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Ewa

La fabrication de l?Airpod devrait commencer en début d?année

Treize ans après avoir lancé le projet, l?inventeur de la voiture à air comprimé, dont le dernier prototype a été baptisé Airpod, pourrait lancer la production de son véhicule au début de cette année près de Nice puis au printemps en Suisse Treize ans après avoir lancé le projet, Guy Nègre, l’inventeur de la voiture à air comprimé, dont le dernier prototype a été baptisé Airpod, pourrait lancer la production de son véhicule au début de cette année, à Carros, près de Nice, sur le site de l’usine MDI, puis au printemps en Suisse. Original par sa motorisation, le véhicule le sera aussi par sa fabrication totalement décentralisée, dans des petites usines de montage, au plus près de ses acheteurs pour réduire les rejets de CO2 liés au transport des pièces. 80 % des éléments qui le composent seront construits localement, notamment la carrosserie en fibre de verre, exception faite des pneumatiques, des vitres et des freins. L’usine suisse, installée dans l’ancien site Swissmetal Boillat, à Reconvillier, devrait démarrer la production en mars prochain. D’autres sites pourraient naître au Maroc, au Mexique, ainsi que 21 en France. La production est estimée à trois véhicules par heure et par unité de production. Soit une capacité d’environ 8 000 véhicules par an. Quant à la demande, Guy Nègre, le directeur de MDI, dit « déjà compter sur 40 000 intentions d’achat issues du privé et 50 000 requêtes d’organismes publics, comme EDF ». VU Log, qui a créé en 2007 à Antibes Cité VU, le premier site de location de véhicules électriques en libre-service, sera le premier client à proposer des Airpod à ses clients, puis plus tard des OneFlowAir, le véhicule biénergie également inventé par MDI qui produit son propre air comprimé et dont la production démarrera à l’automne.

Yann GOUBIN

Ewa

Vélo : le port du casque obligatoire controversé

Selon les opposants au port obligatoire du casque et du gilet fluo, cette mesure ferait passer le vélo pour un moyen de déplacement dangereux Les voix s’élèvent à l’approche du prochain comité interministériel de la sécurité routière, fin janvier 2010, lequel envisagerait de rendre obligatoire le port du casque et du gilet fluo pour les cyclistes de moins de 16 ans. Dans un communiqué commun, la Fubicy, l’af3v, le Club des villes cyclables, la FFCT, la Fnaut et Départements et Régions cyclables déclarent qu’« une telle mesure serait irrationnelle, inefficace, inutile et contre-productive », et regrettent de ne pas avoir été préalablement consultés. Parmi les arguments qu’ils avancent contre le port du casque : le cas des Pays-Bas et du Danemark. Exemplaires en matière de politique cyclable, ces pays n’ont pas jugé opportun d’appliquer ce type de mesure. A l’inverse, ils pointent du doigt les exemples australien et néo-zélandais, où la mise en place il y a quelques années de cette mesure n’a pas entraîné de réduction de la fréquence des accidents graves et des lésions crâniennes. Ce qui va à l’encontre des études sur lesquelles s’appuient les partisans du port du casque, qui avancent le coût des traumatismes crâniens supportés par la collectivité. Les fédérations répliquent en présentant le faible chiffre des cyclistes impliqués dans les accidents de la circulation (3,5 % des tués et 4,7 % des blessés) et arguent qu’une telle mesure entraînerait une chute de la pratique du vélo, comme en Australie, avancent-ils en exemple, où la pratique a baissé de 30 % suite à l’obligation du port d’un casque. Et selon l’étude Recherche Transport Sécurité publiée par l’Inrets, circuler une demi-heure par jour à vélo à vitesse modérée réduit notablement le risque cardiovasculaire, donc le coût des soins, retirer 30 % de cyclistes, c’est alourdir les dépenses de santé de 500 millions d’euros.
 

Marion BONNET

Ewa

Les Français de plus en plus écolos en matière de mobilité

l?UTP a commandé à l?institut BVA un sondage portant, entre autres, sur l?évolution des déplacements. Principal constat : 21 % des sondés déclarent avoir diminué leurs déplacements en ville en général Pour la deuxième année consécutive, l’UTP a commandé à l’institut BVA un sondage portant, entre autres, sur l’évolution des déplacements. Réalisé du 16 au 21 novembre 2009 auprès d’un échantillon de 1 006 personnes, il est représentatif des habitudes de la population de plus de 18 ans dans les agglomérations de plus de 50 000 habitants. Principal constat : 21 % des sondés déclarent avoir diminué leurs déplacements en ville en général. Et, même constat que le Certu : ce sont les déplacements en voiture qui chutent le plus (- 29 %), contre 17 % de baisse pour les trajets en transports publics, – 12 % pour le vélo, – 6 % pour les deux-roues motorisés et – 9 % pour la marche. Au total, 48 % des habitants ont diminué au moins un type de déplacement. Leur explication ? 40 % assurent que ce nouveau comportement est dicté par une volonté de protéger l’environnement et 23 % par la crise économique. Ils sont aussi 32 % à avouer qu’ils n’utilisent jamais les transports en commun au motif de « fréquences insuffisantes et d’arrêts mal situés ». Ainsi, pour aller au travail, la moyenne d’utilisation du transport collectif n’est que de 34 %, sachant que l’Ile-de-France et les 18-24 ans gonflent la moyenne. En effet, 47 % des Franciliens vont au boulot en métro contre 27 % des provinciaux. Quant aux jeunes, ils sont 71 % de convaincus. Une note espoir pour la mobilité future…
 

Cécile NANGERONI

Ewa

La voiture perd 7 points à Strasbourg

Dans l?enquête ménages déplacements réalisée en 2009, la part modale de la voiture passe pour la première fois en dessous de 50 % dans la capitale alsacienne. Le vélo progresse et la marche représente toujours un tiers des déplacements Dans un contexte de baisse générale de la mobilité, avec 3,87 déplacements par jour en moyenne en 2009 contre 4,53 en 1997, les Strasbourgeois ont sensiblement modifié leurs habitudes de transport. En une décennie, la part modale de la voiture est passée de 53 % à 46 %, cédant des parts de marché – tout comme les deux-roues également en baisse – au vélo (8 %, en hausse de 2 points), aux transports en commun (12,5 %, en hausse de 3,5 points) et à la marche à pied (33 %, en progression de 2 points). « En vingt ans, les évolutions sont globalement favorables, observe Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg. Cette baisse globale de la mobilité est une bonne chose. La part de l’automobile se réduit par rapport à tout le reste. La part importante du vélo nous place devant toutes les autres villes françaises, mais nous restons loin de nos modèles européens, Fribourg et Copenhague. Il reste des efforts à réaliser dans les infrastructures et les mentalités. »
L’Enquête Ménages Déplacements, réalisée entre janvier et juin 2009, porte sur 5 400 ménages, interrogés en face à face, représentant 12 000 personnes soit 1 % de la population du département. Réalisée par Test (Versailles) pour un budget d’1,2 million d’euros, elle a associé, pour la première fois, les trois autorités organisatrices des transports en commun sur le territoire de l’agglomération strasbourgeoise. Elle révèle une forte progression de l’organisation des journées de la population sondée, avec une part des journées continues en progression chez les actifs et les scolaires. « Ces nouvelles habitudes posent déjà des problèmes aux exploitants des réseaux de transport en commun, reconnaît Jacques Bigot, président (PS) de la communauté urbaine de Strasbourg. On ne se déplace plus à la pause de midi, les enfants fréquentent la restauration scolaire ou le périscolaire, l’e-administration se développe. Cette tendance va encore réduire la mobilité. » A l’échelle départementale, le tramway, les bus et les trains représentent 8 % des déplacements quotidiens des Bas-Rhinois, mais 12 % des kilomètres parcourus. « L’utilisation du train a triplé par rapport à 1998 », rappelle François Loos, vice-président du conseil régional d’Alsace. Un résultat conforme à ses objectifs environnementaux. « L’offre de TER a doublé, et l’effort va se poursuivre avec des investissements supplémentaires. Par rapport à la voiture, le train représente déjà 200 000 tonnes de CO2 économisées en un an. » L’agglomération strasbourgeoise sera desservie, en 2014, par le tram-train du piémont vosgien, dont la phase de préfiguration est opérationnelle depuis un an vers l’aéroport d’Entzheim, Molsheim et Barr. La part modale de la voiture particulière reste largement dominante, entre 69 % et 70 %, dans les zones rurales d’Alsace du Nord, dans le massif vosgien autour de Saverne et dans les cantons viticoles du piémont des Vosges, où le vélo chute à 2 %.
« Les inégalités se creusent aussi dans l’agglomération », remarque Jacques Bigot. La part modale de la voiture reste dominante dans de grands quartiers résidentiels, mal desservis par le tramway, comme la Robertsau (30 000 habitants) et en couronne périphérique, avec une hausse de 8 points (72 %) vers le sud de l’agglomération. Le vélo, peu présent dans les quartiers populaires de Strasbourg ouest, avec 3 % de part modale, exprime les limites d’un réseau d’infrastructures discontinu. Pour Roland Ries, la faible diffusion du vélo dans ces quartiers révèle aussi un manque de sécurité et des risques de vols, « un problème à résoudre avec les bailleurs sociaux ». Sur l’ensemble de l’agglomération, l’usage des deux-roues motorisés s’inscrit également en baisse, à 0,6 % de part modale contre 1 % auparavant. Soit une attractivité comparable à Lyon, où les motos et scooters comptent pour 0,5 % des déplacements urbains, mais où le vélo plafonne à 1,7 %.
A l’est de l’agglomération strasbourgeoise, la partie allemande du bassin de déplacement n’a pas été prise en compte dans l’étude des déplacements. Roland Ries, qui souhaite promouvoir une unité administrative franco-allemande dans son projet d’Eurodistrict, le déplore. « Le schéma classique des enquêtes ménages ne prévoit pas cette éventualité », rappelle-t-il. La ville de Kehl (35 000 habitants) sera pourtant desservie par le tramway strasbourgeois, après l’extension de 2,9 kilomètres de la ligne D annoncée en 2012. Le service déplacements de la communauté urbaine, qui a réalisé son propre comptage des piétons, cyclistes, automobilistes et clients des transports en commun, délivrera ses statistiques en milieu d’année. Dans un contexte de montée en puissance des déplacements transfrontaliers, avec une offre TER passée de 26 à 44 fréquences quotidiennes entre Strasbourg et Offenburg, ce manque de précision pourrait nuire à la poursuite des projets d’aménagement au-delà du Rhin, tel que le tram-train que Roland Ries souhaite prolonger sans rupture de charge entre Strasbourg et la partie allemande de son agglomération.
 

Olivier MIRGUET

Ewa

Le Lightram essayé à Nantes

Construit par Hess et Vossloh-Kiepe, le Lightram à propulsion hybride allie grande capacité et économies d?énergie. Mis en service commercial à titre expérimental sur le « busway » de Nantes, il paraît avoir conquis voyageurs et exploitants Dans la matinée du mardi 24 novembre, circulait sur le « busway » nantais un autobus assez extraordinaire. Et au demeurant si peu commun que les amateurs de transports urbains, visiblement nombreux dans la capitale des Pays de la Loire souvent citée pour son tramway, avaient investi le site propre, appareil photo en main, informés on ne sait comment… Quant aux voyageurs plus habituels qui eurent l’occasion de monter dans ce véhicule en exploitation commerciale gratuite, quelques heures durant, sur cette fameuse ligne 4 « à haut niveau de service » qui relie la place Foch à la Porte-de-Vertou, ils n’en manifestèrent pas moins d’intérêt et de curiosité, n’hésitant pas à questionner les responsables présents à bord… D’une longueur parfaitement inhabituelle de 24 m, cet engin mis en ligne « hors roulement » par la Semitan (Société d’économie mixte des transports en commun de l’agglomération nantaise) n’est autre que le Lightram, premier « double-articulé » à propulsion hybride du monde. Ce véhicule de présérie, construit par les industriels Hess et Vossloh-Kiepe, est sorti en juillet 2007, et il a déjà effectué des parcours de démonstration dans plusieurs villes de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg, des Pays-Bas et d’Italie, parcourant quelque 40 000 km sans problème majeur. A ce jour, existent deux véhicules de série, livrés au printemps dernier, et exploités par les Voyages Emile Weber, à Luxembourg. Les économies d’énergie (et les réductions d’émissions de CO2) enregistrées y atteignent d’ores et déjà 20 % par rapport à un diesel de 24 m, l’objectif étant d’atteindre très rapidement les 30 %… A Nantes, les exploitants paraissent conquis. « La prise en main a été rapide, ça se conduit finalement comme un articulé normal », note Didier Moinard, le conducteur bus et tram du dépôt de Trentemoult au volant, ce matin-là, pour cette expérimentation en vraie grandeur. Même sentiment de satisfaction de la part de Christian Delaunay, responsable exploitation chargé d’organiser l’essai : « Nous voulions regarder le comportement du véhicule sur des points singuliers comme le terminus Foch, les approches de quai, voir s’il n’allait pas “sortir” du site, si sa longueur n’était pas préjudiciable à la prise en compte aux feux, au dégagement suffisamment rapide des carrefours, ou au maintien des temps de parcours actuels, or tout va aussi bien qu’avec les articulés de 18 m mais… avec 30 % de capacité en plus ! » La technologie hybride ? Christian Delaunay y est naturellement moins sensible, lui dont le parc roule à 80 % au GNV. Et pourtant, ce n’est pas là l’aspect du véhicule le moins innovant…
 

Philippe HÉRISSÉ

Lightram : portrait d’un autobus qui sort de l’ordinaire

Ewa

Voiture électrique en libre-service : d?autres villes du Sud prêtes à suivre Antibes

Après Antibes, la location de voitures électriques en libre-service pourrait s?implanter dans d?autres villes de la région Paca. Plusieurs projets, portés par les AOT comme à Nice ou à Cassis ou par des entreprises comme à Arles, sont à l?étude C’est CitéVu qui a ouvert en Paca la voie de la location en libre-service de voitures électriques, le 1er juillet 2007, à Antibes. A la différence de La Rochelle où un système « cousin » existe depuis dix ans, il n’y a pas de stations dédiées, les voiturettes qui sont suivies par GPS pouvant être stationnées (à peu près) n’importe où sur une aire de quelque 2 km². L’expérience portée par la société VuLog avec la ville d’Antibes et la communauté d’agglomération Sophia-Antipolis (Casa) est entrée dans une phase de commercialisation en septembre 2009 et compte aujourd’hui 130 abonnés et 11 véhicules électriques deux places, des Maranello, du constructeur italien Effedi. « Notre objectif, confie Georges Gallais, président de VuLog, est d’atteindre 450 clients en 2010 avec 20 ou 25 véhicules. » La société, qui compte renouveler sa flotte, va notamment tester la voiture à air comprimé du constructeur niçois MDI. L’expérimentation (le centre-ville d’Antibes étant considéré comme une « maquette » d’un quartier parisien) est en passe de se développer en Paca même. L’extension du dispositif va commencer en 2010 par deux quartiers excentrés d’Antibes : Juan-les-Pins et La Fontonne. A l’étude également, l’implantation dans la technopole Sophia-Antipolis. En 2010, deux autres communes de la Casa, Vallauris et Villeneuve-Loubet, vont être dotées de deux véhicules par site pour une cinquantaine d’abonnés. Une troisième municipalité envisage de s’équiper de ce système pour les déplacements de ses employés. VuLog a par ailleurs signé, le 1er décembre, un partenariat avec Nice (deux autres sites vont aussi être créés à Courbevoie et à Rueil-Malmaison). Au printemps 2010, une quinzaine de voitures électriques devraient circuler dans les rues de la capitale azuréenne. L’expérimentation, qui doit durer deux ans avec 200 clients, permettra d’étudier une tarification en fonction de l’usage, avec deux types de véhicules. Coincée entre la mer et les falaises, la ville de Cassis est elle aussi intéressée. Elle va devenir en 2010 un site pilote pour la communauté urbaine de Marseille, dont elle fait partie. Le système de location en libre-service comprendra une vingtaine de véhicules électriques et des vélos à assistance électrique (VAE), destinés essentiellement à des trajets centre-ville – gare (2 km) et périphérie – centre-ville. « L’étude nous permettra de voir si c’est une lubie ou si le service est utilisé, comment ? quelle est la demande ? etc. », note Fabrice Fiori. Conseiller municipal de Cassis et délégué communautaire, il voudrait « rendre un dossier clés en main » au président de la communauté urbaine, Eugène Caselli, et il se dit convaincu qu’il y a un réel besoin à Cassis : « Nos navettes régulières de 28 places sont à 100 % d’occupation aux horaires du matin et du soir. » A Arles, le projet d’installation d’un système calqué sur celui d’Antibes est porté par une entreprise : la Macif, avec l’appui de Transport Mobilité Solidarité, association qui regroupe élus, socioprofessionnels, usagers, etc. La société d’assurances pourrait le proposer dans un premier temps aux salariés de son centre de gestion arlésien, avant une possible extension aux habitants de l’agglomération. « Sur 220 salariés de la Macif, trois seulement utilisent les transports en commun pour se rendre à leur travail », constate Mathias Demollière, chargé de projets développement durable à la Macif, qui inscrit le projet dans une démarche de PDE. Enfin, il n’y a pas que des projets avec des véhicules électriques. Ainsi, Avignon s’inspire du système d’autopartage mis en place à Marseille avec des voitures thermiques. « L’association qui pilote le projet achèterait les véhicules avec des subventions, et, dans une première phase, le système serait mis en place à Avignon – où la ville dégagerait des places de stationnement – et, dans un deuxième temps, dans l’agglomération », explique François Leleu, vice-président du Grand Avignon, délégué à la mobilité et aux transports. Les véhicules électriques, ce serait peut-être pour plus tard. En attendant, la cité des Papes se tient au courant.
 

José SOTO

Ewa

Le Grand Dole veut devenir un pionnier de l?hydrogène

Le réseau de transport du Grand Dole souhaite de profiter de la proximité de Solvay, premier producteur français d?hydrogène, installé à ses portes L’agglomération du Grand Dole aimerait alimenter les bus de son réseau à l’hydrogène. « Le premier producteur français d’hydrogène est installé aux portes de Dole. Il s’agit de l’entreprise Solvay, spécialisée dans la chimie, pour qui l’hydrogène est un déchet transformé en combustible pour l’entreprise », explique Claude Chalon, le président de la communauté de communes du Grand Dole. Le pôle d’activité consacré à la recherche et au développement pour l’environnement Innovia, dont les travaux de construction doivent débuter prochainement à Dole-Choisey, sur 70 ha, va lancer des recherches sur ce sujet. D’ores et déjà, la société Mahytec (Matériaux Hydrogène Technologie) a été mandatée pour étudier la faisabilité technico-économique du projet Hydole de bus urbain fonctionnant au mélange gaz naturel-hydrogène. L’utilisation du mélange hydrogène-gaz naturel (hytane) pour le bus présente de nombreux avantages, parmi lesquels la possibilité d’utiliser les bus existants moyennant quelques modifications de composants. Pour ce qui est du choix de la localisation de la station d’hydrogène du projet Hydole, deux solutions ont été avancées par Myhatec. La première consisterait à utiliser une localisation extérieure au site de Solvay, mais à proximité de façon à diminuer les frais d’infrastructure (tuyauterie). La seconde permettrait de développer une station-service qui pourrait, dans le futur, être utilisable par le grand public, sur l’axe routier A39/36, et en connexion avec le projet Coshy (projet de centre de tests de systèmes de stockage en liaison avec le pôle « véhicule du futur »). En choisissant le même concept que celui développé à Toulouse et Dunkerque, le projet Hydole gagnerait beaucoup de temps dans sa validation, profitant des acquis de son aîné.
 

Philippe BOISSON

Ewa

Des vélos pliants dans le métro toulousain

La Maison du vélo et Tisséo proposent aux abonnés un service de location de vélos Les abonnés aux transports en commun de l’agglomération toulousaine peuvent désormais emporter un vélo pliant avec eux dans le métro et dans le bus, facilitant encore leurs déplacements intermodaux. La Maison du vélo, installée face à la gare Toulouse-Matabiau, propose un service de location de vélos pliants en partenariat avec Tisséo, réservé aux abonnés majeurs des transports urbains, interurbains ou régionaux. Elle propose 100 vélos pliants à la location (et 180 vélos de ville). Le coût de location de ces vélos est modique (5 euros la semaine, 10 euros le mois, 100 euros l’année, entretien inclus). Trois types de vélos pliants sont proposés : le Strida 5, vélo 16 pouces ultrapliant (3 secondes), très léger (moins de 10 kg) et sans chaîne, pour les courtes distances ; le Dahon Curve 3D, vélo 16 pouces, 3 vitesses, pour les moyennes distances ; le Gazelle Tranza V3 Panthère, vélo 20 pouces adapté pour les longues distances, idéal pour embarquer dans un train. Tisséo fait la promotion de ce mode innovant d’intermodalité avec des stands d’information dans les stations Jean-Jaurès et Marengo-SNCF jusqu’à la mi-décembre. Le Syndicat mixte des transports en commun a versé à la Maison du vélo une subvention d’équilibre de 298 000 euros en 2009 pour le lancement de l’opération de location de vélos de moyenne et longue durée (fonctionnement, aménagement, achat des vélos pour 114 000 euros). En 2010, la subvention est évaluée à 220 000 euros, dont 60 000 pour l’achat et le renouvellement du matériel, qui pourrait être partagée entre les différentes collectivités intéressées au projet.
 

Catherine STERN

Ewa

40 millions pour le vélo nantais

Nantes veut porter la part du vélo dans la circulation de 2 à 5 % à l?horizon 2020 « Notre plan vélo, ce ne sera pas de l’eau tiède ! », avait promis Jean-Marc Ayrault. Un an et demi après le lancement de Bicloo, le vélo en libre-service du centre-ville, le maire (PS) de Nantes vient d’annoncer un budget de 40 millions d’euros d’ici 2014 pour « au moins doubler l’utilisation du vélo dans toute l’agglomération ». Il s’agit de porter sa part dans la circulation de 2 % à 5 % à l’horizon 2020. « Nous ferons aussi bien que Strasbourg, et il y aura des surprises », a lancé Jean-Marc Ayrault. Dans un premier temps, l’accent est mis sur le stationnement. Les appuis-vélos vont se multiplier dans le centre-ville de chacune des 24 communes de l’agglomération. Il y en aura tous les 50 à 100 m. S’ajouteront des espaces de garage conséquents dans les pôles d’échanges, endroits stratégiques pour les déplacements : 1 000 places à la gare de Nantes, 1 000 autres dans la quarantaine de parkings-relais le long des tramways. Ensuite, les services liés au vélo vont prendre de l’ampleur. Le Bicloo passe de 89 à 99 stations dans le centre de Nantes et de 790 à 880 vélos. Les autres services de location changent aussi de braquet. La location de l’heure jusqu’au mois dans les parkings de centre-ville bénéficie de 50 vélos de plus pour passer à 200 exemplaires. Le nombre de « vélocampus » pour les étudiants (40 euros par an) passe de 300 à 400. Et pour apaiser les relations entre cyclistes et automobilistes, de nouveaux aménagements de voirie sont programmés. Les sas-vélos sont généralisés aux feux, ainsi que les circulations à contre-sens et à double-sens pour les vélos. Les tourne-à-droite seront expérimentés sur 50 carrefours à feux. Il s’agit de prendre systématiquement en compte le vélo dans l’élaboration des plans de circulation et l’espace public, de manière à « traduire dans les faits le concept de voie partagée avec le vélo ». Chacune des communes de l’agglomération est invitée à se doter d’un plan vélo. L’incitation est simple : l’argent prévu qui ne sera pas consacré au vélo sera retiré des routes. « Nous aurions voulu la construction d’un réseau cyclable aussi visible dans la ville que le réseau de tramway, pour se donner des chances de provoquer un véritable transfert vers le vélo », regrette Marc Peroy de Place au vélo. Il apprécie néanmoins l’affichage d’une vraie volonté politique.
 

Hubert HEULOT

Ewa

Palmarès des mobilités 2009 : le prix de l’intermodalité pour Le Mans

Le Mans rafle la mise grâce à son pôle d’échanges LE LAURÉAT

Le Mans : un pôle d’échanges qui simplifie la vie des voyageurs
Au royaume du transport collectif, un nouvel acronyme est sur toutes les lèvres. Le « PEM », disent les initiés, pour pôle d’échanges multimodal. C’est aujourd’hui un must… même un must have. Et celui qui vient d’être réalisé au Mans est particulièrement réussi. Colonne vertébrale du site, une galerie des transports, en fait, un couloir de verre qui permet de cheminer à l’abri des intempéries et de passer d’un mode à l’autre rapidement. Dans un court rayon, convergent tous les moyens de transport : TGV (52 par jour) et TER (110 quotidiens) bien sûr. Mais aussi le tramway inauguré il y a deux ans, qui possède une station sur le parvis, les bus urbains de la Setram, les cars interurbains de la Sarthe (réseau TIS), les taxis et les vélos, qui disposent de 80 places en parcs couverts de part et d’autre du parvis. Transformé en esplanade piétonne de 3 500 m2, ledit parvis a totalement été débarrassé des voitures, désormais priées de stationner en souterrain (650 places côté nord et 410 côté sud). Ces aménagements, qui ont aussi permis de rendre la gare accessible aux PMR, ont coûté 60 millions d’euros. Ils font le bonheur des 15 500 voyageurs – dont 6 900 clients du TER – qui empruntent le PEM chaque jour. « Les enquêtes de satisfaction sur l’accessibilité de la gare montent en flèche », assure Xavier Breffeil, le chef de gare. Pour se repérer, en sous-sol comme en surface, les voyageurs ne trouvent plus un panneau central mais de multiples écrans affichant heures et trains au départ et à l’arrivée. En plus du point accueil multimodal.
Le détail qui change tout : depuis les parkings souterrains, l’automobiliste accède directement aux quais.

 

LES NOMINÉS

Rennes Métropole : le vélo dans le pass Korrigo
Les déboires du vélo en libre-service (VLS) de Rennes, visé par les incivilités, ne retirent rien à l’intérêt de la politique vélo de l’agglo Rennaise. Rennes a lancé son premier vélo en libre-service en 1997. Le dispositif était géré à l’époque par Clear Channel. Il a depuis été transféré à l’opérateur de transport public Keolis (cotraitant Effia), qui a déjà en charge le réseau Star de bus et de métro, et lancé le 22 juin le VLS Vélo Star. Pour faciliter l’intermodalité, 85 % des stations de vélos ont été positionnées à proximité d’un point d’arrêt de bus, d’une station de métro ou d’une gare. Plus original, Rennes a ajouté ses vélos dans le panel de la carte Korrigo, déjà utilisée sur les réseaux de transport en commun, le TER et les cars départementaux Illenoo, faisant de ce pass un véritable sésame pour les transports en commun rennais. Et qui vise à étendre son rayon sur le territoire breton, des négociations étant en cours avec la communauté d’agglomération de Brest.
Le détail qui change tout : Rennes qui avait reçu des remontrances de la Cnil a lancé en novembre une carte Korrigo personnelle anonyme.

Vitrolles-Aéroport Marseille-Provence : Le pôle d’échanges qui change la vie des Vitrollais
Depuis son ouverture, le 14 décembre 2008, 41 trains desservent le nouveau pôle d’échanges de Vitrolles-Aéroport Marseille-Provence au lieu des 7 qui desservaient auparavant la halte de Vitrolles. Outre la gare, on y trouve 425 places de parking-relais, une gare routière, des taxis et prochainement des garages à vélos. Les objectifs poursuivis étaient multiples : créer un point d’accès au réseau ferroviaire desservi également par les transports publics routiers ; inciter à l’utilisation des transports en commun ; densifier l’offre de TER sur l’axe Marseille – Miramas ; enfin, améliorer rapidement la desserte de l’aéroport et des sites industriels en forte croissance tels qu’Eurocopter (1 200 salariés). Bref, permettre aux habitants de Vitrolles et de l’est de l’étang de Berre et aux milliers d’employés des zones d’activité autour de l’aéroport de bénéficier d’une offre de transport répondant à la dynamique du site. L’opération a coûté 15 millions d’euros.
Le détail qui change tout : au départ du pôle, un service de navettes permet aux voyageurs et aux 5 000 salariés de la plateforme aéroportuaire de s’y rendre en moins de cinq minutes.
 

Cécile NANGERONI et Guillaume LEBORGNE

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