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Ewa

Deux millions de voyageurs resteraient à quai sur la ligne SEA, selon Vinci Railways

Invitée ce matin du Club Ville, Rail & Transports, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Railways, a regretté l’insuffisante utilisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA), entre Tours et Bordeaux, dont la filiale du groupe de BTP est concessionnaire jusqu’en 2061. « Deux millions de voyageurs restent à quai, faute de trains en nombre suffisant sur la ligne, a-t-elle affirmé. Et seulement 75 sillons quotidiens [créneaux de circulation) sont utilisés alors qu’il en existe plus de 140 disponibles« , a poursuivi la dirigeante qui espère voir arriver d’ici quelques années de nouveaux opérateurs sur cette ligne.

Lisea, la société gestionnaire de SEA, discute avec de nouveaux entrants sur le marché  ferroviaire, comme Renfe ou Trenitalia, et attend l’arrivée de Proxima qui envisage des dessertes vers Bordeaux, à partir de la fin 2027 ou 2028.

La récente étude d’E-Cube Strategy Consultants publiée le 25 juin qui prédit au marché français de la grande vitesse ferroviaire un avenir très concurrentiel, va dans le sens des attentes de Vinci, par ailleurs très présent sur le marché des concessions aéroportuaires, via sa filiale Vinci Airports dont Valérie Vesque-Jeancard est également directrice déléguée.

N.A

Vous pourrez retrouver dans le magazine de septembre le compte-rendu complet du Club VRT avec Valérie Vesque-Jeancard.

Ewa

L’espagnole Renfe compte desservir Paris l’été prochain

La compagnie ferroviaire espagnole Renfe vient de préciser l’un de ses objectifs pour 2024 : ses trains à grande vitesse iront jusqu’à la gare de Lyon à Paris à l’été 2024, au moment des JO. Ce projet parait en très bonne voie : la compagnie  a confirmé « avoir réservé auprès de SNCF Réseau les horaires pour étendre ses opérations jusqu’à Paris et multiplier par quatre ses services en France au fil de l’année 2024. »

Renfe compte engager l’année prochaine 16 circulations à grande vitesse dans l’Hexagone et, surtout, « s’aligner sur le principal axe de mobilité français, celui qui connecte Paris, Lyon et Marseille», en concurrence frontale avec la SNCF. Tout en augmentant la fréquence de ses relations internationales amorcées en juillet 2023, entre Barcelone et Lyon, ainsi que sur Madrid-Marseille. L’opérateur annonce une occupation moyenne de 80 % de ses trains desservant la France.

Pour la LGV Paris-Lyon-Marseille, la compagnie publique espagnole a choisi des trains S 106. Ils sont à grande capacité, sans être vraiment du « low cost ». Capables d’accueillir autour de 521 passagers (selon les agencements), ces convois à un seul niveau sont organisés avec des sièges de front 3+2 en classe touriste et un classique 2+2 en première classe. Les préférant en novembre 2016 à la solution Duplex offerte par Alstom, Renfe a commandé au constructeur espagnol Talgo 30 rames 106 dites Avril dont dix vont donc circuler sur le marché français. Après des débuts contrariés outre-Pyrénées du fait de retards de livraison, ces trains ont été testés pour les 360 km/h.

Pour leur usage en France, Renfe fait valoir « des validations techniques des systèmes de contrôle embarqués » et des essais probants en ligne. Les horaires réservés depuis le 1er septembre dernier l’ont été « sur la base du processus d’homologation du matériel AVE S 106 que Talgo a réalisé en France avec l’appui et l’accompagnement de Renfe. »

Les nouveaux services de Renfe auront pour terminus la gare de Lyon à Paris. Avec un objectif est clair : « Le souhait de Renfe a toujours été d’amener ses AVE pour les Jeux Olympiques de Paris. » Même s’il faudra composer avec les sillons rendus disponibles par SNCF Réseau, sur lesquels sont déjà positionnés l’opérateur SNCF ainsi que Trenitalia.

Michel Garicoix

Ewa

L’ancien ministre des Transports affiche son opposition au plan de discontinuité de Fret SNCF

« J’ai toujours été opposé à cette discontinuité« , a affirmé Jean-Baptiste Djebbari , le 14 septembre lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur la  libéralisation du fret ferroviaire. L’ancien ministre délégué aux Transports juge qu’en formant une plainte pour aides publiques illégales devant la Commission européenne, les entreprises plaignantes (ECR, filiale de la Deutsche Bahn, notamment, elle-même sous le coup d’une enquête) ont agi par « opportunisme » afin de « mettre sous pression le groupe SNCF, et Fret SNCF en particulier ».

Pour rappel, entre 2007 et 2019, Fret SNCF a reçu des aides d’Etat d’un montant total de 5,3 milliards d’euros. Et pour éviter le remboursement qui pourrait être demandé par Bruxelles à l’entreprise (et qui aboutirait à sa dissolution), le gouvernement a préféré l’option du « plan de discontinuité » économique prévue par les règles européennes visant à faire disparaître Fret SNCF (et sa dette) avant de relancer deux nouvelles entités à l’activité réduite, l’une dédiée à l’exploitation, l’autre chargée de la maintenance.

Deuxième pique du prédécesseur de Clément Beaune, à l’encontre cette fois de Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence : « L’interprétation économique est erronée : le marché du fret ferroviaire dysfonctionne (…) et appliquer les règles de discontinuité sur un marché qui n’a pas digéré la concurrence contribue à affaiblir les entreprises, et le marché lui-même (…) Vouloir adopter des remèdes contre un opérateur ne va pas améliorer le fonctionnement du marché européen. Le risque, c’est d’affaiblir Fret SNCF sans pour autant améliorer ce fonctionnement« , a taclé J.B Djebbari.

Les règles du plan de discontinuité proposé par Bruxelles et accepté par la France prévoit de supprimer 10% des 5 000 emplois cheminots et d’abandonner 20 % des 730 millions de chiffre d’affaires de Fret SNCF. Concrètement, 23 lignes de transport ferroviaire de marchandises devront être cédées à la concurrence au 1er janvier 2024. Ainsi que 62 locomotives (sur un parc de 730 machines) et par l’abandon des trains entiers réguliers (à 95 % du transport combiné). Soit 23 flux à céder progressivement à d’autres opérateurs d’ici à la fin de l’année. Ces trafics ferroviaires resteront-ils sur les rails ou basculeront-ils sur la route, faute de repreneurs ?

N.A

Ewa

Kevin Speed réalise une levée de fonds de 4 millions d’euros

Laurent Fourtune, Kevin Speed

La start up Kevin Speed qui veut lancer en 2026-2027 des TGV omnibus de métropole à métropole pour les trajets du quotidien (comme Tours, Vendôme ou Reims), a annoncé le 25 juillet avoir clôturé sa première levée de fonds pour un montant de quatre millions d’euros. Cette augmentation de capital doit permettre à la compagnie ferroviaire de financer « le développement de sites d’exploitation et de maintenance innovants (…) pour une rotation optimisée des trains (…) ainsi que la commercialisation des sièges jusqu’à dix fois par jour », précise-t-elle dans un communiqué.

Avec cette levée de fonds, Kevin Speed espère aussi avancer sur « la signature d’un accord-cadre de longue durée avec SNCF Réseau » pour sécuriser un accès aux infrastructures ferroviaires et procéder alors à l’achat de vingt trains et à la construction de « petits ateliers ». Il faudra alors un milliard d’euros au nouveau transporteur. « Les négociations avec SNCF Réseau sont toujours en cours, c’est lui qui nous permettra de financer l’achat de matériel roulant qu’in fine, il y ait plus d’offres sur les rails », commente Laurent Fourtune, président de Kevin Speed, en référence à l’actuelle polémique sur le manque de rames TGV de la SNCF alors que la demande de transport explose. Kevin Speed dispose déjà d’un accord avec « un constructeur européen de premier plan », pour la fabrication de trains à grande vitesse de type omnibus – desservant de nombreuses gares – permettant une haute densité de passagers à bord.

« 

Ewa

Nouvelle levée de fonds pour Le Train

LE TRAIN

Nouvelle étape pour Le Train, la compagnie ferroviaire qui souhaite lancer une dizaine de lignes à grande vitesse dans Grand Ouest de la France (dont Bordeaux-Nantes en moins de 3 heures) : la  société a annoncé le 3 juillet avoir  réalisé une nouvelle levée de fonds à hauteur de 8 millions d’euros, abondée par quatre nouveaux acteurs qui entrent ainsi au capital de l’entreprise : Aquiti Gestion (une société de gestion dédiée aux entrepreneurs néo- aquitains), Charente Périgord Expansion (filiale de capital investissement de proximité du Crédit Agricole Charente-Périgord), NACO (fonds de co-investissement créé par la région Nouvelle-Aquitaine) et Tudigo x Le Train, fonds créé pour assurer la gestion de l’apport des 849 investisseurs lors de la campagne de financement réalisée au printemps s’adressant aux futurs voyageurs du Train pour leur proposer de devenir actionnaires. Les deux actionnaires historiques, les banques Crédit Mutuel Arkéa et Crédit-Agricole Charente-Périgord, participent également à cette opération.

« Cette levée de fonds permet de financer les systèmes d’informations Le Train, en particulier l’acquisition et l’implémentation des systèmes d’inventaire et de réservations indispensables à tout opérateur et le lancement du plan de formation des équipes de bord, de conduite et des équipes commerciales« , indique dans un communiqué la société qui compte lancer au second semestre une « dernière étape de financement » afin de lancer ses opérations de recrutements et de pré-exploitation. « Dans le même temps, Le Train poursuit les phases industrielles de conception et de construction de son matériel roulant grande vitesse et la mise en place des facilités de maintenance dans le Grand-Ouest« .

Rappelons qu’en janvier dernier, la compagnie avait annoncé avoir retenu, au terme d’un appel d’offres, Talgo pour lui commander dix rames. En espérant lancer ses premiers services en 2024 si elle parvient aussi à acheter des matériels d’occasion à la SNCF, sinon en 2025 au moment de la livraison du matériel neuf.

 

Ewa

Kevin Speed veut donner un coup d’accélérateur à son projet de TGV omnibus

Profitant de sa réponse à la consultation de l’Autorité de la concurrence sur la libéralisation des marchés du transport de voyageurs, Kevin Speed, la start-up française qui veut lancer en 2026 des TGV omnibus de métropole à métropole pour les trajets du quotidien, affine sa stratégie.

Les coassociés de nouvel outsider du rail, Laurent Fourtune (photo), Claire Bonniol et Jihane Mahmoudi, ont réuni le 7 avril leur conseil stratégique composé d’experts du secteur (1) pour examiner la demande officielle de dessertes faite à SNCF Réseau. « L’urgence sociale en France est celle des villes moyennes, et depuis 40 ans de succès de la grande vitesse ferroviaire, elles n’ont pas bénéficié du développement escompté car les dessertes des gares TGV secondaires sont insuffisantes, argumente Kevin Speed dans un communiqué.  Citant l’exemple de Picardie TGV « qui pourrait mieux desservir la boucle de la Somme entre Saint Quentin et Amiens, de Champagne TGV entre Reims et Epernay. Il y a huit gares intermédiaires de ce type à moins de deux heures de Paris », illustre le futur opérateur ferroviaire.

Objectif, signer d’ici à fin 2023 avec le gestionnaire d’infrastructure un accord cadre de répartition des capacités ferroviaires de longue durée : sur 30 ans. Et réussir à convaincre ainsi les investisseurs à financer le projet Kevin Speed (en référence au prénom des années 1990 et qui « correspond à monsieur tout-le-monde », aime expliquer Laurent Fourtune), estimé à un milliard d’euros. Pour recruter et former 150 conducteurs.rices, bâtir les ateliers de maintenance le long des lignes et surtout, acheter la vingtaine de rames à grande vitesse Alstom.

Ces accords cadres de longue durée sont « largement utilisés dans un certain nombre de pays européens voisins (notamment en Espagne, ndlr) pour structurer la capacité de l’infrastructure [mais] faiblement utilisés en France et limités aux services de transport ferroviaire de fret », constate l’Autorité de régulation des transports (ART) qui vient de boucler une consultation publique sur le sujet.

Cela fait plusieurs mois que Kevin Speed cherche à signer avec SNCF Réseau pour se voir garantir des sillons pour les dessertes voyageurs envisagées, « sur toute la durée d’amortissement des trains, soit 30 ans », avait expliqué en début d’année Laurent Fourtune lors d’un « Club » organisé par Ville, Rail & Transports, avec quatre nouveaux entrepreneurs du rail.

Nathalie Arensonas

Composition du conseil stratégique de Kevin Speed : Dominique Bussereau (ex-ministre des Transports), Pierre Cunéo (ex-directeur de cabinet de Guillaume Pepy à la SNCF), François Drouin (Eti Finance), Cyrille du Peloux (ex-pdg de Veolia Transport), Sophie Mougard (ex-présidente du Stif, devenu Ile-de-France Mobilités), Jean-Pierre Trotignon (Getlink), Pascale Roque (dg Hertz France).

Ewa

La SNCF va remporter un premier lot de TER en Hauts-de-France

Régulièrement, Xavier Bertrand passait des soufflantes à la SNCF. Entre le patron des Hauts-de-France et l’opérateur ferroviaire public qui assure l’exploitation des lignes TER, les relations étaient plus que tumultueuses. En 2022, la région qui verse 500 millions d’euros par an à la SNCF dans le cadre de la convention TER, avait même suspendu quelques mois ses paiements, à cause des retards et suppressions de trains liés principalement au manque de conducteurs. Pour en finir avec l’opérateur historique, ou le piquer au vif, Xavier Bertrand et son vice-président chargé des transports, Franck Dhersin, avaient convaincu les élus régionaux d’ouvrir le réseau à la concurrence. Les premiers appels d’offres avaient été lancés en 2020.

Et, le gagnant est… la SNCF.

Le 1er mars, en milieu de journée, Xavier Bertrand a annoncé qu’il allait proposer à l’exécutif régional de confier à l’opérateur ferroviaire public l’exploitation d’un premier lot de lignes : celui de « l’Etoile d’Amiens » qui représente 17% du réseau TER. Il s’agit des lignes Amiens-Tergnier-Laon, Amiens-Saint-Quentin, Amiens-Albert, Amiens-Abbeville, Beauvais-Abancourt-le-Tréport, Amiens-Creil,  et Amiens-Montdidier-Compiègne. Le contrat débuterait fin 2024, pour neuf ans.

« Le choix n’a été pas difficile entre les deux candidats SNCF Voyageurs et Transdev (filiale de la Caisse des dépôts) », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Dans la notation, la SNCF est devant. Il n’y a pas photo : on prend le meilleur« , a ajouté cette même source.

Dans un  tweet, Christophe Fanichet, directeur de SNCF Voyageurs, se félicite d’avoir proposé « une offre compétitive, sur-mesure et adaptée à l’écosystème du territoire couvert par le lot TER Etoile d’Amiens« .

Selon l’AFP et Mobilettre, SNCF Voyageurs s’est engagé à un objectif de régularité de 98,5% et à une augmentation de l’offre de 9,5%. Les pénalités seraient multipliées par quatre en cas de dysfonctionnements du réseau et la Région aurait la possibilité de résilier le contrat en cas de faute, sans verser d’indemnités.

La SNCF avait nommé en début de semaine un nouveau directeur chargé du « programme de redressement de la performance » dans la région, Bertrand Gosselin, ancien directeur général de la compagnie franco-belge Thalys.

Trois autres lots s’ouvrent à la concurrence : Paris-Beauvais et les radiales parisiennes (dites « de dessertes parisiennes »), l’Etoile de Saint-Pol et les lignes du Nord-Pas-de-Calais. Ils devraient être attribués respectivement en 2026, 2027 et 2028.

N.A

Ewa

La compagnie ferroviaire espagnole Renfe veut revenir en France d’ici cet été

Renfe, société nationale des chemins de fer espagnols

Après la rupture de l’alliance commerciale entre la SNCF et Renfe, son homologue espagnole, pour l’exploitation de la desserte ferroviaire entre la France et l’Espagne, le projet franco-espagnol Elipsos a vécu, et la SNCF a repris à son compte la liaison Paris-Barcelone.

Mais Renfe ne compte pas en rester là et veut se frotter à la concurrence ferroviaire en France avec deux lignes depuis l’Espagne vers l’Hexagone, via Perpignan : entre Barcelone et Lyon, et entre Madrid et Marseille. Objectif : glisser ses trains sur les rails français d’ici à l’été 2023 avec six allers-retours par semaine sur chaque ligne, puis deux liaisons quotidiennes à moyen terme.

Paris-Lyon aussi dans le viseur

Après avoir obtenu le 22 décembre dernier un certificat de sécurité de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), sésame pour faire rouler ses trains à grande vitesse AVE sur les lignes qu’elle convoite en France, l’opérateur espagnol qui se plaint régulièrement de « bâtons dans les roues » visant à ralentir son arrivée sur l’Hexagone, démarre ses « marches à blanc », et forme des conducteurs au réseau français. Interrogé, le directeur France de Renfe se refuse à donner toute information supplémentaire et, à tout commentaire.

Egalement dans le viseur de Renfe, la liaison Paris-Lyon que se dispute déjà la SNCF et son concurrente italienne Trenitalia depuis un an. La compagnie ferroviaire espagnole devra pour cela obtenir une nouvelle homologation de l’EPSF pour faire circuler ses trains jusqu’à la capitale.

N.A

 

 

 

Ewa

En Grande-Bretagne, une start up va concurrencer un franchisé ferroviaire

Le régulateur des transports britanniques (ORR) et Network Rail, gestionnaire du réseau ferroviaire, ont approuvé début décembre 2022 la demande de la start up Grand Union Trains d’exploiter un service librement organisé (open access) entre Londres et Camarthen via Cardiff, au Pays-de Galles. A raison de cinq allers-retours quotidiens, à bord de trains bimodes, électriques et diesel, pour exploiter ce nouveau service.

La compagnie sera en concurrence avec Great Western Railways, filiale du groupe First, qui opère déjà cette liaison dans le cadre d’une franchise ferroviaire, système développé dans les années 90 outre-Manche et qui est en train d’être remis en question par le gouvernement, lequel renationalise les liaisons ferroviaires par défaut.

Grand Union Trains avait déposé sa demande en juin 2022 auprès l’ORR qui agit comme autorité de la concurrence pour les services ferroviaires. La demande avait dans un premier temps été refusée par le régulateur qui avait estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de disponibilités sur le réseau (capacités). Après « une seconde analyse des capacités », iI a revu son jugement et finalement publié un avis positif début décembre. Demandant à Network Rail (l’équivalent de SNCF Réseau en France) de signer un accord cadre de capacités (Track access agreement) avec le nouvel opérateur ferroviaire. Pour dix ans, à partir de 2025.

« C’est la première fois qu’une autorité publique fait confiance à une start up « , commente Laurent Fourtune, fondateur de Kevin Speed, projet français (malgré son nom) de TGV omnibus, qui attend la réponse de SNCF Réseau pour un accord cadre de longue durée. Comme celui décroché par Grand Union Trains avec Network Rail, de l’autre côté de la Manche.

N.A