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Ewa

Six PME-PMI ferroviaires vont bénéficier du programme Care en Occitanie

LR-Montpellier (34)-Gare Saint Roch-TER
Occitanie

L’association Care continue à essaimer à travers le territoire : elle a annoncé le 14 janvier le lancement en Occitanie d’une nouvelle « grappe » de six PME-PMI ferroviaires*, qui vont bénéficier de 22 jours d’accompagnement et d’expertise industrielle répartis sur 18 mois, qui doivent leur permettre d’améliorer leurs performances.
Cette initiative est le fruit d’une coopération entre Care Rail, Alstom et Bpifrance. Pour Jean-Pierre Audoux, son président, « cette septième grappe co-financée par l’État, à laquelle s’ajoutent trois grappes co-financées par les Régions Hauts de France et Auvergne-Rhône-Alpes, constitue une nouvelle avancée pour la démarche CARE Rail, cette fois dans la région Occitanie qui regroupe un important tissu industriel
de PME-PMI ferroviaires. Désormais, le cap des dix grappes d’entreprises est atteint : c’est un chiffre symbolique,
mais ce n’est qu’une étape de la démarche ambitieuse et volontariste de consolidation de la filière que nous entendons
collectivement mettre en œuvre à travers CARE Rail. »
« 

* Les six PME-PMI sont la CIR (Compagnie Industrielle du Roulement), CONCEPT METAL, DUTEIL ARNAUNE, COMECA, la SARL Marcel CHEVAL et SIRAIL.

Ewa

Une sixième « grappe » d’entreprises va bénéficier du programme Care Rail pour améliorer leurs performances industrielles

TGV M
L’association Care Rail et le groupe Alstom ont lancé le 25 juin, en partenariat avec Bpifrance, une sixième « grappe » de six PME-PMI, localisées dans le Grand Est, pour permettre à ces entreprises de bénéficier, pendant 18 mois,  de 22 jours d’accompagnement et d’expertise pour améliorer leurs performances industrielles.
Aujourd’hui, 54 entreprises ont déjà bénéficié de ce programme. Avec des résultats encourageants : sur un an, suite à ce programme, leurs retards de livraisons ont baissé de 7 à 20 % et elles enregistrent 50 % d’amélioration sur les pièces non conformes, selon Jean-Pierre Audoux, président de Care Rail, à l’origine de l’initiative. L’objectif de cette association est de renforcer la performance et la compétitivité de la chaine d’approvisionnement ferroviaire française.

Ewa

Six nouvelles PME-PMI ferroviaires bénéficient du soutien de Care et de SNCF Voyageurs

Rénovation de matériel, Programme OPTER à Bischheim
L’association Care qui aide les PME-PMI ferroviaires à consolider leur maturité industrielle et fluidifier leur relation clients-fournisseurs, a annoncé, le 12 septembre, la création, en partenariat avec SNCF Voyageurs, d’une “grappe“ de six entreprises qui participeront à la rénovation des TER au technicentre de Saint-Pierre-des-Corps, dans le cadre du programme Opter (931 AGC et TER 2N-NG à moderniser sur dix ans dans toute la France).
Ainsi, Compin SAS (sièges), Noma Td (carénages, pupitres, habillage voiture), Ouest Industrie (pièces de tôlerie, mécanosoudure), Satys interiors Railway France (planchers, cloisons, tables, plafond, cuisines, toilettes), Schaltbau France (composants électromécaniques) et SCM Le Mans (systèmes de connexion), vont bénéficier, pendant 18 mois, de 22 jours d’accompagnement et d’expertise industrielle.
Depuis 2021, les différents programmes de Care, menés en partenariat avec Bpifrance et le soutien financier de l’État, ont déjà permis à près de 40 PME-PMI ferroviaires de participer aux contrats lancés par les grands donneurs d’ordre du secteur.

Ewa

Cinq nouvelles PME de la filière ferroviaire vont bénéficier de l’expertise de Care en Auvergne-Rhône-Alpes

TER Auvergne-Rhône-Alpes Viaduc de Cize-Bollozon

Le champ d’intervention de Care s’étend : le 12 juin, l’association qui cherche à améliorer la performance industrielle et la compétitivité de la filière industrielle française a annoncé le lancement, au côté d’Alstom, d’une nouvelle mission d’expertise au profit de de cinq PME de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Centralp, Metallox, Novetud, Procaly et Torns Sofilec ont en effet été retenues pour bénéficier de 22 jours d’accompagnement et d’expertise dans ce cadre de cette démarche appuyée par Bpi France et soutenue par l’Etat.

C’est la deuxième « grappe Care » lancée en Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui confirme, selon ses promoteurs, « son attractivité » pour le secteur ferroviaire. Pour Charles-Frédéric Boisson, le directeur des Achats de Alstom France, c’est aussi « la quatrième « grappe » au niveau d’Alstom depuis 3 ans ce qui prouve que la dynamique est bien lancée. Nos fournisseurs sélectionnés adhèrent à ce programme et confirment leur intérêt d’amélioration continue de leur performance industrielle et de compétitivité au service de la supply chain».

Cette annonce intervient 8 mois après le lancement d’une autre grappe par Care et SNCF Voyageurs avec cinq PME-PMI ferroviaires engagées dans le programme OPTER (visant à rénover 40 % du parc TER).

Ewa

L’association CARE noue un partenariat avec Bpifrance

Paris Normandie-Saint Lazare

CARE et Bpifrance ont annoncé le 7 mars avoir noué un partenariat pour lancer le nouveau programme d’accompagnement de l’association en faveur de 54 PME du secteur ferroviaire sélectionnées. Ces PME seront accompagnées chacune pendant 22 jours (sur une durée 12 mois) pour accélérer leur transformation. « Cette amélioration de la performance collective doit permettre de disposer d’une chaîne d’approvisionnement française plus robuste, capable de proposer des produits et des services en adéquation avec la demande du marché, et d’être plus présente sur les marchés export », indiquent les deux partenaires dans un communiqué. « Neuf « grappes » de six PME-PMI seront constituées autour d’un grand donneur d’ordre afin d’améliorer la maturité, la performance et la relation industrielle ». Ce programme bénéficie du soutien financier de l’Etat dans le cadre de France 2030.

Ewa

Care booste les performances des fournisseurs et leurs relations avec les donneurs d’ordres

Assemblage cabine Regio 2N

Le 21 septembre, l’association Care a tiré un bilan positif de la démarche d’amélioration des performances d’une première « grappe » de six PME et des relations entre ces dernières et leur donneur d’ordres. L’heure est maintenant venue de lancer une deuxième grappe, regroupant six nouveaux fournisseurs d’Alstom.

 

« On a un problème collectif récurrent : livrer un train à l’heure et sans bug ». Tel était le constat critique que faisait la filière ferroviaire française il y a encore quelques années. Un constat à l’origine de la démarche Care, qui porte ses premiers fruits en cette rentrée 2021, avec la remise d’un prix aux six entreprises de la « grappe » pilote, formée en 2019. Cette démarche, dont le but est d’améliorer à terme les performances de l’industrie ferroviaire française en fluidifiant les relations entre les donneurs d’ordre et les PME-PMI fournisseurs, trouve ses origines dans une initiative similaire, nommée Space et prise dix ans auparavant dans l’industrie aéronautique, lorsque cette dernière connaissait les mêmes points de faiblesse que la filière ferroviaire et qu’elle devait améliorer son organisation et sa performance dans la perspective de la mise en œuvre du programme Airbus A320.

« Space a compris que pour que client et fournisseur travaillent en toute confiance dans la même équipe, il fallait l’intervention d’une tierce partie reconnue et compétente, un « confesseur » », explique Jean-Pierre Audoux, président de l’association à but non lucratif Care, dont les membres fondateurs sont Alstom, SNCF Voyageurs, CAF la FIF et l’AIF, avec pour partenaires BPI France… et Space. Car, comme souvent, les torts sont partagés : « le client peut reconnaître ses défauts ! »

« Jusqu’à présent, nous n’avions pas lancé d’outils opérationnels, doutils de filière « intelligents » », juge Jean-Pierre Audoux. Et de ce fait, une large marge d’amélioration subsistait pour des entreprises « bonnes, techniquement parlant, mais pas assez performantes », dans un petit nombre de domaines cruciaux : délais de livraison, qualité, maturité industrielle et relation avec le client.

La transposition de cette démarche a pour origine la nomination de Maurice Perrault, président de Space, comme médiateur délégué national en charge de la filière ferroviaire en 2013, mais il a fallu attendre cinq ans de plus pour que l’idée de faire un « Space ferroviaire » soit lancée par le Comité régional de la filière ferroviaire en Hauts-de-France, autour d’Alstom et Bombardier Transport, en commençant par une expérimentation avec six entreprises : Deprecq, Hiolle Technologies, Mecajet, Metal Technologies Manufacturing, MSM Europeinture et Startiforme Industries. « Ce sont des entreprises complémentaires – peinture, câblage, chaudronnerie, composites, usinage – qui ont échangé sur les bonnes pratiques. Care, c’est du sur-mesure, c’est à taille humaine, ce sont des experts régionaux de l’industrie qui travaillent sur un petit nombre d’items pour donner un diagnostic réaliste », estime le président de l’association. Un animateur (responsable achats du donneur d’ordres) et un expert (analyse, qui diagnostique la situation de départ) se joignent en toute confidentialité à la grappe, dont les résultats sont globalisés, pas individualisés.

C’est ainsi qu’en travaillant sur 45 actions d’amélioration des process industriels, les membres de la grappe pilote sont arrivés à améliorer de 22 % la ponctualité des livraisons, de réduire de 60 % les livraisons en retard, tout en diminuant de 33 % les non-conformités. Deux autres indices, la maturité industrielle et la relation client-fournisseur, ont été améliorées de 58 % et « de 10 à 20 % » respectivement. Tout ceci en dépit du Covid…

« Nous ne savions pas si ça allait marcher. Maintenant, nous sommes sortis de l’expérimentation et nous pouvons voir que la méthodologie marche de façon très convaincante dans le ferroviaire. Nous allons donc étendre la démarche à l’échelle nationale », conclut Jean-Pierre Audoux. Mais auparavant, l’heure était venue, le 21 septembre, de lancer une deuxième grappe, toujours dans les Hauts-de-France, au sein d’un groupe animé par Alstom pour un accompagnement à la fois individuel et collectif d’une durée de douze mois. Les six membres en sont Barat Sofanor (tôlerie, soudure, peinture, câblage, montage, tests), Décolletage De Reu (décolletage, mécanique de précision, fournisseur de rang 2 d’Alstom), DM Industries (tôlerie fine, ceintrage, peinture, mécanique générale), GETEC (tôlerie industrielle, peinture, montage de composants, études, industrialisation), Lequien (usinage, mécano-soudure) et RM System (électricien ferroviaire, électromécanicien, monteur garnisseur, réalisateur de sous-ensembles d’origine alsacienne, avec une implantation dans le Nord, à Petite-Forêt).

Et pour le passage à l’échelle nationale, « nous travaillons avec d’autres régions comme Auvergne Rhône Alpes, Pays de Loire, Centre-Val de Loire, ou encore Bourgogne Franche-Comté pour y créer de nouvelles grappes régionales d’entreprises au cours de l’année à venir et ainsi y apporter des soutiens ciblés aux PME en partenariat étroit avec BPI France », annonce le président de Care.

Patrick Laval

Ewa

La filière ferroviaire française prépare son avenir

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Représentant un million d’emplois et 34 milliards d’euros de chiffre d’affaires répartis entre plus de 1 300 entreprises  de toutes tailles (opérateurs, constructeurs, ingénieries de transport, équipementiers… ), la filière ferroviaire française mérite bien qu’on se penche à son chevet. D’où la signature, le 9 juillet, de l’avenant du contrat de filière du Comité stratégique de filière (CSF)  ferroviaire, par Henri Poupart-Lagarge, son président, et Jean-Baptiste Djebbari et Agnès Pannier-Runacher, respectivement ministre délégué des Transports et ministre déléguée de l’Industrie, pour renforcer les capacités d’innovation du secteur.

Dans ce cadre, l’association CARE (pour « Compétitivité, Accompagnement, Rail, Emploi »), qui regroupe la plupart des grands donneurs d’ordres et les organisations professionnelles du secteur ferroviaire français, s’est vu attribuer une subvention de 729 000 euros par l’Etat « pour accompagner son extension au niveau national et soutenir 108 entreprises sur une période de 3 ans« .

Pour Jean-Pierre Audoux, son président, « cette somme représente la moitié du financement nécessaire à nos projets en faveur des 108 entreprises que nous souhaitons soutenir. Elle va nous permettre de pérenniser l’action de CARE et d’atteindre nos objectifs« . Cette subvention complète les financements régionaux déjà annoncés ces dernières semaines par Hauts-de-France et Auvergne-Rhône- Alpes (AURA). La subvention sera perçue via une convention de financement signée avec BPI France, comprenant aussi un volet aides-conseils et formation (e.learning).

CARE a en effet identifié 18 grappes d’entreprises prioritaires (chaque grappe comprenant six entreprises) qu’elle souhaite accompagner dans les prochaines années pour les rendre plus compétitives. Il s’agit de les aider à rester dans la course face à la concurrence redoutable des industriels chinois, indiens, polonais ou tchéques. CARE a d’ailleurs annoncé, le 9 juillet, la création d’un groupe d’entreprises en région AURA autour d’Alstom et SNCF Voyageurs. « Six entreprises ont d’ores et déjà été identifiées pour participer au dispositif dont le démarrage effectif aura lieu fin septembre », a-t-elle indiqué. Une étape décisive pour l’association.

Parmi les autres annonces destinées à renforcer la filière, citons aussi la création du « CORIFER », comité d’orientation de la recherche et développement et de l’innovation du ferroviaire. Et son appel à manifestation d’intérêt (AMI) qui « s’adresse à des entreprises ou entités de recherche et innovation de la filière ferroviaire, qui souhaitent lancer des projets de R&D innovants et durables en matière de mobilité« , indique un communiqué. « Il s’inscrit dans le cadre du soutien à l’innovation du plan France Relance et, plus largement, du quatrième Programme d’investissements d’avenir« , est-il précisé.

MH P

Ewa

Premier succès pour CARE, l’association qui veut faire gagner en compétitivité la filière industrielle ferroviaire

ALSTOM; IBRE ; experienced designer and producer and brake discs & levers; IBRE , experienced designer and producer and brakedisc & levers; 89100 Saint-Denis-lès-Sens, Autorisation image OK

Un an après son lancement officiel, CARE (pour « Compétitivité, Accompagnement, Rail, Emploi ») engrange son premier succès : dans un courrier du 15 juin, Xavier Bertrand a fait savoir à l’association qu’il cofinancerait trois nouvelles « grappes » de PME-PMI (chaque grappe regroupant six entreprises) dans sa région entre 2021 et 2022. Cette décision du président des Hauts-de-France intervient après une première opération-pilote de CARE animée par Alstom avec l’AIF ( (Association des Industries Ferroviaires des Hauts-de-France) auprès de six équipementiers régionaux. Xavier Bertrand, qui vient d’être réélu à la tête de sa région, prévoit une aide de 243 000 euros pour aider ces nouvelles grappes d’entreprises, auxquels s’ajouteront d’autres contributions. Le but étant d’accompagner pendant un an ces entreprises pour améliorer leurs performances industrielles.

Rappelons que CARE regroupe la plupart des grands donneurs d’ordres et les organisations professionnelles du secteur ferroviaire français avec l’objectif de renforcer la qualité industrielle de la filière en la rendant plus compétitive dans les toutes prochaines années. Autrement dit de lui donner les moyens de rester dans la course face aux industriels indiens, polonais, tchéques, voire allemands, qui disposent d’atouts de taille dans ce marché très concurrentiel. Faute de quoi nombre d’entre elles, y compris les plus pertinentes, pourraient disparaître alors que la filière française compte 1300 fournisseurs.

L’association a identifié au total 18 grappes d’entreprises à aider prioritairement, en partenariat avec les régions. Ce qui représente 108 entreprises et quelques milliers d’emplois.

Concrètement, un expert indépendant sera mandaté dans les PME retenues pour déterminer de nouveaux process permettant d’améliorer la performance industrielle (délais de livraison, qualité des pièces fournies, conditions de travail, gestion des compétences.. ). L’objectif étant de gagner de 10 à 20 % de productivité. « Nous nous sommes inspirés de l’association Space France, qui développe des projets communs dans le secteur aéronautique et spatial et bâtit des plans d’actions pour atteindre un haut niveau de performances industrielles requis sur les marchés mondiaux. Nous nous sommes dit : Pourquoi ne pas faire un Space ferroviaire ? Nous avons alors noué des liens avec eux« , raconte Jean-Pierre Audoux, le président de CARE, et ancien délégué général de la FIF (Fédération des industries ferroviaires).

Le principe repose sur un co-financement pour aider les PME : la région paye 50 % des coûts, tandis que les 50 % restants sont pris en charge pour les trois quarts par CARE et les donneurs d’ordre (Alstom, CAF et SNCF Voyageurs) et pour le reste par la PME elle-même.

Selon Jean-Pierre Audoux, il y a urgence à agir. « Nous avons 2 ou 3 ans devant nous pour réagir et inverser la tendance« .
D’autres régions devraient suivre, comme Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de Loire ou Nouvelle Aquitaine.

Marie-Hélène Poingt

 

 

 

 

 

Ewa

Le gouvernement conforte la démarche de CARE de développer une filière ferroviaire de PME

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La démarche de l’association CARE (Compétitivité Accompagnement Rail Emploi) qui s’efforce de développer une filière française de PME-PMI autour des grands groupes ferroviaires, a été retenue début avril par le Premier ministre, lors du Conseil national de l’Industrie, « en raison de sa capacité à consolider la solidarité avec les PME », explique CARE dans un communiqué.

Une première consécration pour l’association qui a déjà réussi, depuis sa création en juillet 2020, à constituer une « grappe » de six entreprises dans les Hauts-de-France, sous-traitantes d’Alstom et de Bombardier.

« Nous avons sélectionné un premier groupe de six entreprises régionales des Hauts-de-France qui bénéficient, pendant un an, d’un accompagnement pour améliorer leurs performances en matière de délais de livraison, de qualité des pièces fournies ou de conditions de travail. L’accompagnement est confié à un expert du secteur ferroviaire, indépendant des entreprises parties prenantes mais aussi de CARE. Cela permet à chacun de s’exprimer en toute franchise mais aussi en confidentialité. C’est donc beaucoup mieux perçu qu’un audit qualité qui serait déclenché par le donneur d’ordres », explique Jean-Pierre Audoux, le président de CARE et ancien délégué général de la FIF (Fédération des industries ferroviaires). Et il poursuit : « Il faut convaincre ces petites entreprises locales de ne pas avoir peur de postuler comme sous-traitant, et convaincre les grandes entreprises que ces PME-PMI peuvent être d’excellentes partenaires. Leur proximité géographique offre une meilleure réactivité en cas de problème, et réduit de toute façon les délais de livraison par rapport à des sous-traitants étrangers. Ce qui compense en partie les différences de coûts ».

CARE poursuit son travail dans d’autres régions, en Bourgogne-Franche-Comté autour de la filière hydrogène, ainsi qu’en Auvergne-Rhône-Alpes, ou en Occitanie. Au moins quatre régions devraient ainsi participer financièrement à la création de ces grappes d’entreprises, en apportant la moitié des 175 000 d’euros nécessaires à leur constitution, le reste provenant des grandes entreprises.

Yann Goubin