Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Le péage urbain bien installé à Stockholm

La circulation a diminué de 18 % par rapport à 2005 et les émissions de CO2 ont baissé d?environ 20 % dans la capitale suédoise Le référendum semble vraiment bien loin. C’était pourtant il y a tout juste trois ans. Le 17 septembre 2006, les électeurs de Stockholm ont en effet voté « oui » à 53 % au péage urbain, après l’avoir testé pendant sept mois. Oubliée la polémique car les banlieues n’avaient pas voté. Oublié le paradoxe électoral qui a vu le même jour la droite suédoise gagner la mairie (et aussi le département et le pays tout entier), alors qu’elle avait fait campagne contre le péage… Mais elle avait promis de respecter le choix des citoyens. Depuis le 1er août 2007, les automobilistes doivent payer pour entrer dans le centre de Stockholm, ou en sortir. Et tout le monde semble content. Même les banlieusards, s’il faut en croire les sondages. « Aujourd’hui, plus personne ne remet en cause le principe du péage urbain », nous disait l’an dernier Eva Söderberg, de la direction suédoise des transports. Depuis la rentrée, elle profite de la présidence suédoise de l’Union européenne pour vanter le modèle à des délégations venues du monde entier. Le fonctionnement est assez simple et a très peu varié depuis l’expérience de 2006. Le tarif est modulé selon l’heure : il faut payer de 10 à 20 couronnes (1 à 2 euros) par passage entre 6h30 et 18h29 en semaine, avec un maximum de 60 couronnes (6 euros) par jour. C’est gratuit le week-end, les jours fériés et veilles de jours fériés, et en août. Concrètement, les plaques d’immatriculation des véhicules – suédois uniquement – sont lues par des caméras placées sur des portiques aux dix-huit portes de la zone centrale de la capitale. Les automobilistes reçoivent chaque mois une facture pour leurs allers et retours du mois précédent, et ils doivent la régler par virement au Trésor public avant la fin du mois suivant. En cas de retard, l’amende est de 500 couronnes (50 euros). « Les gens voient les bénéfices tous les jours, décrit Gunnar Johansson, qui suit l’expérience pour IBM (le groupe américain gère le système, et de ce fait compte les voitures) : un meilleur environnement, une meilleure accessibilité au centre-ville car il y a moins de bouchons… Ils veulent garder le péage urbain ! » La circulation a diminué de 18 % par rapport à 2005, observe-t-il. Et ce chiffre s’est stabilisé. En revanche, elle a augmenté de 5 à 10 % sur les routes permettant de contourner la zone payante. Les émissions de CO2 ont baissé d’environ 20 % dans le centre-ville. Sur les 96 000 voyages de moins par jour payant en 2008, la moitié se sont reportés sur les transports publics (dont la part de marché était déjà très importante à Stockholm). Et les autres ? « Ils ont changé leur comportement, d’une façon plus efficace. La grande leçon, c’est que les Stockholmois utilisent mieux les systèmes de transport ! » En tout cas, ils n’ont pas délaissé les commerces du centre-ville, qui étaient très inquiets. Observation : 28 % des véhicules passant la barrière des péages en sont dispensés, ils font en moyenne 70 % de voyages en plus. Parmi eux, on trouve les services d’urgences, bus, voitures étrangères, diplomates, mais aussi les « voitures vertes », fonctionnant au moins en partie aux biocarburants. A cet égard, on peut dire que le péage a beaucoup fait pour la filière, puisque leur part dans le parc automobile stockholmois est passée de 3 % à 14 % ! Il faut dire aussi que la plupart d’entre elles ont bénéficié d’une prime à l’achat de 10 000 couronnes (1 000 euros). Mais la récréation est bientôt finie : cette exemption sera supprimée en 2012. Enfin, il reste à voir ce que va devenir l’argent : La droite suédoise a décidé que les revenus du péage urbain iraient à la construction du grand contournement autoroutier prévu à l’ouest de l’agglomération. L’essai de 2006 avait coûté au total 3,4 milliards de couronnes (340 millions d’euros) à l’Etat suédois, une somme passée par pertes et profits dans les comptes publics. La direction des routes a gagné 460 millions de couronnes (46 millions d’euros) l’an dernier et compte atteindre les 600 millions par an à partir de 2010 grâce surtout à une baisse des coûts d’exploitation du système. Mais, à ce rythme, l’Etat n’est pas près de payer le grand contournement, dont 17 km sur 21 seront souterrains. Il est estimé à au moins 27 milliards.
 

François ENVER

Ewa

Pourtant très critiqué par le maire, le péage urbain est maintenu à Londres

Il y a comme une impression de flou. Depuis que le travailliste Ken Livingstone a perdu la mairie de Londres en mai 2008, la municipalité préfère parler le moins possible du péage urbain. La position de son successeur est assez ambiguë Si le principe du péage urbain en vigueur depuis 2003 n’a pas été remis en cause dans le centre-ville, Boris Johnson a annoncé la future suppression de l’extension du système aux beaux quartiers de l’ouest (Kensington, Chelsea, Hyde Park, Notting Hill…). Très critiquée par ses habitants et les commerçants – des soutiens du nouveau maire conservateur –, elle datait du début 2007. Mais il a pris son temps, remarquent des observateurs, puisque la mesure ne sera mise en œuvre qu’en décembre 2010. Boris Johnson a enterré le projet de son prédécesseur de taxer les véhicules les plus polluants – ils auraient payé jusqu’à 25 livres (28 euros au cours actuel) pour pénétrer dans le centre, au grand dam, notamment, de Porsche et de Land Rover –, mais il a annoncé une hausse des tarifs dans la zone centrale, qui restera payante. Il en coûte actuellement une somme forfaitaire de 8 livres (9 euros) par jour, de 7h à 18h en semaine, les résidents et les habitants de quelques pâtés de maisons voisins bénéficiant d’une remise de 90 %. En décembre 2010, le prix passera à 10 livres (11,20 euros), ou 9 livres (10,10 euros) pour ceux qui utiliseront un nouveau système de paiement automatisé. « L’augmentation du péage urbain va permettre au système de rester efficace pour maîtriser les niveaux de trafic dans le centre de Londres, et les revenus vont nous aider à financer les améliorations vitales du réseau de transport que tous les Londoniens veulent voir », a déclaré M. Johnson. De fait, les produits du péage urbain sont entièrement réinvestis dans les transports publics. Dans la pratique, le système serait essentiellement bénéficiaire grâce aux amendes dues aux retards de paiement ! Mais Transport for London (TfL), qui a gagné 137 millions de livres (154 millions d’euros) l’an dernier, ne retrouvera pas ses billes perdues avec la disparition annoncée de la zone payante de l’ouest, remarque-t-on (discrètement) au siège de l’autorité organisatrice du Grand Londres. Ceci dans un contexte assez pesant qui a vu le maire lui demander de lancer un vaste plan d’économies, de renoncer à de nombreux projets et d’augmenter fortement les prix… Alors qu’il compte « fluidifier » la circulation automobile. Boris Johnson n’a donc pas renoncé au péage urbain dans le centre-ville, mais il ne perd jamais une occasion de dire tout le mal qu’il en pense. Ses services font remarquer que les temps de parcours étaient les mêmes dans la zone payante en 2007 qu’en 2002, d’après la dernière enquête connue, et que la pollution n’a pas diminué. « J’ai toujours pensé que le péage urbain est un instrument mal fichu », s’est emporté le maire. L’équipe précédente disait exactement le contraire, chiffres à l’appui, quand l’expérience londonienne était vantée de colloque en colloque. Aujourd’hui, les opposants proposent au moins une autre lecture des chiffres avancés par la municipalité : si les temps de parcours ne se sont peut-être pas améliorés, le péage a visiblement enrayé la progression de la congestion… Depuis l’an dernier, aucune étude indépendante n’est venue mettre les uns et les autres d’accord. Et TfL n’a pas publié en 2009 sa traditionnelle étude d’impact annuelle.
 

François ENVER

Ewa

Les Français prêts à changer leur rapport à la voiture

Que ce soit pour des raisons économiques ou environnementales, la voiture n?a plus la même aura qu?auparavant D’après une étude Benchmark Group, spécialiste des comportements de consommation, 69 % des Français voient en elle uniquement un moyen de transport dans lequel dépenser le moins possible. La société d’étude s’est récemment penchée sur le cas de la voiture pour déterminer ce qui était en train de changer dans la relation entre les Français et leurs automobiles. Premier constat : 74 % des automobilistes considèrent leur voiture comme un poste de dépense beaucoup trop lourd. Plus de la moitié disent avoir tendance à moins utiliser leur voiture depuis ces deux dernières années. Parmi les causes avancées, on note les problèmes de stationnement, la pollution, les temps de déplacements accrus à cause du trafic, les risques croissants de verbalisation… Mais la principale reste le prix du carburant. Pas étonnant donc que 75 % des personnes interrogées annoncent qu’elles choisiront un modèle qui consomme moins lors de leur prochain achat. Autre tendance remarquée : l’intérêt que suscitent les solutions alternatives à la voiture « classique ». L’autopartage, par exemple, pourrait intéresser plus d’un habitant sur deux à Paris, Lyon ou Marseille, et pour les autres villes de plus de 20 000 habitants, ce chiffre atteint 40 %. Et côté technologie, à la question « seriez-vous prêt à acheter une voiture hybride ? », plus de la moitié des automobilistes répondent par l’affirmative, 21 % ne se prononçant pas faute d’information suffisante sur le sujet. En revanche, pour le véhicule électrique, l’engouement est moindre. Seulement 26 % des automobilistes pourraient être intéressés par la location d’un véhicule électrique au mois (comme va le proposer Bolloré avec sa Bluecar par exemple). 11 % pourraient l’être mais avancent le problème du fil électrique à relier au véhicule. La voiture électrique est perçue comme contraignante tant en termes d’autonomie – notamment pour les personnes vivant en milieu rural – que de recharge : comment faire lorsqu’on ne dispose pas d’un garage équipé d’une prise ? Il semble donc que le boom de la voiture électrique ne se fera qu’accompagné d’infrastructures permettant l’utilisation par tous de ces véhicules.
 

Marion BONNET

Ewa

Palmarès des mobilités 2009 : le prix des nouvelles mobilités pour Tours

Le « Viamichelin » du cycliste propulse Tours sur la première marche du podium LE LAURÉAT

Tours : Géovélo, le « Viamichelin » du cycliste
Comme le font les automobilistes depuis plusieurs années, les cyclistes prennent l’habitude de calculer leur itinéraire en ligne. Mais les sites prenant en compte les aménagements cyclables sont inexistants. Un pionnier, Géovélo, propose un moteur pour calculer le meilleur itinéraire à Tours en fonction de deux critères principaux : la vitesse (donc la distance) et la sécurité. Il est né de la passion d’un Tourangeau, Benoît Grunberg, le directeur de l’association Autour du train, pour la promotion de l’intermodalité par des parcours touristiques à vélo au départ des gares de la région Centre. Patiemment, il a enrichi sa base de données. « A deux, nous avons sillonné la ville pendant deux ans pour mesurer la cyclabilité de chaque tronçon et si possible aux heures de pointe afin d’avoir un jugement juste de la sécurité », précise-t-il. « Il y a une carence au niveau de l’information pour les vélos, même les centrales de mobilité l’oublient », estime celui qui ne se déplace qu’à bicyclette… et en train. Le développement de www.geovelo.fr a coûté 100 000 euros dont 60 % ont été subventionnés par la Predim, par Tours Plus et par la région Centre. Le résultat, lancé en juin en version bêta, est convaincant. Il reçoit quelque 300 visites par jour et est appelé à se développer. Les projets ne manquent pas : adapter l’application à l’iPhone d’Apple, décliner une version de Géovélo à Paris ou encore proposer des itinéraires thématiques du type « comment aller faire ses courses à vélo ? »
Le détail qui change tout : l’idée du fondateur de Géovélo est de fédérer une communauté de cyclistes susceptible d’aider aux mises à jour permanentes du site.

 

LES NOMINÉS

Morbihan : une politique de covoiturage volontariste
La mise en place d’une politique d’incitation au covoiturage dans le Morbihan date de fin 2005. Le conseil général décide alors de considérer la pratique comme un transport semi-collectif et de mener une politique active. Le service de rapprochement mis en place par l’opérateur Green Cove Ingénierie compte aujourd’hui environ 9 000 membres et 6 000 projets de covoiturage. Depuis l’an dernier, cette politique s’est accompagnée d’une ambition d’implantation de 35 aires de covoiturage sur tout le territoire. Le conseil général a réaménagé des espaces existants, créé de nouveaux parcs, mais aussi développé une politique de partenariat avec la grande distribution, pour utiliser les parkings de supermarchés comme lieu de rendez-vous pour ses covoitureurs. Dans l’arrière-pays, de parkings existants ont été labellisés en milieu rural. Dès qu’il le peut, le Morbihan donne de la visibilité au covoiturage.
Le détail qui change tout : le Morbihan a mené une action volontariste de formation auprès des entreprises et des administrations pour les aider à communiquer sur la pratique. Des outils clés en main ont été fournis (articles prérédigés, affichettes, flyers).

Strasbourg : une politique vélo historique et ambitieuse
La première ville cyclable de France, avec 10 % de déplacements effectués en vélo, entend intensifier ses efforts. « Strasbourg a de l’avance sur le retard ! plaisante Alain Jund, maire adjoint chargé de l’urbanisme. Des villes comme Karlsruhe, Copenhague ou Fribourg ont des parts vélo entre 27 et 35 %. » Et d’ailleurs, la ville ambitionne d’atteindre une part de marché de 20 % en centre-ville avec son projet de vélos partagés. Contrairement aux systèmes en libre-service (VLS), il faudra rapporter son vélo au point de départ. Mais en limitant la charge annuelle de fonctionnement à 1 000 euros par vélo – contre 4 000 euros pour les Vélib’ –, la ville promet « davantage de vélos à la disposition des usagers ». Le service favorisant l’intermodalité sera géré par extension de la DSP à la CTS. Après un test en juin, la phase 1, avec 2 000 vélos et cinq points de location en ville, devrait être lancée en septembre 2010. Dans une seconde phase, le projet compte 5 000 vélos et 15 stations. Les cyclistes auront la possibilité de louer pour des durées courte, moyenne ou longue, mais la longue durée sera privilégiée.
Le détail qui change tout : les points de location seront tenus en journée par des salariés habilités à faire les menues adaptations et réparations sur les vélos, une autre particularité strasbourgeoise.
 

Cécile NANGERONI

Pour accéder au dossier, cliquez ici

Ewa

Palmarès des mobilités 2009 : le prix de la mobilité durable pour la Lorraine

Comme un RER lorrain qui mène au premier prix LE LAURÉAT

Lorraine : comme un RER entre la région et le Luxembourg
Actuellement, 72 000 Lorrains franchissent chaque jour les frontières pour aller travailler au Luxembourg, et leur nombre devrait passer à 135 000 d’ici 2030. « On essaye de faciliter la vie de nos citoyens. Notre système ressemble de plus en plus à un réseau express métropolitain ; aux heures de pointe, nous proposons un train toutes les 12 à 15 minutes », se félicite le président de la région Lorraine, Jean-Pierre Masseret. Depuis Metz, Nancy ou Thionville, les Lorrains ont le choix entre une voie routière sous-dimensionnée et la voie ferroviaire. Le choix est vite fait. Le schéma stratégique de mobilité transfrontalière Lorraine – Luxembourg (Smot) a permis en 2009 une première démarche d’intégration billettique Lorraine – Luxembourg et le lancement de nouvelles fréquences et de nouvelles lignes ferroviaires (ligne TER-CFL directe entre la Lorraine et Belval) depuis le sillon lorrain et le Pays-Haut. Un site Internet a été créé par la région Lorraine pour promouvoir la pratique du covoiturage, et des parcs-relais seront bientôt mis en place, notamment à Frisange. La desserte à l’intérieur du Luxembourg reste très perfectible, toujours trop concentrée sur la gare de Luxembourg. L’idée est de développer à terme des liens directs avec les grands pôles d’emploi. Le 14 décembre, démarre une nouvelle liaison directe Thionville, Belval, Longwy, en attendant une desserte du plateau du Kirchberg, où sont installées les institutions européennes.
Le détail qui change tout : la région et ses partenaires locaux projettent de construire une nouvelle voie de desserte en site propre réservée aux transports en commun entre Thionville et le Luxembourg.

 

 LES NOMINÉS

La Rochelle : bus de mer électrosolaire
Tchoutchou et Fantômas, des anciens coureauleurs rochelais, ont pris leur retraite en avril dernier. Leurs remplaçants ? Deux bus de mer zéro émission. Propulsés par l’énergie solaire, ils peuvent embarquer jusqu’à 75 passagers. Totalement intégrés au réseau de transports publics, ils effectuent la liaison quotidienne régulière entre le vieux port de La Rochelle et le port de plaisance des Minimes, soit 30 traversées de 5 km par jour, en une vingtaine de minutes. Long de 15 m, le Copernic et son frère jumeau Galilée naviguent à 6 nœuds en vitesse d’exploitation. Ils portent 20 m2 de panneaux photovoltaïques qui, associés à des batteries nickel-cadmium d’une puissance de 130 kWh, leur procurent une autonomie journalière de 100 km (pour une consommation de 120 kWh). Ce qui représente un coût de sept euros par jour. Ces acquisitions ont coûté plus de 1,8 million d’euros, dont 534 000 euros de surcoût lié au solaire. Mais les bateaux sont capables de naviguer dans des conditions difficiles : vagues, courants, vent.
Le détail qui change tout : le plancher bas du bus de mer permet de monter avec un fauteuil roulant et des systèmes de fixation au sol sont prévus pour les amarrer. La stabilité du bateau est optimale, l’habitacle est très largement vitré et le moteur est totalement silencieux.

Achères : le soleil entre en gare
Une consommation d’énergie réduite de plus de 60 %, un toit couvert de panneaux photovoltaïques produisant l’équivalent du quart de l’énergie consommée, des émissions de gaz à effet de serre réduites de 84 % Première de France à bénéficier du label « haute qualité environnementale » (HQE), la gare d’Achères-Ville, dans les Yvelines, est appelée à devenir le laboratoire de la gare écologique. Débuté le 30 janvier, le chantier de rénovation de cette gare Transilien datant de la fin des années 70 est achevé pour l’essentiel. L’inauguration devrait avoir lieu début 2010. Ce relooking à la mode écodurable est estimé à 3,2 millions d’euros, soit 20 % à 30 % plus cher qu’une rénovation classique. Mais rien n’est laissé au hasard : capteurs de présence pour réduire les dépenses d’électricité, pompe à chaleur pour le chauffage, eau de pluie réutilisée pour arroser les plantations, toilettes sèches, toit végétalisé en guise d’isolant… C’est bien le dernier cri de l’écoconstruction.
Le détail qui change tout : le label HQE comprenant des critères sociaux, il exige notamment l’accessibilité PMR, qui sera effective grâce à un ascenseur de la rue au quai, des passages élargis, des rampes, etc.

 

Cécile NANGERONI et Guillaume LEBORGNE

Pour accéder au dossier, cliquez ici

Ewa

5 questions sur le futur des transports niçois

Nice a des ambitions majeures en matière de transports. Extension du tramway et nouvelles lignes, quatre pôles d?échanges, un bus en site propre sur la Prom?, autos, vélos… Christian Estrosi, président de la communauté urbaine, commente ces choix 1/ Pourquoi avoir renoncé à faire passer le tramway sur la Promenade des Anglais ?

En avril 2009, la consultation publique sur l’extension du réseau de tramway dégageait, selon la communauté urbaine (CU) à l’origine de cette initiative, « une majorité des contributions en faveur d’un tracé empruntant la Promenade des Anglais ». Ce tracé avait été proposé par Christian Estrosi, alors que l’option en bord de mer avait été abandonnée au profit d’un tracé par le centre-ville lors d’une concertation en 2007, organisée cette fois par son prédécesseur Jacques Peyrat. Christian Estrosi voyait alors dans ce tramway via la Prom’ un projet 15 % moins cher, des travaux plus rapides et moins perturbateurs pour le commerce et l’occasion d’une requalification de la célèbre promenade. Solution abandonnée désormais au profit du tracé « intérieur » car, explique le président de la communauté urbaine, « elle avait pour inconvénients de ne pas bien desservir le centre-ville, de ne pas être connectée à la ligne 1, de ne pas desservir la future nouvelle mairie et de ne pas aller jusqu’au port ou à la gare de Riquier ». Cette ligne qui entend répondre « à l’une des priorités de résoudre la problématique de la desserte est – ouest », sera souterraine sur 3,6 km afin « de limiter les nuisances tout en préservant l’espace public et en assurant une meilleure vitesse commerciale », explique Christian Estrosi. La ligne 2 est estimée à 450 millions d’euros, soit 135 millions de plus que la version par la Promenade des Anglais mais avec 3,3 km supplémentaires que le projet initial. Longueur : 8,6 km et 16 stations. La Promenade des Anglais, précise la CU, « fera l’objet d’une requalification [un concours a été lancé] et accueillera un site propre bus en 2012 ».

2/ L’extension de la ligne 1, c’est pour quand ?

Inaugurée en novembre 2007, la ligne 1 du tramway doit relier Nice à La Trinité, à l’est. Mais cette extension se fait attendre. « L’objectif est bien de constituer un réseau de transport maillé, en liaison avec les lignes ferroviaires existantes et tenant compte des projets d’aménagement stratégiques. Il repose donc également sur l’extension de la ligne 1 de tramway vers l’hôpital de Pasteur. A partir du terminus actuel du Pont-Michel, elle sera prolongée jusqu’à La Trinité », confirme Christian Estrosi en précisant : « Dans une première phase, le prolongement entre les stations Pont-Michel et Pasteur sera mis en service en 2013. » Cette extension de 4,4 km, comportera 9 stations, dont 6 accompagnées de pôles d’échanges, dont le parc-relais des Ponts-Jumeaux, en lien avec l’autoroute A8 (1 600 places). Le site intermodal du Pont-Michel sera développé pour créer un pôle d’échange principal comprenant une halte ferroviaire de la ligne Nice – Breil et une gare routière. Il accueillera également le point de départ d’un téléphérique vers l’Observatoire.

3/ Où passera la ligne 3 de tramway ?

« Véritable accélérateur du développement urbain », ce sera, selon Christian Estrosi, « l’épine dorsale de la basse plaine du Var », où a été lancée l’Opération d’intérêt national (OIN) Eco Vallée, à l’ouest de Nice. Cette nouvelle ligne de tramway nord – sud desservira les deux terminaux de l’aéroport ainsi que de nombreux pôles existants ou à construire dans le cadre de l’OIN, comme le Centre administratif départemental, le quartier des Moulins, la salle de spectacles « Nikaïa », la zone d’activités économiques « Nice-Méridia » et le futur Grand Stade. Longueur : 8,3 km, 13 stations, dont 6 seront accompagnées de pôles d’échanges.

4/ On place des pôles d’échanges à l’est. Et à l’ouest, quoi de nouveau ?

Les connexions, en particulier de la ligne de tramway de la plaine du Var, avec le réseau ferré s’effectueront sur le site des deux pôles d’échanges principaux, à Saint-Augustin (TGV, grandes lignes et TER), au sud, et à Lingostière (ligne Nice – Digne des Chemins de fer de Provence), au nord. Cette ligne de la plaine du Var sera également équipée de 3 parcs de stationnement relais : à Lingostière, destiné aux véhicules en provenance du nord (300 places) ; à la Digue des Français, pour les véhicules sortant de l’autoroute A8 (200 places) ; au pôle multimodal de Saint-Augustin, pour les véhicules provenant de l’ouest de l’agglomération. Celui-ci comportera 1 000 places de stationnement à la mise en service de la ligne T3, jusqu’à la mise en place de la ligne T4 en projet (Saint-Laurent-du-Var – Cagnes-sur-Mer).

5/ Quel est le fil conducteur du développement des transports de l’agglomération à l’horizon 10 ans ?

« Nice Côte d’Azur s’est fixée comme ambition de réduire la place de la voiture dans les déplacements, avec une réduction de 30 % des gaz à effet de serre d’ici à l’horizon de 2020 et se doit, dans ce cadre, d’être dotée d’un réseau de transports publics plus performant », répond Christian Estrosi. Les trois objectifs majeurs du schéma directeur des transports niçois sont, selon le président de la CU, de « développer de 50 % l’offre de transport sur le réseau du transport public urbain et sur le réseau ferroviaire pour permettre une réduction sensible de la circulation automobile ; construire une offre de transport cohérente et complémentaire, articulée autour du futur pôle multimodal de Saint-Augustin et de trois autres pôles d’échanges principaux : la gare Thiers, Pont-Michel et Lingostière ; favoriser l’émergence de nouveaux parcs de stationnement relais pour faciliter l’accès aux réseaux de transports collectifs. »
 

José SOTO
 

Ewa

Nouveau service de conteneurs DB Schenker entre l?Espagne et la Grande-Bretagne

Le report modal vers ce nouveau service devrait permettre de réduire les émissions de CO2 de 105 000 tonnes d?ici 2011 Habituellement très discrète, la filiale française de fret ferroviaire de la Deutsche Bahn, Euro Cargo Rail (ECR) a présenté en grande pompe son nouveau service de transport international de conteneurs, qui a démarré fin octobre entre l’Espagne et la Grande-Bretagne. « C’est le train le plus long d’Europe sous le contrôle d’un seul opérateur ferroviaire dans trois pays, DB Schenker, avec la participation des filiales européennes : ECR France et ECR Espagne », explique Alain Thauvette, le directeur général d’ECR. Les conteneurs sont tractés sur la partie anglaise par les locomotives électriques DB Schenker, qui sont relayées à la sortie du tunnel par des locomotives diesels Class 77. Ces dernières seront prochainement remplacées par des locomotives électriques BR 186, dès qu’elles recevront l’autorisation de circuler par RFF. Un train composé de 30 conteneurs réfrigérés est prévu chaque semaine. Dès l’année prochaine, le rythme devrait passer à trois trains hebdomadaires. « Le train part le mardi de Valence en Espagne. Après un bref arrêt à Port-Bou, le temps de transférer les conteneurs sur des wagons à l’écartement standard européen, le train poursuit sa route vers le nord jusqu’au tunnel sous la Manche, en passant par Toulouse et Paris », explique ECR. Jusqu’alors, les maraîchers espagnols recouraient à la route pour acheminer leurs fruits et légumes. Le logisticien britannique Stobart Rail qui organise les flux entre les régions maraîchères du sud de l’Espagne et le hub londonien où sont dispatchés les produits alimentaires, les a convaincus de passer au rail. Avec la perspective de gagner du temps (le train met moins de 60 heures) et d’éviter toute rupture de charge. « Nous travaillons avec Réseau Ferré de France sur les sillons pour améliorer encore les temps d’acheminement. Nous pourrions gagner 5 ou 6 heures », explique Christian Costa, le directeur des opérations chez ECR. La portion Valenton – Calais, qui prend 10 heures pour 320 km, devrait notamment faire l’objet de toutes les attentions. L’opérateur ferroviaire de fret a calculé les bénéfices de ce report modal : « Ce service va permettre d’éliminer 13,7 millions de kilomètres routiers annuels. Ce qui se traduira par plus de 105 000 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère d’ici fin 2011. »
 

Marie-Hélène POINGT

Ewa

Débats houleux en perspective sur les émissions de CO2 des véhicules utilitaires

Quelques jours avant la fin de son mandat et le début de la période de gestion des affaires courantes, la Commission européenne a presenté mercredi 28 octobre une législation destinée à réduire les émissions de CO2 des véhicules utilitaires légers A la dernière minute. Quelques jours avant la fin de son mandat et le début de la période de gestion des affaires courantes, la Commission européenne a presenté mercredi 28 octobre une législation très attendue destinée à réduire les émissions de CO2 des véhicules utilitaires légers (jusqu’à 3,5 tonnes). Une législation jumelle de celle qui avait tant fait polémique sur le CO2 des voitures. Bruxelles propose de réduire à 175 g de CO2 en moyenne les émissions d’ici à 2016, avec une période de transition commençant en 2014, date à laquelle 75 % des véhicules vendus sur le marché européen devront avoir atteint cette norme, avant d’atteindre 135 g à l’horizon 2020. Chaque constructeur se verra fixer une limite individualisée en fonction du poids moyen de ses utilitaires. Ceux qui ne respecteront pas ces normes se verront infliger des amendes : jusqu’en 2018, 5 euros pour le premier gramme au-dessus de la limite, 15 pour le deuxième, 25 pour le troisième et 120 euros pour les grammes suivants. A partir de 2019, les pénalités démarreront à 120 euros/gramme. En présentant ce texte, le commissaire à l’Environnement Stavros Dimas a evoqué un « pas important pour le combat de l’UE contre le changement climatique ». Ce n’est pas l’avis des partisans du transport propre, qui accusent Bruxelles d’avoir plié devant les demandes de l’industrie automobile. Dans un premier temps, l’exécutif communautaire avait prévu 2012 comme date limite pour atteindre 175 grammes, avec un second cran de 160 grammes en 2015, avant de reculer sous la pression des grands pays constructeurs comme la France, l’Allemagne ou l’Italie qui se sont fait les porte-voix de leur industrie. Transport & Environnement, qui représente au niveau européen des ONG comme France Nature Environnement, s’inquiète du manque de volontarisme de l’Europe à quelques jours de la conférence de Copenhague sur le climat, alors que le transport reste l’un des rares secteurs dont les émissions de CO2 continuent à augmenter. « Il faut commencer à réduire les gaz à effet de serre maintenant, pas en 2016, s’agace Kerstin Meyer, chargée du dossier à T&E. Une nouvelle fois, l’Union européenne a accepté d’assouplir les normes pour la consommation d’essence, et pourtant c’est un outil efficace ». Les écologistes pointent le manque d’ambition de l’industrie qui vient pourtant de bénéficier de milliards d’euros d’aides publiques afin de  sortir de la crise en verdissant sa flotte. En réponse, l’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles), le lobby européen des constructeurs, estime au contraire que le projet de législation fait fi du contexte économique aussi bien que des spécificités du segment du marché concerné. « Nos économies sont maintenues en vie artificiellement. Les politiques doivent faire attention à l’équilibre entre les priorités économiques et environnementales », met en garde Ivan Hodac, le secrétaire général de l’Acea dans un communiqué de presse, qui pointe que les ventes d’utilitaires ont chuté de 34,4 % cette année. Les constructeurs expliquent que le cycle de vie de ce type de véhicule est plus long que celui d’une voiture et qu’il fallait donc fixer une limite plus lointaine dans le temps. Au Parlement européen, partisans et adversaires de cette législation fourbissent déjà leurs arguments. Après un premier acte plutôt animé sur le CO2 des voitures en 2007-2008, ils se préparent à une bataille du même acabit.
 

Isabelle ORY

Ewa

La difficile naissance du Vélo Star à Rennes

Depuis le 22 juin, Rennes à son système de vélos en libre-service, « Le Vélo Star ». Nouveauté dans la métropole bretonne ? Oui et non : cela fait onze ans que les habitants pouvaient sauter sur des bicyclettes mises à leur disposition dans la rue « Notre ancien service de vélos en libre-service était un peu à bout de souffle, note le maire Daniel Delaveau. Il faut dire que c’était le plus ancien de France et même d’Europe, on l’avait mis en service en 1998, il était temps de le renouveler, qualitativement et quantitativement ! » Les puristes remarqueront que La Rochelle avait ouvert la voie avec ses vélos jaunes dès 1974. Mais Rennes a été la première à confier la gestion du système à une société commerciale, en l’occurrence Clear Channel. L’ancienne formule, Vélo à la carte, proposait gratuitement 200 vélos – trois générations se sont succédé – répartis sur 23 stations. Il y avait 4 000 abonnés, et environ 200 utilisations par jour. C’est l’exploitant du réseau Star, Keolis Rennes, qui a décroché pour huit ans le contrat du nouveau service, allié à Effia (autre filiale de la SNCF, appelée à fusionner avec elle). Le tandem était opposé à JCDecaux, Clear Channel et Veolia Transport. Pour commencer, Le Vélo Star offre 900 vélos répartis sur 81 stations dans Rennes – d’un campus à l’autre en passant par le centre, en gros. Le marché passé avec Keolis et Effia prévoit une extension de la zone de couverture si le succès est au rendez-vous : 36 stations supplémentaires pourraient être installées à Cesson-Sévigné, Chantepie, Saint-Grégoire et Saint-Jacques-de-la-Lande, et bien sûr encore à Rennes. Soit un déploiement total potentiel de 117 stations et 1 285 vélos. Les communes devraient alors participer au financement de ces stations. « L’offre du vélo se veut complémentaire du réseau de bus et métro », note Frédéric Mazeaud, le directeur de Keolis Rennes. D’ailleurs, il n’y a pas de « carte Vélo Star » spécifique pour les abonnés comme il y a une carte Vélib’ à Paris : c’est la carte KorriGo qui sert de sésame. Et l’abonnement est moins cher pour les abonnés des transports urbains : 15 euros par an, contre 22,50 euros pour les autres. La première demi-heure de location est gratuite, et les tarifs augmentent ensuite avec la durée d’utilisation. Pour les usagers occasionnels, seuls les vélos des dix principales bornes sont ouverts à la location avec une carte bancaire (pour 24 heures ou pour la semaine). Mais on peut aussi passer par Internet.?Keolis recensait fin octobre quelque 3 600 abonnés pour un an, dont plus de la moitié n’est pas abonnée au réseau Star. « On a déjà presque décuplé l’utilisation par rapport au système antérieur », se réjouit M. Mazeaud. Reste qu’une vague de terreur imprévue a quelque peu gâché la fête à la rentrée. Une bonne partie des vélos ont été vandalisés, empruntés, déplacés, volés (parfois même repeints en blanc)… « On en perd beaucoup, mais on en retrouve énormément aussi. A ce jour, on en cherche 300 », le tiers du parc ! Du coup, Frédéric Mazeaud commence à être un habitué du palais de justice. Comme c’est l’exploitant qui est responsable des dégâts (la ville et la communauté d’agglomération le financent pour l’instant à hauteur de 1,5 million d’euros par an, provenant des recettes publicitaires du mobilier de transport), il porte plainte à tire-larigot. Des peines d’amende comprises entre 600 et 700 euros ont été prononcées au titre de dommages et intérêts. En cause, les failles du système d’accroche aux bornes fixes. Il va être revu, assure Keolis Rennes. « On a quelques difficultés, d’ailleurs, je ne vais pas les cacher, liées à la fauche et au vandalisme, reconnaît Daniel Delaveau. On va régler ça et les choses vont se tasser, mais ça prouve au moins qu’il y a eu un attrait considérable pour notre service Vélo Star ! » En attendant que les choses se tassent effectivement, Keolis ne déploie pas tous ses vélos, et n’insiste pas trop sur la campagne d’adhésion.
 

Réalisé en partenariat avec Rennes Métropole

Ewa

Autolib? : le choix emblématique de la voiture

Aucun candidat potentiel ne s?est encore associé avec un constructeur automobile « Nous attendons de connaître les caractéristiques du véhicule demandées par la ville », explique Jean Ghédira. Personne ne veut non plus prendre le risque de se lier les mains avec un seul constructeur, alors que le marché de la voiture électrique est appelé à évoluer dans les dix prochaines années, durée de la délégation de service public. Entre autres caractéristiques techniques, la voiture devra disposer d’une capacité d’autonomie d’au moins 100 km, même si la distance moyenne parcourue devrait être comprise entre 5 et 10 km. La voiture retenue devra être suffisamment robuste pour résister à des utilisations très différentes d’une multitude d’automobilistes. La Blue Car de Bolloré, véhicule haut de gamme, semble d’ores et déjà hors jeu. Exit aussi les petits modèles, depuis que Bertrand Delanoë a précisé cet automne qu’une « voiture limitée à deux places ne conviendrait pas ». Il n’est pas sûr qu’un seul constructeur puisse fournir d’un coup 3 000 véhicules électriques en 2011. D’où l’hypothèse d’une montée en puissance progressive du nouveau service. Autolib’ pourrait être réservé dans un premier temps à certaines entreprises ou être mis en service partiellement. « Nous pensons qu’il y pourrait y avoir plusieurs types de véhicules demandés », estime Jean Ghédira. Le groupe rassemblant la SNCF, la RATP, Vinci et Avis affirme discuter avec tous les constructeurs français, européens, asiatiques et même indiens. Il a demandé à EDF de l’aider à réaliser un audit technique. Ce qui est sûr, c’est que le choix du véhicule sera emblématique pour la ville de Paris. « La voiture devra avoir un look moderne et sympa », résument les candidats en lice.
 

Marie-Hélène POINGT