure de la qualité, à partir de retours réguliers d’usagers, dans le cadre du projet européen Enerqi. Tisséo, l’opérateur public des transports en commun de l’agglomération toulousaine, vient de lancer une nouvelle forme de mesure de la qualité, à partir de retours réguliers d’usagers, dans le cadre du projet européen Enerqi. C’est pour l’instant le seul français, aux côtés des réseaux européens partenaires de Lisbonne, Athènes, Lancashire, Plovdiv, Graz, Alba Iulia et Breda. Tisséo a commencé à recruter début février 300 correspondants qualité parmi les voyageurs de ses lignes (métro, tram et 20 lignes de bus). Le recrutement s’est fait par la presse, le site et les réseaux sociaux, avant d’aller chercher, si nécessaire, des usagers sur les lignes avec le moins de correspondants. Chaque usager volontaire répondra chaque mois sur Internet à un questionnaire sur une ligne spécifique.
Tisséo espère recueillir au minimum 10 observations par ligne et par mois pour avoir une première tendance. Certaines questions seront communes à tous les réseaux pour permettre un comparatif. « Ce sont des questions entre la démarche qualité et l’enquête satisfaction, explique Marie Fourcade, chargée des enquêtes à Tisséo.?Des critères objectifs comme la ponctualité, l’information, la propreté ou l’accessibilité, et des impressions plus qualitatives sur le déroulement du trajet et les améliorations à apporter. » La base de données européenne avec des dizaines de milliers d’observations permettra toute sorte d’analyses et surtout d’intervenir en temps réel pour améliorer le service. L’expérimentation durera jusqu’en mars 2013 et sera étendue à d’autres réseaux en cas de succès. Avec une interrogation : les correspondants, non rémunérés mais gratifiés ponctuellement de bons-cadeaux, seront-ils suffisamment assidus sur la durée ?
    

Catherine Sanson-Stern

Ewa

Des samedis gratuits pour inciter à prendre le bus à Fécamp

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La ville de Fécamp (19 300 habitants) veut faire aimer les transports en commun à ses administrés. Avec l’idée en cascade de faire baisser l’usage de la voiture. La municipalité a décidé de prolonger jusqu’à la mi-mars la gratuité des bus du réseau Ficibus, en accord avec le délégataire Keolis.  La ville de Fécamp (19 300 habitants) veut faire aimer les transports en commun à ses administrés. Avec l’idée en cascade de faire baisser l’usage de la voiture. La municipalité a décidé de prolonger jusqu’à la mi-mars la gratuité des bus du réseau Ficibus, en accord avec le délégataire Keolis. L’idée de la gratuité certains jours a été lancée dans le cadre de l’Agenda 21, qui vise à engager des mesures de protection de l’environnement. Cela s’est traduit, en 2010, par une baisse de 50 % du prix du titre unique de transport, qui est passé de 1 à 0,50 euro. Nouvelle étape, le 1er octobre 2011, lorsque la municipalité a décidé de rendre gratuits les bus pendant trois mois, jusqu’au 31 décembre, mais le samedi seulement. Il s’agissait de promouvoir les commerces du centre-ville.
Résultats : une hausse de 28 % de la fréquentation rien que sur la ligne 1, celle qui transporte déjà le plus de voyageurs. Face à ce succès, l’opération a été prolongée jusqu’en mars. Si les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, la tendance est sur la même courbe. En mars, la ville et Keolis feront un bilan et décideront soit d’arrêter l’opération si son intérêt n’était pas prouvé, soit de la pérenniser, soit de la prolonger jusqu’à l’été pour se laisser encore le temps de la réflexion. Dans quelques mois, la ville commencera à préparer le cahier des charges pour le renouvellement de la DSP. Le contrat de Keolis se termine à la fin de l’année 2013.     

Y. G.

Ewa

Un réseau plus lisible et cadencé pour Arras

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Depuis le 2 janvier, le réseau Artis de la communauté urbaine d’Arras (94 059 habitants et 24 communes) a totalement transformé son architecture. Depuis le 2 janvier, le réseau Artis de la communauté urbaine d’Arras (94 059 habitants et 24 communes) a totalement transformé son architecture. Simplifié, le réseau fonctionne désormais autour de la ligne 1, de la périphérie ouest d’Arras vers Saint-Nicolas-lez-Arras, au nord de la ville, en passant par le centre, cadencée au quart d’heure, et de deux autres lignes : la 2 (de l’ouest d’Arras vers Dainville au sud-ouest, toujours en passant par le centre) et la 4 (de Dainville à Beaurains, au sud-est, en passant par Arras centre), cadencées, elles, à la demi-heure. Pour la desserte des autres communes de l’agglomération, plus rurales ou moins peuplées, sept autres lignes (3, 5, 6, 7, 8, 9 et 10) viennent compléter les trois lignes « fortes ». Comme elles, ces lignes sont pour la plupart cadencées, avec un bus toutes les 30 minutes sur la 5, par exemple, ou toutes les 35 minutes sur la 3.
L’une de ces lignes, la 6 – qui devient aussi la ligne de centre-ville – fonctionne de manière originale. Elle se termine par une boucle de transport à la demande, dénommée Flexo, qui dessert la zone d’industrielle à l’est d’Arras, en trois arrêts mais uniquement sur demande, et, pour les retours, après 18h. Autre nouveauté mise en place par le délégataire Keolis, dont le contrat a été renouvelé en janvier 2011 jusqu’en 2017, le développement du service du dimanche. La ligne 1 sera cadencée à un bus toutes les 45 minutes, soit 17 allers-retours dans la journée, et la D2 à un bus par heure, soit 12 allers-retours. En complément de ces deux lignes, le service de TAD, qui permet de desservir les communes de la première couronne depuis la gare. En semaine, le TAD est étendu pour desservir l’ensemble des communes de l’agglomération. Contractuellement, Keolis s’est engagé à augmenter le nombre de voyages de 18,2 % d’ici 2017.
    

Yann GOUBIN

Ewa

Blois créé un nouveau dépôt pour accueillir le futur délégataire

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La communauté d’agglomération de Blois disposera de son propre dépôt de bus urbain à la fin de l’année. La communauté d’agglomération de Blois disposera de son propre dépôt de bus urbain à la fin de l’année. Le gros œuvre du chantier a démarré au cours de la deuxième semaine de l’année. Installé non loin de l’actuel dépôt exploité par le délégataire en place Keolis Blois, sur une friche industrielle près du centre hospitalier, le nouveau dépôt abritera un atelier de maintenance disposant des meilleures conditions de travail et de sécurité. Il permettra également de garer plus de bus : 65 véhicules contre 52 aujourd’hui. Si la communauté d’agglomération (Agglopolys) a souhaité se doter d’un tel outil, dont l’investissement s’élève à six millions d'euros, c’est pour disposer de ses propres infrastructures – l’actuel dépôt appartient au délégataire –, avoir une vision à long terme de sa politique de transport et pouvoir garantir l’équité des candidats face au renouvellement de la DSP en cours. Agglopolys a déjà envoyé aux candidats à la DSP, le cahier des charges. Il résume la vision globale que porte l’agglo sur ses transports : un réseau plus attractif, des temps de transports réduit par des lignes plus directes à certaines heures, une desserte de la zone industrielle de Blois adaptée à ceux qui y travaillent, une adaptation des véhicules à la fréquentation et une simplification de la billettique. D’autres idées pourraient voir le jour comme des parkings-relais en périphérie ou des vélos en location aux points de dessertes TAD. Les candidats devront adresser leurs propositions avant la fin du mois de mars.    

Y. G.