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Ewa

Intercités. Une nouvelle convention pour 5 ans

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Il faudra encore attendre pour savoir comment évoluera la carte de France des trains d’équilibre du territoire (TET), également connus sous le nom d’Intercités. Un préfet, François Philizot, a en effet été chargé de plancher sur la question en concertation avec les élus, a annoncé le 7 juillet Alain Vidalies en présentant la feuille de route gouvernementale qui doit donner un nouvel avenir aux TET.
Le préfet devra voir quelles liaisons relèvent réellement de l’aménagement du territoire, et si d’autres lignes ne devraient pas devenir des dessertes régionales ou bien encore être remplacées par des autocars si elles sont trop peu utilisées. La question se pose avec d’autant plus d’acuité avec la naissance l’année prochaine de 13 nouvelles grandes régions. Les conclusions de ce travail de concertation sont attendues en mai 2016.
Une feuille de route plus que prudente adoptée par le gouvernement qui ne veut pas énerver les élus régionaux cinq mois avant les élections. Une feuille de route également décevante si on se place du côté de la SNCF, qui devra signer avec l’État, à la fin de l’année, une nouvelle convention d’exploitation des TET pour la période 2016-2020. Mais aucune solution n’est aujourd’hui formulée pour réduire son déficit d’exploitation : 330 millions d’euros en 2014, 450 millions attendus en 2016.
Le gouvernement annonce toutefois une convention « sur des bases rénovées ». On sait déjà que quelques trains de nuit pourraient disparaître puisque seules trois dessertes de nuit (Paris – Briançon, Paris – Rodez/Latour-de-Carol) seront de façon certaine maintenues dans la prochaine convention « en raison de l’absence d’une offre
alternative suffisante pour les territoires concernés »
. Alain Vidalies reprend ainsi à son compte les recommandations du rapport élaboré par la commission Duron et rendues publiques en mai. Pour les autres trains de nuit, le préfet devra discuter avec les élus pour savoir si les collectivités locales sont prêtes à les subventionner. Faute de quoi, leur avenir ne sera plus assuré par l’Etat. « Face au constat d’une offre de nuit très hétérogène et qui ne répond plus de manière satisfaisante aux besoins des voyageurs (la fréquentation est de baisse de 25 % depuis 2011), il est urgent de donner essor à un nouveau modèle », justifie Alain Vidalies. Mais, en attendant les conclusions du préfet, tous les services de nuit sont poursuivis.
« L’Etat deviendra une autorité organisatrice de plein exercice à l’image des autorités organisatrices régionales, en renforçant sa capacité d’expertise et en élargissant le champ de ses décisions », explique encore le secrétaire d’État aux Transports. Alain Vidalies a annoncé qu’il allait renforcer les moyens de ses services « en s’appuyant notamment sur un réseau de correspondants de haut niveau au sein des services déconcentrés (Dreal), qui pourront représenter l’Autorité organisatrice auprès des acteurs locaux ».
Enfin, pour rendre les TET plus attractifs, le gouvernement annonce deux axes. D’une part, il faudra améliorer l’accès à Internet à bord des trains et dans les gares. D’autre part l’Etat a décidé de renouveler totalement le matériel roulant des lignes TET, atteint aujourd’hui d’obsolescence avec une moyenne d’âge de 35 ans. 1,5 milliard d’euros devraient être investis d’ici à 2025. Les modalités de l’acquisition seront annoncées fin 2015. Le gouvernement n’a donc pas encore décidé s’il lancera un appel d’offres ou s’il achètera du matériel « sur étagère », ce que réclame avec insistance Alstom qui voudrait que la commande cadre passée par les régions pour renouveler leurs TER serve aussi pour les TET. Le gouvernement serait sensible à cette
demande mais il lui faut auparavant vérifier qu’elle ait juridiquement possible, ce qui est loin d’être certain.
Marie-Hélène POINGT

Ewa

Mise en service du premier métro Alstom en Inde

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Le premier métro d’Alstom en Inde a été mis en service le 29 juin, à Chennai (anciennement Madras), dans le cadre de la première phase de la ligne 2 (dix kilomètres, huit stations). Plus de 80 000 voyageurs devraient emprunter chaque jour la nouvelle ligne de métro C’est en 2011, qu’Alstom a remporté un contrat d’une valeur de 243 millions d’euros pour la fourniture de 42 rames de métro (soit 168 voitures) à Chennai Metro Rail Limited (CMRL). Alstom a implanté une usine de production à Sri-City, en 2012. Les neuf premières rames (36 voitures) ont été produites dans l’usine de Lapa, au Brésil, près de 80 % des rames de métro Metropolis commandées par CMRL ont été fabriquées dans l’usine indienne. Alstom a livré 25 rames sur 42 pour ce projet. Le constructeur français a également conçu les aménagements de la voie pour le projet de métro de Chennai.

Le train Metropolis comporte quatre voitures, et peut transporter plus de 1 200 voyageurs. Il est climatisé et équipé d’un système d’informations passagers avec éclairage LED (itinéraires dynamiques en tamoul et en anglais), de caméras de surveillance CCTV, de porte-bagages et d’emplacements spéciaux pour les femmes et les personnes à mobilité réduite. La rame en acier inoxydable est dotée d’un dispositif de freinage à récupération d’énergie. Alimenté par un système de caténaire aérien, ce métro fonctionne sous une tension de 25 kVA et pourra atteindre une vitesse pouvant aller jusqu’à 80 km/h.

Ewa

Allemagne – Deux exploitants pour le futur RER Rhin-Ruhr

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Moins de trois mois après la commande « record » à Siemens de 82 rames Desiro pour le futur réseau express régional Rhein-Ruhr-Express (RRX) et de leur maintenance pendant 32 ans, les futurs exploitants de ces rames ont été choisis … … le groupe britannique National Express remporte deux lots et Abellio, filiale des chemins de fer néerlandais (NS), un troisième. Ces trois lots du RER Rhin-Ruhr seront mis en service entre fin 2018 et fin 2020, la période contractuelle s’achevant en 2033 au plus tard. Les cinq autorités organisatrices de transport entre Aix-la-Chapelle et Kassel, en passant par la vallée du Rhin (de Coblence et Cologne à Düsseldorf) et la Ruhr, ont de la suite dans les idées……

Ewa

Lisbonne : Privatisation de la gestion des transports publics

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Le groupe espagnol Avanza a remporté fin juin l'appel d'offres pour l'exploitation du réseau de transports publics de Lisbonne, face aux français Transdev et RATP, face aux britanniques National express, et au portugais TTC.  Le contrat comporte deux lots . Le premier concerne… … la gestion de Carris, la société qui exploite le réseau de bus à Lisbonne. Avanza devra gérer une flotte de 622 bus sur plus de 70 lignes. Le trafic sur l'ensemble des lignes est estimé à 120 millions de passagers.

L'entreprise espagnole va également gérer le métro de la capitale portugaise. Actuellement Lisbonne possède plus de 110 rames de métro qui circulent sur 4 lignes et dans 52 stations. Le trafic métropolitain s'élève à quelque 170 millions de passagers par an.

Selon les médias portugais, le prix proposé par le groupe d'Avanza a été décisif, il pourrait faire économiser jusqu'à 25 millions d'euros par an.

Ewa

La crise est consommée entre le syndicat des conducteurs de locomotive et la Deutsche Bahn

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La plus longue grève de l’histoire du rail allemand, qui s'est achevée le 10 mai, s’est déroulée sur fond de dialogue de sourd autour de la question de la représentativité syndicale…  

La grève qui s’est achevée ce dimanche 10 mai laissera des traces : s’il s’agit du huitième mouvement social en dix mois de négociations salariales, celle-ci restera comme la plus longue de l’histoire du rail allemand. La direction de Deutsche Bahn (DB) a estimé que la grève avait représenté une perte pour l’entreprise de 10 millions d’euros par jour.

Lancée le 5 mai pour les trains de voyageurs, immobilisant en moyenne deux trains sur trois, celle-ci a pris fin progressivement. Dès son lancement, le responsable des ressources humaines de Deutsche Bahn, Ulrich Weber, chargé des négociations, avait déploré « une gifle pour nos clients et nos employés », reprochant au syndicat d’avoir « perdu tout sens de la mesure » dans une « épreuve de force superflue ». Claus Weselsky, le patron du syndicat, a lui dénoncé « l’incapacité à négocier » de Deutsche Bahn. Les tentatives de conciliation, et notamment l’idée de nommer un médiateur avancée par DB, ont été sèchement rejetées par le syndicat – Claus Weselsky évoquant « un gag de relations publiques ».

 

La direction de Deutsche Bahn proposait une augmentation à compter du 1er juillet des salaires de 4,7 %, en deux temps, ainsi que le versement d’une prime de 1000 euros, tandis que GdL souhaitait une augmentation de 5 % et une heure de travail hebdomadaire en moins. Au cœur du bras de fer, le point d’achoppement n’a pas bougé : le droit de signer des accords collectifs s’appliquant non pas seulement à ses adhérents conducteurs de train, mais également au personnel roulant. Une catégorie d’employés que représente majoritairement le Syndicat du rail et des transports (EVG). Hors de question pour la direction de DB, qui veut à tout prix empêcher la mise en place de règles différentes au sein des mêmes catégories de personnel. C’est d’ailleurs la question de l’application des accords signés pour les conducteurs de train à ceux affectés aux gares de triage qui a déclenché la grève… Le tout alors qu’entrera en vigueur cet été une loi rétablissant l’unité syndicale dans les accords collectifs d’entreprise. Si elle ne sera pas rétroactive, celle-ci limitera fortement le champ d’action du GdL.

Pour l’instant, aucune autre grève n’est prévue, le syndicat estimant, selon Weselsky, que « les clients avaient mérité une pause ».

 

Gilles Bouvaist, à Berlin

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Amiens Métropole expérimente le bus à recharge rapide

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Amiens Métropole a annoncé mi-avril être en phase de négociation avec Siemens France pour tester deux prototypes du Beebus, un bus articulé non polluant, silencieux et 100% électrique…  

à recharge rapide en station (eBRT). Ce projet BeeBus devrait être lancé en 2016.


« Deux bus articulés 100% électriques devraient circuler entre la place du maréchal Joffre et la future zone Frey à Amiens nord, soit un itinéraire de 6,5 km », explique Amiens Métropole dans un communiqué.. « En corrélation avec le cahier des charges de Siemens France, le choix du développement par Amiens Métropole des trois futures lignes du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) avec pour objectif la transition vers des transports à alimentation totalement électrique, a constitué un facteur déterminant »,

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Nouvelles attentes de mobilités : comment faire évoluer l’offre et réduire les coûts d’exploitation ?

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Le 24 mars à Lille, dans le cadre du salon Sifer, Ville, Rail & Transports a organisé la cinquième édition des Grands Prix des Régions. Avant la remise des prix, une conférence-débat « Nouvelles attentes de mobilités : comment faire évoluer l'offre et réduire les coûts d'exploitation ? » a réuni
des représentants des transporteurs, des élus et des experts. Extraits. Avion low cost, covoiturage et demain autocars sur les liaisons longue distance. Les trains font face à une multitude de concurrents qui fondent leur succès notamment sur deux points forts : des prix très attractifs et une simplicité d’utilisation. Dans ces conditions, et dans un contexte de pénurie budgétaire, quelles sont les chances du train ? Pour Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), il faut avant tout s’intéresser aux attentes des utilisateurs. « Désormais, les usagers sont moins sensibles au temps passé dans les transports mais plus attentifs à la qualité de ce temps passé, rappelle-t-il. Nous avons tous dans nos poches ou nos sacs des iPhone, des tablettes ou des ordinateurs qui nous font passer le temps autrement, que ce soit dans le TGV ou lors de nos déplacements quotidiens. »
A cela s’ajoute la question du « porte-à-porte ». « Les usagers attendent sans doute plus que par le passé des services. Ils demandent une simplicité d’accès et d’utilisation », résume Vincent Kaufmann. Même tonalité du côté de Luigi Stähli, directeur conseil Sud-Ouest Europe du cabinet suisse SMA. « Il ne faut pas prendre uniquement en compte le facteur du prix. D’autres paramètres entrent en ligne de compte, en particulier la disponibilité et la lisibilité de l’offre, en un mot sa simplicité. » Selon lui, « il faut structurer l’offre autour de deux principes : industrialiser l’offre et la production avec une offre systématique, lisible, simple, avec des produits clairs définis sur des critères fonctionnels et non institutionnels, TGV, Intervilles, TER, en donnant une vraie place aux trains intervilles (bien au-delà des TET actuels) comme en Allemagne par exemple ». Il cite l’exemple du Japon, où l’exploitation est « simplifiée, répétitive, efficace, productive. Ce qui suppose de faire du train là où le train fait sens (et de bien le faire), et du bus là où le bus fait sens (il vaut mieux un bus chaque heure que deux trains par jour) ». Enfin, ajoute-t-il, « il faut penser l’offre en réseau intégré, coordonné, multimodal. Ce qui permet de faire du train (TGV, Intervilles et TER) efficace et du bus efficace qui se complètent et s’alimentent mutuellement, notamment grâce au nouveau rôle des régions de coordinateur de l’offre ». Bref, « une offre simple, lisible et disponible » constituerait « une alternative crédible à l’automobile (et donc au covoiturage) ».
Jean-Yves Petit, le vice-président EELV chargé des Transports de la région Paca, s’inquiète d’une évolution à venir qui ne serait pas maîtrisée. Il reprend à son compte la position de l’Association des régions de France (ARF), qui ne se dit pas opposée à la libéralisation du transport par autocar mais demande que les régions aient la responsabilité d’autoriser ou non les services pour les dessertes de moins de 200 kilomètres. Faute de quoi, rappelle Jean-Yves Petit, cette concurrence venue de la route pourrait se faire au détriment de l’offre TER, alors que les régions ont consenti de lourds investissements en faveur du rail. « La demande existe contrairement à ce qu’on entend ici ou là pour tenter de justifier un remplacement par les autocars. Les TER ont une fréquentation moyenne supérieure aux trains régionaux suisses et allemands », rappelle l’élu, qui plaide pour une nouvelle dynamique et une « plus forte mobilisation de l’opérateur ». Ce qui passe notamment par « une harmonisation multimodale et une réelle liberté tarifaire ». Il souhaite une meilleure maîtrise des coûts de production des TER « qui augmentent de 4 % en moyenne par an ».
Claude Gewerc, le président socialiste de la région Picardie plaide aussi pour une optimisation de l’existant et une meilleure coordination des modes. Il s’inquiète d’une dégradation sensible de l’offre de TER. « Il y a trop de trains en retard, trop de trains supprimés », estime-t-il en fustigeant aussi le manque de transparence de la SNCF. « Nous pourrions être tentés par d’autres opérateurs », prévient-il. « Nous sommes prêts », répond Mathias Emmerich, le directeur général délégué Performances à SNCF Mobilités, pour qui il faut ouvrir le marché ferroviaire à la concurrence. Selon lui, « c’est avant tout un problème politique : quand nous proposons aux élus de transférer un trafic sur un bus pour réaliser des économies, ils refusent… » Autre incongruité, toujours selon le directeur délégué de la SNCF, en France, on va ouvrir à la concurrence le marché des autocars avant celui des trains. Ce qui risque de fragiliser un peu plus l’édifice. « Dans les autres pays, on a fait l’inverse », rappelle-t-il.
Pour Alain-Jean Berthelet, le président de Reunir, une association qui fédère des PME d’autocaristes, le secteur attend la libéralisation du marché. « Il faut jouer sur la complémentarité », indique-t-il aux élus, rappelant que les autocars représentent un mode sûr, confortable, rapide et souple. Il plaide pour un rééquilibrage entre le fer et la route, ce qui nécessite la mise en place de « vraies » gares routières. « Les décideurs doivent intégrer la notion de pôles d’échanges. Ces pôles permettront à la fois une identification des modes de transport mais aussi la mise en œuvre d’un service efficace offert aux voyageurs, que ce soit en termes de prise en charge ou d’informations. » A bon entendeur…
Marie-Hélène POINGT

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T2 de Toulouse : une mise en service sans inauguration

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Le tramway T2 de Toulouse qui propose une liaison directe en moins de 30 minutes entre le centre-ville et l'aéroport de Toulouse Blagnac, a été mis en service le 11 avril, sans inauguration… Composée d'un tronçon commun avec la ligne T1 de Palais de Justice à Ancely et d'une nouvelle voie de 2,4 km, la ligne Envol (T2)  dessert un vaste bassin d'emplois où se retrouvent plus de 250 entreprises. La fréquence sur la ligne est estimée à 9 500 voyageurs/jour. 

 

Du fait du contexte social difficile ( grève bus et de métro),  Jean-Michel Lattes, président du SMTC a souhaité une mise en service sans inauguration, afin d'éviter une grève des traminots, comme en 2010, lors du lancement du T1.

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L’avenir des Intercités inquiète des syndicats de cheminots

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Les syndicats de cheminots CGT et CFDT ont qualifié le 3 avril d'"inacceptable" un scénario de la SNCF prévoyant la suppression de plus de la moitié des… … Trains d'équilibre du territoire (TET, Intercités), dénoncé quelques jours auparavant par des élus communistes.

Plusieurs élus communistes ont indiqué que la SNCF préconise de réduire de façon drastique le nombre de ces trains, se basant sur un document remis en janvier à la commission présidée par le député socialiste Philippe Duron, et chargée par le gouvernement de plancher sur l'avenir des Intercités.

 

Selon leurs calculs, la SNCF propose la suppression de 160 trains sur environ 300 trains de jour, 180 en comptant les trains de nuit.

Ewa

« Acte 2 » de la « reconquête » de la Petite Ceinture

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Le 7 avril, Anne Hidalgo, Maire de Paris, Jacques Rapoport, Président délégué du Directoire de SNCF, Président de SNCF Réseau et Guillaume Pepy, Président du Directoire de SNCF, Président de SNCF Mobilités, se sont rendus en présence de Sophie Boissard, Directrice Générale de SNCF Immobilier, sur un tronçon de la Petite Ceinture ferroviaire situé dans le 13e arrondissement parisien… Ce tronçon doit être ouvert au public en septembre et accueillir, sur près d’un hectare, de nouveaux espaces de pelouse et plantations, des tables et chaises, ainsi que des espaces « pour de nouveaux usages en cours de définition avec les habitants ». Les personnalités présentes ont détaillé les grandes lignes d’un nouveau protocole d’accord entre la Ville de Paris et la SNCF, qui sera soumis le 13 avril au vote du Conseil de Paris. Porté par Pénélope Komitès et Jean-Louis Missika, adjoints à la Maire, ce protocole doit permettre d’engager « l’acte 2 » de la « reconquête » de la Petite Ceinture, en envisageant « l’ouverture du plus grand nombre de tronçons possible pour la promenade et accueillir de nouveaux usages réversibles tout en valorisant la biodiversité ». Un « plan-programme » de l’ensemble de la Petite Ceinture doit être établi « d’ici fin 2015 ».

Rappelons qu’un premier protocole avait été signé en 2006, ayant abouti à la création d’un « sentier nature » dans le 16e arrondissement parisien, une promenade dans le 15e et des « jardins partagés » dans les 12e, 14e et 18e.