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Ewa

LGV Est. Le dernier rail a été soudé

lgv est soudure31 03 2015

Le dernier rail de la LGV Est Européenne a été soudé le 31 mars dans le Bas-Rhin, marquant la fin de la seconde phase de travaux sur cette ligne… Soit quasiment un an avant la mise en service de cette section longue de 106 km entre Baudrecourt (Moselle) et Vendenheim (Bas Rhin). « Et cela, dans les temps et dans le budget », souligne Guillaume Pepy, le président de SNCF Mobilités. « Nous sommes fiers d'avoir démontré à cette occasion que le mode de réalisation classique d'un chantier tient ses promesses ». C’est en effet SNCF Réseau qui est le maître d’ouvrage pour la réalisation des travaux estimés à quelque 2 milliards d'euros. 

La première phase de travaux de la LGV Est, achevée en 2007, avait permis de réduire de 4h00 à 2h20 le temps de trajet sans arrêt entre Paris et Strasbourg. Lorsqu’elle sera ouverte aux circulations, le 3 avril 2016, la nouvelle section permettra de mettre Paris à 1h48 de Strasbourg (meilleur temps de parcours). Soit un gain de 32 minutes sur le trajet actuel. « Le nombre de relations domestiques va rester inchangé mais la capacité des rames va augmenter de 20 % avec la mise en place de rames Euro Duplex ». En revanche, les liaisons internationales sont renforcées avec deux aller-retour Strasbourg-Bruxelles, deux aller-retour Strasbourg-Luxembourg et deux aller-retour Strasbourg-Francfort.

Actuellement, 12 millions de voyageurs par an. La SNCF s’attend à une hausse de 15 % du trafic sur le nouveau tronçon. Pour déterminer les tarifs, la SNCF va retourner vers les clients et les élus cet automne. "Nous leur demanderons  quel est le niveau de tarifs qui leur semble légitime, compte tenu de la qualité du service et du temps gagné", a expliqué Guillaume Pepy.

En attendant la mise en service, SNCF Réseau doit encore réaliser les finitions et les réglages jusqu’à courant août. « Puis nous mettrons sous tensions la caténaire et nous incorporerons la deuxième phase dans le POS de Pagny sur Moselle », explique un de ses responsables. La campagne d’essais des TGV aura lieu d'octobre à la fin de l'année. Une demande d'autorisation d'exploitation sera transmise à l’EPSF pour obtenir l’autorisation d’exploitation. « Dans le même temps, nous donnerons les clés au futur exploitant et au futur mainteneur pour qu’ils se rôdent et les agents seront formés", poursuit-on côté SNCF Réseau.

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Avis défavorable pour les prolongements de la LGV de Bordeaux vers Toulouse et Dax

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La commission d’enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax a rendu le 30 mars un avis négatif. Le rapport pointe essentiellement des "insuffisances et faiblesses" des projets,…   parmi lesquelles des "impacts insuffisamment pris en compte", qu'il s'agisse de la faune, de l'habitat ou de la viticulture. Les incertitudes sur le financement public et sa rentabilité sont également soulignées. Rappelons que ces lignes s'inscrivent dans la continuité de la ligne Tours-Bordeaux actuellement en construction. Et que leur coût  est estimé à 8,3 milliards d'euros.

Le secrétariat aux Transports a aussitôt indiqué qu'il fallait s'abstenir de "toute conclusion prématurée" pour respecter la procédure en cours. "Le maître d'ouvrage, SNCF Réseau, dispose désormais d’un délai de quatre mois pour répondre à ces conclusions. C'est à ce moment là seulement que l'Etat sera saisi de l’intégralité des conclusions et de cette réponse. Le Gouvernement sera appelé  à prendre sa décision dans un délai de dix-huit mois, après avis du Conseil d’Etat", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Car déjà, les élus s'agitent. "L'avis ne lie pas le gouvernement", et "l'apport des voyageurs de Midi-Pyrénées a toujours été considéré comme la justification même des investissements consentis entre Tours et Bordeaux", a réagi Martin Malvy, le président socialiste de la Région Midi-Pyrénées.
"L'actuel gouvernement ayant inscrit la poursuite du projet comme unique perspective nationale à compter de 2018, nous nous refusons d’envisager que l’avis de la commission (…) signifie la remise en cause du projet", ont renchéri dans un communiqué commun le président de la Région Aquitaine Alain Rousset, le président de Bordeaux Métropole Alain Juppé et le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc, qui demandent tous trois à être reçus par Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports.

En revanche, Gilles Savary, le député socialiste de Gironde se félicite  d'un "avis qui introduit enfin le bon sens et la rationalité économique".

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Hanovre met en service son nouveau métro léger

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Le 15 mars, Üstra AG qui exploite le métro léger d'Hanovre a mis en service commercial les 2 premières rames TW 3000 sur la ligne 7, une ligne qui relie Wettbergen à Misburg, en passant par la gare Centrale… Les TW 3000 sont des véhicules légers sur rail réalisés par le consortium Vossloh Kiepe et Alstom Transport. Le contrat obtenu en 2011 par les 2 entreprises partenaires, prévoit la livraison de 50 rames avec une option de 96 autres rames.

A terme, les nouveaux métros legers TW 3000 remplaceront les rames TW 6000, en service depuis 30 ans. Ils circuleront sur les lignes 7 et 3.

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Ottawa : début du service du Coradia Lint

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OC Transpo, l’opérateur urbain de la ville d’Ottawa, met en service les 6 Coradia Lint d’Alstom, commandés 3 ans plus tôt… Les trains DMU (unité diesel multiple) circulent sur la ligne Trillium du train léger O-Train, qui s’étend sur 8 km. Chaque rame mesure 41 m et peut accueillir jusqu’à 260 passagers afin de répondre à la fréquentation croissante des usagers sur ce parcours.

 

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Autocar : Stagecoach à l’assaut du marché français

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Dans le cadre de la loi Macron, Stagecoach pourra désormais exploiter les lignes d’autocars longue distance en France… Dès le 9 mars, Megabus, le service d’autocars low cost de l’opérateur écossais lance la liaison Paris -Toulouse à 15 euros et même 1 euro pendant la première semaine.

La société transporte 15 millions de passagers par an en Europe et en Amérique du Nord. L’année dernière, le nombre de passagers sur les lignes Megabus a augmenté de 60 %.

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Grande-Bretagne. Avec Virgin, la Côte Est passe au rouge

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C’est de la gare londonienne de Kings Cross que la première rame IC 225 dans la livrée rouge de Virgin est partie pour Edimbourg, le 2 mars. Pour huit ans au moins, l’East Coast Main Line (la ligne de la Côte Est) est exploitée sous la marque « Virgin Trains East Coast » par InterCity Railways Ltd (ICR), qui a remporté… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
… en novembre l’appel d’offres pour le renouvellement de cette franchise entre Londres, le nord-est de l’Angleterre et l’Ecosse. Si c’est la marque Virgin, également présente depuis 1997 sur la West Coast Main Line, qui est mise en avant, le groupe de Sir Richard Branson n’est actionnaire qu’à 10 % du nouvel exploitant. L’énorme majorité – soit 90 % des parts – d’ICR est en effet détenue par le groupe écossais Stagecoach.

L’arrivée de Virgin sur la Côte Est marque un retour au secteur privé après cinq ans de re-nationalisation, intervenue suite à la défaillance du groupe National Express. Le nouvel exploitant s’est engagé à améliorer le service de restauration, avec réintroduction d’un « vrai » breakfast préparé à bord en première classe et de la cuisine locale. Le nouvel exploitant s’est également déclaré intéressé par le retour d’expérience des voyageurs.

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Spécial Sifer 2015. Masteris : la filiale de la SNCF compte sur la concurrence ferroviaire pour se développer

En complément de notre dossier Spécial Sifer 2015, cet éclairage sur la filiale 100 % SNCF.  

En forte hausse, le développement de Masteris fait des jaloux. Si l’on questionne des responsables de cette filiale 100 % de la SNCF, ils répondent « croissance maîtrisée ». Depuis la création en 2009, dit Stéphane Chevrol, directeur RH, qualité et communication, « nous nous sommes développés régulièrement ». Le chiffre d’affaires, de 33 millions en 2012, s’est inscrit à 39 millions en 2013. Au moment de notre entretien, les comptes 2014 n’étaient pas arrêtés, mais on parlait de « croissance à deux chiffres ».

Dans le milieu, des réticences se font jour : l’entreprise est filiale d’un groupe colossal dans lequel elle peut puiser des ressources humaines et dont la comptabilité n’est pas souvent jugée claire. Réponse ? La raison du succès, c’est la qualité : « Masteris a su mettre en place des services pour ses clients tels que la mise en place d’équipes mobiles permettant d’accroître son agilité dans la réalisation de la maintenance, ainsi qu’une hotline. » L’entreprise a atteint « un niveau en qualité que nos clients saluent ». Et faire partie du groupe SNCF n’offre pas d’avantage indu : Masteris a perdu un appel d’offres de Keolis pour du transport urbain à Lyon. En revanche, il en a gagné un de Transdev à Montpellier.

Masteris s’est fixé trois axes de développement, que précise Benjamin Aftalion, directeur finances et stratégies. Le premier, la maintenance d’exploitation, où la filiale de la SNCF a un panel de nouveaux clients dans les locomotives fret. Elle vise aussi les locs des entreprises de travaux. Elle compte donc se développer en profitant du développement de la concurrence, et va essayer de mieux cibler la clientèle fret en France, en Allemagne, au Luxembourg…

Deuxième axe, la maintenance industrielle. Dans l’urbain, en France, avec des filiales de Keolis, de Transdev ou, à l’international, avec des clients comme Network Rail aux Pays-Bas ou CFL. Parmi les contrats décrochés en 2014, la rénovation des bogies pour le compte de Keolis sur les transports en commun orléanais, ou d’autres marchés sur la rénovation des centrales de frein et des freins hydrauliques. En effet, dit-on chez Masteris « SNCF a développé d’excellentes compétences au sein de son Technicentre à Rennes et son expertise permet de se positionner de mieux en mieux sur les marchés urbains. » L’entreprise compte sur les besoins de rénovation et, bientôt, d’opérations de mi-vie sur les tramways, pour se développer sur le marché de l’urbain.

Troisième axe, l’ingénierie de maintenance, activité qui progresse. Et Masteris assure des prestations pour des groupes internationaux, dont Siemens.

D’une seule voix Stéphane Chevrol et Benjamin Aftalion le certifient « Nous avons créé une filiale, pour faire de la maintenance pour tiers. Tout cela se fait dans le respect des règles de la concurrence. Nous y sommes très attentifs, notamment en termes de formation des prix. Si ce n’était pas le cas il y a belle lurette qu’on nous aurait retoqués. »

F. D.

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Paris : le Stif et la RATP commandent 10 rames M109 de plus pour le RER A

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Le Stif a commandé 10 nouvelles rames, destinées au RER A, au consortium  Alstom – Bombardier, pour un montant de 150 millions d'euros… Il s’agit d’une levée d’option d’une commande passée en 2012 (70 rames), après celle de 2009 (60 rames), afin de remplacer les trains à un seul niveau du RER A, de moindre capacité et moins bien équipés en vidéosurveillance et en climatisation. 

Alstom précise que 87 rames ont été livrées à ce jour, sur un total de 140 commandes fermes. 

Le montant total du marché dépasse 2 milliards d'euros et pourrait atteindre 2,6 milliards d'euros en cas de levée des options restantes sur 35 rames supplémentaires.

Les nouvelles rames M109, comprenant chacune cinq wagons à deux étages, seront livrées « courant 2017 » a indiqué Alstom.

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Carcassonne achète le système d’aide à l’exploitation d’Ineo Systrans

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Pour gérer son réseau de bus, l'agglomération Carcassonne a retenu le Système d'aide à l'exploitation et d'information des voyageurs (SAEIV) Navineo d’Ineo Systrans, une filiale de Cofely Ineo (groupe GDF Suez)…. …Le SAEIV Navineo va permettre de suivre les déplacements en temps réels des bus grâce à leur géolocalisation. Navineo contribuera notamment à améliorer la ponctualité aux arrêts et à produire des indicateurs de qualité de service, explique l'agglo. A bord des bus, le système permettra également de diffuser, des informations sonores et visuelles, notamment les arrêts. Des bornes installées aux principaux arrêts afficheront le temps d’attente. 

L’agglomération, qui exploite le réseau en régie, a fait l’acquisition du SAEIV, à travers la Centrale d'achat des transports publics (CATP), développée par Agir, le groupement des réseaux indépendants, mais dont les produits mais aussi les services sont ouverts à toutes les collectivités. 

Ewa

Exclusif : la Cour des Comptes recommande de supprimer des trains de nuit et des Intercités

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Dans le cadre d'un rapport qui sera présenté le 11 février, la Cour des Comptes s'apprête à recommander de réduire le nombre de trains d’équilibre du territoire (TET), d’en transformer certains en TER et de mettre des cars à la place des trains sur certaines liaisons très déficitaires

Dans le rapport (1), que Ville, Rail & Transport s’est procuré,… les auteurs mettent à plat la situation inquiétante de ces trains déficitaires que ni la SNCF ni l’Etat n’ont réussi à redynamiser. Ils taclent avec sévérité la « réforme en trompe l’œil » de 2010. Cette année-là, en effet, l’Etat est devenu l’autorité organisatrice des trains d’équilibre du territoire et a passé une convention avec la SNCF pour qu’elle les exploite.

 

Pour la Cour des Comptes, la nouvelle organisation mise en place en 2010 « n’a pas changé grand-chose ». Jusqu’à cette date, c’était la SNCF qui finançait ces trains déficitaires en ponctionnant une partie des recettes des lignes à grande vitesse, alors florissantes. Depuis, c’est toujours la SNCF qui finance, pour l'essentiel, mais via un habillage comptable habile qui consiste à lui faire payer des taxes ferroviaires servant elles-mêmes à alimenter un compte affecté au financement des TET. Autrement dit, la SNCF reprend d’une main ce qu’elle donne de l’autre. « Le dispositif ne répond pas aux objectifs fixés. Il est même caricatural en matière d’incitation à la qualité de service», commente le rapport.

 

 

 

En 2014, le déficit s’est élevé à 309 millions. Il était de 210 millions en 2011. Les pertes s’accroissent tandis que l’activité TGV, censée alimenter le système, est en pleine régression.« Le déficit d’exploitation des TET va représenter un poids de moins en moins supportable pour la SNCF », estime la Cour des Comptes qui affirme que « ce statu quo n’est plus possible ».

 

Selon elle, la seule solution pour réduire « substantiellement » le déficit des TET ne peut passer que par une réduction de l’offre. « Dans cette perspective, la question devra être posée du maintien de certaines lignes, radiales ou transversales, dont les trains présentent sur certains tronçons des taux de remplissage inférieurs à 30 % et des taux de subventionnement élevés », écrit-elle.

 

 

 

Autre critique formulée, les TET sont un véritable fourre-tout où l’on trouve aussi bien des Corail, des Intercités sans réservation, des Téoz à réservation obligatoire que de poussifs trains de nuit. Le tout exploité sous l’appellation Intercités, représentant aujourd’hui une bonne trentaine de lignes empruntées quotidiennement par quelque 100 000 voyageurs.

 

 

 

Dans ce mélange des genres, les missions peuvent se confondre ou s’imbriquer les unes aux autres. Certains TET, explique la Cour, effectuent en réalité des missions de TER, ou bien deviennent des TER sur certains tronçons, comme c’est le cas par exemple sur les lignes Paris-Nevers, Paris-Mulhouse ou Hirson-Metz à certaines heures. « Il est en définitive difficile de trouver une logique dans le fait par exemple que Paris-Cambrai et Hirson-Metz sont des lignes TET tandis que Paris-Bar-Le-Duc et Lille-Rouen sont des lignes TER », relève le rapport.

 

Pour le gardien des finances publiques, « la logique économique pousse à une clarification de l’offre des TET qui devrait être recentrée sur les liaisons de moyenne distance  comportant peu d’arrêts intermédiaires et sur un nombre limité de liaisons de longue distance complémentaires à la grande vitesse ». Plus précisément, « il s’agirait, selon la SNCF, de créer une nouvelle offre de transport grandes lignes sur les destinations non desservies par la grande vitesse, avec des trains à réservation obligatoire, et dont l’attractivité commerciale bénéficierait de la mise en service de matériels roulants fournissant un niveau de confort et des services améliorés et une gamme de vitesse atteignant 200 km/h ». Les Sages s’interrogent toutefois sur le coût qu’engendrerait le développement de ce segment particulier, notamment du point de vue du matériel.

 

Il faudrait, ajoutent-ils, «regrouper au sein des TER les lignes assurant du transport de cabotage, pendulaire ou interrégional, exploitées au profit d’une clientèle locale et requérant un matériel de masse ».

 

Autres cibles de la rue Cambon : les trains de nuit. « La question spécifique du maintien de l’ensemble des lignes de nuit doit être posée : toutes déficitaires et inégalement justifiées en termes de desserte territoriale, elles sont, pour certaines, très peu fréquentées, tandis que leur activité subit en priorité l’impact des travaux de maintenance du réseau, et que leur matériel roulant nécessitera à échéance rapprochée des investissements élevés de rénovation ».

 

Enfin, la Cour suggère de recourir dans certains cas à la route. « Le remplacement de certaines dessertes par des liaisons routières moins coûteuses doit au minimum être étudié », à partir d’un bilan socio-économique des lignes les moins fréquentées.

 

La Cour des Comptes, qui pointe la défaillance de l’Etat qui n’a pas endossé son rôle de stratège, aborde enfin la question du matériel vieillissant, voire obsolescent. Une situation « inquiétante » qui ne pourra être réglée qu’une fois que le champ d’action des TET sera précisément défini. 

 

Les suggestions de la Cour des Comptes, notamment celles de transférer la responsabilité de certains TET aux régions, ne sont pas nouvelles. Il y a quatre ans, la SNCF avait déjà fait une première tentative. Mais elle s’était heurtée à une levée de boucliers de la part des élus locaux.

 

Cette nouvelle tentative sera-t-elle la bonne ? La Cour des comptes rappelle que des échanges ont eu lieu récemment sur la question de ce transfert aux régions mais qu’à l’été 2004, un groupe de travail mis en place avec l’ARF a été suspendu, faute notamment de parvenir à déterminer les conditions financières d’un transfert. La perspective du redécoupage des régions ne facilite pas non plus les discussions.

 

Reste maintenant à attendre les conclusions d’un autre groupe de travail, celles de la nouvelle commission Duron sur l’avenir des TET. Le gouvernement a annoncé qu’il attendrait leur présentation avant de prendre toute décision.

 

Philippe Duron a déjà récemment présidé une autre commission, la commission Mobilité 21 chargée de hiérarchiser les projets d’infrastructures de transports à réaliser dans les prochaines années. Le point de vue de la commission sur cette question du réseau était précis : elle avait retenu que quatre grandes lignes structurantes TET relèveraient de cette offre et auraient vocation à demeurer sous la responsabilité de l’Etat : Paris-Clermont-Ferrand, Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, Paris-Caen-Cherbourg et la transversale sud Bordeaux-Marseille-Nice, rappelle la Cour.

 

Interrogé par Ville, Rail & Transports, le président socialiste de la commission Transports de l’ARF (Association des régions de France), Jacques Auxiette, rappelle qu’un groupe de travail a été mis en place pour représenter les régions face à la commission Duron. « Nous ne sommes pas bornés et sommes prêts à admettre que certains trains peuvent être considérés comme des trains interrégionaux », affime l’élu, également président de la région Pays de la Loire. Mais, ajoute-t-il, « on s’est vite aperçu que ceux qui pilotaient le dispositif n’étaient pas les services du ministère des Transports mais ceux de Bercy. Et que leur seul objectif est que ces trains ne soient  financés ni par le budget de la SNCF ni par celui de Bercy. Nous, nous voulons insister aussi sur la nécessité de moderniser les TET dans le cadre d’une politique nationale d’aménagement du territoire. C’est notre responsabilité d’élu au suffrage universel ». Le débat est relancé.

 

 marie-helene.poingt@laviedurail.com

 

(1) Rapport particulier sur « Les trains d’équilibre du territoire », 

juillet 2014.