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Ewa

Le prochain congrès UIC de la grande vitesse ferroviaire se tiendra à Pékin

L’Union internationale des chemins de fer (UIC) et les chemins de fer chinois (China Railway, CR) ont annoncé conjointement que la douzième édition du Congrès mondial UIC de la grande vitesse ferroviaire se déroulerait du 8 au 11 juillet 2025 à Pékin, sur deux sites : le China National Convention Center (CNCC) et le National Railway Test Center (NRTC). Ce congrès est organisé conjointement par l’UIC et le CR, « en coopération avec toutes les parties prenantes de la grande vitesse ferroviaire à travers le monde ».

Ce congrès revient donc à Pékin, 15 ans après y avoir été organisé pour la première fois… et cinq ans après la date initialement prévue pour l’édition 2020, repoussée à 2022 et finalement reportée à 2023 pour se tenir au Maroc, à Marrakech.

Le thème de l’édition 2025 est intitulé : « La grande vitesse ferroviaire : innovation et développement pour une vie meilleure », soulignant ainsi que « la grande vitesse ferroviaire en Chine et dans le monde a évolué pour passer de l’exception à la norme ».

Ewa

Le 11e congrès UIC de la grande vitesse se tiendra en mars prochain au Maroc

Nouvelle date et nouveau lieu pour la onzième édition du Congrès Mondial UIC de la Grande Vitesse Ferroviaire. Le rendez-vous international se tiendra du 7 au 10 mars 2023 au Maroc, plus précisément au Palais des Congrès de Marrakech, sous l’égide de l’UIC et de l’ONCF. Un site internet a d’ores et déjà été mis en ligne : www.uichighspeed.org.

Cette édition du congrès UIC Highspeed sera la première à se tenir en Afrique, mais pas la première dans l’espace Moyen-Orient et Afrique du Nord, après une édition 2018 à Ankara, en Turquie. Avec pour thème « La Grande Vitesse Ferroviaire : la bonne vitesse pour notre planète », ce congrès « met l’accent sur la contribution du chemin de fer à la résolution des problèmes climatiques et à son rôle dans l’aménagement du territoire ». Le programme des trois journées comprendra des séances de travail, un salon professionnel et des visites techniques. Une invitation pour soumission d’articles à présenter lors du congrès est lancée auprès des chercheurs, universitaires, étudiants et experts ferroviaires.

Plus de 1 500 participants sont attendus pour cette onzième édition : décideurs politiques, autorités responsables des transports, entreprises ferroviaires et acteurs-clés de l’intermodalité, gestionnaires d’infrastructure, industriels, institutions financières, clients, instituts d’études et de recherche, universités, etc.

Ewa

Trois opérateurs dès décembre sur la grande vitesse espagnole

Au service d’hiver devant démarrer le 11 décembre prochain, la grande vitesse espagnole comptera trois opérateurs, a confirmé Raquel Sánchez, ministre des Transports et de la mobilité le 1er octobre. Selon le plan de dessertes et les sillons 2021-2022 présentés par Adif (le gestionnaire des infrastructures ferroviaires), la ligne à grande vitesse (LAV) Madrid-Barcelone offrira un véritable « match à trois » (selon les termes de médias catalans) : après des tests réussis, Ilsa (Trenitialia) rejoint donc Renfe et Ouigo (Sncf) sur la relation la plus fréquentée du réseau ibérique.

Pour le service d’hiver, Ouigo doit également se lancer sur Madrid-Valence/Alicante (corridor du Levant). Un peu plus tard au cours de l’année 2022, Adif accueillera sur ces lignes Ilsa, en principe lors de la période de Pâques à la forte affluence en Espagne. Puis ce sera le tour de Madrid-Andalousie vers Séville et Málaga, avec les trois mêmes opérateurs.

Michel Garicoix

Ewa

Deux morts après un déraillement à 290km/h en Italie

Jeudi 6  février vers 5 h 30, près de Casal Pusterlengo, au sud-est de Milan, une rame « Flèche rouge » de Trenitalia a déraillé à 290 km/h sur la ligne à grande vitesse Milan – Bologne. Les deux agents de conduite ont perdu la vie dans l’accident, et 31 voyageurs ont été blessés.

De l’avis des sauveteurs, une catastrophe a été évitée, dans la mesure où la rame était fort peu remplie à cette heure de la matinée. La motrice menante a déraillé la première, entraînant une rupture d’attelage avec la voiture suivante, puis elle s’est couchée aux abords de la voie après avoir, semble-t-il, heurté un bâtiment d’exploitation.

Une aiguille indûment disposée 

Les causes du déraillement n’ont pas encore pu être totalement élucidées. Toutefois, le magistrat en charge de l’enquête judiciaire, Domenico Chiaro, laissait entendre, le soir même à Lodi (ville la plus proche du lieu de l’accident), qu’une aiguille indûment disposée pour la voie déviée pouvait être à l’origine du déraillement. Des travaux de maintenance des infrastructures étaient en cours sur ce secteur, et l’on songe bien sûr déjà à l’éventualité d’une erreur humaine lors de la restitution de l’intervalle. « Si l’aiguille avait été disposée pour la voie directe, le train n’aurait jamais déraillé », devait même ouvertement déclarer Domenico Chiaro à quelques journalistes.

Les déraillement sur LGV sont exceptionnels

Les déraillements de trains commerciaux sur lignes à grande vitesse sont très rares. En Allemagne, la catastrophe d’Eschede (rupture d’un bandage de roue) le 3 juin 1998 avait fait 101 morts et 88 blessés. En France, deux évènements sont restés dans les esprits : Macon-Loché-TGV (défaillance, lors d’un freinage, d’un tiroir anti-enrayeur sur une rame) le 14 décembre 1992, et Ablaincourt-Pressoir (survenue d’un fontis sous la plate-forme de la voie) le 22 décembre 1993. Aucun de ces deux évènements n’avait entraîné de graves dégâts corporels.

Philippe Hérissé

Ewa

Espagne- Les acteurs ferroviaires anticipent la libre concurrence

Si la situation économique de l’Espagne s’est améliorée, les incertitudes politiques persistent en ce début d’année. Conséquence, les décisions sont retardées et le budget de l’Etat 2020 est toujours en suspens. Les investissements qui vont avec également, dont les commandes aux entreprises notamment celles du BTP.

Dans l’attente de nouveaux opérateurs 

Le calendrier ferroviaire est toutefois déjà balisé par le 14 mars et le 15 décembre 2020. A cette première date, le choix des opérateurs admis à rivaliser avec Renfe sur la grande vitesse (AVE) sera officiellement arrêté, même si on connaît déjà leurs noms depuis la fin de l’année dernière : outre Renfe Viajeros, il s’agit de Ilsa (Air Nostrum et Trenitalia), et de Rielsfera (SNCF essentiellement). Puis, en fin d’année, la concurrence devrait être effective sur les lignes vers Barcelone, le Levant (Valence) et l’Andalousie.

Dès juillet dernier, Renfe se préparait et passait commande au constructeur Talgo de rames transformées de la série 112 qui, le 6 avril prochain, inaugureront le train à grande vitesse low cost à la mode hispanique : période de fort trafic, la Semaine sainte verra donc le lancement de « Avlo », la version revisitée du projet « Eva » de 2018, entre Barcelone et Madrid.

Côté infrastructures, quelques nouvelles lignes ont, en 2019, pâti de retards (ainsi Valladolid-Burgos, 91 km), d’autres ont été mises en service dont celle vers Grenade (114 km) ou sont toujours en chantier, comme la déviation de Tarragone (64 km) qui, dans quelques semaines, fera gagner presqu’une demi-heure entre Valence et Barcelone. Sur la ligne Madrid-Galice, le tronçon Zamora-Pedralba (110 km) doit être opérationnel cette année.

Grues et bulldozers sont également à l’oeuvre à l’ouest, en Estrémadure sur les 164 km entre Badajoz et Plasencia (à écartement ibérique pour débuter), ou sur Montforte-Murcie (62 km) tandis que le double tunnel de Pajares vers les Asturies est encore loin d’être livré. Même sort pour le « Y basque » vers Bilbao, Irún et la France. Quelques tronçons du « Corridor Méditerranée » à trois rails (avec voie UIC) sont en travaux, comme sur Alicante- Valence et au-delà, ou sur Murcie-Alméria.

Deux gares AVE continuent à faire l’objet de transformations : La Sagrera à Barcelone est à moitié édifiée, tandis que le terminal Chamartin à Madrid (au débouché du tunnel AVE achevé sous la capitale) doit être remodelé pour accueillir davantage de voies à écartement européen.

Le fret ferroviaire à la peine

Si la scène s’annonce nourrie pour la grande vitesse voyageurs, le trafic marchandises sur le réseau ibérique est en plein marasme : malgré différents plans, le fer n’arrive pas à 5 % de parts de marché du fret dans la Péninsule. Et les pertes de cette branche s’accroissent.

Parmi ses points forts : le transport d’automobiles, d’acier et de charbon, alors que l’Espagne compte abandonner cette source d’énergie. Aujourd’hui, les opérateurs privés captent 40 % des tonnes-km effectuées. Le gouvernement après avoir cherché parmi eux un partenaire pour Renfe-Mercancias envisage une privatisation. Pour rappel, cela avait été le cas au Portugal avec la reprise du fret ferroviaire public des CP par l’opérateur Medway.

Michel Garicoix