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Ewa

La ville de Paris prête pour la dépénalisation du stationnement

Un an avant l’entrée en vigueur de la décentralisation du stationnement et de la dépénalisation en cas de non-paiement, la ville de Paris a déjà précisé ses intentions. La guerre est ouverte contre les – nombreux – fraudeurs à l'horodateur ! La mairie de Paris annonce la couleur dans un communiqué du 10 janvier : le forfait de post-stationnement (FPS), autrement dit ce qu’on nomme aujourd’hui le PV, passera à 50 euros dans les 11 arrondissements centraux et à 35 euros dans les arrondissements périphériques au 1er janvier 2018. Pour rappel, une amende pour défaut de paiement coûte actuellement 17 euros, somme insuffisamment dissuasive au regard du tarif horaire qui atteint 4 € dans le centre de la capitale. Et d’ailleurs, selon la municipalité le taux de respect du stationnement rotatif n’est que de 9 %, entraînant un manque à gagner de quelque 300 millions d'euros par an.

Officiellement, la hausse est justifiée par une intensification de la lutte contre la fraude « éliminant ainsi phénomène de voitures ventouses ». Il faudrait en moyenne 21 minutes pour trouver un emplacement où se garer en voirie à Paris, selon les données de l’application mobile Polly, en dépit d’un nombre de places importants : 150 000 auxquelles s’ajoutent 15 000 emplacements réservées aux véhicules spécialisés (handicapé, livraisons, transports de fonds…). La direction de la voirie et des déplacements évalue à 80 000 le nombre de places squattées par le même véhicule durant toute une semaine, incluant ceux qui paient un forfait au tarif résidents.

C’est pour ceux qui ne paient pas, que la nouvelle tarification se veut dissuasive. La ville souligne que aussi que les tarifs à l’horodateur ne bougeront pas, qu’elle offre en complément « la gratuité pour les véhicules électriques » et que « des tarifs réduits mis en place pour les professionnels ». La hausse semblera vertigineuse aux automobilistes, mais l’adjoint chargé des transports, Christophe Najdovski ajute : « A titre de comparaison, cette amende est de 96€ à Londres, de 90 € à Barcelone ou encore de 55,5 € à Amsterdam ».

A noter enfin, des rabais pour paiement dans les 72 heures : 35 € en zone I et à 24,5 € en zone II au lieu de 50 € et 35 €. Et la durée maximale du stationnement passera de 2 à 6 heures, chaque heure supplémentaire au delà des deux premières coûtant un peu plus cher que la précédente. Qu’on ne s’y trompe pas, cet allongement n’est pas pour faciliter la vie des automobilistes, mais plutôt pour répondre à une exigence de la loi Maptam de 2014 qui dépénalise le stationnement payant sur voirie et affirme que le FPS ne peut être supérieur au tarif maximal de stationnement dans une journée…

Naturellement, ces nouveaux tarifs s’accompagnent d’une délégation de service public pour les opérations de contrôle. Mesure qui « permettra là aussi d’améliorer le taux de rotation des véhicules et permettra aux automobilistes de rouler moins longtemps à la recherche d’une place libre. Les modes de paiement seront aussi modernisés : paiement mobile (déjà effectif), possibilité de prolonger à distance la durée de son stationnement », conclut l’adjoint à la maire. Elle permettra aussi une plus grande efficacité, puisque des moyens tout aussi “modernes“ de contrôle seront sans nul doute mis en œuvre, comme la lecture automatisée des plaques notamment…

C. N.

Ewa

Keolis gère toutes les mobilités à Dijon

L’opérateur historique du réseau dijonnais a été reconduit le 22 décembre pour une nouvelle DSP de six ans. Depuis le 1er janvier, Keolis gère les bus et tram Divia, mais aussi les vélos, en libre service (400) ou location (800), les services PMR, les 9 parkings, le stationnement sur voirie et même… la fourrière. style= »margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt »>
L'opérateur historique du réseau dijonnais souligne qu’il s’agit du premier contrat de délégation de service public (DSP) englobant toute l’offre de mobilité. Chiffre d’affaires cumulé attendu : 435 millions d’euros, correspondant à un engagement de 145 millions d’euros de recettes.

Pour gérer cette offre globale de mobilité portée par le Grand Dijon, communauté urbaine de 255 000 habitants et 24 communes, le groupe s’appuie sur ses filiales : Cykleo pour les vélos, Effia pour le stationnement (8000 places dont 4500 sur voirie) et EGS (fourrière). Autre première en France : la création de la première fourrière à vélo de France. « Ce projet de mobilité entend effacer l’opposition fréquente entre utilisateurs de la voiture et usagers des transports collectifs et autres modes alternatifs, afin de privilégier la gestion partagée de l’espace public », explique la filiale de la SNCF dans son communiqué.

Côté engagements, Keolis devra assurer le renouvellement du parc de 400 vélos en libre-service (VLS) des 40 stations, ainsi que celui des bus non hybrides à l’horizon 2019 (Divia compte déjà 102 bus hybrides sur une flotte de 200 bus), mais aussi rénover les parkings ‑ 7,2 millions d’euros d’investissement sont prévus – et le matériel de transport des PMR. L’exploitant s’engage aussi à remplacer la navette DiviaCity du centre-ville par des véhicules 100 % électriques et promet de mettre son expertise en matière de mobilité connectée et d’open data au service de la collectivité « pour accompagner activement sa politique de mobilité ambitieuse et novatrice et faire de la future métropole une smart city ».

Il est déjà prévu de lancer dès cette année un nouveau site web avec application unique pour tous les services de mobilité qui seront accessibles grâce une carte de transport unique. Il sera également possible de payer son transport directement avec sa CB ou son smartphone. « Avec ce contrat unique en France, Keolis confirme sa capacité à relever les défis de la mobilité du quotidien : accessibilité, transition énergétique et intégration multimodale pour faciliter les déplacements des citoyens », a commenté Frédéric Baverez, le directeur exécutif groupe France.

Avec 750 salariés, Keolis Dijon Mobilités proposera 11,4 millions de km par an sur les lignes Divia bus (18 lignes) et tram (2 lignes), qui ont permis 47,3 millions de voyages l’an passé. La marque se déclinera en DiviaPark, DiviaVélo (location), DiviaVelodi (VLS), Divia VéloPark (vélostations), Divia Pouce (auto-stop organisé) et DiviaFourrière.

La société Keolis était la seule et unique candidate à l'appel d'offres après l’abandon de Transdev et malgré le recours en annulation de l’appel d’offres lancé en juin 2015 engagé par trois gestionnaires de parking (dont Q-Park et Indigo) qui avaient obtenu gain de cause devant le tribunal administratif au printemps. Décision cassée par le conseil d’Etat en septembre dernier qui met en avant la liberté de la collectivité de choisir le périmètre d’une délégation de service public.

Une situation qui a été déplorée par l’opposition. Lors du vote en conseil communautaire le 22 décembre, l’Union de la droite et du centre s’est ainsi abstenue en regrettant notamment que la création de deux nouveaux parkings-relais n’ait pas été prévue, à l’ouest et au sud de l’agglomération. De son côté, le groupe Alliance et projets pour le Grand Dijon a voté contre, son président Emmanuel Bichot ayant toujours défendu une DSP en plusieurs lots ou bien l’examen d’un passage en SPL. Selon lui, il n’est « pas souhaitable de négocier avec un seul interlocuteur en position de force pour dicter ses conditions ».

C. N.

Ewa

Poma construira le téléphérique de Toulouse

Poma a été retenu par Tisséo-SMTC pour construire et maintenir pendant dix ans le téléphérique qui reliera à partir de 2020 trois pôles majeurs de Toulouse, l’Oncopole, le CHU de Rangueil, l’université des sciences et sa station de métro « Le choix a été fait à l’unanimité par une commission d’appel d’offres élargie à la régie », a expliqué Jean-Michel Lattes lors du conseil syndical du 21 décembre. Le groupement emmené par la société française Poma (1) a présenté une offre moins chère de 20 millions d’euros par rapport à ses trois concurrents, le Suisse BMF, l’Italien Leitner et l’Autrichien Doppelmayr. « Dans l’alternative technique entre le monocâble et le 3S [téléphérique à trois câbles, NDLR], nous avons préféré le 3S, plus cher de 10 millions d’euros, à cause de sa meilleure résistance au vent, du bruit plus faible et du moindre nombre de pylônes », a complété Francis Grass, président de la Smat, le maître d’ouvrage délégué. L’ouvrage pourra résister à des vents de 108 km/h, avec une disponibilité de 99,3 %. L’utilisation de cinq pylônes au lieu de 20 permettra d’éviter une implantation dans la réserve naturelle régionale, ainsi qu’un plus grand éloignement des bâtiments du lycée Bellevue (où une contestation a eu lieu) et de l’hôpital. Si besoin, le 3S permettra une évacuation des passagers en station en 1 heure 45.

Un temps remis en cause par la nouvelle majorité en 2014, le projet de téléphérique a vu son coût revu à la baisse : 54,6 millions d’euros pour la conception et la construction (au lieu de 80 millions d’euros), et 38 millions d’euros de maintenance pour 20 ans. Le Téléphérique urbain Sud pourra transporter 1 500 passagers par heure et par sens avec 14 cabines d’une capacité de 35 places, accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux vélos. Le tracé long de trois kilomètre kilomètre permettra de franchir en 10 minutes (au lieu de 30 minutes en voiture) la Garonne et le coteau de Pech David, avec son dénivelé de 100 mètres. « La vue sur la ville rose et les Pyrénées sera imprenable et le temps paraîtra trop court pour en profiter pleinement ! », a commenté Jean-Michel Lattes.

La phase de conception pourra démarrer début 2017, en parallèle de la poursuite de la concertation avec l’université, le lycée, la région, le CHU et l’Oncopole. L’enquête publique est prévue en 2018 en vue d’une déclaration d’utilité publique et d’un démarrage des travaux fin 2018, pour une mise en service début 2020. Dans un second temps, le téléphérique pourra être prolongé à l’ouest vers Basso-Cambo (le terminus de la ligne A du métro) et à l’est vers Montaudran (et la future troisième ligne de métro).

Catherine Sanson-Stern

1) Groupement qui comprend Altiservices, Bouygues TP RF, Systra, Séquences, Seti, Sigma, Composite, Semer, Comag, Yellow window, Biotope, Systra foncier, Acouplus et Engie Ineo.

 

© photo : Groupement Poma/Altiservice/Bouygues TP RF/Systra/Séquences/Seti/Sigma/Composite/Semer/Comag/Yellow Window/Biotope/Systra Foncier/Acouplus/Engie Ineo

Ewa

Pollution à Paris. Plus de gratuité en cas de pic ?

Le Stif n’a pas tardé à faire ses comptes et à réagir suite aux six jours de gratuité des transports franciliens lors des épisodes de pollution début décembre. Le 19, il indiquait que l’efficacité de la mesure paraissait limitée au regard de son coût, estimé à 23 millions d’euros. p { margin-bottom: 0.25cm; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 10); line-height: 120%; text-align: left; }p.western { font-family: « Times New Roman »,serif; font-size: 12pt; }p.cjk { font-family: « Times New Roman »; font-size: 12pt; }p.ctl { font-family: « Times New Roman »; font-size: 12pt; }a:link { }

La mesure « n’est clairement pas soutenable financièrement vu la fréquence des pics de pollution et leur durée », affirme le Stif dans son communiqué. En effet, à partir des données annuelles d’Airparif, on peut considérer que la mesure la mesure pourrait s’appliquer de 15 à 20 jours par an, soit un coût de 60 à 80 millions d’euros.

La somme aurait pu servir à « investir pour baisser de manière durable la pollution. Avec 23 millions d’euros, le Stif aurait pu acheter 50 bus électriques qui auraient roulé 14 ans sans émettre de pollution », est-il ajouté. Enfin, la mesure est « perçue comme injuste par les associations d’usagers et son influence sur le comportement des automobilistes est négligeable ». Si l'absence de validation ne permet pas de compter précisément le nombre de voyageurs, des comptages partiels de la RATP indiquent qu'en moyenne, le réseau compterait 5 % de trafic supplémentaire.

Une extrapolation faite à partir de lignes 2, 5 et 9 du métro qui disposent de systèmes de comptages automatiques sur les rames, et où le trafic a augmenté le trafic de 3 % à 12 % selon les jours. dont la moyenne est de 5 % environ. Dans le RER A, il n'a pas été constaté d'augmentation significative. De son côté, la SNCF estime aussi à environ 5 % la hausse de fréquentation sur les autres lignes RER (sauf le B qui a subi une panne) et Transilien.

Le bureau du Stif a donc mandaté sa présidente, Valérie Pécresse, pour présenter au conseil de janvier des options « soutenables financièrement », soit en faisant appel à des financements supplémentaires spécifiques – Etat, collectivités locales – pour maintenir la gratuité, soit en substituant à celle-ci un tarif incitatif.

Ewa

Les filiales de la Caisse des Dépôts mobilisées pour la ville intelligente

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Transport, immobilier, ingénierie Plusieurs des filiales de la Caisse des Dépôts – en l’occurrence le groupe de transports Transdev, l’ingénieriste Egis, le promoteur Icade et l’opérateur de logement intermédiaire et privé SNI – sont impliqués dans la ville intelligente. Lors d’un forum smart City du groupe, organisé le 21 novembre, les présidents de ces filiales ont fait part de leur souhait d’unir leurs forces.  

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« C’est dans les fondements de la Caisse de construire la ville intelligente, la nouveauté c’est que nous allons tous travailler ensemble », a spécifié Pierre-René Lemas, le directeur général du groupe Caisse des Dépôts. Ajoutant qu’au coeur de cette ville connectée de demain figurent les data, « qui doivent être gérées dans l’intérêt général et le rôle de la Caisse sera celui du tiers de confiance. »

Autre partenaire naturel : BPI France, filiale de la Caisse et de l’Etat, qui depuis plusieurs années, est « un important financeur de la digitalisation à la française et qui a récemment investi dans des start-up comme Drivy ou Vulog…», a précisé Nicolas Dufourcq, son directeur général. « La mobilité sera partagée, électrique et autonome… Mais il reste un nouveau business model à inventer », prédit de son côté Thierry Mallet, le PdG de Transdev, qui annonce qu’après le site de la centrale nucléaire de Civaux « où 6 navettes autonomes transportent chaque jour 2500 personnes, Transdev lancera 4 expérimentations supplémentaires, dont une à Rungis dans les prochaines semaines ». Une autre est prévue à Besançon, derrière les remparts de la citadelle Vauban. Enfin, Toulouse testera un EZ10 d’EasyMile en partenariat avec Continental.

Cette Smart City d’intérêt général défend des principes comme la ville coconstruite et centrée sur les besoins des usagers, l’urbanisation soutenable écologiquement et sobre en énergie ou encore des politiques de mobilité multimodales et intégrées. Elle se place aussi au service des collectivités locales. Le forum parisien a ainsi été l’occasion de lancer 8 démonstrateurs territoriaux répondant à ces objectifs à Besançon, Bordeaux, Lyon, Nantes, Nice, Toulouse ainsi que Plaine Commune en Seine-Saint-denis, (avec le Parc tertiaire Porte de Paris et le futur village olympique de Paris 2024). Ces 8 sites verront éclore une cinquantaine de projets.

Ainsi à Besançon, en plus des navettes autonomes, un système des gestion des mobilités et du stationnement font partie du démonstrateur. Bordeaux a retenu trois thèmes emblématiques parmi lesquels la mobilité (covoiturage, coworking…) ; Lyon mise à fond sur l’amélioration de la qualité de l’air et décline les nouvelles solutions énergétiques, la gestion dynamique des flux de circulation… Le CityLab de Nantes se lance notamment pour défi la construction en six jours d’un logement social de 60 m² à l’aide d’imprimantes 3D et de robots mobiles ! Nice entend poursuivre l’optimisation de sa gestion urbaine en explorant les possibilités de l’Internet des objets ; Toulouse, avec son programme “Smart City 2015-2020“ souhaite une bonne intégration des véhicules autonomes prochainement testés à la stratégie de mobilité de la métropole. Enfin Plaine Commune travaille à des solutions “smart“ pour le village olympique de la candidature Paris 2024 ainsi qu’à la transformation des déchets d’un parc tertiaire en énergie consommée localement. Autant de projets qui doivent ensuite pouvoir être répliqués ailleurs…

Cécile NANGERONI

Ewa

Des Trophées de la mobilité durables décernés par le Stif

 

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Comme chaque année depuis 4 ans, le Stif a saisi l’occasion de ses Assises de la mobilité le 23 novembre pour le suivi de son PDU 2015 – 2020, pour remettre ses Trophées 2016 à sept lauréats, dans six catégories. p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }

C’est Stéphane Beaudet, le vice-président du Stif et chargé des transports à la région Ile-de-France qui les a remis en fin de journée, après avoir le matin même ouvert les débats rappelé la feuille de route du PDUIF pour les trois prochaines années. L’un des volets forts ? L’articulation des documents d’urbanisme (PLU et Scot) avec le plan de déplacements urbains.

« Comment tirer parti du Grand Paris Express pour densifier les communes desservies ? Comment garder de l’espace autour des gares et dans les rues qui y mènent pour assurer une desserte bus de qualité ? Comment prendre en compte les livraisons dans la conception des opérations d’aménagement ? » a ainsi mis en exergue le VP transports.

Les Trophées de la mobilité, qui valorisent des projets de transports et de mobilité exemplaires, conformes aux enjeux du PDUIF et reproductibles par d’autres collectivités sont ouverts aux collectivités, entreprises et administrations engagées dans un plan de déplacements, aux exploitants de transports et gestionnaires d’infrastructures ainsi qu’aux associations franciliennes.

45 projets avaient été été déposés et les 15 membres du jury en ont distingué 7, sur des critères de pertinence, de conformité, d’efficacité etc. les six catégories de prix choisies correspondent à la majorité des actions inscrites au PDUIF.

Ainsi, dans la catégorie espace public et accessibilité, le département du Val-de-Marne a été récompensé pour son programme global de mise en accessibilité de l’ensemble des points d’arrêt de bus sur son territoire, « quels que soient les gestionnaires de voirie concernés, y compris sur voie communale ». Un projet qui a débuté en 2004 et dont les travaux ont démarré en 2008. A ce jour, 1100 points d'arrêts ont été réhabilités, 900 restent à développer d'ici à 2020.

Pour la marche et l’espace public, le parc d'affaires Noveos du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) est primé pour ses 22 panneaux de signalétique piétonne installés dans un environnement initialement très routier. C’est la ville de Sceaux qui remporte le Trophée du vélo pour avoit été la première en France à généraliseer le cédez-le-passage au feu rouge pour les cyclistes, autrement dit le tourne-à-droite autorisé au vélo même au feu rouge.

Catégorie transports en commun : FlexCité, la filiale de RATP Dev chargée du TAD des personnes à mobilité réduite est lauréate pour son projet d'information voyageur en temps réel par envoi de SMS. « Le voyageur peut ainsi se préparer sereinement et être au point de rendez-vous au moment de l'arrivée du véhicule.La solution facilite son confort d’utilisation », a estimé le jury du Stif.

Une catégorie s’intéresse aux modes individuels, motorisés, et à la sécurité routière. L’association Pouce d’Yvelines et le Parc naturel régional du Gâtinais français Sont ex-aequo pour la mise en place d'un réseau d'auto-stop organisé sur le modèle de Rezo Pouce. Grâce à des arrêts identifiés par des panneaux, l’auto-stop est rassurant pour les passagers comme pour les conducteurs. Et cette action facilite les déplacements en zone rurale.

Enfin concernant les Marchandises, l’entreprise Phénix (née en 2015) et son programme Proximité s’est distinguée pour la création de circuits courts de revalorisation des invendus issus d’une centaine des petites surfaces (essentiellement des Franprix). Ses tournées optimisées (dite « en grappe ») entre les différents magasins permettent de récupérer les invendus puis de les redistribuer chaque semaine à des associations caritatives de proximité. Le tout avec des véhicules peu polluants bien sûr.

C. N.

Ewa

L’Ile-de-France inaugure sa première station-service au GNV

Moins 20 % d’émissions de gaz à effet de serre et beaucoup moins de particules fines, c’est la promesse du GNV et du bio GNV, une énergie d’avenir que la région Ile-de-France souhaite promouvoir. « Nous allons construire plusieurs nouvelles stations d’avitaillement au GNV comme celle-ci, cela s’inscrit dans notre vision de la smart région et entre dans le cadre du plan régional pour la qualité de l’air "Changeons d’Air" adopté en juin dernier », a dit Catherine Primevert, conseillère régionale (LR) membre de la commission permanente et chargée des questions environnementales lors de l’inauguration de la première station-service de gaz compressé pour véhicule. Située à Bonneuil-sur-Marne dans l’emprise portuaire, cette station de 4 000 m² et deux pistes (quatre à terme) dispose de trois compresseurs (660 Nm3/h) et est ouverte 24h/24 aux particuliers comme aux entreprises (y compris aux poids lourds de 44 tonnes) ou même aux opérateurs de transport depuis le 24 novembre.

Elle a coûté 1,8 million d’euros, dont 190 000 euros ont été apportés par le conseil régional. Confiée en gestion par une DSP de trois ans au groupe espagnol Endesa, elle a vu le jour grâce au partenariat signé en décembre 2014 entre le Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Ile-de-France (Sigeif), la Ville de Paris, GRDF et La Poste. Elle préfigure le réseau que la SEM locale Sigeif Mobilités, créée tout spécialement pour développer l’approvisionnement en gaz et biogaz, entend construire. Alors que « plus des deux tiers des villes de plus de 100 000 habitants l’utilisent déjà pour les bus ou les bennes à ordures », affirme Edouard Sauvage, DG de GRDF, chacun s’accorde sur le fait que le GNV constitue l’alternative crédible au diesel pour les poids lourds et utilitaires, à court terme.

C. N.

Ewa

Les habitants des grandes villes recourent davantage aux transports publics

La part des Français utilisant régulièrement les transports publics continue sa progression. Entre 2014 et 2015, elle est en hausse de deux points passant à 69 % contre 67 % en 2015 et 63 % en 2014, et concerne ceux qui habitent dans des agglomérations de 50 000 habitants et plus, nous apprend l’observatoire de la mobilité 2016, présenté le 17 novembre par l’Union des transports publics.
« La hausse de fréquentation concerne les réseaux de toutes tailles, souligne Marc Delayer, un des vice-présidents de l’UTP. Elle est liée au développement qualitatif de l’offre qui a augmenté de 60 % en 20 ans et à sa très forte progression qualitative. A titre d’exemples, 70 % des réseaux sont équipés en systèmes billettiques, la totalité propose des services numériques : site Web, applications… », précise-t-il.

Ewa

Auvergne Rhône Alpes lance son plan de sécurisation ferroviaire

Le président de la région Auvergne-Rhônalpes n’a pas lésiné sur les moyens pour assurer «le bouclier de sécurité de la région ». Doté d’une enveloppe estimée à cent millions d’euros sur cinq ans, le plan  de sécurisation adopté… le 17 novembre va doubler les effectifs de la police ferroviaire et déployer une couverture maximale de la vidéo-protection dans les gares, les parkings limitrophes et leurs abords immédiats.

Ainsi la Sûreté ferroviaire (SUGE) qui compte actuellement 17 équipes composées de 160 agents passera à 34 équipes et 320 agents d’ici fin 2017, avec un déploiement en trois étapes à partir de mars prochain. Douze équipes sont directement financées par la région, et cinq par la SNCF, « un financement négocié directement avec Guillaume Pépy » selon Laurent Wauquiez qui souhaitait une réelle implication de la SNCF.

L’autre volet du plan concerne l’installation de caméras dans les rames TER et les gares. Une réponse à « la forte augmentation* des faits de délinquance en 2015, notamment dans les trains avec +27 % » selon le président de région. Les actes délictueux ont lieu principalement dans les gares (60%), les trains (15%) et sur les autres emprises SNCF (25%). Aujourd’hui, si 70% des trains TER rhônalpins sont dotés de caméras (aucune rame en Auvergne), seules 13% des gares et haltes (soit 49 sur 366 gares) sont équipée de vidéo-protection. Le plan prévoit d’équiper en priorité les 105 gares les plus fréquentées (plus de 300 000 voyageurs/an) et situées sur des axes sensibles (périurbain de Grenoble, vallées de l’Arve, du Rhône, de la Saône, du Gier, Clermont-Issoire, Saint-Etienne-Le Puy).

Enfin, un Centre de supervision régional « vidéo-patrouille » sera créé pour les gares les plus sensibles permettant l’accès en temps réel  aux images et le traitement des caméras intelligentes de détection des comportements suspects. In fine, le coût du plan reste à peaufiner en fonction de l’abondement de l’Etat dans le CPER, très sollicité, et des partenaires collectivités pour la sécurisation des abords et parkings des gares. Le prix à payer pour la région qui va « le plus investir en France dans la sécurité des transports ferroviaires ».

Claude Ferrero

 

*8500 actes liés à la sureté (+15% pour les biens, +3% pour les personnes), dont 85% sont concentrés dans les 5 départements rhônalpins les plus peuplés. Source base Cezar SNCF.

Ewa

Strasbourg reçoit sa première rame Citadis

La première d'une série de douze rames Citadis destinées à l'exploitation de la ligne D, en cours d'extension vers Kehl en Allemagne, a été livrée…  

à Strasbourg le 3 octobre. Homologuées par les services de la TAS (Technische Aufrichtsbehörde für Strassen- und Stadtbahnen) à Stuttgart, ces rames répondent aux exigences réglementaires en vigueur outre-Rhin (troisième phare à l'avant, luminaires sur les côtés) et restent interopérables sur l'ensemble du réseau de la CTS. Commandées à Alstom pour un prix unitaire de 3,4 millions d'euros, elles présentent un "nez" au design inédit, un éclairage LED et offrent une capacité de 288 passagers, contre 270 places dans leur configuration habituelle (45 mètres) à Strasbourg. Les essais en ligne débuteront fin octobre pour le nouveau matériel. Les premiers essais sur la ligne Strasbourg-Kehl (2,7 kilomètres de voies nouvelles) sont prévus en janvier 2017 pour une mise en service promise en avril 2017. 

O.M.