Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Le chinois BYD va fermer son usine à Beauvais

Bus BYD Corolis, l'exploitant des transports de l'agglomération beauvaisienne

Quatre ans après son implantation à Beauvais, BYD jette l’éponge. Le constructeur chinois de bus, qui espérait conquérir le marché français en visant la production de 200 bus électriques par an, vient d’annoncer la fermeture de son usine d’ici à la fin de l’année.

Au départ, BYD prévoyait jusqu’à un millier d’embauches en CDD sur cet ancien site de Michelin situé plus précisément à Allonne, suscitant des espoirs de réindustrialisation dans le département de l’Oise. Les dirigeants chinois attendaient alors beaucoup des appels d’offres à venir, la loi sur la transition énergétique imposant aux territoires de disposer de flottes propres à l’horizon 2025. Parmi les plus gros marchés convoités, celui de l’Ile-de-France et les 1000 bus électriques envisagés à la RATP dans le cadre du plan bus 2025 (ramenés finalement à 800). D’autres marchés paraissent aussi prometteurs, comme celui du BHNS d’Amiens qui a renoncé à construire un tramway, ou celui d’Orléans, d’Aix-en-Provence et de Rouen.

Les espoirs sont rapidement douchés. Pierre Mongin, alors à la tête de la RATP, annonce très vite son souhait de ne pas acheter de bus chinois, préférant se tourner vers les Bluebus de Bolloré pourtant encore au stade de la planche à dessin. Ce choix de la RATP qui n’a pas l’habitude d’acheter des bus sur plans illustre parfaitement une fermeté qui ne se démentira pas.

Un an plus tard, les deux premiers bus de BYD sortent d’usine, destinés à Corolis, l’exploitant des transports de l’agglomération beauvaisienne. Ce coup de pouce à l’emploi local reste malgré tout symbolique. De même, la région achète deux véhicules pour électrifier la liaison Compiègne – Beauvais. Quelques contrats sont signés à Dunkerque et Orléans.

Dans le même temps, les constructeurs français et européens  élargissent leur gamme à l’électrique. Iveco et Heuliez ont désormais leurs modèles. Et c’est finalement le constructeur espagnol Irizar qui remporte le marché de l’agglomération d’Amiens.

Malgré la promesse d’emplois locaux, BYD est bien perçu comme un cheval de Troie de l’industrie chinoise sur un marché français qui se verrouille. Le constat d’échec est établi. Sur les 1000 embauches espérées, seule une trentaine s’est concrétisée, dont à peine vingt en CDI. Au lieu des 200 bus par an, moins de 30 sont produits… en 4 ans. Seul restera en France un bureau de BYD pour assurer l’après-vente.

Philippe-Enrico Attal

Ewa

La stratégie payante du Chinois BYD en Europe

BYD a annoncé le 6 décembre avoir remporté une commande de 259 bus électriques, soit « la plus importante commande d’autobus électriques jamais enregistrée en Europe dans le cadre d’un accord avec Keolis Nederland BV, la filiale néerlandaise de Keolis ». La majeure partie de la commande est constituée de 206 bus de 12 mètres, les plus vendus de BYD, auxquels s’ajoutent des midibus de 8,7 mètres, ainsi que des bus de 13 mètres de long, qui seront mis en service à partir de fin 2020 sur les lignes de la région néerlandaise d’IJssel-Vecht, y compris dans les communes de Zwolle, Apeldoorn et Lelystad, précise le constructeur chinois dans un communiqué.

Ce contrat fait suite à plusieurs marchés remportés récemment par BYD en Europe, comme par exemple le contrat annoncé à Busworld 2019 et signé avec l’opérateur norvégien Vy Buss qui prévoit la fourniture de 55 autobus 100 % électrique dont 22 Classe 2 de 13 m (première commande pour ce véhicule offrant 45 places assises). A ce jour, BYD rappelle avoir « pris des commandes et livré dans près de 60 villes et plus de 10 pays, pour un total supérieur à 1 200 bus électriques ».

Une nouvelle équipe européenne aux Pays-Bas

Ce renforcement de présence en Europe est avant tout dû à la stratégie payante du constructeur chinois qui a installé une toute nouvelle équipe dédiée aux marchés européens d’une vingtaine d’ingénieurs et de techniciens R&D aux Pays-Bas, chargés de concevoir des matériels adaptés aux normes du vieux continent. Un renversement de tendance alors qu’il y a encore un an le pilotage se faisait uniquement avec des spécialistes chinois. En plus de l’aspect technique, BYD a désormais le souci de séduire ses clients par un design et une qualité de finition (notamment pour l’habillage et les aménagements intérieurs ou encore l’ergonomie de conduite), qui n’étaient pas du tout jusqu’alors les points forts du constructeur chinois.

Le succès ne se limite pas à l’Europe : tout récemment BYD a aussi remporté un important contrat en Colombie avec la commande de 379 bus électriques pour les Transmilenio, ces bus à haut niveau de service, de Bogota. Ces bus seront mis en service en septembre 2020 dans la capitale colombienne.

Marie Hélène Poingt, avec Philippe Hérissé

Ewa

Byd conçoit un bus électrique à deux étages pour Londres

Le 2 juillet, le constructeur de bus chinois BYD a annoncé être en train de concevoir et construire un bus électrique à double étage pour la ville de Londres. 

Dès le mois d'octobre … … Transport for London (TfL), l’autorité organisatrice des transports londoniens devrait expérimenter 5 bus électriques sur la ligne 16 entre les stations Crickewood (nord-ouest) et Victoria.

Selon le communiqué, Boris Johnson se réjouit que la capitale britannique devienne la première ville au monde à proposer une ligne de bus à étage entièrement électrique et de préciser « Nombreuses étaient les personnes qui pensaient qu’un bus à étage 100% électrique était impossible du fait de la taille des batteries nécessaires pour le faire avancer ».

D'ici 2020, Londres souhaite faire l'acquisition de 300 autobus à impériale 100 % électriques.