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Ewa

Les voyageurs de retour à 85 % dans les TGV

gare Montparnasse le 20 octobre 2019, des voyageurs attendent des informations du fait d'une grève surprise d'un technicentre à Chatillon

« Nos voyageurs sont de retour », se réjouit Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs en indiquant que le taux de fréquentation est de 85 % dans les TGV comparé à 2019, et même de 90 % en octobre. Il est de 90 % dans les TER et de l’ordre de 80 % dans les Transilien, « moins dans la semaine, plus le week-end », précise le dirigeant.

Côté voyageurs professionnels, qui rapportent le plus à l’entreprise, ils sont à 60 % de retour. « Nous espérons qu’en 2023 leur niveau sera revenu à celui de 2019 », ajoute encore Christophe Fanichet.

Ewa

Votre « pass sanitaire » s’il vous plaît

GDN masques

Depuis ce matin 9 août, il faut disposer d’un pass sanitaire pour embarquer à bord d’un train longue distance (TGV, Intercités et trains internationaux). Ce document est obligatoire sur 750 trains chaque jour.

Seules les personnes majeures sont concernées et doivent soit avoir reçu deux doses de vaccin contre le Covid (la deuxième dose devant avoir été injectée au moins 7 jours avant), soit avoir subi un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures, soit avoir un certificat de rétablissement du Covid de plus de 11 jours et de moins de 6 mois.

Les contrôles seront essentiellement effectués avant l’embarquement, de manière aléatoire, comme c’était le cas lors des contrôles des attestations de déplacements. Ils seront assurés par des agents de la SNCF (agents d’escale, Suge…), qui pourront eux-mêmes être accompagnés des forces de l’ordre. Amende en cas de non-présentation : 135 euros.

Les agents de la SNCF qui travaillent à bord de ces trains (agents commerciaux, de la Suge et personnels prestataires du bar et du nettoyage) devront aussi disposer d’un pass sanitaire valide à compter du 30 août. La situation de ceux qui ne pourront alors pas présenter ce document fera l’objet « d’un traitement défini au sein de chacune des sociétés SNCF (affectation à d’autres missions, prise de congés…)« , explique le groupe ferroviaire dans sa lettre interne Les Infos.

Ewa

Un pass sanitaire et des questions

En annonçant hier l’obligation, pour les voyageurs, de présenter un pass sanitaire avant d’embarquer à bord d’un train, d’un avion ou d’un car, à partir d’août, le Président de la République a soulevé de nombreuses questions autour de cette mise en place. Côté SNCF, si l’on sait que le dispositif devra être appliqué sur les TGV, les Intercités et les trains longues distances sur les axes internationaux au départ de la France, des discussions étaient en cours mi-juillet, avec les pouvoirs publics, pour en préciser les contours. Il s’agit notamment de déterminer où et quand auront lieu les contrôles et surtout qui les assurera. En prenant garde à ne pas générer de retards quand on sait qu’un seul TGV composé d’une double rame Duplex peut embarquer jusqu’à 1000 personnes.

De son côté, Jean-Baptiste Djebbari a indiqué, sur BFM le 13 juillet, travailler avec Cedric O, le secrétaire d’Etat à la Transition numérique, « pour faire le lien entre réservation et pass sanitaire » puisque de plus en plus de personnes utilisent le format digital.  Le ministre délégué chargé des Transport estime que la mesure « concerne environ 500 000 personnes par jour« , en incluant les voyages en train, en car et en avion sur les trajets domestiques.

S’agissant plus précisément de l’accès aux trains, le ministre estime « qu’il y a possibilité, en lien avec les personnels des gares, des forces de l’ordre et éventuellement avec l’aide des contrôles dans les trains, de mettre des dispositifs de contrôle efficaces« . Et d’ajouter : « Nous allons avoir des contrôles assez systématiques notamment au moment des grandes affluences en gare, et procéder par contrôles aléatoires y compris à bord« .

Les salariés en contact avec les passagers seront aussi concernés. « Pour prendre un exemple concret, le contrôleur de la SNCF devra être titulaire du pass sanitaire« , a précisé Jean-Baptiste Djebbari. Côté syndical, La CFDT-Cheminots se demande si le calendrier est réaliste, vu le nombre de questions qui restent à régler. « Quelle catégorie de salariés devra détenir un pass sanitaire? Qui va faire les contrôles? Comment va-t-on gérer les flux en gare? Comment va-t-on gérer les circulations?« , s’interroge Thomas Cavel, le secrétaire général, qui attend les dispositions légales et règlementaires rendant le pass sanitaire obligatoire. « Quelles conséquences en cas d’absence de vaccination? Quels moyens pour assurer la vaccination à tous ceux qui le souhaitent? », ajoute la CGT-Cheminots qui « exige des réponses claires et précises« , tandis que Sud-Rail évoque une « impossible mesure du pass sanitaire obligatoire dans les trains » et « luttera pour le respect du libre arbitre et des conditions de travail de chacun-e! »

MH P

Ewa

La CGT-Cheminots prend le contre-pied de Sud-Rail sur la qualité de l’air dans les TGV

Interrogé ce matin, en marge d’une conférence de presse, sur la polémique suscitée par Sud-Rail à propos de la qualité de l’air dans les TGV, la CGT-Cheminots s’est nettement démarquée de cette organisation syndicale, qui réclame des masques FFP2 pour les contrôleurs et un meilleur système de filtration et de renouvellement de l’air. « On avait des craintes au début de la crise sanitaire. Mais, un an et demi après, nous considérons que si vraiment il y avait un risque dans les trains, il y aurait eu des clusters importants. Or, il n’y a pas un taux d’incidence de la maladie manifestement supérieur parmi les cheminots », a commenté Laurent Brun. « Donc, on considère que cette prise de position est un peu exagérée », a ajouté le secrétaire général de la fédération cheminots.

Rappelons qu’un rapport de l’inspection du travail mesurant le taux de CO2 lors d’un trajet en TGV entre Lyon et Montpellier a été publié suite à un droit d’alerte déclenché en avril par Sud Rail. Ce rapport montrait que le taux de C02 s’établissait en moyenne à 1 380 ppm, avec un pic à 4 000. Laurent Brun remarque « d’ailleurs que l’étude de l’inspection du travail ne portait pas sur l’ADN viral mais sur le taux de CO2, un peu plus important qu’ailleurs mais en dessous des normes autorisées ».

D’où sa conclusion : « Nous ne considérons pas que le train soit plus dangereux qu’un autre mode. Sinon, il faudrait s’interroger sur le covoiturage ou les trajets en car, souvent bien plus longs ».

Ewa

Valérie Pécresse réclame à l’Etat 1,3 milliard d’euros pour les transports franciliens

Un an après un bras de fer qui lui avait permis d’obtenir une première aide de l’Etat pour faire face aux pertes subies l’an dernier par les transports publics avec la pandémie, Valérie Pécresse a repris sa calculette pour évaluer les conséquences de la poursuite de la crise sanitaire en 2021. Selon la présidente de la région, également présidente d’Ile-de-France Mobilités, les pertes atteignent à ce jour 1,3 milliard d’euros, se décomposant en 1 milliard de pertes de recettes commerciales et 300 millions d’euros de manque à gagner sur le Versement Mobilité. « Ce n’est pas aux voyageurs de payer l’addition de la crise Covid », a-t-elle assuré, en demandant à l’Etat « de compenser 100 % de ces pertes ».

Actuellement, le taux de fréquentation des transports est remonté à 60 % après avoir oscillé entre 45 et 55 % de la normale depuis le début de l’année. L’élue s’attend à un taux de 80 % à la rentrée après un été qui s’annonce « très difficile car la saison touristique est très compromise ». Le nombre d’abonnements annuels a baissé de 20 % et celui des achats de pass Navigo mensuels a chuté de 40 %, a-t-elle également relevé.

Ewa

La stratégie vaccinale côté SNCF et RATP

La vaccination en entreprises contre la Covid-19 qui monte en puissance. A la SNCF, elle se fait essentiellement dans les cabinets médicaux du groupe et selon les directives gouvernementales. « Elle est réalisée en complémentarité des médecins traitants qui, faute de doses, n’auraient pu vacciner ces personnes fragiles », indique un porte-parole de la SNCF à VRT. « A ce jour (9 avril, ndlr), cette vaccination ne peut être réalisée qu’avec le vaccin AstraZeneca puisque non autorisé par les pouvoirs publics pour des agents plus jeunes et seulement stockable dans des réfrigérateurs classiques, ce qui n’est pas le cas pour les vaccins Pfizer et Moderna. » Aujourd’hui, le seul vaccin mis à disposition du groupe ferroviaire est le vaccin AstraZeneca que se procurent les médecins du travail ou les généralistes directement auprès des pharmacies « avec les aléas de la distribution et du manque de doses. Dans le cas où un autre nouveau vaccin serait disponible en France et la tranche d’âge abaissée, le service médical prendrait sa part à une vaccination plus large de ses agents », poursuit le porte-parole. Pour rappel, le nouveau calendrier vaccinal, annoncé le 11 avril, prévoit l’ouverture de la vaccination aux plus de 55 ans depuis le 12 avril. Le 15 juin, elle sera élargie à toutes les personnes majeures de moins de 50 ans.

La question de la vaccination fait partie des sujets que la CFDT Cheminots a prévu d’aborder lors d’une audience nationale qu’elle a sollicitée auprès de la direction de l’entreprise. « Nous souhaitons obtenir de nouvelles mesures protectrices pour les agents », résume Thomas Cavel, son secrétaire général. Le syndicat demande à la direction « d’intervenir très rapidement auprès des pouvoirs publics afin que les agents assurant la production ferroviaire – gares, dépôts, ateliers, technicentres, agents à bord des trains ou de la Suge, chantiers de SNCF Réseau – puissent être vaccinés de manière prioritaire et sur la base du volontariat, ce qui est parfaitement légitime au regard des missions de service public assurées par les cheminots ainsi que du niveau d’exposition de certains métiers ».

Un dispositif dédié à la RATP

Depuis le 4 mars 2021, avec l’autorisation de la direction générale du Travail et la mobilisation de ses médecins de soins et de santé au travail, la RATP a mis en place un dispositif de vaccination dédié à son personnel en s’appuyant sur les équipes de médecins du travail au sein de l’entreprise. « La RATP est une des premières entreprises à avoir mis en place un dispositif de vaccination de ses salariés avec ses propres moyens », affirme la PDG Catherine Guillouard.

Au début de la semaine du 12 avril, 455 salariés correspondant aux critères d’éligibilité ont bénéficié d’un vaccin, chiffre qui devait augmenter les jours suivants en fonction des nouveaux critères. « Depuis le 12 avril, suite aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, la population éligible à la vaccination est étendue à toutes les personnes volontaires de 55 ans et plus, avec suppression du critère de comorbidité », indique la RATP.

Par ailleurs, la prescription médicale n’est plus obligatoire. « Les critères d’éligibilité sont adaptés en suivant l’ensemble des évolutions décidées par les pouvoirs publics conformément au phasage du protocole national de vaccination, et suivant la disponibilité des vaccins. La RATP est fortement mobilisée depuis le début de la crise pour protéger ses salariés », ajoute-t-elle.

Anne Jeantet-Leclerc

Ewa

Nouvelle adaptation du plan de transport de la SNCF

TGV en gare de Perpignan en 2021

A partir d’aujourd’hui, le plan de transport de la SNCF est une nouvelle fois abaissé suite à l’annonce des nouvelles mesures sanitaires, le 31 mars, et à l’observation de la chute des réservations : « le niveau de réservations dans les trains de longue distance pour les mois d’avril et de mai est, à ce stade, en recul de 70 % par rapport à ce qui était observé en 2019 à la même période », indiquait le 9 mars dans un communiqué la compagnie ferroviaire.

En moyenne, 4 TGV sur 10 sont prévus sur les axes Sud-Est, Atlantique, Est, ainsi que pour l’offre Ouigo ; et 3 TGV sur 10 sur l’axe Nord. L’offre pourra être renforcée les week-ends et durant les vacances scolaires selon les axes.

Côté Intercités, le plan de transport pour les trains de jour a été fixé, depuis le 9 avril, en moyenne à 50 % de l’offre normale, avec des adaptations variables selon les lignes.

Le train Intercités de nuit Paris – Briançon via Modane continue d’être assuré du mardi au jeudi, tandis que le train de nuit Paris – Toulouse reste suspendu (Paris – Toulouse restant desservi par Intercités de jour ainsi que par TGV InOui et Ouigo). Un service de substitution par autocar reste assuré sur la ligne Paris – Rodez du mardi au jeudi.

La mise en circulation du train Intercités de nuit Paris – Nice, initialement prévue à compter du 16 avril, est reportée.

S’agissant des trains régionaux, les plans de transport ont commencé à être adaptés et l’offre maintenue représente désormais, en moyenne nationale, 80 % des trains habituels circulant en semaine, avec des niveaux variables selon les régions.

Enfin, du côté des TGV internationaux, Eurostar propose un aller-retour/jour Londres – Paris et un aller-retour/jour Londres – Lille – Bruxelles – Amsterdam ; Thalys : quatre allers-retours/jour Paris – Bruxelles, dont un aller-retour Paris – Amsterdam et un aller-retour Paris – Dortmund, le TGV Lyria assure cinq allers-retours/jour, la DB & SNCF en coopération : huit allers-retours/jour, le TGV InOui Italie : deux allers-retours/jour, la Renfe & SNCF en coopération : deux allers-retours/jour.

Ewa

La SNCF réduit fortement les circulations de ses trains grandes lignes

L’incertitude sur l’avenir et les dernières annonces du gouvernement d’interdire les déplacements au-delà de 10 km autour du domicile pour 21 millions de Français (sauf raison impérieuse) ont encore une fois conduit la SNCF à revoir ses plans de transport. Constatant actuellement une baisse de 65 % du niveau des réservations pour le mois d’avril, comparé à avril 2019, la SNCF a décidé d’abaisser très sensiblement le nombre de circulation des trains sur les grandes lignes.

Ainsi, à partir du 29 mars, sur l’axe Nord, dont l’ensemble des départements desservis fait l’objet des nouvelles mesures sanitaires, l’offre sera en moyenne de 3 TGV sur 10, avec un renfort particulier sur Paris-Lille (4 TGV sur 10), et toutes les villes des Hauts-de-France desservies par au moins 2 aller- retour/jour avec Paris.

Sur l’axe Est, l’offre sera de 4 à 5 TGV sur 10, avec un renfort les week-ends et vacances scolaires. Sur OUIGO, l’offre sera de 4 TGV sur 10.

En revanche, sur l’axe Sud-Est, l’offre est inchangée avec 6 TGV sur 10 en semaine, avec un renfort les week-ends et pendant les vacances scolaires. Sur l’axe Atlantique, l’offre sera de 5 à 6 TGV sur 10 en semaine, avec un renfort les week-ends et pour les vacances scolaires.

Côté Intercités, pas de changement avec le maintien de 6 Intercités sur 10, tandis que le train de nuit Paris-Briançon continue d’être assuré la semaine mais le Paris-Toulouse de nuit est suspendu.

Sur les liaisons internationales, Eurostar assure 1 aller-retour/jour Londres-Paris et 1 aller-retour/jour Londres-Lille-Bruxelles- Amsterdam; Thalys : 4 aller-retour/jour Paris-Bruxelles, dont 1 aller-retour Paris-Amsterdam et 1 aller- retour Paris-Dortmund; Lyria (Suisse) propose : 6 aller-retour/jour; Alleo (Allemagne) : 8 aller-retour/jour; SVI (Italie) : 2 aller-retour/jour.
Tous les billets restent échangeables ou annulables sans frais jusqu’au 18 avril inclus (31 août pour Thalys).

D’autres adaptations pourraient intervenir en région au fil du temps. Les Hauts-de-France ont déjà décidé de ne proposer que 72 % du plan de transport habituel, à partir du 29 mars.

Ewa

L’expérience de la démobilité plutôt bien vécue par les Français

La démobilité prônée par les tenants de la décroissance n’est plus un concept mais une réalité. Une réalité appelée à durer, selon les auteurs de l’enquête réalisée par l’Observatoire des mobilités émergentes, créé en 2014 pour suivre dans le temps les pratiques de mobilité, et qui a enquêté auprès de 4 500 personnes, du 21 au 29 octobre. Soit juste avant le deuxième confinement.

On apprend que seules 25 % des personnes interrogées avaient alors repris le cours normal de leur vie, 55 % réduisant leurs déplacements et 19 % restant confinés, non seulement à cause des contraintes liées à la crise sanitaire et du recours au télétravail qui s’est prolongé, mais aussi par stratégie délibérée. Et, toujours selon cette enquête, cette démobilité semble plutôt bien vécue.

A l’avenir, les Français pensent qu’ils se déplaceront moins pour aller à leur travail, pour leurs trajets professionnels, pour leurs vacances et même pour le shopping. Et qu’ils iront moins loin, affirme l’étude.

La mobilité individuelle de proximité a augmenté

Cette démobilité va durer, du moins à moyen terme, les Français ayant réorganisé leurs modes de déplacements au profit des modes individuels, estiment les auteurs de l’étude. La « mobilité individuelle de proximité », selon les termes utilisés, s’est ainsi renforcée pour 27 % de Français. Logiquement, les modes « doux » gagnent du terrain. Plus d’un quart (27 %) des sondés déclare qu’ils se déplacent plus à pied. Quant au vélo, son usage a fait un bond de 30 % entre 2019 et 2020, doublant même dans certaines très grandes agglomérations. 2,4 millions de personnes ont acheté un vélo classique et un million un vélo électrique, indique Laurent Jegou, chef de projets Mobilité et Prospective chez Cronos.

Mais on ne renonce pas pour autant à la voiture, vue comme une réponse aux risques sanitaires et un espace de liberté. D’ailleurs, 15 % des Français ont augmenté leur usage de la voiture, même si 12 % l’ont réduit dans le même temps.

Les transports publics sont les grands perdants

Autre tendance forte : 17 % des Français ont eu plus recours au e-commerce qu’avant. « On observe un effet de cliquet, alors que le recours au drive et au e-commerce était à un niveau plutôt bas jusqu’alors en France. Et même si cela concerne davantage les jeunes et les actifs, on voit aussi les seniors s’y mettre », ajoutent les auteurs de l’enquête. Ils estiment aussi que le recours à ces pratiques a été accéléré de trois à cinq ans avec la crise sanitaire.

Quant aux transports publics, ils font toujours figure de grands perdants, le métro et le bus étant les plus touchés. Et si 69 % des Français estiment que l’avenir leur reste grand ouvert, il faut replacer ce jugement dans le temps : ils étaient 9 % de plus à le penser en 2018.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

La SNCF a perdu 42 % de ses voyageurs sur les parcours longue distance

Interrogé le 15 janvier dans le cadre d’une rencontre avec l’AJTM (Association des journalistes des transports et des mobilités), Christophe Fanichet a indiqué que la SNCF avait perdu, l’année dernière, 42 % de trafic longue distance du fait de la crise sanitaire. En Ile-de-France, Transilien a perdu 45 % de ses voyageurs et les TER 35 %. Une chute colossale qui met à mal le modèle économique de l’entreprise. Celui-ci repose en effet principalement sur les recettes apportées par le TGV et plus particulièrement par les contributions des voyages d’affaires. Or, « les déplacements professionnels sur longues distances ont fortement chuté, alors qu’ils représentent 40 % de notre CA », a indiqué le PDG de SNCF Voyageurs. « Cette clientèle va être difficile à reconquérir car le télétravail s’est développé et le numérique a complètement changé nos façons de travailler », a-t-il ajouté.

Les déplacements loisirs sont un peu moins touchés. Durant les vacances de Noël, le niveau de fréquentation s’est établi à 70 % comparé à la même période 2018. La multiplication par trois du nombre de petits prix (prix qui sont compris entre 10 et 49 euros) a sans doute incité à remonter à bord des trains. Ouigo en particulier, le TGV à bas coûts de la SNCF, a enregistré une désaffection moins marquée de sa clientèle, à -20 %.

Le bout du tunnel est encore loin et les réservations pour les prochains mois restent à un niveau très bas : -70 % en janvier, -80 % en mars. La SNCF espère un redémarrage cet été.

M.-H. P.