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Ewa

Keolis continuera à exploiter le réseau Star à Rennes

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Le conseil de Rennes Métropole a approuvé le 19 octobre le choix de Keolis pour la gestion de son réseau de transport. La nouvelle DSP qui commencera à partir du 1er  janvier couvre une période de sept ans et représente un chiffre d’affaires de 960 millions d’euros. Comparé à l’ancienne délégation qui avait déjà été confiée à Keolis, le contrat intègre de nouveaux services : l’exploitation de la ligne B du métro, le développement de la location longue durée de vélos à assistance électrique (VAE), la création d’un service de location courte durée de différents types de vélos, la gestion de la maison du vélo ainsi que le développement d’un service de covoiturage dynamique. Rennes Métropole, qui souhaite une offre globale de services de mobilités en proposant « de réelles alternatives à la voiture solo, au travers du développement des transports collectifs, des services vélos et des solutions de covoiturage », explique la collectivité.
Au cours du contrat, l’offre de transport progressera pour les communes extra-urbaines (hors Rennes, Cesson-Sévigné, Chantepie, Saint-Grégoire, Saint-Jacques-de-la-Lande) grâce à la mise en service de la ligne b, rappelle la métropole en précisant que le réseau de bus sera restructuré lors de la mise en service de la ligne B prévue en 2020.

Des efforts porteront aussi sur l’innovation : Keolis va tester huit bus électriques Bolloré entre 2018 et 2020, avant que la collectivité ne fasse ses choix en matière de motorisation, électrique ou biogaz.

Ewa

RATP Dev va gérer les transports de Lorient

Lorient

Lorient Agglomération a choisi, le 17 octobre, RATP Dev pour la gestion de son réseau de bus et bateaux à partir de janvier prochain. Ce contrat devrait générer plus de 167 millions d’euros sur la durée du contrat qui est de cinq ans.

RATP Dev va donc remplacer Keolis qui gère actuellement le réseau CTRL desservant plus de 200 000 habitants dans les 25 communes de Lorient Agglomération. Avec l’ambition de développer la fréquentation. « L’offre présentée par RATP Dev, appuyée sur les particularités du territoire, répond de manière appropriée aux exigences de Lorient Agglomération pour l’accompagnement dans la future restructuration du réseau, apporte les garanties de qualité de service et de relations à l’usager et décrit clairement l’approche méthodique du dialogue social », explique RATP Dev dans un communiqué. « Jacqueline Jury, précédemment directrice de la Compagnie des Transports du Boulonnais (CTB), filiale de RATP Dev qui exploite le réseau urbain de Boulogne-sur-Mer, prendra la tête du réseau » est-il également précisé.

Ewa

Bilan estival satisfaisant pour la SNCF

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Malgré la grande panne de Montparnasse et l’incendie d’Aubagne qui ont perturbé l’été de la SNCF, les signaux sont au vert selon la société nationale. Durant le premier semestre, le chiffre d’affaires a augmenté de 3,7 % comparé à la même période de l’année précédente. L’été s’est poursuivi sur cette même tendance positive. Tout confondu, le nombre de billets vendus par SNCF Voyages a augmenté de 21 % cet été.

Le TGV Ouigo affiche une hausse de trafic de 20 %, tandis que le nombre de passagers transportés par Ouibus a fait un bond de 50 % (un million de passagers en plus), mais au prix d’un déficit conséquent (l’année dernière, les pertes de Ouibus atteignaient 45 millions d’euros).

Le trafic enregistré par les deux nouvelles LGV mises en service le 1er juillet est même plus élevé que prévu : le nombre de voyageurs a crû de 25 % sur la liaison Paris – Bordeaux et de 20 % entre Paris et Rennes. Ce qui correspond à un million de voyageurs en plus par rapport à l’été dernier. La régularité toutefois laisse à désirer : elle tourne autour de 87,6 % sur la LGV Atlantique. La SNCF l’explique par le fait que la mise en service des TGV s’est accompagnée par le basculement de 40 % des horaires, chamboulant l’exploitation.

M.-H. P.

Ewa

La RATP affiche un résultat semestriel en forte hausse

Ligne 2 du métro RATP

Sur les six premiers mois de l’année, la RATP a vu son résultat net bondir de plus de 50 % à 132 millions d’euros. Sa capacité d’autofinancement s’élève à 488 millions d’euros (en hausse de 57 millions d’euros par rapport à juin 2016).

En revanche, son chiffre d’affaires ne s’accroît que légèrement : +1,1 % (plus de 2,8 milliards de chiffres d’affaires sur les six premiers mois 2017). Mais il s’inscrit en positif après une année de recul : en 2016, le chiffre d’affaires avait régressé de 2 % comparé à l’année précédente.

La croissance de l’activité est homogène entre la RATP et ses filiales, note le groupe. En Ile-de-France, le trafic augmente légèrement de 0,7 %, essentiellement grâce au RER et au tramway. « Le retour des touristes et occasionnels est également notable par rapport à 2016 », indique encore la RATP dans un communiqué.

Le groupe, qui s’est fixé l’objectif d’un chiffre d’affaires de sept milliards d’euros en 2020, attend d’ici à la fin de l’année le résultat d’appels d’offres importants, notamment ceux relatifs aux métros de Doha et de Riyad.

Ewa

Pau choisit le bus à hydrogène pour sa ligne BHNS

Bus à Pau

La communauté d’agglomération de Pau Béarn Pyrénées a fixé son choix le 31 août sur les véhicules de sa ligne BHNS en cours de construction : pour un investissement global de 18 millions d’euros, elle commande huit bus électriques (coût 13,5 millions) alimentés à l’hydrogène au constructeur belge Van Hool. L’hydrogène sera fourni sur place par Engie via une installation au sein même du dépôt. Dans cette ville de 80 000 habitants, la ligne reliant la gare à l’hôpital devrait être prête en 2019. Sa voisine Bayonne a, pour sa part, retenu des bus électriques fabriqués par la société Irizar d’Ormaiztegi (Pays basque espagnol). Pour ce « tram-bus », deux lignes BHNS sont prévues dont la première sera prête dans deux ans.

Ewa

Niort : gratuité sur toute la ligne

Niort nouvelle livrée juillet 2017 des bus

Niort et son agglomération représenteront bientôt le plus grand réseau de transport public gratuit de France. C’était une promesse de campagne de Jérôme Baloge, aujourd’hui président de la communauté d’agglomération du Niortais. Elle sera effective le 1er septembre. La billetterie ne rapportait que 10 % des sommes nécessaires au fonctionnement du réseau sur un budget de 15 millions d’euros. Le projet de TCSP, qui devait se traduire par une hausse du VT pour les entreprises, a été abandonné. Et une réflexion a été lancée pour optimiser le réseau.

La renégociation de la DSP remportée par Transdev a été l’occasion de cette remise à plat. Partant du constat que certaines lignes de bus étaient peu fréquentées, l’offre de transport a été repensée. Des liaisons ont été arrêtées au profit du cadencement mis en place sur des lignes structurantes.

Transdev qui a pris la main sur le réseau en avril dernier et pour six ans, devra chercher à favoriser l’intermodalité. Ainsi, il est prévu à partir d’octobre d’expérimenter la location longue durée de vélos (principalement électriques). Un service de covoiturage va aussi être testé. Toujours sous le principe de la gratuité. Un bilan devrait être dressé dans un an.

M.-H. P.

Ewa

Disparition d’un grand nom de la profession : François Heuliez

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François Heuliez est décédé le 9 juin à l’âge de 69 ans des suites d’une longue maladie. Fils de Pierre Heuliez (frère jumeau d’Henri Heuliez, président du Groupe Heuliez…

avant que son beau-fils Gérard Quéveau n’en prenne les rênes), François Heuliez est entré très tôt dans l’entreprise familiale. Il devient l’un des principaux responsables commerciaux de la filiale Heuliez Bus à la création de cette dernière en janvier 1980. En mai 1998, il rejoint Evobus France comme responsable commercial national Autobus de la marque Mercedes avant d’être nommé conseiller du président d’Evobus France en janvier 2006, jusqu’à son départ à la retraite en octobre 2007.

Ewa

CarPostal France renforce ses activités à Saint-Etienne

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Et quatre ans de plus ! Les transports urbains de Saint-Etienne Métropole (Stas) viennent de renouveler le contrat de sous-traitance confié à CarPostal pour six lignes régulières du réseau. Créée en 2012 suite à la reprise du groupe Rochette

la filiale CarPostal Loire, qui opère des services de transport régulier, occasionnel et touristique dans la Loire, le Rhône et la Saône-et-Loire, affrète ses véhicules pour la Stas depuis cette même date, année du renouvellement de la DSP à Transdev pour neuf ans.

Suite à la consultation lancée fin 2016 pour la période allant de septembre 2017 au 30 juin 2021, la Stas a choisi CarPostal pour exploiter deux lots en saluant notamment la robustesse de l’exploitation proposée par le groupe suisse. Il s’agit du bus n° 5, ligne structurante de la métropole stéphanoise qui relie Rive-de-Gier et Saint-Chamond au centre-ville de Saint-Etienne (25 km), qui sera, comme auparavant, exploitée en partenariat avec Keolis. Ainsi que de cinq lignes régulières supplémentaires sur le secteur de Firminy.

Suite à ces gains, l’entreprise renouvellera une partie de son parc – l’acquisition de 11 véhicules portera à 20 le nombre de véhicules dédiés à la sous-traitance urbaine – et recrutera une dizaine de conducteurs supplémentaires. CarPostal Loire a réalisé 9,7 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016 avec 141 véhicules et 153 collaborateurs (ETP). Représentant un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros par an, ces deux lots augmenteront de 20 % l’activité de son site stéphanois.

C. N.

Ewa

Transdev veut devenir le premier exploitant européen de bus électrique

Transdev bus électrique Pays-Bas

Le contrat de concession que vient de démarrer en janvier Transdev dans le Sud-Est Brabant, autour des villes d’Eindhoven et d’Helmond aux Pays-Bas, est emblématique pour le groupe de transport public français qui veut devenir « le premier exploitant européen de bus électrique zéro émission » : dans le cadre de ce nouveau contrat, il a intégré 43 bus électriques aussitôt mis en service et prévoit une flotte 100 % électrique avec plus de 200 bus d’ici à huit ans.

« En 2012, nous avons élaboré une nouvelle stratégie pour nos transports publics incluant trois objectifs : répondre à la demande des voyageurs avec une offre fréquente, s’intéresser à la mobilité globale, et rendre nos transports durables, raconte Arwina de Boer, chargée des transports publics à la province du Brabant. La transition énergétique devait être réalisée sans apports financiers supplémentaires. Le contrat représente 55 millions d’euros, dont 23 millions de subventions. Nous estimons que l’opérateur doit nous montrer ce qu’il peut faire, et que nous devons donner un maximum de latitude aux forces du marché », précise-t-elle encore.

Pour gagner le marché, Connexxion (groupe Transdev), qui exploitait déjà les transports publics de la région depuis plus de 15 ans, devait donc acheter de nouveaux bus « propres ». L’exploitant a noué un partenariat avec le Néerlandais VDL, un constructeur installé dans la région et qu’il connaît bien puisqu’il exploite un bon nombre de bus de cette marque. « Après de nombreuses discussions, nous avons choisi un bus électrique articulé de 18 mètres, à plancher bas, accessible aux chaises roulantes et aux poussettes, avec un look un peu métro », rappelle Juul van Hout, directeur régional Connexxion. « Ces bus, d’une capacité de 125 passagers et d’un poids de 19 tonnes, ont un design BRT. L’intérieur est également moderne et innovant », souligne de son côté Ard Romers, le directeur général VDL.

Parmi les grands choix, il a été décidé d’équiper les bus avec 9 batteries d’une capacité de 180 kWh. Lorsque les bus ont commencé à être exploités, il est apparu que les batteries des bus se déchargeaient en trois heures, après avoir roulé en moyenne 75 km. Comme on ne peut pas recharger tous les bus en même temps, il a donc fallu mieux répartir les points et les moments de charge des batteries, pour éviter de recourir à trop de bus supplémentaires.

« Les horaires ont été revus et avec VDL, nous avons développé un nouveau logiciel et une boîte à outils pour mieux répartir les bus et les temps de recharge. L’organisation est très complexe : les chauffeurs doivent être au bon endroit au bon moment avec le bon bus. Un manager au dépôt veille aux recharges. Mais à terme, nous espérons nous en passer », raconte Juul Van Hout, en précisant avoir comptabilisé 8 % d’heures supplémentaires de travail, ce qui a nécessité l’embauche de conducteurs supplémentaires. « Un défi pour la direction des Ressources humaines qui a dû mettre en place les formations adéquates ! », souligne encore le directeur régional Connexxion, qui reconnaît que l’investissement a été très élevé : une centaine de millions d’euros. En plus des bus, qui coûtent en moyenne deux fois plus cher qu’un bus diesel, il a fallu aussi équiper les stations en portiques de recharge sur lesquels les bus branchent leur pantographe. Dix chargeurs rapides mis en place (trois en extérieur, les autres au dépôt) permettent de recharger les batteries des bus en 45 minutes (mais en général plutôt 35 minutes puisque les batteries n’arrivent pas complètement à plat), auxquelles s’ajoutent 22 charges lentes utilisées la nuit (pour une recharge en 4 heures 30).

Et le responsable régional de s’interroger : « Comment rendre l’exploitation rentable ? » Premières réponses : en baissant les coûts de l’énergie et en augmentant la qualité de service. Selon Connexxion, après trois mois de service, les recettes ont déjà augmenté de 5 % de plus que ce que prévoyait le groupe.

Pour la suite, Connexxion ne s’interdit pas de faire évoluer le matériel, notamment en achetant des bus fonctionnant à l’hydrogène. Déjà, deux bus à hydrogène vont être mis en service ce mois-ci.

Pour Transdev, les Pays-Bas représentent donc un véritable terrain d’expérimentation puisque le groupe français s’apprête aussi à exploiter d’ici à la fin de l’année 100 bus électriques autour de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol. Et pour partager les enseignements acquis ici mais aussi dans d’autres pays (tout particulièrement en Californie ou en France), un « living lab » a été mis en place sur les questions de matériel, de batterie, d’exploitation, ou de coûts, permettant de modéliser les données et d’identifier les solutions les plus pertinentes en fonction du contexte.

M.-H. P.

Ewa

L’Ile-de-France se lance dans les bus électriques articulés

La RATP et le Stif lancent ce 13 février un nouvel appel d’offres pour l’expérimentation d’autobus électriques. L’autorité organisatrice et l’exploitant veulent commander des bus électriques standards 12 mètres mais aussi, et pour la première fois, en option, des bus articulés 18 mètres qui pourraient équiper des bus à haut niveau de service (BHNS).

Ce nouveau marché doit aussi permettre à la RATP et au Stif d’expérimenter de nouvelles technologies en matière de confort climatique. C’est l’un des grandes difficultés des bus 100 % électrique, le chauffage, s’il dépend de l’énergie de traction, consommant en effet trop d’énergie, ce qui nuit à l’autonomie des batteries (voir le dossier publié dans le numéro de février de VR&T). Le Stif et la RATP veulent aussi tester la performance des dernières générations de batteries, et s’assurer de l’interopérabilité entre les bus et les bornes de charge.

Ce marché porte sur deux ans, pour un montant minimum de 10 millions d’euros et maximum de 40 millions d’euros. Il comprendra deux lots identiques et chaque lot sera attribué à un titulaire différent.

C’est à la fin de cette année que des appels d’offres massifs vont être lancés par la RATP, à la demande du Stif, pour un déploiement plus large de bus électriques sur le réseau francilien.

La ligne 341 est désormais, selon le Stif et la RATP, équipée intégralement en bus électriques et une commande récente de 20 bus, passée à Bolloré comme la première, doit permettre de tester la recharge partielle des batteries en terminus.