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Ewa

Keolis conserve le réseau de Blois

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La Communauté d’agglomération de Blois (couvrant 42 communes en plus de la ville de Blois, soit 110 000 habitants), qui s’appelle Agglopolys, a décidé mi-novembre de renouveler pour huit ans le contrat de Keolis pour l’exploitation et la maintenance de son réseau de transport public, Azalys.

Le nouveau contrat, qui générera 100 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé, doit commencer le 1er janvier. « Il s’accompagnera de la refonte du réseau prévue le 1er septembre 2021 », précise dans un communiqué la filiale de transport public de la SNCF.

Actuellement structuré autour de sept lignes de bus principales et d’une navette électrique desservant le centre-ville, le réseau va être amélioré pour mieux répondre aux besoins de mobilité sur les principaux points d’intérêt de la ville, culturels, sportifs et économiques. Il est ainsi prévu d’accroître la fréquence de la ligne de bus « des salariés » et de renforcer l’amplitude horaire le soir et le dimanche.

L’offre de transport interurbain va aussi être améliorée, ce qui passe notamment par la refonte du transport à la demande. Enfin, le renouvellement intégral de la flotte de la ligne la plus fréquentée du réseau est aussi au programme, avec l’intégration de six bus 100 % électriques.

4,4 millions de voyages sont attendus en moyenne annuelle sur ce réseau qui a enregistré une hausse de la fréquentation de 38 % depuis 2013.

Ewa

Keolis remporte son premier contrat ferroviaire en Australie

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Implanté depuis dix ans en Australie, Keolis y a remporté son premier contrat ferroviaire : à partir du 31 janvier 2021, sa filiale, Keolis Downer, exploitera et assurera la maintenance du réseau ferré d’Adélaïde, « attribué pour la première fois à un opérateur privé« , se félicite le groupe dans un communiqué.

Ce réseau, long de 121,5 km dessert quatre lignes et 89 stations. Deux nouvelles lignes s’ajouteront prochainement, portant sa longueur totale à 139 km. Le parc comprend 92 trains dont 22 fonctionnant à l’électrique. Il sera complétée par 12 autres rames électriques à partir de 2021.

Le contrat gagné par Keolis durera huit ans, avec une possibilité d’extension de quatre ans. Il devrait générer un chiffre d’affaires d’1,2 milliard d’euros sur 12 ans.

 

Ewa

Alain Ribat, nouveau directeur adjoint de Transilien SNCF

Alain Ribat, directeur de Transilien

Depuis le 1er juillet, Alain Ribat est le directeur adjoint de Transilien SNCF, chargé des investissements, des grands projets, de la finance et du pilotage des relations contractuelle.

Depuis 2014, ce diplômé de l’Essec était le PDG de VFLI, la filiale de droit privé de fret ferroviaire de SNCF TFMM.

Parmi ses premiers dossiers à traiter, il aura à réussir la négociation du futur contrat avec IDFM, l’autorité organisatrice de la mobilité en Ile-de-France. Un contrat qui tarde à être signé (la crise sanitaire et la période de confinement n’expliquent pas tout, il reste encore à lever des points de désaccord) et qui s’inscrit dans un contexte de crise des finances publiques.

Ewa

Contrat Transilien-Ile-de-France Mobilités : pourquoi ça coince

Gare de Juvisy.

Il faudra encore attendre plusieurs mois avant qu’un nouveau contrat soit conclu entre SNCF Transilien et Ile-de-France Mobilités (IDFM). Initialement, une signature était attendue à la fin de l’année dernière. Mais la complexité des discussions, et surtout les points de blocage, n’ont pas permis d’avancer assez vite pour trouver un accord dans les temps.

L’autorité organisatrice des transports franciliens veut contenir les coûts et demande à la SNCF de gagner en productivité. D’où des négociations serrées sur ces questions financières. IDFM cherche notamment à mettre en place un système de bonus-malus plus exigeant pour inciter l’entreprise publique à tenir ses engagements. Dans ses évaluations, elle voudrait notamment davantage prendre en compte le poids des enquêtes de perception réalisées auprès des utilisateurs des transports. Elle cherche aussi à imposer une indemnisation automatique des usagers en cas de grève. Des inflexions vues favorablement par les représentants des usagers.

Comme il semble impossible d’aboutir sur tous les points en février, il faudra ensuite laisser passer les élections municipales pour permettre le renouvellement des élus parisiens au sein du conseil d’administration d’IDFM. Ce qui renvoie à juin, date de reprise des conseils d’administration. Et date à laquelle on attend désormais la signature du futur contrat.
D’ici là, l’ancien contrat continue de s’appliquer.

M.-H. P.

Ewa

RATP Smart Systems remporte un contrat billettique à Hanoï

PASCAL AUZANNET

Nouveau succès pour la filiale de la RATP, spécialisée dans les systèmes de transport intelligent, avec le gain, à la fin de l’année dernière, du contrat billettique de la ligne 3 du métro de Hanoï.

Ce contrat, d’une durée de trois ans, représente 12 millions d’euros. Il prévoit la conception, la fourniture et l’installation d’un système billettique pour le compte de Hanoi Metropolitan Rail Transport Project Board (MRB), chargé de la construction de la ligne 3 du métro de la capitale du Vietnam. Cette ligne, longue de 12,5 km comprenant 12 stations, doit ouvrir en plusieurs étapes à partir de 2021.

Au-delà de cette victoire pour RATP Smart Systems, ce projet représente pour notre pays une vitrine du savoir-faire français dans les transports urbains. Son financement a en effet été assuré à hauteur de 514 millions d’euros par la Direction Générale du Trésor (335 millions) et par des prêts de l’Agence Française de Développement (179 millions). Soit la moitié du coût total du projet.

Ewa

Transdev conserve son contrat d’exploitation du tramway de Rabat-Salé

tram rabat sale ok

Déjà exploitant du premier tramway mis en service au Maroc en mai 2011, Transdev a vu, à la fin de l’année dernière, son contrat d’exploitation du réseau de tramway de Rabat-Salé-Témara reconduit pour 10 ans par la Société du Tramway de Rabat-Salé (STRS).

Ce nouveau contrat, qui a débuté le 1er janvier, couvre l’exploitation, la commercialisation des titres de transport et la maintenance des rames et des infrastructures des deux lignes de tramway, qui s’étendent sur une longueur totale de 27 km avec 43 stations. Il prévoit que la fréquentation du réseau passe de 110 000 voyageurs par jour actuellement à 150 000. Actuellement, près de 2 millions de km par an sont assurés par 33 rames doubles de type Alstom Citadis.

 

Ewa

Alstom et Thales reconduits pour le prolongement du métro automatique de Sydney

Metro North West Sydney

Déjà retenus il y a quatre ans pour le Metro North West de Sydney, mis en service en mai dernier, Alstom et Thales ont été confirmés pour équiper le prolongement de cette première ligne de métro automatique en Australie. Ces confirmations font suite à la prorogation du PPP entre le Northwest Rapid Transit Consortium (NRT), dont l’opérateur MTR est le principal membre, et les Transports de Nouvelle-Galles du Sud (TfNSW). Au terme de ce projet de prolongement, NRT exploitera une ligne de 66 km en forme de U reliant Rouse Hill (nord-ouest de Sydney) à Bankstown (sud-ouest) via la City, et desservant 31 stations au total.

Attendu pour 2024, le prolongement vers la City et le sud-ouest de Sydney comprend la construction, déjà entamée, d’un nouveau tronçon de 15 km desservant sept nouvelles stations, ainsi que la conversion en métro automatique d’une ligne de train de banlieue, longue de 13 km et comprenant 11 gares déjà en service. Intitulé Sydney Metro City & Southwest (SMCSW), ce projet comprend également l’agrandissement de la station de Rouse Hill et la construction d’une nouvelle station de métro à Sydenham.

Un contrat de 350 millions d’euros pour Alstom

Dans le cadre de son contrat, d’un montant d’environ 350 millions d’euros, Alstom assurera la gestion, la conception, la fourniture, la fabrication, les essais et la mise en service de 23 rames de six voitures du type Metropolis, à conduite automatique intégrale. Ces rames seront fabriquées sur le site Alstom de Sri City (Inde), qui a déjà livré les 22 rames Metropolis du Metro North West, et une option permet de commander des rames supplémentaires. Alstom sera également chargé du CBTC (le système assurant la conduite automatique) du type Urbalis 400. Le matériel roulant et le CBTC à mettre en œuvre sur le Sydney Metro City & Southwest devront être de même conception que sur le Metro North West.

et d’environ 153 millions d’euros pour Thales

De son côté, Thales a signé un contrat de 250 millions de dollars australiens (environ 153 millions d’euros) pour la conception, la fabrication, la livraison, l’installation, les essais et de la mise en service des systèmes de supervision, de commande centralisée et de communications (information des voyageurs et de vidéoprotection via un système centralisé) pour le prolongement. Ici aussi, les technologies à mettre en œuvre seront similaires à celles des systèmes Thales équipant le métro automatique de Sydney en service depuis mai dernier.

P. L.

Ewa

La Métropole de Lyon veut résilier le contrat de concession de Rhônexpress

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Après six mois de négociations entre la Métropole de Lyon associée au Sytral et leur délégataire Vinci, la Métropole a annoncé le 5 décembre dans un communiqué de presse sa volonté de résilier le contrat de concession de Rhônexpress, le tramway rapide assurant la desserte entre la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint Exupéry.

Lors du début des discussions, casser le contrat était l’hypothèse ultime sur la table en cas d’échec des discussions sur la baisse des tarifs de la très chère navette (environ 18 euros/aller). Mais finalement, le clash est devenu inévitable. David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon a en effet expliqué le 6 décembre qu’il y a un « front uni Métropole-Sytral pour une analyse partagée et consensuelle, et un même constat sur le caractère inacceptable des propositions de Vinci ». La veille, dans un communiqué lapidaire, Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral, a confirmé la tenue d’un comité syndical extraordinaire, que la métropole souhaite réunir en janvier. La résiliation n’aura pas d’impact pour les usagers, « le service continuant à être opéré par CFTA/Transdev », sauf sur les tarifs « avec une baisse sensiblement supérieure à celle proposée par le délégataire actuel », assure la Métropole.

Trois points de blocage

Au terme de cinq réunions techniques avec Vinci, les discussions ont achoppé « sur trois points de blocage », selon Gérard Claisse, VP chargé des marchés publics à la métropole :

– la réorganisation économique du contrat. La collectivité souhaitait une réactualisation de l’exploitation de Rhônexpress compte-tenu des projections à 2038, date de la fin du contrat, par rapport à un trafic en forte croissance (+6%/an sur 2013-2018, +9% en 2017 et 2018). « Rhônexpress n’a jamais accepté de revoir ses prévisions,  ni les clauses et clés de répartition des recettes supplémentaires » commente Gérard Claisse, « le seul objectif de la société était de maintenir son taux de rentabilité (10,35%), un niveau trop élevé».

– des efforts financiers tarifaires. Selon les titres de transport, Rhônexpress proposait une baisse des tarifs de -11 à -15% environ (soit de 16,30 euros à 13,90 euros pour un aller simple guichet).  Une baisse insuffisante pour métropole et Sytral qui souhaitaient -25 à-30%.

– le transfert du risque. Cette notion tient au non-respect des temps de parcours liés à Rhônexpress et au tramway T3 partageant la même infrastructure, ainsi qu’à la non-concurrence sur la desserte. Ce point a été jugé récemment devant le tribunal administratif de Lyon qui a débouté Rhônexpress de ses demandes d’indemnisation sur un éventuel manque à gagner, et a permis au Sytral de mettre en service deux lignes de bus, comme l’a relaté VRT précédemment.

La rupture du contrat estimée entre 30 et 40 millions d’euros

Dans l’immédiat, la prochaine étape en janvier du vote des élus du Sytral devrait, sauf surprise improbable, permettre « la rupture du contrat effective après un préavis de huit mois, soit au deuxième semestre 2020 ». Viendra ensuite- ou débutera parallèlement- le temps « d’un bon accord ou d’un long contentieux » pour mettre fin au contrat de concession signé en 2007 entre Rhônexpress et la collectivité (le département à l’époque, puis le Sytral en 2015).

Un contrat jugé léonin par ses détracteurs qui voyait la collectivité payer l’écrasante majorité de l’investissement initial (103 millions d’euros sur 120 millions). Il reste 58 millions à verser d’ici 2038 par la métropole qui paie chaque année 5 millions d’euro en remboursement bancaire et frais d’entretien au concessionnaire.

Quant au coût d’une rupture pour la métropole,  l’indemnité est estimée entre 30 et 40 millions d’euros  selon un rapport de la Chambre régionale des Comptes et les études d’experts. « Cette affaire Rhônexpress faisait partie des débats récurrents à la métropole, il fallait trancher, on l’a fait  pour l’intérêt général» affirme David Kimelfeld. Selon lui, la résiliation est un coût d’investissement immédiat -comme l’isolation dans l’habitat- dans un outil très compétitif : « pour un euro de résiliation, on aura deux euros de recettes pour la collectivité ».

Claude Ferrero

Ewa

Pour son premier car électrique, RATP Dev roule chinois

RATP Dev-autocar électrique

Pour l’achat de son tout premier autocar 100 % électrique en France, la filiale de la RATP a choisi le constructeur chinois BYD. Un véhicule de 13 mètres, mis en service en juillet dans la Métropole européenne de Lille (MEL).

D’une capacité de 59 places, l’autocar est essentiellement utilisé en service scolaire ou occasionnel. L’autonomie que lui confèrent ses batteries lui permet de n’être rechargé, en mode charge lente, qu’une seule fois par jour. Le chargeur, également fourni par le constructeur, a été installé dans les emprises du dépôt Dupas Lebedas exploité par la filiale de RATP à Marcq-en-Barœul (Nord).

Positionnement hexagonal

C’est aussi l’un des tout premiers autocars à avoir été assemblés en France, dans l’usine d’Allonne près de Beauvais (Oise), le deuxième site de production européen de bus électriques BYD après la Hongrie. Opérationnelle depuis septembre 2018, l’usine est dédiée au marché français avec une capacité de 200 véhicules par an, selon les estimations du constructeur.

BYD commence donc lentement mais sûrement, à se positionner sur le marché hexagonal de l’électromobilité. Des autobus de la marque roulent aujourd’hui, en service régulier dans l’agglomération de Beauvais, mais aussi à Dunkerque et Orléans. Quant à l’autocar, avant d’être choisi par RATP Dev, il avait déjà subi avec succès, plusieurs essais en France et en Allemagne sur les réseaux des opérateurs Transdev, Keolis et FlixBus.

Autant de transporteurs qui comptent indubitablement sur la scène internationale du transport de voyageurs, et qu’à l’évidence le constructeur chinois rêve de conquérir.

Philippe Hérissé

Ewa

Transdev Suède remporte le marché des bus de Göteborg en Suède

transdev goteborg

Transdev a annoncé le 3 juillet avoir remporté le marché des bus de Göteborg, deuxième ville de Suède, pour une valeur totale de 757 millions d’euros. Un marché de cinq nouveaux contrats, confiés par Västtrafik l’autorité organisatrice des mobilités de la région du Västra Götaland. D’une durée de 10 ans, ces nouveaux contrats démarreront en décembre 2020.

Ils permettront à Transdev de devenir, à partir de 2023, l’unique opérateur de bus à Göteborg et sa région, desservant Göteborg, Frölunda, Mölndal, Partille ainsi que toutes les lignes de bus express, soit 71 millions de passagers par an.

Ce marché renforce la place de Transdev en Suède puisque, malgré la perte des trains de l’Öresund en mai dernier, l’exploitant avait remporté un important contrat de ferries dans l’archipel de Stockholm en décembre 2018.