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Ewa

Mobivia se positionne comme un acteur clé des nouvelles mobilités

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Le géant de l’équipement et de l’entretien automobile Mobivia (ex-Norauto) est en train de devenir un champion des nouvelles mobilités. L’entreprise familiale croit au potentiel des nouvelles mobilités dans une optique servicielle. Des trottinettes, des vélos pliants, électriques, de toutes les formes, de toutes les couleurs, et leurs accessoires. Des scooters, des voitures électriques, et même un guichet où l’on propose des offres de covoiturage, d’autopartage ou de location de véhicules entre particuliers. Un vrai magasin de jouets pour urbains écomobiles ! Bien loin de son univers d’origine très « garage », celui des centres Norauto ou Midas, le groupe Mobivia (10 000 collaborateurs, 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires) vient d’inventer les premiers supermarchés de la mobilité alternative, Altermove, à Lille, Lyon, et plus récemment, sur 1 300 m2, à Marquette-lez-Lille. Faut-il voir un revirement stratégique dans ce nouvel intérêt du groupe d’équipement automobile pour les nouvelles mobilités ? « Pas du tout », réfute Fabien Derville, membre du directoire du groupe et directeur général de Via-ID, le fonds d’investissement qui chapeaute toutes ses activités « mobilité durable ». « Nous gagnons notre vie grâce à l’auto, mais il faut donner du sens à cette action. L’automobile a des vertus merveilleuses, mais elle est aussi destructrice, que l’on se place sur le plan sécuritaire ou écologique. Peut-être est-il temps d’imaginer l’auto autrement. Dans le secteur automobile, on a toujours pensé qu’il fallait de plus en plus de voitures sur terre. Nous pensons qu’il en faut moins, mais qui roulent de plus en plus », indique-t-il. Le discours est lisse, bien calé, mais il est confirmé par les réalisations. L’engagement du groupe dans les nouvelles mobilités n’a rien de cosmétique, ceci n’est pas du greenwashing. En moins de trois ans, Mobivia est devenu un acteur majeur du secteur, avec une prise de participation ou un lancement en propre d’une dizaine de projets, dont Green Cove Ingénierie (123envoiture), Buzzcar, Carbox, Green On, Izydrive, Moving Car, Sinéo et, donc, Altermove. Mobivia, qui fait le pari des nouvelles mobilités, anticiperait-il, en bon père de famille, le déclin brutal de ses marchés classiques ? « Notre cœur de métier de l’entretien et équipement automobile a encore de beaux jours devant lui », estime au contraire Fabien Derville. « Je ne pense pas qu’il y ait de déclin dans les cinq à sept ans, le marché est stable. Il y a certes une désaffection de l’automobile chez les jeunes, mais c’est compensé par l’allongement de l’espérance de vie et par le fait que les seniors roulent de plus en plus longtemps », ajoute-t-il. Le groupe familial, qui ne communique pas ses chiffres et indique réinvestir les deux tiers de ses profits dans les développements, mise sur l’essor des marchés de l’électromobilité, de la mobilité urbaine et du véhicule partagé, du covoiturage dynamique et bientôt du véhicule connecté, sur lequel il travaille. « Ces développements ne sont pas encore rentables, mais ce n’est pas une surprise », explique Fabien Derville, « Au-delà de l’intérêt de ces activités en tant que telles, on souhaite comprendre les évolutions de la mobilité et détecter des opportunités pour le compte du métier historique. Le vélo électrique, par exemple, peut être un très bon complément à l’automobile, et Norauto peut devenir un grand fournisseur de vélos électriques », avance-t-il. Mobivia s’affirme comme un spécialiste du dernier kilomètre de la mobilité urbaine et indique être bientôt en capacité de proposer des offres intégrées et de travailler avec les opérateurs de transports sur des solutions clés en main. C’est une autre entreprise familiale du Nord, Oxylane Décathlon, qui a investi la première le champ de l’équipement roulant urbain avec ses boutiques Decat’ et fourni les vélos B’Twin du V’lille mis en place par Keolis. Saine émulation entre entreprises rattachées à la galaxie Mulliez, Mobivia y déboule maintenant avec une offre beaucoup plus servicielle : « Nous étions aussi légitimes qu’eux pour mettre en place le V’lille. Ils l’ont fait, bravo ! Mais nous sommes les premiers à investir le champ des mobilités avec Altermove », note Fabien Derville.
    

Guillaume LEBORGNE

Ewa

Ile de Ré : des navettes électriques pour passer le pont

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Le département de la Charente-Maritime et la communauté de communes de l’île de Ré (CDC) introduisent peu à peu, depuis le 7 avril, des navettes électriques sur la liaison entre le continent et l’île de Ré (Belvédère – Sablanceaux), en complément de l’offre de transport déjà existante du réseau « Les Mouettes » exploité par Keolis Charente-Maritime. Le département de la Charente-Maritime et la communauté de communes de l’île de Ré (CDC) introduisent peu à peu, depuis le 7 avril, des navettes électriques sur la liaison entre le continent et l’île de Ré (Belvédère – Sablanceaux), en complément de l’offre de transport déjà existante du réseau « Les Mouettes » exploité par Keolis Charente-Maritime.
Dénommé RespiRé, cette action qui vise à « réduire l’empreinte carbone en proposant la mise en place de transports à énergie propre » s’appuie sur le dispositif de paiement Cap Ré (contribution à la protection de l’île de Ré). Depuis le début de l’année, l’amortissement du pont est terminé. Les recettes du passage sont donc désormais transformées en une écotaxe, dont une partie permettra de financer cette flotte de navettes. Elle est composée de véhicules Zeus de 23 places, accessibles au PMR, loués à b.e.green, la filiale verte des autocars Dominique, installé à Buc. Après avoir fonctionné tous les jours, week-end inclus, entre le 7 avril et le 8 mai, à la fréquence d’une navette toutes les demi-heures de 10h30 à 19h30, elles ne circuleront plus que les week-ends, ponts et jours fériés, à la même fréquence, de 12 mai au 5 juillet. L’été (du 6 juillet au 3 septembre), elles circuleront toutes les 10 minutes, tous les jours, de 10h à 20h30. Puis elles reprendront leur rythme du printemps. Payantes (1 euro) pour la traversée Belvédère – Sablanceaux, elles seront néanmoins gratuites à l’intérieur de l’île.     

Y. G.

Ewa

Autopartage : Lyon va tester des voitures alimentées au photovoltaïque

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Le Grand Lyon et le Nedo, l’équivalent de l’Ademe au Japon, ont signé une convention destinée à créer une « smart community », c’est-à-dire un réseau d’énergie intelligent où sont prises en compte les technologies de pointe à partir d’une implication sociétale des habitants. Le Grand Lyon et le Nedo, l’équivalent de l’Ademe au Japon, ont signé une convention destinée à créer une « smart community », c’est-à-dire un réseau d’énergie intelligent où sont prises en compte les technologies de pointe à partir d’une implication sociétale des habitants. L’expérience se concentrera sur le nouveau écoquartier Confluence et comprendra plusieurs axes d’action, dont le déploiement d’une flotte de véhicules électriques en autopartage alimentés par les énergies renouvelables, principalement le photovoltaïque (PV). « Une première en Europe », selon le Nedo, qui a lancé un appel à projets réunissant plusieurs groupes japonais et français. « La grande innovation réside dans la production d’énergie électrique renouvelable connectée sur les besoins de mobilité variables », indique Pierre Houssais, directeur de la prospective au Grand Lyon.
Pour ce « démonstrateur » d’automobile électrique partagée prévu en 2013, le Nedo a retenu Toshiba pour les équipements technologiques d’alimentation en ENR (logiciels, connexions photovoltaïques, bornes de recharge, etc.), Veolia-Transdev et la filiale Proxiway (exploitation, gestion de flotte) et Mitsubishi, PSA Peugeot (voitures). Le système de gestion pourra prévoir la production d’énergie PV sur la base des prévisions météo et des valeurs historiques de consommation. Il sera optimisé pour des chargements de batterie adaptés aux prévisions de réservation. Réservée d’abord aux entreprises, la flotte sera composée de trente véhicules électriques Peugeot iOn, adaptés des Mitsubishi i-Miev, mises en service à Nice en avril dernier. Le système devrait intéresser 80 % d’un potentiel de 5 150 salariés installés sur le site Confluence d’ici 2015.
    

Claude Ferrero

Ewa

Un bus hybride testé aux Deux-Alpes

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Le transporteur VFD, qui exploite la navette de la station de ski des Deux-Alpes en Isère pour le compte de la communauté de communes regroupant les villages de Venosc et Mont-de-Lans, a testé un bus hybride thermique et électrique – un Lyon’s City du constructeur Man – du 8 au 13 décembre. Le transporteur VFD, qui exploite la navette de la station de ski des Deux-Alpes en Isère pour le compte de la communauté de communes regroupant les villages de Venosc et Mont-de-Lans, a testé un bus hybride thermique et électrique – un Lyon’s City du constructeur Man – du 8 au 13 décembre. Il s’agissait de vérifier la consommation de ce type de véhicules, de la comparer avec celle d’un véhicule gazole et de connaître son comportement dans les conditions particulières d’altitude et de froid qui limite le rendement des batteries. Malgré tout, la commune reste plutôt plate. En revanche, les aspects de fort dénivelé ont déjà été testés dans une autre station de montagne, à Villard-de-Lans, en juin dernier, avec un bus hybride Iveco Iribus. Ce dernier avait aussi été testé Aux Deux-Alpes, pendant l’été. L’utilisation de véhicules moins polluants répond aussi aux souhaits des stations de montagne, de préserver un environnement privilégié mais fragile. Aussi, VFD va poursuivre ses tests, à partir du mois de janvier, avec un bus électrique, cette fois, sur une période de trois mois. L’entreprise, qui exploite de nombreuses lignes en Isère, notamment départementales et scolaires pour le compte du conseil général, dressera un bilan à l’issue de l’ensemble de ces expérimentations.
    

Y. G.
 

Ewa

Location : Système U teste des Mia Electric auprès de ses clients

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Si on connaît Système U le commerçant, on connaît moins Système U le loueur, qui peut s’enorgueillir d’un parc de 12 100 véhicules. class= »rtejustify »>
Si on connaît Système U le commerçant, on connaît moins Système U le loueur, qui peut s’enorgueillir d’un parc de 12 100 véhicules. La nouveauté, depuis mi-octobre, c’est que la chaîne de magasins teste des Mia Electric auprès de certains de ses clients. Il s’agit pour le moment d’une d’expérimentation où ces voitures électriques sont prêtées aux clients aux fins de recueillir des informations sur des critères tels que la fiabilité, l’autonomie, la facilité de recharge, le confort, ou plus généralement pour savoir comment elles sont perçues. Si le test est concluant, Système U fera alors l’acquisition de Mia Electric, véhicules fabriqués dans les Deux-Sèvres, développés au départ par Heuliez avant que sa branche voiture électrique ne soit rachetée par Mia Electric. Ces dernières étofferaient ainsi son parc, composé pour le moment de véhicules thermiques utilitaires ou de tourisme, avec des offres allant de la location à la journée à de beaucoup plus longue durée, puisque le groupe propose notamment de louer une Fiat Panda pendant 24 mois à 5 euros par jour. Serge Papin, président de Système U, a en outre évoqué l’hypothèse d’éventuellement vendre, à terme, des voitures électriques. Il s’est dit prêt à « discuter avec Mia Electric » et de « s’associer à la vente ».
Pour le moment, c’est en tout cas de location dont il est question, avec une interrogation quant au tarif puisque, comme l’indique Serge Papin dans un entretien à BFM Radio, « si on se réfère à un véhicule similaire de 30 000 euros, son prix à la location devrait être de 50 euros par jour. Il va donc falloir que nous faisions un effort. J’aimerais bien, pour en faire la promotion, qu’on ne les loue pas directement en relation avec le prix d’achat, sinon ça risque d’être trop cher… » Prochaine étape : la fin de l’expérimentation, qui pourrait mener à une mise en location des Mia d’ici janvier 2012.     
    

Marion BONNET

Ewa

General Motors joue la carte électrique à Strasbourg

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L’Opel Ampera, vue en première française le 3 mai à Strasbourg, sera exclue du bonus de 5 000 euros offert par la région Alsace aux acheteurs de véhicules électriques : sur les parcours au-delà de 60 km, son moteur à essence prend le relais et alimente le générateur électrique principal pendant 500 km. L’Opel Ampera, vue en première française le 3 mai à Strasbourg, sera exclue du bonus de 5 000 euros offert par la région Alsace aux acheteurs de véhicules électriques : sur les parcours au-delà de 60 km, son moteur à essence prend le relais et alimente le générateur électrique principal pendant 500 km. Ce nouveau véhicule hybride rechargeable sera en vente en France fin 2011, à 42 900 euros. Pour les élus alsaciens conviés à un essai en avant-première autour de l’usine strasbourgeoise de General Motors, l’intérêt est ailleurs : les transmissions automatiques-électriques qui équipent cette berline familiale fabriquée aux Etats-Unis pourraient à l’avenir fournir du travail aux 1 050 salariés strasbourgeois. La Motors Liquidation Company, en charge de valoriser les actifs de General Motors dans la phase de redressement du numéro 1 américain, était sur le point de céder Strasbourg à des industriels étrangers, avec de graves conséquences attendues sur l’emploi. En 2010, ce site industriel a fabriqué 280 000 transmissions automatiques, toutes exportées. GM Strasbourg a définitivement réintégré les plans stratégiques de la maison mère américaine, avec une visibilité industrielle jusqu’en 2015. « Au-delà de cette échéance, les ateliers pourraient être chargés de produire une prochaine génération de transmissions qui intégreraient des moteurs électriques », estime Marc Schiff, directeur général chez Opel, en charge des activités industrielles.

Olivier Mirguet
 

Ewa

Le premier centre Better Place en Europe ouvre à Copenhague

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Ouverture le 3 mars du premier centre où commander une Renault Fluence ZE électrique associée à un contrat de mobilité pour les batteries (après celui de Tel Aviv en janvier). C’est une étape décisive pour le développement en Europe du concept novateur de Better Place : l’ouverture le 3 mars du premier centre où commander une Renault Fluence ZE électrique associée à un contrat de mobilité pour les batteries (après celui de Tel Aviv en janvier).

Commentaires des deux partenaires : « un grand pas en avant », pour Shai Agassi, le fondateur et DG de Better Place, « un grand jour pour Renault », selon son directeur général adjoint Philippe Klein. Pour l’heure le centre sert de vitrine au concept et les commandes seront prises à compter du quatrième trimestre. Le véhicule sera commercialisé à près de 27 500 euros avec cinq forfaits au choix, allant du kilométrage illimité à 399 euros par mois à l’offre petit rouleur (moins de 20 000 km par an) à 199 euros.

Ces abonnements prévoient un accès illimité au réseau de stations de recharge et d’échange minute des batteries du véhicule, la consommation d’électricité, des services personnalisés de gestion de l’énergie et de navigation (grâce aux logiciels de bord), une assistance technique 24h/24 et l’installation d’une borne de recharge privative au domicile du client. L’autonomie théorique de la voiture sera de 185 km, mais le concept marketing est plus alléchant : l’autonomie pourra être considérée comme illimitée puisque les conducteurs pourront faire le plein de leur batterie en moins de cinq minutes dans le réseau de stations d’échange des batteries de Better Place. Cette nouvelle approche de la vente de véhicules électriques et de services associés trouvera-t-elle son public ? Aucun doute selon ses promoteurs, puisqu’elle offre « une solution de mobilité plus abordable qu’un véhicule thermique » et qu’elle supprime le souci de voir les prix du pétrole s’envoler. Du fait de sa forte sensibilité environnementale, le marché danois est très important pour Renault. Il aura aussi sans doute valeur de test du concept en Europe.

Ewa

Les Autos bleues arrivent à Nice au mois d’avril

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Nice va mettre en service au mois d’avril 51 véhicules électriques en autopartage, répartis sur 17 stations. L’offre va s’étendre dès l’été prochain pour atteindre 129 véhicules et 43 stations avant la fin de 2011. Et fin 2012, ils seront 210 répartis sur 70 stations. En présentant, le 18 février, une première station située face à la gare centrale de Nice, Christian Estrosi, président de la communauté urbaine a aussi dévoilé le nom de ce service : après le Vélo bleu, ce sera L’Auto bleue. Le visuel pour la carrosserie n’est pas encore déterminé, mais les voitures n’auront de bleu que le liseré les ceinturant.

Selon l’ancien ministre de l’Industrie, la circulation automobile a baissé de 20 % à Nice depuis 3 ans. « L’autopartage permettra de franchir une étape supplémentaire », estime-t-il, ce service s’inscrivant dans la volonté « d’offrir une grande diversité des modes de transport et l’intermodalité. » L’autopartage, insiste-t-il, est mis en place « en cohérence avec les autres modes de transport ».

Si l’essentiel des 17 stations sera dans l’hypercentre de Nice, deux se situeront à Cagnes-sur-Mer (dirigée par Louis Nègre, premier vice-président du Gart) et à Saint-Laurent-du-Var. Chaque station aura 3 emplacements pour Autos bleues et 2 pour les propriétaires de voitures électriques qui pourront y recharger leurs batteries (gratuit jusqu’en 2012 et 20 euros par mois à partir de 2013).

Ce sont 41 Peugeot iOn et 10 utilitaires Citroën Berlingot Venturi qui seront mis en service au mois d’avril puis la Mia de Heuliez fera son apparition l’été prochain.

Par la suite, « le renouvellement se fera en fonction du marché et de l’évolution technologique mais toujours avec des véhicules de dernière génération, comme le prévoit la délégation », souligne Christian Estrosi.

Cette DSP de 12 ans a été signée le 14 janvier avec le groupement Venap – Veolia transport (70 %), EDF (30 %) et Nice Auto-Partage. Outre la subvention d’exploitation au délégataire, l’investissement public est de 2,8 millions d’euros, la moitié venant de la communauté urbaine et l’autre de l’Etat, puisque Nice a fait partie des 12 projets retenus pour expérimenter ce service.

Directeur général de Venap et de Veolia Transport Alpes-Maritimes, Olivier Astolfi table sur « 3 à 4 utilisations par jour de chaque véhicule ». L’autonomie est de 80 km et la recharge dure 6 à 7 heures. Outre une adhésion de 25 euros, le tarif horaire sera de 5 euros avec l’abonnement mensuel de 50 euros, ou de 8 euros sans abonnement.

Ewa

Le réseau de Coulommiers teste le 100 % électrique

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La ville de Coulommiers, en Seine-et-Marne, et le réseau Coul’Bus, géré par Transdev, ont présenté le 24 janvier leur nouveau bus électrique. La ville de Coulommiers, en Seine-et-Marne, et le réseau Coul’Bus, géré par Transdev, ont présenté le 24 janvier leur nouvelle acquisition : un bus électrique Oreos 4X fabriqué par la division Gépébus de PVI, installée en Seine-et-Marne.

Il s’agit d’un véhicule de 47 places, dont 23 assises, équipé d’une chaîne cinématique électrique, de batteries lithium-ion d’une puissance embarquée de 170 kWh et d’un système de freinage de service et de stationnement permettant une récupération d’énergie d’environ 20 % de sa consommation.

Le réseau Coul’Bus exploite déjà trois bus hybrides Urbino 12 (12 m de long) du constructeur polonais Solaris, dont le premier est entré en service en juin 2009. Après avoir développé une flotte de véhicules au gaz – 70 de ce type sont exploités en Ile-de-France –, Transdev franchit une nouvelle étape de diversification des filières énergétiques pour son matériel roulant. Ces véhicules hybrides comme ce tout premier bus électrique préfigurent l’évolution de matériels roulants qui auront vocation à équiper les futures lignes de BHNS.

Ewa

Le centre historique de Saint-Omer en électrique

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La communauté d’agglomération de Saint-Omer (Caso), dans le Pas-de-Calais, a testé, les 11 et 12 janvier, dans un contexte d’exploitation réel une navette électrique en centre-ville. Il s’agissait d’une part d’étudier comment le véhicule de 22 places, prêté par Gépébus, se comportait dans le centre historique, et d’en apprendre plus sur son autonomie en parcours urbain d’autre part.
 
« Le centre-ville comporte des petites rues étroites où de gros véhicules auraient eu du mal à passer », explique-t-on à la Caso. Le premier jour, la navette a effectué une boucle de trente minutes entre la gare et le centre-ville, et le lendemain entre le centre de Saint-Omer et Arques, une commune en pleine expansion démographique.

Avec cet essai, la communauté d’agglomération souhaitait également connaître la réaction des habitants face à ce nouvel équipement. « Elles ont été positives. Les voyageurs apprécient le côté développement durable du véhicule électrique. Mais il faut être honnête, le premier jour n’a pas été un très grand succès de fréquentation, mais il nous a permis de tester les aspects mécanique et technique. » Les équipes comptaient d’ailleurs sur le 12 janvier pour éprouver les réactions des usagers, aidées en cela par le premier jour des soldes.
 
Ces deux jours d’essais coïncidaient avec le début de la première semaine gratuite des transports, organisée chaque année par la Caso. La deuxième période gratuite intervient à la mi-décembre pour préparer les cadeaux de Noël. « Nous organisons ces deux événements pour faire connaître et apprécier l’offre de transports urbains. Et de notre propre initiative, en dehors de tout calendrier national de manifestations autour du transport. »

A l’issue de l’essai, la Caso lancera une étude sur la création d’une ligne employant du matériel électrique.