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Ewa

Bombardier, Invensys et STE équiperont la Downtown Line à Singapour

Bombardier décroche un contrat d’environ 298 millions d’euros de la Land Transport Authority de Singapour pour 219 voitures de métro sans conducteur La Land Transport Authority (LTA) de Singapour a signé avec trois entreprises les contrats d’équipement pour sa future ligne de métro automatique de 40 km, la Downtown Line, qui doit ouvrir en trois étapes entre 2013 et 2016. C’est Bombardier qui livrera les 73 rames tricaisses de métro sans conducteur. Le contrat, estimé à 571 millions de dollars de Singapour (environ 300 millions d’euros), comprend la conception, l’ingénierie, la fabrication, l’assemblage, les essais, la livraison (entre 2012 et 2016) et la mise en service des 219 voitures du type Movia. Westinghouse Brake & Signal Holdings Ltd (Westinghouse), filiale d’Invensys Rail Group (IRG), installera la signalisation. En vertu de ce autre contrat, évalué à 288 millions de dollars de Singapour (environ 150 millions d’euros), Westinghouse sera chargé de fournir la signalisation, les portes palières qui équiperont les quais et les automatismes de conduite des rames. Enfin, Singapore Technologies Engineering fournira le système de communications entre les trains, les stations, les dépôts et le poste de commande centralisée, ainsi que l’équipement de ce dernier, dans le cadre d’un contrat de 160 millions de dollars de Singapour (85 millions d’euros).
 

Ewa

Compin entend doubler de taille en trois ans

L’équipementier français Compin a pris 60 % de parts du leader chinois du siège en composite, Qingdao Railway FRP. Une participation qui lui permet de prendre pied sur le marché chinois C’est ce qui s’appelle de la croissance externe ! Après avoir racheté, fin 2007, l’équipementier français EMC, puis, en mai 2008, l’anglais AVE Rail Products, le groupe Compin (sièges, équipements intérieurs) vient d’annoncer la création d’une coentreprise en Chine avec le leader chinois du siège en composite, Qingdao Railway FRP (350 employés, 12 millions d’euros d’activité). Compin a acquis en juin 60 % des parts de cette entreprise avec laquelle il avait déjà collaboré sur plusieurs projets. Référencée auprès des plus grands constructeurs chinois (Sifang Kawasaki, BSP Sifang Power, Satco, CSR), Qingdao Railway FRP constitue une porte d’entrée idéale pour le marché chinois. L’entreprise construit des bouts avant, des intérieurs de trains et des sièges en composite. Notamment les sièges bas, un sujet sur lequel Compin n’a jamais travaillé. Outre le marché chinois, incontournable aujourd’hui si l’on veut jouer les premiers rôles dans le ferroviaire, cette joint-venture permettra à Compin de disposer d’une base de production d’éléments en composite à bas coût. Au rythme où il mène ses acquisitions, Compin, qui compte maintenant plus de 1 000 salariés, est en train de devenir un acteur global. L’objectif d’atteindre un chiffre d’affaires de 100 millions en 2008 a été atteint avec un an d’avance (114 millions en 2008). Le prochain cap fixé par le PDG, Marc Granger, est de 200 millions en 2010, ce qui signifie que le groupe aura doublé de taille en trois ans. Compin rachète des entreprises, mais il connaît également une très forte croissance organique, avec de nombreuses embauches en ingénierie et pour le développement de projet. La grande ambition de Compin, qui tarde encore à se concrétiser, est de se positionner comme un ensemblier de l’intérieur des trains. Dans le monde merveilleux qu’imagine Compin, les donneurs d’ordres confiraient l’aménagement intérieur de leur train à un seul et même prestataire, qui coordonnerait lui-même l’approche design et la fourniture de l’habillage intérieur du train, de ses sièges et équipements. Cette logique du “tout en un”, on l’observe depuis environ un an sur tous les appels d’offres de rénovation passés par les opérateurs. Mais elle tarde un peu à éclore chez les industriels, qui compartimentent toujours aménagement intérieur et siège. Pour Compin, cela ne saurait tarder : « Les opérateurs tout comme les constructeurs veulent de plus en plus se distinguer par une approche design audacieuse, cependant qu’ils cherchent à réduire leur nombre de fournisseurs. Nous sommes persuadés que c’est la bonne approche », estime Roald Greboval, directeur marketing et communication de Compin. Avec le sourcing planétaire, confier à un prestataire fiable le préassemblage des composants qui arrivent en kit est une nécessité pour assurer la qualité. Ce rôle, qui implique un positionnement de proximité auprès des constructeurs, Compin est tout disposé à l’assumer.
 

Guillaume LEBORGNE

Ewa

Voith, l?équipementier se lance dans la loco

Voith, connu pour ses transmissions hydrodynamiques, se lance dans les locomotives et va dévoiler au salon Innotrans sa Gravita 10 BB, dont la DB devrait acquérir 130 exemplaires Le groupe familial Voith, dont le siège est à Heidenheim, s’est lancé dans la construction de locomotives, il y a à peine trois ans. Connue pour ses transmissions hydrodynamiques largement répandues dans le milieu ferroviaire, la division Voith Turbo a donné naissance à la filiale Voith Turbo Lokomotivtechnik. Son cœur de métier est la fabrication de locomotives thermiques équipées de transmission hydraulique du groupe. Vossloh, jusqu’alors le leader dans la fabrication de ce type d’engins, n’est en quelque sorte pas étranger à cette décision. Celui-ci semblait en effet ne pas vouloir développer un modèle de forte puissance, alors que Voith Turbo avait déjà conçu le système de transmission idoine. Par ailleurs, le rachat par Vossloh du site espagnol de Valence, spécialisé dans la transmission électrique, a fait craindre un changement de stratégie, avec peut-être le délaissement de la transmission hydrodynamique. Voith a ainsi pris la décision de développer deux gammes :
– des locomotives puissantes de ligne Maxima 30 CC et 40 CC de 2 750 à 3 600 kW,
– des engins monocabines de manœuvre et courtes distances Gravita 20 BB, 15 BB, 10 BB, 5 C et 5 B de 400 à 2 000 kW.
Etant un nouveau venu, le constructeur doit établir une stratégie de commercialisation sur un marché notamment occupé par Vossloh. La mise à disposition d’un parc, par le biais d’une société de leasing, est une première solution envisagée. C’est ainsi qu’à l’automne 2007 Ox-traction (Roosendaal, Pays-Bas) est né. Le loueur a annoncé acquérir, dans un premier temps, une centaine de locomotives des gammes Maxima et Gravita. Sous réserve de l’accord des autorités de concurrence, la société de location serait détenue à 46 % par Stephenson Capital (fonds d’investissement mis en place par la banque allemande DVB), à 44 % par Voith Turbo et à 10 % par son directeur, André Bloemen. Par ailleurs, la DB pourrait acquérir 130 locomotives Gravita 10 BB à livrer entre 2010 et 2013. La commande devrait sans doute être confirmée à Innotrans, salon au cours duquel sera dévoilée la première Gravita 10 BB. A ce jour, pas de résultats Voith Turbo Lokomotivtechnik, le premier bilan est prévu pour le prochain exercice. La nouvelle entité emploie 150 personnes sur son site de production implanté à Kiel. La branche Voith Turbo a réalisé en 2006-2007, un chiffre d’affaires de 1 011 millions d’euros, soit une contribution au CA total du groupe de 24,1 %.
 

Laurent CHARLIER