Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Un rapport pointe le manque de rigueur dans l’organisation des essais après l’accident d’Eckwersheim

 

Le rapport confidentiel commandé par le CHSCT de Systra sur l’accident le 14 novembre à Eckwersheim du TGV d’essai, qui avait fait 11 morts, est sévère pour l’entreprise d’ingéniérie, filiale de la RATP et de la SNCF, et sa gestion des essais… Dévoilé par Le Parisien du 26 août, il pointe  des essais réglementés par des documents « trop approximatifs » et qui ont « laissé perplexes » les experts du cabinet Technologia, « spécialiste de la prévention des risques psychosociaux ». En particulier, le fait que c’est au chef d’essais d’ordonner de réduire l’allure du train dès que la vitesse-but est atteinte ou dépassée, alors qu’il n’est pas dans la cabine de pilotage mais à l’arrière. Ce qui implique des temps de réaction plus longs. Un élément fondamental dans la chaîne du déclenchement du déraillement du 14 novembre, le ralentissement ayant visiblement été déclenché un kilomètre trop tard, soit avec une dizaine de secondes de trop.

Autre manque de rigueur : les relations entre les salariés de Systra et les agents SNCF. « Qui fait quoi sous les ordres de qui ? », s’interrogent les experts. Il est vrai que Systra puise partiellement ses origines à la SNCF et que les liens entre les deux sont parfois plus implicites qu’explicites.

Reste que les mauvaises pratiques sont « le dysfonctionnement le plus inquiétant » pour Technologia. Et sur ce dernier point, tout a déjà été dit, de la présence de sept personnes en cabine ou d’invités dans les remorques du train.

Pour ce qui est de la cabine, on en sait un peu plus suite à la divulgation par Le Parisien / Aujourd’hui en France de retranscriptions d’enregistrements réalisés par une caméra GoPro embarquée. Il en ressort que le jour de l’accident, aucune panique n’y était perceptible avant le déraillement, qui semble avoir pris tout le monde par surprise. En revanche, toujours selon les enregistrements de la caméra embarquée, une inquiétude palpable régnait en cabine trois jours auparavant, alors que le conducteur, qui roulait à 357 km/h maximum, faisait remarquer la difficulté – voire l’impossibilité – de se conformer aux vitesses indiquées par le protocole lors de la phase de ralentissement. Une inquiétude qui n’a pas empêché l’envoi d’un ordre de pousser jusqu’à 360 km/h pour le tout dernier essai, aux conséquences tragiques.

Enfin, le rapport soulève la question de l’inactivation des systèmes de contrôle de la vitesse des trains pendant les essais en survitesse, qui de ce fait dépendent entièrement du facteur humain. Mettre en question ce point-clé est évidemment fondamental pour la nature même des essais. En effet, en l’absence de systèmes de sécurité paramétrables, rouler en survitesse nécessite de se passer des sécurités dont le rôle est – précisément – d’empêcher les survitesses (corollairement, cette remise en question en implique une autre : les essais de survitesse en soi). Ajoutons toutefois que la catastrophe d’Eckwersheim devrait avoir comme conséquence de mettre fin à cette situation : des contrôles de vitesse paramétrables pour les essais devraient être mis au point prochainement.

 

Ewa

En Shinkansen de Tokyo à l’île de Hokkaido

Depuis son ouverture en mars 1988, le tunnel ferroviaire du Seikan est le plus long du monde avec ses 53,8 km entre Honshu, la grande île japonaise, et Hokkaido, l’île du nord. Un record en passe d’être battu dans quelques semaines avec l’ouverture du tunnel de base du Gothard. En attendant, depuis le 26 mars dernier, le tunnel sous-marin japonais permet au Shinkansen de relier Tokyo au sud de Hokkaido une dizaine de fois par jour à grande vitesse, entraînant la suppression des trains de nuit Hokutosei et Cassiopeia (de luxe). Place aux rames E5 de JR East et à leur toute nouvelle version désignée H5, de JR Hokkaido cette fois.
L’ouvrage du Seikan, qui n’accueillait depuis son ouverture que des trains classiques à voie étroite de 1 067 mm, est désormais à double écartement et connecté au réseau à grande vitesse japonais, à voie normale. Réseau qui s’est enrichi à cette fin d’un nouveau tronçon, précisément désigné Hokkaido Shinkansen, qui totalise 149 km en comptant la partie en tunnel et a coûté 550 milliards de yens (4,4 milliards d’euros). Cette ligne nouvelle relie Shin Aomori, terminus nord du Shinkansen de décembre 2010 à mars 2016, et Shin-Hakodate-Hokuto, sur l’île de Hokkaido. Relié à Tokyo (à 863 km) en 4 heures à 4 heures 30, le nouveau terminus du Shinkansen se situe sur la ligne entre Hakodate (à 18 km plus au sud, sur la côte) et Sapporo (268 km plus au nord) qui, moyennant un changement, est encore à huit bonnes heures de la capitale. C’est pourquoi les travaux ont déjà commencé pour prolonger la ligne Hokkaido Shinkansen vers Sapporo, qui ne devrait plus être qu’à 5 heures de Tokyo en… 2030.

 

Ewa

Italie – Alstom et NTV dévoilent le prochain Pendolino

Le 17 décembre, Flavio Cattaneo, PDG de NTV, et Pierre-Louis Bertina, directeur général d’Alstom Italie, ont présenté le design et les caractéristiques techniques du Pendolino dont le constructeur doit livrer 8 rames à l’opérateur privé italien d’ici fin 2017 Sous une livrée rouge flamboyant, les futures rames automotrices de 7 voitures arborent un avant futuriste, conçu pour apporter une protection contre les chocs. Le design extérieur est l’œuvre du centre Design & Styling d’Alstom, qui a également conçu l’extérieur de l’AGV.italo précédemment commandé par NTV. L’intérieur du Pendolino pour ce dernier sera « choisi et présenté au public dans les prochains mois ». Long de 187 m, le nouveau train pourra accueillir environ 480 voyageurs à une vitesse maximale de 250 km/h.

Ewa

Allemagne – Ne l’appelez plus ICx

Enfin présentée par la DB, la nouvelle automotrice ICx commandée à Siemens pour assurer à partir de fin 2017 les liaisons InterCity à 249 km/h maximum, a changé de nom. … Elle s’appelle désormais ICE4 et prend ainsi sa place dans la famille des trains allemands à grande vitesse. Malgré le petit km/h qui lui manque, précisément pour s’affranchir des normes spécifiques à la grande vitesse ferroviaire !

Ewa

Premiers voyageurs pour l’Eurostar e320 de Siemens

Ce vendredi 20 novembre, l’Eurostar qui a quitté Londres (Saint-Pancras) à 10h24 pour Paris-Nord était assuré, pour la première fois, par une des 17 rames e320 style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
commandées par l’opérateur transmanche à Siemens. Ce premier voyage, qui devait être suivi par un retour vers Londres dans l’après-midi, ne marque toutefois pas l’entrée en service régulier du nouveau matériel, autorisé le 16 octobre par l’EPSF (Etablissement public de sécurité ferroviaire) sur le réseau ferré national français, puis le 19 novembre par la CIG (commission intergouvernementale) dans le tunnel sous la Manche. Soit la veille seulement de ce premier voyage, dont l’objet était de recueillir les premières impressions des voyageurs en vue d’apporter d’éventuelles améliorations en vue de la mise en service régulier des premières rames e320 en décembre. En mai prochain, les 10 premières rames, qui offrent 20 % de sièges en plus que les rames actuelles et auront le Wi-Fi à bord, devraient être en service sur les relations entre Londres et Paris ou Bruxelles, en attendant de nouvelles dessertes vers les Pays-Bas début 2017.

Ewa

Déraillement d’un TGV d’essai sur la LGV Est-européenne entre Baudrecourt et Vendenheim

Le 14 novembre, une rame TGV de mesures et d’essais a déraillé à Eckwersheim, dans le Bas-Rhin, à 12 km de Strasbourg. Le TGV circulait sur une partie de la ligne à grande vitesse Est-européenne non encore ouverte aux circulations commerciales … Il a percuté un pont, quitté la voie puis est tombé dans le canal en contrebas. Une cinquantaine de personnes se trouvait à bord, techniciens, cheminots et membres de leurs familles. Le bilan établi par la préfecture est de 11 morts et de 37 blessés. Trois enquêtes sont en cours : l’enquête judiciaire, celle du Bureau enquête accident et celle interne à SNCF.
Guillaume Pepy, le président de la SNCF a annoncé que ce déraillement sans « précédent », le plus grave depuis la mise en service du TGV en 1981, reste encore « inexpliqué ».

Ewa

Grande vitesse : Nouvelle commande pour Alstom en Italie

Le 29 octobre, Nuovo Trasporto Viaggiatori (NTV) entreprise ferroviaire privée italienne, a commandé des trains à grande vitesse à l'industriel français Alstom. Le contrat porte sur la fourniture de 8 Pendolino ainsi que leur maintenance sur 20 ans… Le nouveau Pendolino destiné à NTV fait partie de la gamme Avelia, qui comprend les 3 produits phares du constructeur ( Pendolino, Euroduplex et AGV) .

La flotte viendra compléter le parc de 25 rames de type AGV en service depuis 2012. Le nouveau train de 187 mètres de long   sera composé de 7 voitures et pourra accueillir environ 500 passagers. 

L'Italo de NTV relie Milan à Naples, via Bologne, Florence et Rome, deux fois par jour. L'offre ferroviaire devrait augmenter progressivement au fur et à mesure de la livraison des rames.

Le montant du contrat s'élève à 460 millions d'euros.

Ewa

Le face-à-face Bussereau/Savary. Faut-il faire le GPSO ?

Le Grand projet Sud-Ouest, qui n’avait pas eu l’assentiment de la commission d’enquête publique revient sur le devant de la scène à l’approche des élections. Bordeaux – Toulouse, Espagne : une ardente nécessité

Par Dominique Bussereau,
Député LR de Charente-Maritime, président du conseil général de Charente-Maritime, vice-président du Gart.

La décision gouvernementale de réaliser une LGV au sud de Bordeaux, d’abord vers Toulouse puis vers l’Espagne est excellente. Mais que de temps perdu ! Après le rapport Duron que j’ai qualifié en son temps de décliniste, à cause du poids politique des Verts, de râleurs rabougris, (du genre « je suis contre car la ligne traverse ma circonscription »), de faux défenseurs de la viticulture, le gouvernement a mis trop de temps à se rendre à l’évidence : seul le contexte des élections régionales a permis d’accélérer cette décision !
Pourquoi faut-il impérativement réaliser au plus vite cette ligne nouvelle (je reviendrai plus loin sur son financement) ?
– D’abord pour Toulouse. La quatrième ville de France ne peut rester en dehors de la grande vitesse européenne. L’aéroport de Blagnac est maintenant enclavé dans l’agglomération et a besoin de nombreux créneaux pour des vols liés à l’activité industrielle d’Airbus. Blagnac ne peut donc pas accompagner suffisamment le dynamisme économique toulousain : quand une grève de pilotes (cf. en 2014) interrompt les liaisons avec Paris et le reste de l’Europe, c’est tout le système qui tousse.
Faut-il ajouter que lorsqu’ont été examinées sur un plan uniquement technique, les possibilités de construire un nouvel aéroport, dans un rayon de 100 km autour de la métropole toulousaine, tous les territoires envisagés sont entrés en rébellion ?
L’avenir de la capitale de notre industrie aéronautique passe donc par le ferroviaire et la LGV.
– Ensuite pour l’Espagne. Deux possibilités de raccordement ferroviaire existent, l’une de Barcelone vers Perpignan aujourd’hui desservie par une LGV aux débuts d’exploitation pour l’instant décevants, l’autre via le Pays basque où l’Espagne achève la réalisation des lignes nouvelles du fameux Y basque. Se relier à l’ouest de l’Espagne est pour la France une ardente obligation, confirmée par un traité diplomatique entre nos deux pays. Chacun comprend bien l’intérêt de relier Bordeaux, Toulouse à Bilbao et Madrid par un tracé ouest réalisé très majoritairement en LGV.
– Enfin pour asseoir économiquement la LGV Tours – Bordeaux. Le débat actuel entre la SNCF et Lisea, les interrogations et colères des élus, de Châtellerault à Bordeaux, de La Rochelle à Saint-Maixent, les demandes pressantes d’Alain Juppé et Alain Rousset, montrent à quel point la SNCF est sur le reculoir pour proposer une desserte de qualité. Pour atteindre le cadencement nécessaire, il faut pouvoir compter à terme sur le trafic supplémentaire induit demain par une desserte de Toulouse et après-demain de l’Espagne.
Les péages supplémentaires ainsi perçus par le concessionnaire, la venue de nouveaux opérateurs ferroviaires, dont la Renfe, sera un élément essentiel d’une bonne rentabilité de la LGV Tours – Bordeaux.
Reste l’essentiel, à savoir le financement de ces lignes nouvelles dont Virginie Calmels pointe à juste raison la difficulté.
Il est inutile de proclamer, comme le fait l’actuel gouvernement, que le financement (estimé ce jour à 8 milliards d’euros) ne peut être que public, après l’inepte et scandaleuse suppression de l’écotaxe qui handicape structurellement l’Afitf. Il faut donc obligatoirement utiliser à nouveau un partenariat public-privé dont les formes définitives restent à définir.
Il faudra aussi continuer à faire appel aux collectivités locales. Rappelons d’ailleurs que de très nombreuses collectivités au sud et au sud-est de Bordeaux se sont engagées dans le financement de Tours – Bordeaux car cette LGV était le préalable indispensable à leur future desserte. L’on me rétorquera que le système a échoué sur Tours – Bordeaux. C’est faux ! Si certaines collectivités ont suspendu leurs paiements, c’est parce que l’Etat n’a pas tenu parole :
– En arrêtant trop longtemps le projet à Bordeaux, alors que les collectivités suscitées avaient décidé de financer un projet d’ensemble Tours – Bordeaux, Toulouse et Sud-Est, Espagne.
– En laissant la SNCF proposer des fréquences ou des dessertes insuffisantes, parfois en recul par rapport à la situation actuelle.
Enfin faut-il rappeler que si les grandes régions, départements, intercommunalités ont été partenaires, Ségolène Royal, ministre en charge actuellement des Transports a donné un triste exemple en refusant tout financement de la région Poitou-Charentes.
Il faut donc réaliser vite ce projet fondamental pour les deux nouvelles régions, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.
C’est aussi un projet majeur pour l’UE en reliant l’ouest de l’Espagne au reste du continent.
Il faut maintenant au plus vite définir les financements, fixer des délais et réaliser cet équipement fondamental.

 

GPSO, la dernière LGV ?

Par Gilles Savary,
Député PS de la Gironde et ancien vice-président de la commission Transport du Parlement européen.

 

L'approche d'une élection est toujours prodigue ! Les prochaines élections régionales ne le démentent pas !
En quelques semaines les digues posées par la commission Mobilité 21 présidée par le député Philippe Duron, contre les risques budgétaires et ferroviaires du « tout-TGV » cèdent sous les brèches que ne cesse d'y ouvrir le gouvernement ! En 2013, la Commission, reprenant à son compte les conclusions alarmistes des audits de notre réseau ferré réalisés par l'Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, préconisait de réorienter notre politique d'infrastructures ferroviaires au profit de la régénération du réseau, et ne retenait que la LGV Bordeaux – Toulouse comme chantier grande vitesse finançable avant 2030. Toutes choses égales par ailleurs…
Mais, depuis, le gouvernement a réaffirmé ses engagements pour le tunnel Lyon – Turin (8,5 milliards pour le seul tunnel central ; 26 estimés pour l'ensemble de l'ouvrage et de ses accès) et pour le Canal Seine – Nord (4,7 milliards) ! Et puis le gouvernement était déjà passé outre les mises en garde du Conseil d’Etat en signant le 11 janvier 2015 la déclaration d’utilité publique de la LGV à voie unique entre Limoges et Poitiers. Tous projets considérables qui n'entraient pas dans les figures imposées à la Commission Duron, et qui en brouillent les préconisations.
Depuis quelques semaines, les élections approchant, c'est la grande braderie LGV : en Midi-Pyrénées, les LGV Toulouse – Bordeaux, Montpellier – Perpignan, Toulouse – Montpellier se sont invitées au bal des promesses de la campagne électorale ! Le ministre des Transports a annoncé de son fief landais, que le gouvernement s'affranchirait de l'avis négatif de la Commission de l'enquête publique pour réaliser dans les délais prévus la LGV Toulouse – Bordeaux – Dax pour un coût estimé à 8,3 milliards d'euros !
Pour ce qui concerne le projet GPSO, ses objectifs visant à prolonger la LGV Tours – Bordeaux dans la vallée de la Garonne jusqu'à Toulouse, comme celui de rejoindre le « Y » ferroviaire basque sont incontestables ! Ils deviennent même pressants ! Mais ce qui risque de les compromettre, c'est cette obstination française pour un train techniquement remarquable, dont le modèle économique devient cependant un boulet, surtout quand il est utilisé en cabotage comme on en fait la promesse aux élus locaux pour leur extirper une participation à l’investissement.
Les accidents de Brétigny-sur-Orge et de Denguin ont confirmé la nécessité absolue de régénérer un réseau trop longtemps sacrifié au TGV et aujourd'hui dangereusement dégradé ! Le gouvernement en a pris la mesure, en augmentant, de moins d'un milliard par an sous Sarkozy, à 2,5 milliards sous Hollande la subvention annuelle de l'Etat pour la remise en état des infrastructures du quotidien ! Il faudrait un milliard de plus pour y parvenir en une décennie !
Partout en Europe, on a renoncé aux LGV au profit de trains à grande vitesse plutôt qu'à très grande vitesse. L'Allemagne a ainsi libéré cinq milliards d’euros pour régénérer son réseau, l'Angleterre quatre milliards de livres ! Chez nous, la réalisation des quatre LGV en cours de chantier augmentera mécaniquement la dette de notre système ferroviaire, de son record européen actuel de 44 milliards d'euros à 65 milliards en 2020. Une partie s'inscrira fatalement dans la dette maastrichtienne de l'Etat, puisque la SNCF ne cesse de déprécier ses actifs TGV sous l'effet d'une révolution des usages qui deviennent plus attentifs au prix et à la ponctualité des trains !
La ligne nouvelle Perpignan – Figueras est en quasi-faillite, et SNCF Mobilités prévoit d'emblée quelque 150 millions de perte de chiffre d'affaires entre Bordeaux et Paris à l'ouverture de la ligne nouvelle Tours – Bordeaux l'an prochain.
C'est précisément pour préserver l'avenir de notre système ferroviaire de telles inconséquences, que le Parlement a voté une « règle d'or » limitant les possibilités légales d'endettement de SNCF Réseau.
Pour un projet comme GPSO, vieux de 10 ans, le concours d'amour-propre qui consiste à exiger tout le TGV, et rien que le TGV, s'est traduit jusqu'à présent par rien de concret vers Toulouse et l'Espagne !
Alors que l'on vit une révolution des usages dans le transport de passagers, la faiblesse de ce type de projet est de rester fossilisé à l'époque Borloo-Bussereau ! Nul doute qu'il faut réaliser quelque chose qui ressemble à GPSO. Mais la plus grande faiblesse de ces projets, c'est de rester prisonniers d'une propension politique pour le prestige, de plus en plus décalée de notre époque, de ses moyens financiers, de ses besoins, et de ses mentalités ! Prisonniers surtout d'une gamme nationale de trains qui n'offre aucun choix intermédiaire performant entre le Régiolis et le TGV !
La plupart de nos aéroports n'ont heureusement pas attendu le Concorde pour développer leurs trafics !
Ils le doivent plutôt à leur lucidité à l'égard de l’évolution des usages en matière de mobilité !
Il serait peut-être utile d'en tirer les enseignements pour le rail d'aujourd'hui !

Ewa

Grande vitesse chinoise entre Las Vegas et Los Angeles

La  première ligne dédiée à la grande vitesse ferroviaire à être construite sur le territoire américain sera réalisée par le consortium… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
… China Railway International USA, regroupant China Railway Group, CCRR Corporation, China State Construction Engineering Corporation et China Railway Signal & Communication Corporation. Le partenaire américain de ce projet nommé Southwest Rail Network est la société Xpress West, mise en place en 2011 par Marnell, un développeur d’hôtels et de casinos à Las Vegas. Conçue pour une vitesse maximale de 240 km/h, la double voie électrifiée de Las Vegas à Los Angeles devrait être construite le long de l’Interstate 15, autoroute reliant San Diego à la frontière canadienne.

Un chantier estimé entre 5 et 12 milliards de dollars, dont seulement 100 millions sont actuellement financés, alors qu’un prêt fédéral de six milliards a été suspendu jusqu’à nouvel ordre en 2013.

Ewa

La Chine commande 15 trains à grande vitesse à Bombardier

Bombardier Sifang (Qingdao) Transportation (BST), co-entreprise chinoise de Bombardier, fournira 15 trains à grande vitesse à China Railway Corp (CRC), la société qui gère le réseau ferroviaire du pays. Les trains à grande vitesse… … de type Zefiro 380 ou CRH380D pour la Chine, sont issus d'une nouvelle génération de rames automotrices électriques mises au point par BST.

Aptes à circuler à 380 km/h, les trains sont composés de huit voitures en aluminium. Ils seront construits sur le site de production de Bombardier Sifang en Chine.

Le montant du contrat s'élève à 339 millions d'euros.