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Ewa

Le métro, le tramway et le RER tirent les résultats de la RATP

RATP T3b Bd dIndochine

Les chiffres du trafic sur les lignes RATP ont de quoi ensoleiller la rentrée de Catherine Guillouard, reconduite en juillet dernier à la tête de la RATP : +2,5 % de voyages supplémentaires enregistrés au cours des six premiers mois de l’année, soit 1,78 milliard de voyages. Cette croissance de clientèle tire le chiffre d’affaires de l’entreprise publique à près de trois milliards d’euros sur six mois, une poussée de 6,4 %.

Le résultat opérationnel progresse de 14,5 %, à 242 millions, du fait des efforts de productivité notamment sur les fonctions support (sans licenciement) en vue de l’ouverture à la concurrence du marché des bus franciliens en 2021. Le bénéfice net, à 126 millions d’euros, affiche lui aussi une belle progression (+10,5 %).

Le bus à la traîne, le tram accélère

Ces bons résultats se concentrent sur l’activité métro et RER qui affichent de belles performances. A l’inverse, les bus parisiens sont à la traîne malgré la restructuration complète du réseau en avril. Sur les six premiers mois de l’année, la fréquentation a reculé de 8,7 % par rapport à la même période en 2018. Deux explications pour ce recul selon la RATP : « Les mouvements sociaux des week-ends », comprenez : l’effet des manifestations des « gilets jaunes » chaque samedi depuis fin 2018, qui ont mené la Régie à fermer des lignes pour des raisons de sécurité ; et « l’ampleur des travaux de voirie dans Paris », avec un impact important sur la vitesse commerciale des bus. A 10,8 km/h en moyenne, parfois moins dans les quartiers compliqués, elle décourage leurs fidèles qui comme en 2018 (- 0,6 %), ont privilégié d’autres modes de transport dans Paris intra-muros.


Relire notre article sur le retard des chantiers parisiens : ici


Pas d’effet « gilets jaunes » en revanche dans le métro, même si les manifestations ont entraîné la fermeture de plusieurs stations certains samedis. En sous-sol, le nombre de clients de la RATP a progressé de 1,8 % dans le métro, et respectivement de 2,7 % et 13,4 % sur les portions des RER A et B exploitées par la RATP. Dans le tramway, le nombre de clients bondit de 10,7 %.

Les filiales en bonne forme

La filiale RATP Dev qui conquiert des marchés en province et à l’international a vu son chiffre d’affaires progresser de +8,6 % hors effet de conversion des devises au premier semestre 2019, soit +48 millions d’euros. Avec notamment le démarrage de contrats remportés en 2018 aux Etats-Unis (Washington DC, Santa-Maria, Yuma), au Moyen-Orient (métro de Riyad, mise en service de la première ligne du métro de Doha) et en Italie.

En France, les réseaux d’Angers, Saint-Malo, Brest Métropole, Creil (Oise) et CDG Express (en joint-venture avec Keolis) sont tombés dans l’escarcelle de RATP Dev qui été renouvelée aux Etats-Unis pour les contrats de Tucson (Arizona) et de Charlotte (Caroline du Nord). Les contrats d’exploitation de la ligne 1 du métro de Mumbai et de la ligne 9 du métro de Séoul sont arrivés à leur terme en juin 2019.

L’activité de RATP Smart Systems, filiale numérique, est aussi dans le vert avec une hausse de 30 % de son chiffre d’affaires au premier semestre. RATP Real Estate (immobilier) enregistre une hausse de +9 % de son chiffre d’affaires brut avec notamment le programme de conversion des centres bus à l’énergie électrique.

Systra, société d’ingénierie, participation conjointe de la SNCF et la RATP, a vu son carnet de commandes gonfler, à 316 millions d’euros (+12 millions d’euros par rapport à 2018).

N. A.

Ewa

Transdev se renforce en République tchèque et en Nouvelle-Zélande

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Après avoir fait son retour en République tchèque en décembre dernier et gagné des contrats pour exploiter des bus dans quatre régions, Transdev vient d’acquérir le Groupe 3CSAD, ce qui le place au quatrième rang des opérateurs de bus dans ce pays. « Grâce à cette acquisition, Transdev a considérablement accru sa présence sur le marché tchèque, la plupart des activités de 3CSAD étant situées dans la région de Moravie-Silésie, avec environ 1 100 employés et 410 bus », indique dans un communiqué le groupe français qui précise aussi vouloir poursuivre sa croissance dans le domaine des bus et, à plus long terme, a l’intention d’entrer sur le marché ferroviaire régional.

En Nouvelle-Zélande, où il exploite des trains de banlieue à Auckland et Wellington, Transdev a annoncé son projet d’acquisition des opérateurs « Howick and Eastern Buses » à Auckland et « Mana Coach Services » à Wellington, auprès de Souter Investments. Une première incursion sur le marché néo-zélandais des bus si elle est approuvée par les autorités réglementaires.

Ewa

Transdev rachète l’autocariste suédois Björks

Transdev Suède

La filiale suédoise de Transdev a signé le 25 juillet un accord portant sur le rachat intégral de A Björks AB, qui regroupe huit entreprises de transport par bus ou autocar (1 500 salariés et 650 véhicules). Avec une marque bénéficiant d’une excellente réputation en Suède, Björks est présent dans plusieurs domaines d’activité : les dessertes de service public, la fourniture 24h/24 d’autocars de substitution pour les services ferroviaires et enfin, les transports touristiques. Ces activités sont principalement exercées dans les régions au nord-ouest de Stockholm.

Le montant de la transaction n’est pas communiqué. Avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 570 millions d’euros et plus de 6 000 collaborateurs, Transdev, qui est présent entre autres à Stockholm et Göteborg, devient ainsi le troisième opérateur de transport public en Suède (bus, car, train, tramway et bateau). Du moins si l’acquisition est finalisée en septembre, après le feu vert de l’autorité de la concurrence suédoise.

« Avec cette opération, nous prévoyons des synergies et des opportunités importantes afin de développer notre offre de transport, préparant ainsi Transdev à une croissance organique soutenue », déclare Thierry Mallet, pdg du groupe français dans un communiqué.

Ewa

Transdev Suède remporte le marché des bus de Göteborg en Suède

transdev goteborg

Transdev a annoncé le 3 juillet avoir remporté le marché des bus de Göteborg, deuxième ville de Suède, pour une valeur totale de 757 millions d’euros. Un marché de cinq nouveaux contrats, confiés par Västtrafik l’autorité organisatrice des mobilités de la région du Västra Götaland. D’une durée de 10 ans, ces nouveaux contrats démarreront en décembre 2020.

Ils permettront à Transdev de devenir, à partir de 2023, l’unique opérateur de bus à Göteborg et sa région, desservant Göteborg, Frölunda, Mölndal, Partille ainsi que toutes les lignes de bus express, soit 71 millions de passagers par an.

Ce marché renforce la place de Transdev en Suède puisque, malgré la perte des trains de l’Öresund en mai dernier, l’exploitant avait remporté un important contrat de ferries dans l’archipel de Stockholm en décembre 2018.

Ewa

Une nuit blanche par mois sur les lignes de la RATP

Ligne 7 métro RATP

Il y avait déjà la nuit de la Saint-Sylvestre (31 décembre) et celle de la Fête de la musique (21 juin). A partir de mi-septembre, les lignes de métro, de bus et de tramway de la RATP et de la SNCF en grande couronne parisienne  resteront ouvertes une nuit par mois, pendant une période expérimentale de six mois.

lignes de metro et tram en fonctionnement les nuits festives

Quand ? Les nuits du samedi au dimanche, les 14 septembre, 19 octobre, 9 novembre, 18 janvier, 15 février et 14 mars.

Quelles lignes ?

Métro : 1, 2, 5, 6, 9 et 14 de la RATP avec une fréquence de 10 minutes.

Noctilien renforcées : LN01-N02 (rocades parisiennes) avec un intervalle de cinq minutes ; N43-N44-N45 (au départ de gare de l’Est) avec un intervalle de 15 minutes ; 13 lignes Noctilien SNCF renforcées (toutes les 30 minutes) : N130, N131, N132, N133, N134, N140, N141, N142, N150, N151, N152, N154 ; la N135 toutes les heures.

Tramway : T2, T3a et T3b avec une fréquence de 20 minutes.

Cette décision est actée par Ile-de-France Mobilités (IDFM), suite à des échanges entre les représentants du monde de la nuit et les élus de Paris et de la proche couronne parisienne. « Augmenter l’offre de transport en commun de nuit constitue un levier de l’attractivité économique et touristique de Paris et de l’Ile-de-France. Toutefois c’est également la nuit, lorsque le train et le métro sont fermés au public, que se font l’essentiel des travaux de maintenance et la modernisation des infrastructures qui sont nécessaires à leur bon fonctionnement », précise l’autorité organisatrice des transports franciliens dans un communiqué.

Voilà pourquoi la ligne 4 du métro (Mairie-de-Montrouge – Porte-de-Clignancourt) qui fait l’objet de gros travaux de modernisation, ne compte pas parmi les happy few.


Descente à la demande sur 60 lignes de bus en Ile-de-France
Testé pendant six mois sur 11 lignes de bus de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, le service de descente à la demande, à partir de 22 heures, est étendu à 50 autres lignes depuis le 1er juillet. Objectif, améliorer le sentiment de sécurité des voyageurs, et notamment des femmes, qui utilisent les bus et qui rentrent tard le soir. Sur six mois, 250 personnes ont utilisé ce service, soit une à deux personnes par soir en moyenne.


Ewa

Les premiers bus à hydrogène de France circuleront cet été dans les Hauts-de-France

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Dans la course qui se jouait entre Lens et Pau, toutes deux désireuses d’être la première à lancer le premier bus à hydrogène de France, Lens a finalement pris la tête en inaugurant aujourd’hui la station à hydrogène dans la commune de Houdain (Pas-de-Calais). Et en s’apprêtant à lancer les premières circulations en juillet. Six bus à hydrogène Businova de Safra devraient alors desservir la ligne « Bulle 6 » reliant Auchel à Bruay-la-Buissière en 13,4 km.

« En conservant toute l’architecture du véhicule, Safra a adapté un système hydrogène sur son bus électrique, alimenté par un pack de batteries lithium-ion auquel a été greffée une pile à combustible à hydrogène fournie par Michelin, permettant ainsi d’offrir une autonomie supérieure à 300 kilomètres », indique dans un communiqué Transdev. Ces bus, présentés comme des BHNS (bus à haut niveau de service) pourront se recharger en 30 minutes. « Ils devraient parcourir 420 000 km annuels, tout en économisant plus de 530 tonnes de C02 par an », poursuit l’opérateur.

« La perspective de l’hydrogène sur le réseau Tadao, exploité par Transdev, a été le fruit d’un choix audacieux pour introduire une véritable innovation. Ce carburant pourrait bien être le carburant du futur dans les transports publics », a déclaré de son côté le jour de l’inauguration Laurent Duporge, le président du Syndicat mixte des transports Artois Gohelle.

Côté Pau, la collectivité devrait lancer ses BHNS à hydrogène à la fin de l’année, tandis que la RATP, qui vient de signer un protocole d’accord avec Solaris, annonce vouloir expérimenter l’hydrogène à partir du début 2020, pendant deux mois à Thiais dans le Val-de-Marne.

M.-H. P.

Ewa

Toulouse : du bus pour mieux connecter le futur téléphérique

telepheroque toulouse

Toulouse Métropole vient d’approuver une convention avec Tisséo Collectivités, lautorité organisatrice des transports de l’agglomération, gérés en régie, pour la réalisation d’aménagements de voirie entre la gare SNCF de Colomiers et le futur téléphérique, à l’Oncopole.

Une nouvelle ligne de bus de 15 km doit être mise en service en janvier 2021, quelques semaines après l’ouverture du téléphérique. Elle desservira 24 000 habitants et 50 000 emplois et pourra transporter environ 3 000 voyageurs par jour avec une fréquence en heure de pointe de 10 minutes. Elle permettra de connecter le téléphérique, le métro A et, à terme, la troisième ligne de métro, ainsi que le réseau ferré à Colomiers et les Linéo 2, 3, 4 et 5. Un investissement évalué à 3,15 M€ HT.

C. S.

Ewa

Flixbus va partir à l’assaut des Etats-Unis

Flixbus dans gare routière

Le leader allemand des bus longue distance s’apprête à lancer une offensive commerciale aux Etats-Unis à partir de l’été prochain. La compagnie munichoise, qui détient 90 % du marché en Allemagne après le retrait de plusieurs de ses concurrents, se dit prête à attaquer de front les deux grandes compagnies locales : Megabus et surtout Greyhound (900 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2016 et 55 millions de bénéfice opérationnel). Flixbus, qui compte faire des offres sur les mêmes lignes que ses concurrents, veut se démarquer par la qualité. « Notre arrivée sera bénéfique au marché américain. La qualité de l’offre n’est pas du tout la même [que la nôtre] », a expliqué Daniel Krauss, l’un des membres du directoire. Le Français Pierre Gourdain, qui a monté la filiale française, sera chargé de développer la société aux Etats-Unis.

Ewa

Des panneaux photovoltaïques sur les dépôts des tramways de Strasbourg

CTS Des panneaux photovoltaïques sur les dépôts des tramways de Strasbourg

La Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) va installer 15 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur les toits de ses unités de production de Cronenbourg et de la Kibitzenau. Les équipements permettront de produire 2,87 mégawatts-crête (MWc), soit l’équivalent de la consommation électrique moyenne de 340 foyers.
La mise en œuvre des installations et leur exploitation seront confiées à Quadran, entreprise française spécialisée dans la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. L’opérateur régional Electricité de Strasbourg s’est engagé à racheter l’énergie produite pendant 20 ans. Le montant de l’investissement (trois millions d’euros) restera à charge de Quadran, avec une fin de chantier prévue en juin 2019.
Sur le dépôt (bus et trams) de Cronenbourg, les panneaux photovoltaïques remplaceront les couvertures existantes en toile de tente, posées il y a 25 ans et arrivées en fin de vie. Sur l’autre site de la CTS dans le quartier de la Kibitzenau, les panneaux couvriront une aire de stationnement des bus et le parking des salariés. « Ce projet contribue à la rénovation de sites que la CTS aurait dû renouveler elle-même », résume son président Alain Fontanel. Pour Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole en charge de l’Environnement, il s’agit avant tout de « promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables dans l’agglomération ». Les panneaux photovoltaïques de la CTS constituent un bond en avant : ils représenteront à eux seuls un tiers des équipements en place à Strasbourg.

Olivier Mirguet

Ewa

Tisséo équipera son troisième dépôt pour le GNV

Présentation du bus GNV Citaro au dépôt Tisséo de Langlade 11 juillet 2017

Pour remplacer ses bus diesel et répondre aux obligations légales sur les véhicules à faibles émissions découlant de la loi de transition énergétique, Tisséo-Collectivités a décidé de miser sur le GNV plutôt que sur l’hybride. 60 bus articulés Citaro 2 GNV équiperont ses lignes à haut niveau de service Linéo d’ici 2019, dont 27 sont en service depuis le mois de septembre. Deux de ses dépôts (Atlanta au nord et Langlade au sud) sont déjà équipés pour l’approvisionnement en gaz comprimé de ses bus, qui représentent près de la moitié de sa flotte (263 sur 540). Le dépôt de Langlade vient de bénéficier d’une extension de 58 postes de compression. La centrale de compression, qui alimente actuellement 165 bus, sera capable de monter jusqu’à 290. Pour faire face à cette montée en puissance du GNV, les élus de Tisséo-Collectivités ont aussi décidé en septembre d’équiper le troisième dépôt, celui de Colomiers, à l’ouest de l’agglomération, à l’horizon 2020-2021, pour un coût estimé entre quatre et huit millions d’euros. La loi imposant une fraction de gaz renouvelable d’au minimum 20 % en 2020 et 30 % en 2025, Tisséo travaille aussi à l’introduction du biogaz avec la région Occitanie et GRDF.

Catherine Sanson-Stern