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Ewa

Norvège : Des rames CAF pour renforcer la desserte aéroportuaire d’Oslo

Le 23 mars, CAF a annoncé avoir remporté un contrat pour la fabrication de huit trains de type Oaris destinés à la liaison Flytoget entre l’aéroport d’Oslo-Gardermoen et la gare centrale d’Oslo.
Le contrat de 120 millions d’euros prévoit la livraison de huit rames Oaris composées de quatre voitures, leur maintenance et le soutien technique.
Les nouvelles rames entreront en service à partir de 2018 et viendront compléter le parc actuel de Flytoget (16 rames Adtranz). Elles sont conçues sur la plateforme à très grande vitesse que CAF est en train de développer et d’homologuer, mais dans une version à 250 km/h, créneau que le constructeur cherche à promouvoir.

Ewa

Lyon : départ des rames de la ligne D pour révision

Le 12 janvier, la première rame de la ligne D du métro de Lyon a quitté l'atelier du Thioley à Venissieux par convoi exceptionnel pour rejoindre le site de Bagnères-de-Bigorre… La révision des caisses des 36 rames sera réalisée par le groupe espagnol CAF. Cette opération, réalisée à mi-vie sur l’ensemble du matériel roulant de la ligne D, va permettre de prolonger d’une vingtaine d’années l’utilisation des 36 rames, mises en service en 1991.

Ewa

CAF remporte l’appel d’offres pour les nouveaux trams de Saint-Etienne

Un nouveau tram pour le réseau stéphanois, c’est forcément du sur-mesure ! Non seulement il s’agit d’un des rares trams sur voie métrique ayant subsisté en France, mais la largeur…  

praticable est ici encore plus étroite qu’ailleurs. Toujours est-il que CAF a remporté l’appel d’offres de la Communauté d’agglomération Saint-Etienne Métropole portant sur la fabrication de 16 nouvelles rames destinées au plus ancien réseau français en service.

Chiffré à 49,9 millions d’euros TTC (près de 42 millions HT), soit 3,1 millions par rame, ce marché sera le bienvenu sur le site de CAF France à Bagnères-de-Bigorre (Hautes Pyrénées), longtemps connu sous son ancienne appellation Soulé avant de devenir CFD Bagnères. Un site qui, après l'assemblage des nouveaux trams de Nantes (2012) et du Grand Besançon (2014), n'avait comme perspective à court terme que la grande révision des rames de la ligne D du métro de Lyon. Les délais de livraison pour la première rame sont assez serrés : mai 2016, soit avant le Championnat d’Europe de football, la mise en service étant quant à elle prévue en septembre 2017.

Par rapport au matériel stéphanois actuel, livré par Alsthom et Vevey entre 1991 et 1998, les nouvelles rames, issues de la gamme Urbos de CAF, représenteront une rupture. Côté accessibilité, elles proposeront 6 portes par côté (2 simples aux extrémités et 4 doubles, contre 4 doubles actuellement) sur une longueur de 33 m en cinq modules (au lieu de 24 m sur deux modules), 178 places dont 38 assises (au lieu de 125) et 2 emplacements pour utilisateurs de fauteuils roulants, ainsi qu’un plancher bas et plat à 100 %.Le tout dans une largeur de 2,15 m seulement ! Côté exploitation, autre changement : le nouveau tram sera bidirectionnel, après deux générations de véhicules unidirectionnels.

Le design extérieur, signé Avant Première, marquera également une rupture en intégrant un bout avant conforme aux exigences de sécurité : ergonomie et visibilité basées sur le retour d’expérience des conducteurs, résistance aux collisions et protection des piétons.

Patrick Laval

Ewa

CAF fournira des rames supplémentaires au métro de Bucarest

Metrorex, l'exploitant du métro de Bucarest, vient de confirmer à CAF l'extension du contrat de fourniture de rames de métro pour la capitale roumaine… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
Entre 2013 et novembre 2014, CAF a livré 16 rames comme le prévoyait le contrat de septembre 2011. L'extension porte sur la livraison de 8 rames suplémentaires pour un montant de 47 millions d'euros et dont le financement est assuré par la Banque Européenne d'Investissement.

Les trains, composés chacun de 6 voitures, sont destinés à la ligne 5 du métro de Bucarest.

Ewa

Tram low cost. Nextram : une offre globale pour un tramway abordable

 

Les agglomérations françaises moyennes ont les moyens d’avoir un tram ! Tel est le postulat de l’offre Nextram, dévoilée l’an dernier au salon de l’UITP à Genève par Vinci et Caf. Un an plus tard, lors du salon Transports Publics 2014 à Paris, les visiteurs ont pu découvrir ce concept plus en détail.  

« Les villes qui ont les moyens de se payer un tramway se le sont déjà payé et si les villes moyennes vont vers le BHNS, c’est avant tout pour des raisons économiques. » Emis il y a trois ans, ce constat a été à la base d’une réflexion tant chez Vinci, spécialiste des travaux publics mais aussi des concessions, que chez Caf, qui avait remporté l’appel d’offres du matériel roulant destiné au tram de Besançon. Cette agglomération de taille moyenne, qui est à l’origine du concept de tram « compact » de trois modules (au lieu de cinq classiquement), a également « optimisé » son tram dans les autres domaines, ce qui a permis de ramener le coût de son nouveau réseau à 17 millions d’euros au lieu de 22 à 25 millions d’euros par km, matériel compris. « Besançon a vu ce sur quoi on pouvait faire des économies, mais on aurait pu aller plus loin », pense Francis Nakache, directeur général de Caf France. Pour « repousser à fond les tendances de Besançon », il a fallu « repartir d’une feuille blanche, oublier ce qui a été fait, apporter des idées nouvelles ». En étudiant une ligne structurante caractéristique d’un réseau de ville moyenne, Vinci et Caf ont re-créé un cahier des charges pour un « vrai TCSP à haut niveau de service, sans compromis sur la sécurité et les performances » nommé Nextram, dans les limites d’un budget tout en restant évolutif.

Première idée : Nextram est une offre globale, afin de limiter les interfaces entre corps de métiers, sources possibles de risques et de délais. Ainsi, il est possible d’avoir un chantier « glissant », permettant de limiter les effets négatifs des travaux dans l’agglomération. De plus, en fonction du choix des collectivités, l’offre est modulable : elle peut comprendre le financement du projet, voire l’exploitation (par un partenaire) et la maintenance du réseau une fois celui-ci en service. Bref, Nextram propose un « engagement global prix et délais garantis, y compris sur la maintenance pendant 30 ans ».

Deuxième idée : « un cumul de bonnes idées pour réduire les prix plutôt que des innovations » selon Francis Nakache. Par exemple, « un tramway compact unidirectionnel dont l’emprise au sol est réduite ».

Un tram unidirectionnel n’est effectivement pas une innovation : tous les bus (y compris les BHNS) sont unidirectionnels et le tram de Saint-Etienne, le plus ancien de France, l’est aussi tout comme de nombreux réseaux classiques d’Europe. Mais on peut constater que tous les nouveaux réseaux français développés depuis 1985 sont bidirectionnels, même s’il est assez évident que moitié moins de portes et de cabines de conduite réduisent le prix des véhicules !

Quant à l’emprise au sol réduite, elle est obtenue grâce au choix de l’écartement métrique pour la voie, qui permet des rayons de courbure réduits. L’idée est une fois de plus tout sauf révolutionnaire, en particulier en France où l’écartement métrique garde une connotation « petit train » et ne se retrouve côté tram que sur deux anciens réseaux (Saint-Etienne, encore, et le Mongy entre Lille, Roubaix et Tourcoing). Ceci alors que cet écartement est présent sur de nombreux réseaux en Europe, pour des raisons historiques.

Nextram propose toutefois de véritables innovations, que présente Cécile Cambier, directrice de zone France au développement de Vinci Concessions. Côté voie, le rail bas développé par ETF (Eurovia Travaux Ferroviaires, groupe Vinci) nécessite 20 cm de profondeur en moins que le classique rail à gorge Broca. Les poteaux portant la ligne aérienne de contact, plus légers, sont en implantation centrale plutôt que latérale. De plus, le stockage d’énergie ACR de Caf (qui a fait ses preuves en Espagne) est possible, d’origine ou avec provisions. Bref, un vrai tram, mais dont les choix techniques diffèrent de ceux mis en œuvre en France depuis 25 ans.

Nextram est ainsi « un tram pas aussi cher que ce que l’on peut craindre, avec tout ce que le tram apporte comme services » selon ses promoteurs. Séduisante, mais n’existant actuellement que sur le papier, cette offre se situe « dans la zone grise entre le BHNS et le tram de Besançon », plus précisément entre 11 et 13 millions d’euros par km, matériel compris. Nextram se destine aux villes « qui hésitent depuis longtemps, qui se sont déjà décidées pour le BHNS, mais pourrait revenir sur leur décision, ou qui ont remis en cause le tram suite aux dernières élections ». Bref, « des agglomérations qui voudraient bien un tram, mais ont dans l’idée que c’est trop cher et que le BHNS offre la même chose ».

Mais encore faut-il comparer ce qui est comparable, en dissociant dans le prix les aspects « transport » et « aménagement urbain ». Politiquement difficile, car jusqu’à présent, la spécificité du tram à la française est justement d’associer ces deux aspects, alors que l’ambition de Nextram est « une meilleure intégration dans le paysage urbain ».

Pour ce qui est du strict aspect « transport », Nextram s’attaque au marché des lignes structurantes, également visé par le BHNS. « Si l’on veut vraiment faire un BHNS, des travaux sont nécessaires, y compris au niveau de la plateforme et des réseaux, ce qui fait que le coût d’un BHNS est souvent supérieur à ce qu’on peut croire au premier abord », insiste Francis Nakache, rappelant qu’un véhicule non guidé nécessitera toujours une emprise au sol supérieure pour permettre des croisements en toute sécurité. Et à plus long terme, le matériel roulant Nextram a une durée de vie au moins double de celle d’un BHNS, tout en étant évolutif : le passage de 3 à 5 modules par rame, tel celui envisageable à Besançon, peut se faire « en une dizaine de jours ». Sans oublier que quelques minutes suffisent pour doubler la capacité en faisant circuler les trams en unités multiples : encore une idée pas si neuve mais jusqu’à présent – sauf T2 francilien et tram-train – rarement mise en œuvre en France !

Dossier réalisé par Patrick LAVAL

Ewa

Tram low cost. Est-ce vraiment moins cher ailleurs ?

 

Quelques exemples de ces trois dernières années en France et ailleurs montrent que de nouvelles lignes de tram, même sans traitement « de façade à façade », ne sont pas toujours bon marché  

• Pour information, le record de France est détenu par le prolongement du T3 dans l’est de Paris : 14,5 km pour 887 millions d’euros (matériel roulant compris), soit 61,2 millions d’euros par km, qui s’explique notamment par de nombreux ouvrages d’art (traversée de la Seine, viaduc de l’Ourcq…) et des aménagements largement dimensionnés. Le prolongement du T2 francilien en 2012 est sur la deuxième marche avec 53 millions par km tout compris et Nice est sur la troisième avec 39 millions (en 2007 déjà).

• La Suisse n’est pas bon marché, y compris pour ses trams. A Genève, le projet TCMC (tram Cornavin – Meyrin – CERN, ligne 14) est revenu à 420 millions de francs suisses pour 9 km, soit 38,4 millions d’euros par km. Toutefois, sans compter le troisième tronçon de 2,5 km, renchéri par une tranchée couverte chiffrée à 70 millions de francs sur un total de 170 millions, on retombe à 31,7 millions d’euros par km pour les deux premiers tronçons. Ce qui, pour un tram classique en centre-ville sur voie métrique, reste plus cher qu’un tram français moyen.

• Le contre-exemple absolu de gestion de projet est le nouveau tram d’Edimbourg, très en retard, moins étendu que prévu… et revenu à 776 millions de livres pour 14 km, soit 69,8 millions d’euros par km. Plus cher que le T3 parisien !

• A Saragosse, le nouveau tram a entraîné une rénovation urbaine conséquente – y compris la couverture complète d'une rivière ! – d’où un montant de 400 millions d’euros pour 12,8 km, soit 31,25 millions d’euros par km, stockage d’énergie compris. Un projet dans l’esprit du tram à la française, dans la fourchette haute des trams français hors Ile-de-France.

• Casablanca est aussi un exemple de « tram à la française » hors de France. Ses 31 km sont revenus à 6 milliards de dirhams, soit 17,8 millions d’euros par km : à peine plus cher que Besançon !

• A Oran, le nouveau tram est techniquement français mais pas « à la française » : l’aménagement ne va pas « de façade à façade » mais se limite au couloir du tram. Les 19 km ouverts en 2013 sont revenus à 54 milliards de dinars, soit 26,5 millions d’euros par km. Le prix d’un tram français moyen, quand même.

Les prolongements, qui ne comportent pas le poste « matériel roulant et dépôt », sont naturellement moins chers de l’ordre de 20 %. Mais ces trois exemples récents vont encore plus loin :

• Anvers : prolongement de 3 km de la ligne 15 vers Boechout pour 44,5 millions d’euros, soit un montant raisonnable de 14,8 millions d’euros par km pour une ligne classique hors centre-ville.

• Berlin : petit prolongement de 1,5 km à Adlershof pour 13 millions d’euros, soit 8,7 millions d’euros par km, trois stations comprises.

• Norrköping : le prolongement de 3,9 km en banlieue vers Hageby et Navestad n’est revenu qu’à 185 millions de couronnes, aménagement urbain compris. Un tram suédois « à la française » pour 5,2 millions d’euros par km (3,1 millions d’euros par km pour la voie et la LAC).

Patrick LAVAL

 

Suite du dossier

Tram low cost. Nextram : une offre globale pour un tramway abordable

Ewa

Nouveau métro léger de Birmingham : un design signé Avant Première

Officiellement mis en service le 5 septembre au terminus de  Snow Hill, le nouveau matériel du Midland Metro, le métro léger de Birmingham, est du type Urbos 3 de CAF… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
Au total, 20 de ces trams doivent être livrés pour remplacer l’actuel matériel roulant AnsaldoBreda et renforcer le parc en vue du prolongement du métro léger vers la grande gare de New Street.

Si l’industriel sélectionné pour le nouveau matériel de la métropole des Midlands de l’ouest est espagnol, le designer des nouvelles rames est le français Avant Première. Pour celui-ci, le nouveau tram de Birmingham est le troisième dont il signe le design outre-Manche, après ceux de Nottingham (Bombardier Incentro) et d’Édimbourg (CAF Urbos 3)

Une déclinaison du design du Midland Metro a également été livrée à Sydney (Australie) et une autre version est en développement pour Kaohsiung (Taiwan).

Ewa

CAF rénovera le métro de Lyon

Le Sytral a confié les travaux de révision du matériel roulant de la ligne D du métro de Lyon au groupe CAF… La rénovation du parc, composé de 36 rames de 2 voitures (MPL 85), débutera à l'automne 2014 sur le site de CFD Bagnères.

Les opérations porteront notamment sur la rénovation intérieure et extérieure des caisses et la révision des équipements mécaniques,  électriques et câblage.

Le montant du contrat s'élève à près de 23 millions d'euros.

Ewa

Suède : Achèvement du tram « transversal » au nord-ouest de Stockholm

Le 18 août s’est terminé le prolongement à travers la poche banlieue nord-ouest de Stockholm du tram de rocade dit Tvärbanan, « la ligne transversale »… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
L’achèvement de la branche entre le pôle d’échanges d’Alvik et la gare de Solna, qui compte 8 arrêts sur 6,7 km, est intervenu dix mois après l’inauguration, le 28 octobre dernier, d’une première section qui s’interrompait à l’avant-dernière station.

Pour la nouvelle « branche de Solna », actuellement exploitée indépendamment de la section sud de la rocade (ouverte en 2000-2002), un nouvel atelier a été construit et 15 trams A35 ont été commandés à Caf. L’établissement, essentiellement en site propre, de cette branche a nécessité le percement de trois tunnels et la construction de trois ponts. Ces ouvrages d’art importants son partiellement dus à des obstacles géographiques, mais aussi à la volonté de ne pas interférer avec le trafic routier. D’où la longueur du chantier de cette branche, débutés en 2009.

C’est pourquoi la version actuelle du projet de la future branche de la « transversale » vers le nord (Kista) est contestée pour sa « lourdeur » et les ouvrages d’art qu’elle devrait impliquer. L’idée d’un « tram à la française », plus intégré dans le tissus urbain et n’hésitant pas à couper les artères routières, fait désormais son chemin…

Ewa

Métro de Bilbao : EuskoTren choisit CAF

EuskoTren, l'exploitant de la future ligne 3 du métro de Bilbao, vient d'attribuer à CAF la construction de 28 nouvelles rames…

  12 d'entre elles seront directement mises en service sur la nouvelle ligne qui reliera la commune d' Etxebarri à Bilbao, les autres remplaceront à terme les séries 200 et 300 de l'entreprise espagnole.

Les trains seront livrés entre 2015 et 2020 pour un total de 150 millions d'euros, les rames entreront en service fin 2016, date à laquelle devrait être inaugurée la ligne 3 du métro de Bilbao.