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Ewa

Ile-de-France : Transdev s’arroge près de la moitié des contrats de bus Optile

C’est au groupement Lacroix Savac que revient le dernier lot de lignes de bus attribué en grande couronne francilienne, à l’issue d’un appel d’offres. Il s’agit des lignes de l’agglomération de Val Parisis (15 communes, environ 286 000 habitants), dans le Val d’Oise. Le contrat doit démarrer le 1er août 2024 pour une durée de six ans. Les élus d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) ont ainsi bouclé le 6 décembre le processus d’ouverture à la concurrence  du réseau Optile amorcé en 2021.

Au total, 36 lots de lignes de bus ont été attribués, et il y en a pour tout le monde : Transdev est le grand gagnant avec près de la moitié de parts de marché, suivi de Keolis (30%), de RATP Dev (10%) et de Lacroix-Savac (10%), selon les chiffres donnés par IDFM lors d’un point presse à l’issue du conseil d’administration de l’autorité organisatrice des mobilités de la région, le 7 décembre. Il portait essentiellement sur la tarification des transports lors des JO de l’été 2024 : lire ici.

La date et les modalités d’ouverture à la concurrence des lignes de bus de la RATP à Paris et en proche banlieue est en cours d’examen à l’Assemblée nationale. Elle devait intervenir le 1er janvier 2025 mais sera probablement étalée jusqu’à fin 2026 comme l’envisage une proposition de loi.

Le marché du réseau Optile en chiffres

  • 900 millions chiffre d’affaires
  • 135 contrats
  • 1 200 lignes de bus, 36 lots
  • 10 000 conducteurs
  • 5 000 véhicules
  • Environ 370 millions de voyages annuels
  • Plus de 200 millions de km parcourus par an

Ewa

Bus parisiens : ce qui pourrait dissuader les concurrents de la RATP

Iveco bus Paris

La présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) Valérie Pécresse a annoncé le 8 juillet au journal Les Echos l’étalement du calendrier d’ouverture à la concurrence des bus parisiens jusqu’à la fin 2026. Objectif de l’élue en charge des transports de la région capitale : calmer les inquiétudes des chauffeurs de bus de la RATP, les convaincre d’accepter, dès le 1er janvier 2025, la libéralisation des lignes de Paris et de sa proche banlieue (exigée par Bruxelles), et éviter le risque de grèves pendant les JO de l’été 2024.

Suivant les recommandations d’un rapport commandé à l’ancien patron de la RATP Jean-Paul Bailly et à Jean Grosset, ex-questeur du Conseil économique, social et environnemental (Cese), les lignes d’autobus les plus éloignées du cœur de la capitale devraient être attribuées aux nouveaux opérateurs à partir de septembre 2024, et jusqu’à la mi-2025. Chaque délégation de service public (DSP) aura entre 9 et 12 mois pour entrer en service.  L’attribution des deux derniers lots de lignes, ceux de Paris intramuros (rive gauche et droite), interviendra fin 2026.

Au total, à l’issue du processus d’ouverture à la concurrence, 315 lignes de bus et 4 800 véhicules dessineront les douze nouveaux réseaux de bus de Paris et sa proche banlieue.

« Bon sens »

« Etaler le calendrier est une décision de bon sens, qui suit la position des députés. Valérie Pécresse évite ainsi un nouveau vote de la loi. Le démarrage du processus d’ouverture entre le 1er avril 2025 jusqu’à fin 2026, permet, avec les six mois de notifications des marchés, d’enjamber les JO, commente Frédéric Baverez, directeur exécutif France de Keolis. Basculer les douze DSP le 1er janvier 2015 à minuit, c’était très périlleux… Le fait d’étaler le calendrier comme cela a été fait sur les lots Optile en grande banlieue (35 lots sur 37 ont été progressivement attribués, non sans remous sociaux au départ, ndlr), est raisonnable », ajoute le représentant de la filiale transport urbain de la SNCF qui sera sur les rangs au moment des appels d’offres.

Bouclier social renforcé

Mais c’est sur le plan social que Valérie Pécresse veut vraiment bouger les lignes :  elle prévoit que les chauffeurs de bus qui seraient transférés dans une autre entreprise suite à l’attribution d’un marché à un nouvel opérateur (Transdev, Keolis, Lacroix & Savac et d’autres transporteurs potentiels) puissent conserver leurs avantages sociaux de la RATP. C’est-à-dire garantir aux agents transférés le même « sac à dos social » qu’ils avaient à la Régie: retraite, complémentaire santé, comité d’entreprises etc.. 17 000 conducteurs sont potentiellement concernés.

C’est le prix à payer pour s’assurer la paix sociale pendant les Jeux olympiques, paralympiques et après.

L’actuel décret CST (cadre social territorialisé) qui encadre le transfert des conducteurs, leur accorde des conditions moins avantageuses. IDFM devra, pour tenir sa promesse, faire modifier ce décret avec l’accord du ministère des Transports.

« Cela va alourdir le coût, et réduire les possibilités de faire des gains de productivité, réagit Frédéric Baverez. On s’adaptera… Mais c’est comme si vous deviez courir un 100 mètres alors qu’on vous ajoute des pierres dans votre sac à dos. Tout le monde va courir avec le même sac… Mais si IDFM espérait faire des économies avec des opérateurs moins chargés et qui courraient donc plus vite, c’est raté », estime le représentant de Keolis.

« On ira quand même, notre seul vrai sujet de préoccupation, c’est le risque lié au non- transfert des personnels : il est prévu que l’agent statutaire de la RATP qui refuse son transfert soit licencié par le nouvel entrant. C’est hallucinant ! Ce risque-là, si IDFM ne l’encadre pas, on ne le prendra pas, on ne remettra pas d’offre finale car c’est la roulette russe ! », conclut Frédéric Baverez.

Interrogé, Transdev, autre possible concurrent de la RATP, n’a pas souhaité commenter les annonces de Valérie Pécresse.

Même dépôt de bus

La patronne de la région et de l’autorité gestionnaire des transports franciliens promet également que les chauffeurs resteront affectés à leur ligne actuelle, mais aussi au même dépôt, pour éviter de trop les éloigner de leur lieu de travail. A l’origine, ils devaient être assignés à des lignes, pas à des dépôts, or certaines lignes sont exploitées en fonction des têtes de lignes et donc à partir de deux dépôts. Ils risquaient donc de s’éloigner de leur lieu de travail. « Jean Castex a levé le lièvre en discutant avec les salariés, et ça aussi, c’est une mesure de bon sens », commente Frédéric Baverez.

En contrepartie, Valérie Pécresse demande aux chauffeurs de renoncer pour une durée d’un an à la réduction de leurs heures de travail de 13h à 11h pour les journées « en double service », le temps de remédier aux pénuries de conducteurs.

En revanche, les effectifs de structure (les agents administratifs qui travaillent à la paie, au contrôle de gestion, par exemple, mais aussi les cadres supérieurs) que la RATP prévoyait de transférer à la concurrence resteraient finalement en poste. La RATP fait machine arrière sur ce sujet et Valérie Pécresse est prête à leur donner raison. Côté syndicat de cadres, on peut se féliciter de cette décision, le transfert des cadres étant particulièrement mal perçu par les intéressés. Pour construire la paix sociale, Jean Castex devra faire avec ces effectifs de structure non transférables : on parle ici de 700 personnes.

Nathalie Arensonas

Ewa

Keolis confirmé sur les lignes 16 et 17 du futur métro Grand Paris Express

Valérie Pécresse

Les premières attributions de lignes du prochain métro automatique autour de Paris, le Grand Paris Express, ont été actées mardi 30 mai par le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités. Et c’est bien Keolis, candidat pressenti, qui exploitera à partir de fin 2026 les premiers tronçons des lignes 16 et 17, entre Saint-Denis-Pleyel et Clichy-Montfermeil, et Saint-Denis-Pleyel – Le Bourget.

Keolis exploitera donc la station Saint-Denis-Pleyel qui sera desservie pour les JO 2024 par la ligne 14 prolongée jusqu’à Orly, et exploitée par la RATP.

Les extensions vers Noisy-Champs, le Triangle de Gonesse, le Parc des Expositions de Villepinte et Le Mesnil-Amelot via l’Aéroport Charles-de-Gaulle, interviendront au cours de ce contrat de 300 millions d’euros qui démarre au 1er juillet 2023 pour sept ans (avec trois années optionnelles).

Le nom du vainqueur de la ligne 15 Sud sera connu le 18 juillet, a annoncé Valérie Pécresse qui a redit devant la presse ses inquiétudes sur le financement des coûts d’exploitation du nouveau métro. « Cela représente 300 millions d’euros pour les premières lignes qui doivent être mise en service, la 16 et la 17. Je n’ai pas le moindre sou pour cela. L’horloge tourne ».

La présidente de la région et de son autorité organisatrice des transports, Ile-de-France Mobilités (IDFM) se refuse pour autant à augmenter le prix des billets et le Passe Navigo. Elle insiste sur les pistes avancées pendant les Assises du financement des transports publics organisées en janvier dernier (taxe sur les billets d’avion, surtaxe de séjour, taxe Amazon sur les colis du e-commerce, écotaxe logistique sur les véhicules polluants, plus-value immobilière sur la vente des biens situés près des gares du nouveau métro etc.). Un rapport de l’Inspection générale des finances et du conseil général du développement durable a récemment été remis gouvernement. « Pour l’instant, je n’ai ni le son, ni l’image« , a taclé, comme à son habitude, Valérie Pécresse.

IDFM aura besoin de 1,4 milliard d’euros supplémentaires par an quand le métro du Grand Paris sera achevé au début des années 2030. Et dès 2024, il lui faut trouver 800 millions (dont 200 millions pour financer les transports des Jeux olympiques et paralympiques). « Ce que nous voulons, c’est une réponse globale jusqu’en 2030 pour pouvoir voir venir sereinement, et pouvoir ouvrir sereinement ces lignes. Si nous ne sommes pas en mesure d’en financer l’exploitation, je n’ouvrirai pas les lignes en 2024« , menace l’élue LR.

N.A

Ewa

Keolis renouvelle son bail à Dijon, RATP Dev à Bourges

Seul candidat à son propre renouvellement pour exploiter le réseau des transports urbains de Dijon, Keolis a été reconduit pour sept ans par la métropole. Le contrat de 576 millions d’euros selon nos informations (Keolis n’a pas confirmé), démarre en janvier et concerne le réseau de bus, les deux lignes de tramway, les vélos en libre-service ainsi que le stationnement sur voirie et en ouvrage.

Il prévoit le lancement d’une nouvelle offre de transport à partir de septembre 2023 : des services à la demande, une nouvelle billettique sur smartphone, des tickets multimodaux « pour faciliter le passage d’un mode de transport à l’autre », un calculateur d’itinéraire sur appli intégrant tous les modes, y compris la marche à pied, 400 vélos en libre-service, 800 en location longue durée. Et le passage d’une partie de la flotte de bus à l’hydrogène vert, ce qui implique la transformation des ateliers de maintenance, et la formation du personnel.

A Bourges, c’est aussi le candidat sortant, RATP Dev, qui a remporté la mise. Et devra accompagner le passage des transports urbains de la capitale du Berry vers la gratuité, en septembre 2023.  Les élus du syndicat mixte intercommunal Agglobus, ont voté la hausse du versement mobilité qui passera de 1,5% à 1,75%. Autre objectif, le verdissement total de la flotte en 2030 avec des bus au bioGNV et la mise en place en 2026 de lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). Ce qui a permis le relèvement du versement mobilité, principale source de revenu des transports publics urbains avec les recettes de billetterie.

RATP Dev n’a pas souhaité indiquer le montant du contrat  d’exploitation qui dure huit ans. Interrogée, la collectivité locale n’a pas répondu non plus.

N.A

 

 

Ewa

Quatre marchés systèmes attribués sur la ligne 18 du Grand Paris Express

La Société du Grand Paris (SGP) a attribué quatre marchés systèmes pour la ligne 18 du Grand Paris Express. Ces marchés concernent la fourniture des façades de quai, le système radio exploitant, le réseau multiservices (y compris les systèmes de surveillance des espaces) et le système de sécurité incendie.

Le marché de l’équipement des façades de quai de la ligne a été attribué au groupement composé de Portalp et Ineo UTS  (Equans), pour un montant de 25 millions d’euros. Ce groupement sera chargé d’installer les façades de quai de sept gares (Aéroport d’Orly, Antonypôle, Massy Opéra, Massy Palaiseau, Palaiseau, Orsay-Gif et le CEA Saint-Aubin). L’équipement des trois autres gares de la ligne (Saint-Quentin Est, Satory et Versailles Chantiers) est en option.

« Pouvant atteindre une trentaine de millions d’euros », le marché relatif à la fourniture du système radio exploitation a été attribué à Kontron Transportation. Ce marché porte sur le déploiement de systèmes radio 4G LTE pour la protection civile (voix, données et vidéo), l’installation d’infrastructures de réseaux de radio à large bande, de dispositifs embarqués et de terminaux mobiles nécessaires à l’exploitation. Les échanges entre cette dernière et les voyageurs seront facilités par le débit élevé, qui permettra la visualisation en temps réel, au poste de commande centralisée (PCC), des images de vidéosurveillance et la mise à jour de l’information destinée aux voyageurs. En outre, le personnel d’exploitation et de maintenance disposera également des informations en temps réel et la radio exploitant sera interopérable avec celle de la police et des pompiers.

Le marché de 60 millions d’euros pour la fourniture du réseau multiservices et des systèmes de surveillance des espaces (gares, tunnels et ouvrages de service) par le PCC a été attribué au groupement Eiffage-Vinci. Ce marché comprend la vidéosurveillance, les contrôles d’accès et la détection d’intrusions, la téléphonie et l’interphonie sur l’ensemble de la ligne (y compris le traitement de la vidéosurveillance et de l’interphonie à bord des trains). A noter que ce marché intègre la cybersécurité (protection contre d’éventuelles intrusions, conformément aux recommandations de l’Agence nationale de Sécurité des Systèmes d’Information).

Enfin, le marché des systèmes de sécurité incendie (SSI, qui détecte et signale les départs d’incendies, avec diffusion des alarmes et commande du désensimage) a été attribué au groupement DEF-Clearsy-Bouyer. Chiffré à une quinzaine de millions d’euros, ce marché couvre la fourniture, l’installation, la mise en service, les essais et la maintenance des équipements des SSI et défibrillateurs de la ligne 18. La sonorisation de la gare d’Orly est également comprise dans ce marché.

Ewa

RATP Dev renforce son implantation aux Etats-Unis

RATP Dev poursuit son développement aux Etats-Unis où la compagnie française assure depuis de nombreuses années l’exploitation de réseaux de bus de plusieurs villes américaines, dans une quinzaine d’États (Texas, Caroline du Nord ou Colorado…) . La filiale de la RATP vient ainsi de remporter coup sur coup trois contrats.

Le 26 juin 2020, RATP Dev USA s’est vu attribuer le service de transport « TheBus » de Prince George’s County (The County), soit 28 lignes de bus dans l’Etat du Maryland auprès de plus de 900 000 habitants, au Nord-Est de Washington DC. « Ce contrat, d’une durée initiale de cinq ans, est effectif du 1er juillet 2020 au 30 juin 2025, et inclut une prorogation possible de trois périodes supplémentaires de deux ans », indique la RATP.

Le 30 juin 2020, RATP Dev USA a également été retenue pour assurer dès le 1er juillet 2020 l’exploitation et la maintenance des lignes de bus régulières, de transport à la demande et des services de transport pour personne à mobilité réduite du réseau « The COMET ».

Le contrat est d’une durée de cinq ans, assorti d’une option de trois ans et de deux ans supplémentaires. « Le réseau de transport dessert les comtés de Richland et de Lexington avec 35 lignes régulières, cinq lignes à la demande en zones rurales et des services complémentaires de TPMR. Actuellement, le réseau couvre 3 175 km2 répartis sur les comtés de Richland et Lexington », précise la RATP .

Enfin, citons aussi le renouvellement le 19 mai du contrat pour la ville de Camarillo (plus de 50 000 habitants) en Californie : il porte sur l’exploitation et la maintenance de service de transport de lignes de bus régulières et de services à la demande.

RATP Dev exploitait déjà ce contrat depuis 2015. Il est renouvelé pour trois ans, assorti d’un option de sept années supplémentaires.

Ewa

Pluie de contrats pour Transdev

N’en jetez plus ! Dans un communiqué du 22 octobre, Transdev annonce le gain d’un contrat en consortium pour un projet de tramway en site propre intégral au Canada (18 km entre Mississauga et Brampton dans la région de Toronto) de plus de trois milliards d’euros, en PPP. Et en bas de page, ce ne sont pas moins de sept autres contrats, en France et à l’international, que l’on découvre.

En France, les agglomérations de Fougères, Grand-Verdun, Royan, Villeneuve-sur-Lot, Guingamp-Paimpol confient leurs réseaux de transport urbain à la filiale de la Caisse des dépôts et de l’Allemand Rethmann. Elle exploitera aussi les lignes de bus régulières et scolaires du département de la Somme. Valeur totale des contrats : plus de 230 millions d’euros.

Aux Etats-Unis, Transdev a remporté le contrat d’exploitation et de maintenance des transports publics de la Nouvelle Orléans (bus, tramways, ferries) à compter du 1er septembre 2019 pour trois ans. Le contrat d’une valeur de 213 millions d’euros est assorti d’une option de deux ans de 142 millions d’euros.

En Allemagne, le groupe s’arroge le marché des lignes ferroviaires urbaines de Saxe, autour de Dresde, qui transportent 10 000 passagers quotidiens et assurent 1,9 million de trains kilomètres annuels.

(1) Le consortium Mobilinx composé de John Laing, Astaldi, Hitachi, Transdev, Amico Concessions et Salini Impregilo est chargé de la conception, construction, du financement, de l’exploitation et la maintenance du tram dans la cadre d’un partenariat public-privé de 30 ans. L’exploitation et la maintenance du tramway seront assurées par Transdev.

N. A.