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Ewa

Alstom fournira dix rames de plus pour l’Elizabeth Line

Alstom a signé un contrat d’une valeur d’environ 430 millions d’euros pour la livraison de dix nouvelles rames Aventra de neuf voitures destinées à l’Elizabeth Line (Crossrail) de Transport for London (TfL), ainsi que pour la maintenance associée jusqu’en 2046. La commande du nouveau matériel est financée à hauteur de 220,5 millions de livres sterling (260 millions d’euros) par le ministère des Transports britannique (DfT), alors que TfL prend à sa charge sa maintenance.

Ouverte en 2022, l’Elizabeth Line connaît une fréquentation supérieure aux prévisions et son parc actuel de 70 rames Aventra (Class 345) « serait insuffisante pour répondre à la demande au cours de cette décennie et de la suivante », selon leur constructeur.

Comme les rames Aventra précédentes, la nouvelle commande sera assemblée sur le site historique de Litchurch Lane à Derby, repris par Alstom lors du rachat de Bombardier Transport. Le constructeur rappelle qu’il s’agit du « seul site britannique qui conçoit, développe, assemble et teste des trains pour le marché britannique et pour l’exportation ». D’autres constructeurs ont également implanté de nouveaux sites outre-Manche ces dernières années, mais plutôt pour l’assemblage de matériel roulant destiné au marché britannique.

P. L.

Ewa

Elizabeth Line, un an après : 24 trains par heure et 600 000 voyages par jour

Déjà un an que l’Elizabeth Line, « le RER londonien » également connu sous son nom de projet Crossrail, est en service ! Mais un peu plus de six mois seulement se sont écoulés depuis que la ligne violette est exploitée de bout en bout sans changement, tous les jours, à une fréquence proche de celle promise. Et pour avoir droit à la fréquence nominale de 24 trains par heure dans chaque sens en période de pointe, les usagers ont dû attendre un an, avec l’entrée en vigueur du nouvel horaire, le 22 mai dernier. Un nouvel horaire qui propose, en heure creuse, pas moins de 16 trains par heure et par sens dans le tunnel qui traverse le centre de Londres. Et l’aéroport de Heathrow, à l’ouest, est désormais mieux desservi par les rames de la nouvelle ligne, à raison de six fois par heure pour les terminaux 2 et 3, dont quatre relations ont le terminal 4 comme terminus, contre deux pour le terminal 5.

Le premier anniversaire a permis d’évaluer la fréquentation de l’Elizabeth Line, sans doute appelée à croître dans le futur, vu que les conditions n’étaient pas optimales durant les premiers mois (fréquence réduite, fermeture le dimanche, gare de Bond Street ouverte en retard, changements nécessaires à Paddington et Liverpool Street etc.), sans parler de la reprise post-Covid attendue. Inversement, l’effet de curiosité a sans doute contribué à gonfler la fréquentation initiale, supérieure à 2,5 millions de voyages au cours de la première semaine d’ouverture. Un an après, la fréquentation hebdomadaire moyenne de l’Elizabeth Line se chiffre à 3,5 millions de voyages, soit environ 600 000 voyages par jour du lundi au vendredi. Deux fois moins que la ligne A du RER, son équivalent francilien ouvert par étapes depuis 1969 et unifié fin 1977, mais au bout d’un an seulement !

TfL estime que la nouvelle ligne contribue à la reprise économique après la pandémie, en facilitant l’accès aux transports publics, et que son retour sur investissement sera positif dès la fin de l’exercice 2023/24. Les estimations de TfL suggèrent de plus que l’ouverture de l’Elizabeth Line a induit environ 140 000 voyages quotidiens supplémentaires à Londres, du lundi au vendredi. Enfin, la satisfaction des usagers atteint 82 % dans l’enquête menée au cours du trimestre de janvier à mars 2023.

P. L.