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Ewa

Le free-floating au service de la régulation ?

Trottinettes_Lime

Les services de vélos et de trottinettes en free-floating génèrent des effets ambivalents. Synonymes de flexibilité, de liberté et de praticité pour leurs utilisateurs, ils n’en demeurent pas moins source d’externalités négatives pour la collectivité. En effet, avec le développement rapide et massif des flottes, des polémiques ont émergé, pointant notamment la dégradation et l’encombrement de l’espace public engendrés par les véhicules en free-floating. Prises de court par ce phénomène d’une ampleur inédite, les villes ont d’abord pu paraître quelque peu passives, laissant des opérateurs privés s’engouffrer dans un vide juridique. Dans un second temps, elles ont cependant durci le ton, allant jusqu’à exiger des opérateurs le retrait pur et simple de leur flotte, du moins jusqu’à la promulgation de la tant attendue Loi d’orientation des mobilités (LOM). Pourtant, cette loi ne change finalement pas véritablement la donne : bien qu’elle prévoie la délivrance de « titres » par la collectivité, elle n’indique en rien un caractère obligatoire. Au moins a-t-elle eu l’avantage de lancer le débat et d’amener les villes à se questionner sur l’encadrement du free-floating.

Par Nicolas Louvet et Camille Krier

Si les collectivités ont d’abord supporté, puis cherché à supprimer ces services de mobilité, elles tentent désormais de les encadrer. Face au free-floating, entre les deux positions extrêmes que sont l’inaction et l’interdiction, une troisième voie se dessine : la mise en place de mesures de régulation spécifiques. Il s’agit pour les villes de faire preuve de créativité et de procéder à une réinvention des mécanismes d’action publique pour traiter une problématique nouvelle. Des « chartes de bonne conduite » ont tout d’abord été mises en place, apparaissant comme un outil transitoire, bientôt remplacé par des procédures plus rigides, sous forme d’appels d’offres. Les villes entendent ainsi sélectionner un nombre défini d’opérateurs et de véhicules, en délivrant des conventions d’occupation du domaine public temporaires et révocables, assorties de conditions portant par exemple sur le périmètre de desserte, le stationnement des véhicules ou encore le paiement d’une redevance.

Ce que l’on constate, c’est que les règles mises en place n’ont finalement rien de nouveau et consistent à appliquer aux véhicules en free-floating des mesures déjà existantes pour d’autres objets ou services urbains. L’innovation ne porte pas tant sur la régulation elle-même que sur les mécanismes de production de cette régulation. En effet, le phénomène inédit qu’est la mobilité en free-floating apparaît comme l’occasion d’inventer de nouveaux modes de gouvernance. Ainsi, chartes comme appels d’offres ont bien souvent fait l’objet de discussions en amont, rassemblant collectivités et opérateurs. Cela permet la compréhension réciproque des intérêts de chacune des parties prenantes. Cette concertation se révèle nécessaire pour assurer une gestion efficace et pertinente des services de mobilité en free-floating, comme le souligne le Livre Blanc1 publié par 6t-bureau de recherche à partir d’un état des lieux international et d’entretiens auprès de collectivités et d’opérateurs en France.

Cette innovation dans les procédés passe donc par le dialogue et la mise en place de nouvelles formes d’interactions public-privé, mais aussi par la prise en compte du régime temporel propre aux offres de mobilité en free-floating. Si ces services innovent dans leur rapport à l’espace, ils semblent également s’inscrire dans une temporalité spécifique, certains opérateurs disparaissant tout aussi vite qu’ils sont arrivés. Côté collectivité, cela nécessite une importante réactivité et l’usage de méthodes flexibles pour répondre à des problématiques dont il est difficile de savoir si elles se poseront encore demain, du moins de la même façon. Alors que la législation s’inscrit d’ordinaire sur des temps plus longs, il s’agit ici de mettre en place des mesures à un rythme aussi rapide que celui auquel évolue la mobilité urbaine.

Une fois ces mécanismes de régulation instaurés, quels sont les objectifs de la collectivité face aux services en free-floating ? S’il faut d’abord assurer le respect d’un espace public construit par des politiques de long terme, les villes peuvent aussi chercher à capter les bénéfices associés aux services de mobilité en free-floating. Au-delà d’un argument de marketing territorial, le free-floating peut, peut-être, fournir une alternative supplémentaire à la voiture personnelle et donc participer à une meilleure accessibilité territoriale. Cela suppose néanmoins de contrer les externalités négatives associées à ces services, auxquels il peut être reproché de ne s’adresser qu’à une certaine catégorie de population. Les villes pourraient intégrer cette problématique, en mettant en place avec les opérateurs des mesures de tarification sociale ou de desserte équitable de l’ensemble du territoire2. Pour la collectivité, tout l’enjeu est alors de capter la valeur sociale qui peut être associée au free-floating et de la mettre à profit dans le cadre de ses politiques de mobilité. À ce titre, la donnée apparaît clef : nombreuses sont les villes à avoir intégré dans leur procédure de sélection une mise à disposition des données par les opérateurs, précieuses briques pour la construction de politiques de mobilité au plus près des usages.

Les services en free-floating seraient donc à considérer non pas comme un élément perturbateur qu’il s’agirait à tout prix de juguler, mais bien comme une opportunité pour inventer de nouveaux modes de régulation, appuyés sur la concertation et la donnée.

1 6t-bureau de recherche, (2019), Livre blanc de la mobilité en free-floating : Pour une régulation efficace et pertinente des services, Rapport final.
2 Portland (aux Etats-Unis) a par exemple intégré dans son programme pilote de trottinettes en free-floating (E-Scooter Pilot Program) des actions en faveur de l’équilibre territorial de l’offre, notamment à destination de l’East Portland, une zone socialement et économiquement moins favorisée que le reste de la ville : obligation pour les opérateurs de déployer chaque jour un nombre minimum de véhicules dans ce quartier, associée à une redevance moins élevée pour les véhicules qui y sont situés.

Ewa

Nouvelle levée de fonds pour Cityscoot

Cityscoot a annoncé le 24 février avoir levé 23,6 millions de fonds auprès de plusieurs investisseurs, dont la RATP, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et Allianz, le partenaire historique. Cette levée de fonds s’accompagne d’un financement de la flotte de scooters d’au moins 6 millions d’euros, portant le total levé à près de 30 millions d’euros. L’objectif, explique l’opérateur de scooters électriques en libre service, est de financer l’implantation dans deux nouvelles villes européennes en 2020 (dont Barcelone) et d’amener la flotte à 8000 scooters électriques.

La start up, qui est née en 2014 et s’est lancée deux ans plus tard à Paris, où elle détient désormais un monopole après le récent retrait de son concurrent Coup (groupe Bosch), prévoit de poursuivre son expansion avec 500 nouveaux scooters à Paris d’ici juin 2020, portant sa flotte à au moins 4300 machines. Elle est également présente à Nice, Milan et Rome.

Dans le cadre de son développement, elle a noué en octobre dernier un partenariat avec Uber pour inclure dans l’appli les scooters électriques.

Dans une interview au Journal du Net quelques jours avant l’annonce de la levée de fonds, le directeur général de Cityscoot, Bertrand Fleurose, a indiqué que le chiffre d’affaires de l’entreprise avait grimpé de 70% en 2019. Les grèves dans les transports en décembre à Paris notamment, ont donné un coup de fouet à son activité. L’entreprise vient d’annoncer une hausse de ses tarifs dans la capitale et affirme être rentable à Paris, même si «elle ne l’est pas encore à l’échelle de l’entreprise», selon Bertrand Fleurose.

Ewa

Uber embarque les scooters électriques de Cityscoot

Des VTC, des vélos électriques, des trottinettes électriques et bientôt des scooters électriques. Sur l’application Uber, la liste des moyens des transport s’allonge. Le géant international a annoncé mi-octobre, au salon Autonomy qui se déroulait à la Grande Halle de la Villette à Paris un partenariat avec le loueur de scooters électriques en libre-service Cityscoot. L’entreprise rémunérera Uber pour les locations sur sa plateforme, sous la forme d’une commission dont elle n’a pas souhaité révéler le montant.

Accord commercial

« C’est un accord commercial », précise Bertrand Fleurose, PDG de Cityscoot. Autrement dit, contrairement à ce qui s’était passé pour les vélos et trottinettes électriques Jump rachetés par Uber en 2018, il n’y a pas de lien capitalistique entre les deux start-up. Le site de Cityscoot va continuer de fonctionner en proposant ses propres offres commerciales. Les tarifs classiques (29 centimes la minute), seront identiques sur les deux sites. Et pour l’utilisateur d’Uber, les scooters Cityscoot, s’ils sont disponibles dans la zone géographique recherchée, apparaîtront sur l’application au même titre que les autres moyens de transports. Un site miroir donc, sur le site d’Uber.

« Nous nous associons avec le leader [du marché des scooters en free-floating, NDLR] », explique Steve Salom, directeur général Uber France, Suisse et Autriche, « pour proposer une offre globale de mobilité ». D’autant que les offres sont complémentaires. « Nos clients utilisent les VTC surtout les soirs et les week-ends, et il s’agit plutôt des femmes. Alors que les trajets en Cityscoot se font plus en semaine, et ce sont majoritairement des hommes ».
De son côté, Cityscoot a aussi les yeux qui brillent. « Uber va nous aider à nous développer », indique Bertrand Fleurose. « Avec une base de clients 10 à 20 fois plus importante que la nôtre, on espère acquérir plus de clients et faire plus de trajet », ajoute-t-il.

Avec 150 000 utilisateurs et entre 15 000 à 20 000 trajets par jour à Paris et dans une quinzaine de villes limitrophes, Cityscoot espère bien grossir. « Nous avons une flotte de 4 000 scooters, on peut supporter une augmentation de la demande », estime le dirigeant de l’entreprise
Les Cityscooters apparaîtront sur l’appli Uber « avant la fin de l’année », et le logo du géant américain– trois millions d’utilisateurs, et près de 500 communes couvertes – fera son apparition sur les scooters blanc et bleu de la start-up française.

Yann Goubin

Ewa

Fnaut : « La LOM n’est pas assez exigeante sur le free-floating »

La Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) juge « pas assez exigeante » la disposition du projet de loi mobilités (LOM) relative à la régulation des entreprises de trottinettes et de vélos en free-floating. « Plutôt que de transférer le problème sur la commune, il faut maintenir la compétence des autorités organisatrices de transport sur ce sujet », a commenté le président de l’association de défense des usagers, Bruno Gazeau, lors d’un point presse le 7 mai.

« On demande aux maires d’être courageux (redevances d’occupation de l’espace public, enlèvement des engins mal garés, etc.), en réalité, les opérateurs de ces nouvelles micromobilités doivent aussi avoir des obligations de service public : en contrepartie de l’occupation gratuite ou à prix avantageux de l’espace public, on devrait obliger les opérateurs à poser des véhicules en bout de ligne de transport public, tard le soir, aux heures creuses, etc. C’est le dernier kilomètre, celui que les transports publics ont du mal à assurer en zone périurbaine », estime le représentant de la Fnaut qui a déposé un amendement en ce sens avant l’examen de la LOM par les députés de la commission du Développement durable le 14 mai, puis en séance plénière en juin, pour un vote avant l’été.

N. A.


Parmi les autres amendements déposés par la Fnaut à l’Assemblée :

  • Porter à 72 heures le délai de déclaration des cheminots grévistes (amendement voté au Sénat) avec même délai pour la déclaration de fin de grève. Objectif : fiabiliser les plans de transport de la SNCF lors d’un conflit social
  • financer le scénario 3 du comité d’orientation des infrastructures, via un appel à projet de 750 millions d’euros pour les projets ferroviaires métropolitains, des projets d’extension de métro, des tramways, des bus à haut niveau de service pour desservir les premières couronnes des villes, et couvrir le milliard d’euros « qui manque au contrat de SNCF Réseau » pour rénover le réseau ferré
  • taxer le kérosène
  • ramener le taux de TVA sur les billets de transport en commun de 10 % à 5,5 %

Ewa

Après Paris, Lyon veut aussi taxer le free-floating

régulation trottinettes

Le sujet agace beaucoup les élus et commence à frôler l’exaspération chez les citadins. Le 21 mars, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, a annoncé qu’une redevance allait être instaurée dans les prochaines semaines pour les opérateurs des quelque 15 000 trottinettes en free-floating (sans station d’attache) dans la capitale. Un chiffre amené à augmenter pour répondre à l’engouement de ce nouvel engin de mobilité urbaine. La redevance concernera aussi les scooters et vélos en libre service.

Cette mesure vise à mieux affronter les problèmes de circulation et de stationnement souvent anarchique dans la capitale (lire). Si l’opérateur gère moins de 500 trottinettes, il devra payer 50 euros par an et par trottinette, 20 euros par vélo en libre service. Le tarif passe à 65 euros pour plus de 3 000 trottinettes. 26 euros pour plus de 3 000 vélos en libre service. Pour un véhicule électrique immatriculé, comme les scooters en libre service, la redevance est fixée 78 euros pour une flotte de plus de 3 000 véhicules. La taxe qui sera révisée tous les ans devrait financer 2 500 emplacements dédiés, la plupart dans les interstices des arbres.

« Nous saluons cette décision, la redevance d’occupation de l’espace public va permettre de réguler la taille des flottes de trottinettes en évitant que des opérateurs saturent la ville« , commente Lucas Bornert, directeur général France de la start-up suédoise Voi qui revendiquait le 26 mars un million de courses dans le monde, en six mois d’existence.

Lyon emboîte le pas à la capitale et annonce que les opérateurs ont signé le 25 mars une charte de bonne conduite (non contraignante comme à Paris), prévoyant la limitation de vitesse des trottinettes à 25 km/h, et la circulation de ces engins de déplacement personnel (EDP) exclusivement sur la chaussée et les pistes cyclables. L’adjoint en charge de la sécurité et de la voirie, Yves Sécheresse, indique par ailleurs qu’un arrêté sera prochainement pris pour interdire le stationnement des trottinettes sur les trottoirs. La municipalité réfléchit aussi à la création d’espaces de stationnement réservés.

N. A.

Ewa

Seulement 20 PV pour excès de vitesse de trottinettes à Paris ?

trottinettes, velos en free floating

Lime, Bird, Bolt, Wind, Noi, Hive, Flash, Tier. N’en jetez plus ! Chaque semaine ou presque, un nouvel opérateur de trottinettes investit le pavé parisien, et l’usage de ces nouveaux engins de déplacement ne se dément pas. Devant la déferlante – plus de 6 000 trottinettes recensées par la Ville de Paris –, la municipalité devait signer mi-mars une charte de bonne conduite avec les opérateurs, sur le modèle de celles signées en juin 2018 avec ceux des vélos et scooters en free-floating. Objectif, encadrer les règles de circulation (vitesse, circulation sur les trottoirs etc.) et l’occupation de l’espace public, avant que la loi d’orientation sur les mobilités (LOM) en cours d’examen devant le Parlement, ne s’en charge. Le code de la route ne mentionne pas pour l’instant explicitement ces engins de déplacement personnels électriques (EDP).

Devant l’augmentation des start-up qui naissent et disparaissent à la vitesse d’une trottinette, « Nous avons décidé de ne pas signer la charte en l’état mais de la modifier afin de la rendre plus dure, plus régulatrice », a confié Christophe Nadjovski, maire adjoint chargé des transports et de l’espace public, lors des Rencontres du Club des villes et territoires cyclables, le 13 mars à l’Hôtel de Ville de Paris. 20 procès-verbaux pour excès de vitesse de conducteurs de trottinettes sur les trottoirs ont été dressés à Paris (135 euros), selon les calculs de l’adjoint d’Anne Hidalgo. A croire que les policiers municipaux n’allaient pas assez vite pour les rattraper…

Accidents de trottinettes

Comme pour les vélos, faire de la trottinette sur les trottoirs n’est pas illégal, à condition de rouler à moins de 6 km/h ou d’avoir moins de huit ans. La circulation sur les trottoirs est en revanche interdite pour tous les véhicules à moteur, même électriques (135 euros). Ailleurs, leurs conducteurs doivent respecter la limitation de vitesse de 25 km/h, y compris sur les pistes cyclables. Si les trottinettes en libre service sont bridées, achetées dans le commerce (plus de 100 000 en 2018 selon les chiffres de la Fédération des professionnels de la micromobilité), elles peuvent facilement être débridées jusqu’à 60 km/h !

De son côté, le corps médical tire le signal d’alarme devant le nombre de blessures graves liées aux accidents de trottinettes. A l’instar du professeur Alain Sautet, chef du service orthopédie de l’hôpital Saint-Antoine (Paris). Dans son service, dit-il, 17 patients ont été admis lors des deux derniers mois à la suite d’accident de trottinettes électriques, soit deux par semaine. La plupart ont dû subir des interventions lourdes pour des fractures graves. Selon une étude américaine, 40 % des accidents touchent la tête. Conseil des médecins : limiter sa vitesse et impérativement porter un casque.

N. A.

Ewa

Lyon Parc Auto lance le free-floating Yea!

stationnement voirie Lyon

Lyon passe à son tour à l’autopartage en freefloating mis en place par le réseau national Citiz, sous la bannière commerciale « Yea! ». La ville attaque fort avec cent voitures Smart quatre places à essence, soit autant qu’à Bordeaux, Toulouse, Strasbourg où le service a progressivement fait ses preuves depuis deux ans.

Avec son nouveau système de liberté totale sans station – grâce à l’appli dédiée, on prend la voiture garée et on la rend n’importe où sur une zone de stationnement en voirie sur Lyon et Villeurbanne uniquement – Yea! double le parc automobile de Lyon Parc Auto (LPA), qui gère le nouveau dispositif après s’être rodé avec l’autopartage classique (107 véhicules, 42 stations). Si les deux systèmes ont un fonctionnement différent (réservation, stations et moyenne longue distance pour citiz-LPA contre spontanéité totale pour Yea!), les tarifs de Yea! sont identiques à ceux de la formule M de citiz-LPA : pour l’abonnement Fréquence à 16 euros/mois, la minute revient à 10 centimes d’euro, l’heure à 2,5 euros, auxquelles s’ajoutent 35 centimes/km jusqu’à 100 km (17 centimes au-delà). Pour l’abonnement Classique (8 euros/mois), l’heure est à 3,5 euros et à 5 euros sans abonnement. Louis Pelaez, président de LPA, ne doute pas du « futur succès de Yea! », sur les traces de celui de citiz-LPA (+24 % en 2016). Un succès aussi revendiqué cette même semaine par les dirigeants de Bluely (300 véhicules) qui inaugurait une nouvelle station sur le campus de Lyon-Ecully. Avec plus de 500 véhicules en moins de dix ans, l’autopartage affirme son ambition à Lyon.

Claude Ferrero