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Ewa

Grande-Bretagne : Une automotrice alimentée par batteries

IMGP0274

Pantographe levé ou baissé, cette rame automotrice électrique Class 379 transporte depuis un mois les voyageurs sur l’antenne reliant Manningtree, au nord-est de Londres, et Harwich, sur la mer du Nord… Prélevée sur le parc assurant la navette aéroportuaire Stansted Express, cette rame Electrostar, construite par Bombardier à Derby, a été équipée de batteries lithium-fer-magnésium, fixées sous le châssis d’une de ses quatre caisses, qui lui permettent d’assurer un service régulier en toute autonomie. Ce projet pilote a été officiellement présenté le 9 février par les membres du programme de recherche IPEMU (Independently Powered Electrical Multiple Unit, soit « automotrice électrique à alimentation autonome »), qui comprennent, outre le constructeur, Network Rail (gestionnaire du réseau ferré britannique, qui participe au financement), la direction ferroviaire du DfT (ministère des Transports), Valence Technology (batteries) et Abellio Greater Anglia (exploitant de la ligne). En principe, cette mise en œuvre de batteries, qui peuvent également stocker l’énergie de freinage, ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation des lignes dont l’électrification n’est économiquement viable sans avoir pour autant recours à la traction thermique.

Ewa

iDTGV : des Google Glass pour contrôler les billets

iDTGV GoogleGlasssmall

Gare de Lyon, le 23 octobre, les agents SNCF chargés d'effectuer l’embarquement du TGV pour Béziers, étaient équipés de lunettes connectées : les Google Glass… L'objectif d'iDTGV est de tester  cette nouvelle technologie. L’usage des Google Glass pourrait être développé en plusieurs étapes comme l’affichage d’informations en temps réel, la communication audio entre les membres de l’équipage, mais aussi la lecture du billet directement à travers les lunettes.

Ewa

GPRC 2014 Prix modernisation

 

Le vainqueur

Le Francilien donne des couleurs à l’est et à l’ouest de l’Ile-de-France

 

Les nominés

– Avec l’anti-enrayage, le Transilien passe mieux l’automne

– Le renfort de l’offre sur la ligne 14  

Le vainqueur

Le Francilien donne des couleurs à l’est et à l’ouest de l’Ile-de-France

C’est en décembre 2009 que les voyageurs l’ont vu pour la première fois, entre Paris-Nord et Luzarches. Mais c’est en 2013, une fois résolus ses défauts de jeunesse, que le Francilien est véritablement devenu le train des Franciliens. Après avoir éliminé les rames Inox de la banlieue nord en janvier 2013, ce nouveau train a été mis en service dans les mois suivants sur les réseaux de banlieue de Paris-Est et Saint-Lazare. A l’est de la capitale, la première liaison équipée a été la ligne P vers Meaux, le 11 février 2013. En dehors des heures de pointe, le Francilien, dont la caisse large et l’aménagement coloré ne laissent personne indifférent, a remplacé sur cette liaison les rames tractées RIB-RIO rénovées et les automotrices à deux niveaux Z2N, capacitaires mais à l’aménagement intérieur spartiate.

Toujours sur la ligne P, la relation vers Coulommiers a reçu ses premiers Franciliens le 7 octobre suivant. Entre-temps, le nouveau train a été mis en service sur le réseau de Paris-Saint-Lazare le 14 juillet 2013, en commençant par la ligne L (Nanterre-Université). Puis, en avril 2014, les premières rames sont arrivées sur la ligne J, entre Paris et Ermont – Eaubonne, ainsi que vers Pontoise. En 2015, les 172 rames de la tranche ferme devraient avoir été livrées par l’usine Bombardier de Crespin. Au-delà de cette échéance longtemps redoutée, le site nordiste poursuivra la production du Francilien, 43 rames supplémentaires ayant été commandées par le Stif en décembre 2013 pour les lignes H, K et L du Transilien.

 

Les nominés

Avec l’anti-enrayage, le Transilien passe mieux l’automne

L’enrayage lors du freinage sur des rails rendus glissants par les feuilles mortes, phénomène qui endommage les roues des trains et rend ces derniers indisponibles, sera-t-il bientôt un mauvais souvenir ? Si ce problème ne se pose pas sur les trains les plus récents du réseau Transilien, comme le Francilien ou le tram-train, sortis d’usine équipés d’anti-enrayeurs, les matériels les plus anciens doivent être équipés après coup. Ceci vaut en particulier pour les voitures à deux niveaux (VB2N) de la ligne N, c’est-à-dire de la banlieue de Paris-Montparnasse. Même si la durée de vie résiduelle de ce matériel n’est que de 10 à 15 ans, le bénéfice apporté par son équipement l’emporte sur le coût, comme l’a montré le RER D, dont le parc a connu 52 % d’immobilisations en moins une fois équipé. C’est ainsi que le parc de la ligne N devrait être équipé à 85 % cet automne et à 100 % en 2016. Le montage des équipements Faiveley et Freinrail est réalisé par la SNCF dans une nouvelle chaîne créée à cette fin au Technicentre de Trappes.

 

Le renfort de l’offre sur la ligne 14

Depuis le 6 juin dernier, selon une décision du conseil du Stif, durant l’heure de pointe du matin (8h00-9h00), les jours de semaine, la fréquence des métros est passée de 95 à 85 secondes, soit 4 métros de plus par sens. C’est l’un des intervalles les plus serrés au monde. Cela représente un renfort d’offre de 10 %. Par ailleurs, six passages supplémentaires de métro par sens entre 16h00 et 20h00 ont été décidés pour répondre aux besoins des voyageurs pendant cette période. 600 000 personnes empruntent chaque jour la ligne 14, quinze ans et demi après son inauguration, en octobre 1998. Rappelons que l’offre va être renforcée par la suite, avec l’arrivée de rames à huit voitures au lieu de six. 

 

 

 

Ewa

GPRC 2014 Prix Aménagement urbain

 

Le vainqueur

Les SMR écoconçus des tramways T5, T7, T6 et T8

 

Les nominés

– Les escaliers mécaniques d’Issy-les-Moulineaux

– La rénovation de la gare Saint-Lazare enfin achevée  

Le vainqueur

Les SMR écoconçus des tramways T5, T7, T6 et T8

Qui dit nouvelles lignes de tramway dit nouveaux sites de maintenance et de remisage (SMR). Et leur écoconception a été particulièrement poussée, reprenant certains choix de la RATP pour le SMR du T2 inauguré en juin 2012 à Colombes, comme la toiture végétalisée, la gestion des eaux de pluie ou le recyclage des eaux de lavage…

Construit pour le T5, ligne sur pneus en service depuis juillet 2013, le site de Pierrefitte-sur-Seine est équipé de 423 m2 de cellules photovoltaïques. Le SMR du T6, à Vélizy-Villacoublay, inauguré en octobre 2013, soit un an avant cette autre ligne sur pneus, se distingue par sa charpente de bois. La qualité environnementale se manifeste ici par le contrôle des consommations d’eau, de gaz et d’énergie du site, ainsi que par l’emploi d’éclairages à Led.

A Vitry-sur-Seine, le SMR du T7, ligne inaugurée en novembre 2013, donne une place prépondérante à la lumière naturelle afin de limiter la consommation d’énergie. Une centrale solaire y produit l’eau chaude, les eaux de pluies sont récupérées et celles du lavage recyclées à 100 %, enfin, la centrale de traitement d’air est à récupération d’énergie.

Enfin pour le T8, le SMR de Villetaneuse inauguré le 26 mai dernier, l’isolation thermique a fait l’objet d’une attention particulière : le hall de maintenance et le bâtiment d’entrée sont à « haute performance énergétique » et un « puits canadien » rafraîchit naturellement l’air en été et le réchauffe en hiver. Et côté production d’énergie, 144 panneaux photovoltaïques sont installés sur le toit de l’atelier.

 

Les nominés

Les escaliers mécaniques d’Issy-les-Moulineaux

A la suite de l’abandon du téléphérique qui devait relier la mairie d’Issy-les-Moulineaux au Fort d’Issy est née l’idée d’un projet d’escaliers mécaniques reliant la gare Issy du RER C au Hauts d’Issy et au quartier des Épinettes. Confiées à GPSO, la communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest, maître d’ouvrage, et à l’Atelier Mosca Architectes, lauréat de la consultation infrastructure à l’été 2010, les trois volées successives de doubles escaliers mécaniques ont été mises en service début juillet dernier. Les escaliers fonctionnent de 7 heures à 22 heures tous les jours. Ils permettent de gravir 26 mètres de dénivelé.

 

La rénovation de la gare Saint-Lazare enfin achevée

Restait pour parachever la métamorphose de Saint-Lazare à soigner son entrée. C’est fait avec l’ouverture du nouveau parvis en mai. L’immense chantier, au terme de dix ans de travaux, a converti la gare en pôle multimodal contemporain multipliant services et commerces sur le chemin des voyageurs tout en respectant un patrimoine exceptionnel. De même, les nouvelles cours de Rome et du Havre, jouant sur les nuances du gris, assurent l’inscription harmonieuse du parvis dans le quartier historique. Tout en offrant aux 128 millions de personnes qui le traversent chaque année ce qu’Arep, l’agence filiale de SNCF qui en est la réalisatrice, qualifie de « salons urbains » : deux espaces privilégiant l’accès aux modes doux et repoussant les voitures à la périphérie ou en sous-sol. Pavés de granit, plantés de fauteuils, de magnolias, d’écrans avancés d’information et des deux sculptures d’Arman restaurées, ils invitent à faire une pause dans ce quartier extrêmement dense de bureaux et de shopping en train de devenir aussi le e-quartier de la capitale. 

 

Prix Modernisation

 

 

 

Ewa

GPRC 2014 Prix Intermodalité

 

Le vainqueur

Le dézonage du passe Navigo

 

Les nominés

– Créteil-Pompadour, nouveau pôle multimodal du Val-de-Marne

– Les bornes « trouver mon transport » à Orly  

Le vainqueur

Le dézonage du passe Navigo

Cela a commencé le 1er septembre 2012, par le dézonage du forfait Navigo, les week-ends, du vendredi minuit au dimanche minuit, ainsi que les jours fériés. Cette aubaine permet aux abonnés de se déplacer dans toute la région et jusqu’en zone 5 quel que soit leur forfait. En 2013, le dispositif a été appliqué pendant les vacances d’été. Cette année, les petites vacances sont venues s’ajouter, à commencer par celles de printemps, du 12 au 27 avril. Et cela va être le tour des vacances de Toussaint, de Noël et d’hiver. Mais le plus important, c’est l’été. Cette année, la mesure a été appliquée du samedi 12 juillet au dimanche 17 août. Elle concerne les détenteurs d’un forfait Navigo annuel ou mensuel, Améthyste ou « Solidarité transport mois ». Les élèves et étudiants détenteurs d’une carte Imagine R bénéficient déjà de ce dispositif. Quant aux détenteurs d’un forfait zones 1-5, non concernés par le dézonage puisqu’ils ont par définition accès à toutes les zones, ils ont eu droit à un coup de pouce du Stif, avec une réduction de 7,5 % pour les mois de juillet et août.

670 000 Franciliens, cette année, se sont déplacés librement pendant la période du dézonage estival. Soit une augmentation de près de 10 % par rapport à l’an dernier. En tout, grâce au dispositif, 3,2 millions de voyageurs peuvent se déplacer plus de 170 jours par an dans toute l’Ile-de-France. Mais on n’en est qu’à mi-chemin puisque l’idée est toujours de parvenir à un dézonage total. Jean-Paul Huchon, président de la région, voudrait conclure les discussions d’ici la fin de l’année pour appliquer la mesure courant 2015 ou fin 2015. Une fois trouvé le bon mécanisme permettant de financer les 300 millions d’euros que doit coûter la généralisation du dézonage.

 

Les nominés

Créteil-Pompadour, nouveau pôle multimodal du Val-de-Marne

Etabli dans un « no man’s land » routier et ferroviaire, non loin du célèbre carrefour du même nom, la gare de Créteil-Pompadour est en premier lieu un pôle d’échanges entre le RER D et deux lignes de bus en site propre (TVM et 393) irriguant le Val-de-Marne. Ouvert le 15 décembre 2013, ce pôle s’articule autour d’une passerelle piétonne de 120 m de long reliant la station de bus reconstruite (sous la maîtrise d’ouvrage du conseil général du Val-de-Marne et de la RATP) et la gare proprement dite, sous laquelle s’arrête le bus O de la Strav. Conçu par l’Arep (maître d’ouvrage) et construit par GTM TP IDF (filiale de Vinci Construction France) le bâtiment de cette gare repose à 9 m du sol sur une structure associant pieux profonds et pilotis. Ce bâtiment léger et lumineux comprend un hall voyageurs de 385 m2, des locaux techniques, des bureaux (où la SNCF assure la formation des agents du RER D) et doit accueillir un commerce. Le quai central de cette gare, la première à avoir été ouverte sur la commune de Créteil, a été construit sous maîtrise d’ouvrage RFF.

 

Les bornes « trouver mon transport » à Orly

Une initiative bien utile pour les touristes qui débarquent dans la capitale par l’aéroport d’Orly et craignent soit de se perdre, soit de se faire arnaquer par un faux taxi ou un chauffeur indélicat. Depuis septembre 2013, ils trouvent dans le terminal d’Orly Ouest, trois bornes interactives, installées par ADP, qui calculent l’itinéraire en transports en commun ou en taxi, en fonction du nombre de voyageurs et de bagages ainsi que de critères comme la rapidité, les correspondances, la marche. Trilingue – français, anglais, espagnol –, la borne détaille la durée totale, les horaires et le prix du transport et la feuille de route s’imprime ou se garde dans un smartphone en flashant le QR Code.

 

Prix Aménagement urbain

Prix Modernisation

Ewa

GPRC 2014 Prix Gestion de projets

 

Le vainqueur

L’appel à manifestation d’intérêt de la Société du Grand Paris sur le numérique

 

Les nominés

– L’expérimentation des bus hybrides par la RATP

– Le T6, axe lourd pour Translohr modèle XL  

Le vainqueur

L’appel à manifestation d’intérêt de la Société du Grand Paris sur le numérique

Un métro 100 % open data, c’est l’objectif de la Société du Grand Paris (SGP). Elle compte ainsi créer un environnement propice à l’innovation et au développement de nouveaux services. C’est pourquoi elle a lancé en décembre 2013 un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur la dimension numérique du Grand Paris Express. Les conclusions de l’AMI ont été rendues publiques le 13 juin dernier. 170 sociétés ou organismes publics et parapublics ont apporté des éléments de réponse et de réflexion. Au hasard, citons le Centre national du cinéma et de l’image animée, JCDecaux, La Fonderie, le Pôle de compétitivité Advancity, Thales, Transdev, la ville de Bagneux, etc. C’est l’utilisation des données voyageurs qui a suscité le plus grand nombre de contributions. Idée : créer une multitude de services urbains « en route », améliorant le quotidien des voyageurs : géomarketing, livraisons en cours de route, connexion aux réseaux sociaux, etc. Dans la continuité de l’AMI, la SGP, qui met en place des ateliers de soutien à l’innovation, va publier des premiers jeux de données au second semestre, ouvrir en 2015 un site d’expérimentation digitale, consulter en 2015 aussi, par un dispositif digital, les futurs usagers. Au-delà de la réalisation du métro le plus digital du monde, la SGP, en créant un « terrain de jeu » pour toutes les entreprises ayant dans leurs gènes l’innovation numérique, s’apprête à jouer un rôle important dans la ville intelligente de demain.

 

Pour continuer le dialogue : @GdParisExpress #metrodigital

www.societedugrandparis.fr/metrodigital

 

Les nominés

L’expérimentation des bus hybrides par la RATP

A la demande du Stif, la RATP expérimente depuis 2012 trois types d’autobus hybrides sur des lignes en exploitation. Cela a commencé par des têtes de série (un véhicule par ligne), puis a été généralisé (15 véhicules par ligne), soit 48 bus, dont 46 livrés. 69 autres ont été commandés. Sur les trois lignes de bus retenues pour l’expérimentation, la RATP mixe bus classiques et bus hybrides pour comparer les termes de l’exploitation de l’une et l’autre solution. Sur la ligne 21 (Gare Saint-Lazare – Porte de Gentilly), circulent des bus standard Man, sur la ligne 147 (Eglise de Pantin – Sevran-Avenue Ronsard) des bus standard Iveco, et sur la ligne 91 (Montparnasse-Gare TGV – Bastille) des bus articulés Heuliez. C’est vraiment le grand début de la transition énergétique de la RATP vers les véhicules non polluants. La RATP et le Stif vont acquérir environ 600 bus hybrides d’ici à la mi-2016. 

 

Le T6, axe lourd pour Translohr modèle XL

Desservant 19 arrêts sur 14 km, la ligne de tram T6 reliera Châtillon-Montrouge, terminus sud de la ligne 13 du métro, à Vélizy et Viroflay. Ce tram sur pneus doit accueillir 90 000 voyageurs par jour, une fois en service de bout en bout sur un des axes les plus lourds au sud-ouest de Paris dont une première section doit ouvrir en décembre prochain, suivie en 2015 par une seconde, via un tunnel de 1,6 km. En attendant, c’est le 14 octobre 2013 que le site de maintenance et de remisage (SMR) du T6 a été inauguré à Vélizy-Villacoublay. A l’occasion, le premier de ses 28 Translohr STE6 a été présenté. Il s’agit de la nouvelle version à moteurs-roues additionnels du véhicule sur pneus, qui sera le plus long tram de France avec ses 46 m. Le STE6 symbolise aussi la reprise du Translohr par NTL, filiale d’Alstom et du FSI, après les incertitudes de début 2012. C’est dire si le projet T6 revient de loin, tant sa conception est liée aux qualités intrinsèques du Translohr (courbes de faible rayon, fortes pentes).

 

Prix Intermodalité

Prix Aménagement urbain

Prix Modernisation

 

Ewa

GPRC 2014 Prix Smart City

Le vainqueur

Zenway : L’écran intelligent destiné à remplacer le Pili

 

Les nominés

– La plateforme d’écomobilité de Marne-la-Vallée

– Zenbus à Issy-les-Moulineaux  

Le vainqueur

Zenway : L’écran intelligent destiné à remplacer le Pili

Pas facile de trouver un digne successeur au célèbre Plan indicateur lumineux d’itinéraire (Pili) du métro créé en 1937 et qui rend encore bien des services. La RATP a fait plancher Ixxi, sa filiale dédiée aux solutions innovantes à la mobilité qui a proposé le Zenway, un bel écran tactile de 47 pouces, destiné à compléter le réseau des 3 000 écrans Image (Information multimodale généralisée dans les espaces) dont 800 sont installés à ce jour. Depuis le 30 avril, un prototype est testé dans la salle d’échanges de la station Charles-de-Gaulle-Etoile.

Plus performant que son illustre prédécesseur, Zenway propose une foule d’infos de proximité, bien utiles aux touristes et voyageurs occasionnels, mais aussi aux Parisiens. Outre le calcul d’itinéraire, y compris vers les lieux touristiques et aéroports, l’écran intelligent affiche : les horaires en temps réel des lignes RATP, SNCF et Optile ; la disponibilité des Vélib’ ; l’offre de restaurants, hôtels, lieux touristiques, et ce, tout en fournissant l’itinéraire piéton pour s’y rendre. Il ne reste plus qu’à penser aux distraits qui aimeraient le sauvegarder facilement sur leur smartphone…

Une enquête de satisfaction voyageurs est en cours, dont les résultats sont imminents. Mais la RATP, qui affinera au besoin ergonomie et graphisme, envisage déjà d’installer les premiers modèles – des 42 pouces plus fins et plus réactifs – dès décembre prochain. Suivis d’une cinquantaine en 2015, dans les stations les plus touristiques. 

 

Les nominés

La plateforme d’écomobilité de Marne-la-Vallée

Il s’agit de la mise à disposition du public d’une infrastructure de recharge et d’un service de véhicules électriques partagés. Depuis 2011, dans le cadre du programme européen Molecules, l’Epamarne s’est associé à l’opérateur de mobilité MOPeasy pour tester l’autopartage de véhicules électriques et mettre en place une plateforme d’autopartage dans certaines gares en partenariat avec la RATP et Gares & Connexions. Le service est disponible en gares de Noisy-Champs, Chelles et Chessy. L’Epamarne et les collectivités locales de Marne-la-Vallée prévoient de déployer une centaine de stations d’écomobilité avec 256 points de charges disponibles dont 6 en recharge rapide, majoritairement sur les 27 communes du territoire de la ville nouvelle. Fin juin 2014, les premières installations ont déjà été inaugurées : 16 bornes de quatre points de recharge autour des gares du RER A et à la cité Descartes ainsi qu’une dizaine de véhicules (des 2 ou 4 places et scooters) opérés par MOPeasy.

 

Zenbus à Issy-les-Moulineaux

Ce nouveau service, à l’essai depuis janvier dernier à Issy-les-Moulineaux, permet de suivre en temps réel sur une carte le déplacement des bus des trois lignes du Tuvim, le réseau local qui transporte gratuitement plus de 800 000 voyageurs par an. En béta-test, Zenbus est opéré par une jeune entreprise, Joul, et s’inscrit dans le cadre d’une expérimentation « Transports et mobilités durables » de la région Ile-de-France avec Grand Paris Seine Ouest, Issy-les-Moulineaux, la RATP et l’ENSTA Paris-Tech. Techniquement, ZenBus s’appuie sur la plate-forme ZoomZoomZen, qui utilise « la puissance et l’agilité du cloud couplée à l’interopérabilité et la modularité des web services », explique la ville. Accessible depuis smartphone, tablette ou Web, la carte interactive permet de zoomer, de cliquer sur un bus ou un arrêt afin d’avoir des informations, pour chaque circuit, sur le prochain arrêt desservi.

 

Prix Gestion de projets

Prix Intermodalité

Prix Aménagement urbain

Prix Modernisation

Ewa

GPRC 2014 Prix Innovation

 

Le vainqueur

IDCab La SNCF transporte ses clients 

de porte à porte

 

Les nominés

– B. E. green exploitant de la Traverse Brancion – Commerce

– Wattmobile le réseau de location de véhicules électriques  

Le vainqueur

IDCab La SNCF transporte ses clients de porte à porte

Le service Porte-à-Porte de la SNCF, récemment rebaptisé IDCab, c’est du transport de bout en bout, de domicile à domicile, d’adresse à adresse. Entre ces deux points géographiques, la SNCF s’occupe de tout : de la voiture qui conduit le client (jusqu’à quatre personnes et deux valises et deux bagages à mains) à la gare de départ, à celle qui le transportera de la gare d’arrivée à sa destination finale, en passant par le voyage en train entre les deux. Evidemment, la SNCF ne conduit pas le taxi ou le VTC. Elle reste sur ses métiers traditionnels, mais veut faciliter le voyage de ses clients en venant les chercher chez eux, pour un prix fixe, défini au moment de la réservation. Autre avantage, inclus dans le service, le client est prévenu de l’arrivée du chauffeur 10 minutes avant le rendez-vous par un SMS. Et en cas de retard du train, la prise en charge est garantie sans supplément.

Testé en 2012, le service a été élargi en mai 2013 à l’ensemble des gares grandes lignes d’Ile-de-France : Montparnasse, Austerlitz, gare du Nord, Charles-de-Gaulle TGV, Marne-la-Vallée, Saint-Lazare, Paris-Est, Paris-Lyon, Paris-Bercy, Massy TGV. Au total, 27 gares sont concernées, soit 85 % du trafic TGV et Intercités. Preuve de l’intérêt que suscite le Porte-à-Porte, la SNCF, qui affiche un taux de satisfaction client de 95 %, a annoncé, le 10 septembre, de nouvelles améliorations. D’ici à la fin de l’année, il sera possible de réserver le jour même du voyage, contre la veille à 20 heures actuellement. Et le service sera proposé sur une gamme élargie de canaux de distribution, notamment les applis mobiles SNCF.

 

Les nominés

B. E. green exploitant de la Traverse Brancion – Commerce

Depuis le 16 octobre 2013, la desserte locale Traverse Brancion – Commerce dans le XVe arrondissement est exploitée par la jeune société B. E. green, une filiale d’Autocars Dominique créée fin 2010, attributaire d’un contrat de six ans signé avec la Ville de Paris, grâce à une délégation de compétence du Stif. Une première, s’agissant d’une ligne parisienne non exploitée par la RATP. Julien Bargeton, alors maire-adjoint chargé des Déplacements, avait expliqué que le choix s’était porté sur le meilleur rapport qualité-prix, puisque B. E. green était très substantiellement moins cher que la RATP et que Keolis. Une innovation aussi de par son minibus électrique – le Zeus de Breda distribué en France par Alva, véhicule de 5,9 m pouvant accueillir de 22 à 31 voyageurs – sur lequel le PDG de B. E. green a misé dès 2009, avant même son homologation. Avec un parc d’une vingtaine de bus 100 % électriques, B. E. green transporte des salariés (labo GSK, Microsoft, ministère de la Santé) depuis les gares ou stations de métro jusqu’aux lieux de travail, et propose aussi des liaisons saisonnières à la mer et à la montagne.

 

Wattmobile le réseau de location de véhicules électriques

A mi-chemin de la location automobile classique, et de la mobilité 2.0, le tout orienté véhicules électriques, Wattmobile est un nouvel acteur du transport qui s’est lancé le 19 juin, à Paris, avec des idées plutôt originales, et des choix stratégiques affirmés. D’abord, une motorisation électrique et seulement électrique pour les véhicules proposés. Ensuite, des véhicules 2 roues, et 4 roues, mais en version légère, en l’occurrence la Twizzy de Renault. Enfin, une implantation uniquement dans les gares SNCF, en commençant par Paris Gare-de-Lyon, Marseille Saint-Charles, Lille-Flandres, Lyon Part-Dieu, et Paris-Est en septembre, en attendant de nouvelles installations, une quinzaine de plus d’ici à la fin 2014. L’idée, c’est d’être un acteur du dernier kilomètre, associé au transport ferroviaire. Et comme Wattmobile vit avec son temps, ou plutôt est né en 2014, tout est automatisé afin de limiter l’attente au guichet et d’offrir une amplitude d’ouverture plus large, de la réservation par Internet, à la facturation, en passant par les retraits et retours du véhicule via des bornes. En juillet, l’entreprise a levé de 1,5 million d’euros afin de poursuivre son développement.

 

Prix Smart City

Prix Gestion de projets

Prix Intermodalité

Prix Aménagement urbain

Prix Modernisation

 

Ewa

GPRC 2014 Prix Logistique urbaine

 

Le vainqueur

Packcity Des consignes automatiques où retirer ses colis

 

Les nominés

– Le projet Ludeb : logistique urbaine durable pour 

le mobilier de bureau

– Une nouvelle flotte de véhicules électriques à Rungis  

Le vainqueur

Packcity Des consignes automatiques où retirer ses colis

Testé avec succès il y a trois ans en Australie, le concept de Neopost ID est arrivé en Ile-de-France en décembre 2013. En partenariat avec Geopost (filiale de La Poste), la filiale de Neopost qui développe et opère des solutions de gestion des colis y a lancé 6 Packcity, des casiers automatiques de retrait ou retour de marchandises commandées par Internet auprès d‘enseignes clientes de Relais Colis. Localisés dans des Monop’ à Paris et Neuilly-sur-Seine, et des centres commerciaux (Créteil, Epinay-sur-Seine, Villeneuve-la-Garenne), les premiers casiers ont vite essaimé : « 12 sites sont équipés, notamment des Carrefour Market, et 150 sont planifiés en déploiement pour la fin de l’année, dont 85 % en Ile-de-France », annonce François Castano, président de Packcity.

A l’utilisation traditionnelle comme point relais remplaçant une boutique, le casier – parfaitement sécurisé qui s’ouvre par un code que le client reçoit par mail et SMS – peut aussi servir de point de dépôt pour La Poste, comme « click and collect » dans des enseignes (Fnac, Darty…) pour le retrait des marchandises achetées sur le Web, ou encore en entreprise. Avantages de ces consignes d’une capacité moyenne de 90 colis : un taux de collecte de 60 % le premier jour. Donc des économies de CO2 sur le transport et un moindre besoin d’espace de stockage. « Avec un taux d’utilisation de 50 à 70 % lissé sur 24 heures, on est au-dessus des prévisions, poursuit-il. 70 % équivalent à une machine pleine à 100 %, on en a qui saturent. » Nul doute que le concept, qui fonctionne aussi à Lille, Marseille, Bordeaux et Lyon avec des transporteurs, est promis à un bel avenir. Les partenaires affichent d’ailleurs l’objectif de 1 500 Packcity d’ici à 2016.

 

Les nominés

Le projet Ludeb : logistique urbaine durable pour le mobilier de bureau

Le projet est mené par le cluster de logistique urbaine durable dans la boucle nord des Hauts-de-Seine (initié par la CCI 92, la préfecture de région, Ports de Paris et l’Aft-Iftim). L’expérimentation de trois mois est menée avec Steelcase, spécialiste du mobilier de bureau, qui possède un entrepôt à Gennevilliers. Tout est basé sur un caisson « révolutionnaire » : la caisse multimodale urbaine de 20 m3 et 3,5 tonnes, qui contient sept à huit palettes et s’adapte à un semi-remorque, de même qu’elle s’installe sans perte de place dans la cale de la péniche, d’où une multimodalité parfaite route-fleuve-route. D’après le conseiller cluster logistique de la CCI 92, Marc Bazenet, le trajet est même plus rapide que par la route seule car les gros semi-remorques sont interdits à La Défense. On élimine donc une étape de manutention. De plus, on peut théoriquement aller dans les 70 ports d’Ile-de-France. Selon les études économiques du cluster, l’économie pour le chargeur peut aller jusqu’à 1 000 euros par semi-remorque. Steelcase, membre du cluster, dont les usines sont en Alsace, livre chaque jour l’équivalent de six semi-remorques de mobilier de bureau en Ile-de-France. 

 

Une nouvelle flotte de véhicules électriques à Rungis

Le projet est mené par le cluster de logistique urbaine durable dans la boucle nord des Hauts-de-Seine (initié par la CCI 92, la préfecture de région, Ports de Paris et l’Aft-Iftim). L’expérimentation de trois mois est menée avec Steelcase, spécialiste du mobilier de bureau, qui possède un entrepôt à Gennevilliers. Tout est basé sur un caisson « révolutionnaire » : la caisse multimodale urbaine de 20 m3 et 3,5 tonnes, qui contient sept à huit palettes et s’adapte à un semi-remorque, de même qu’elle s’installe sans perte de place dans la cale de la péniche, d’où une multimodalité parfaite route-fleuve-route. D’après le conseiller cluster logistique de la CCI 92, Marc Bazenet, le trajet est même plus rapide que par la route seule car les gros semi-remorques sont interdits à La Défense. On élimine donc une étape de manutention. De plus, on peut théoriquement aller dans les 70 ports d’Ile-de-France. Selon les études économiques du cluster, l’économie pour le chargeur peut aller jusqu’à 1 000 euros par semi-remorque. Steelcase, membre du cluster, dont les usines sont en Alsace, livre chaque jour l’équivalent de six semi-remorques de mobilier de bureau en Ile-de-France. 

 

Prix Innovation

Prix Smart City

Prix Gestion de projets

Prix Intermodalité

Prix Aménagement urbain

Prix Modernisation

Ewa

Grands Prix des Régions 2014. Les Grands Prix thématiques

Huit catégories font l’objet de prix thématiques cette année. Pour chacunes d'elles, nous avons demandé aux régions de présenter leurs réalisations des années 2012-2013, avant d’inviter les membres de notre panel d’experts (consultants, représentants d’usagers, du Gart et de l’ARF ainsi que la rédaction de Ville, Rail & Transports) à choisir les réalisations les plus dignes d’être mises en valeur. Les résultats ont été très serrés dans les catégories « gare intermodale », « services voyageurs », « mobilité durable » et « communication ».  

Innovation Bretagne

Comptage à bord des trains

Pour mieux connaître la fréquentation de son réseau et continuer de développer l’offre en répondant aux besoins réels de déplacements, le conseil régional a décidé de se doter d’un système de comptage automatique de voyageurs. En effet, le dispositif existant, qui s’appuie sur trois vagues de comptage manuel par an, est nettement insuffisant pour appréhender la performance et la pertinence du transport régional de voyageurs (vision ponctuelle, données peu fiables et ne permettant pas ou peu de comparaison d’une année sur l’autre).

L’approche retenue est inédite au niveau national : c’est la région elle-même qui a passé un marché public pour l’acquisition et l’exploitation du système de comptage (septembre 2011), s’assurant ainsi un contact direct avec le prestataire et un accès aux données brutes. Pour autant, l’ensemble du projet a été mené en lien étroit avec la SNCF, qui s’est vu confier la prestation d’assistance à maîtrise d’ouvrage afin de définir les spécifications fonctionnelles du système en lien avec le respect de l’environnement ferroviaire du matériel (17 rames de trois types), ainsi que l’intégration (2012) et la maintenance des capteurs de comptage dans les trains. Les premières données de comptage partielles ont été obtenues en septembre 2012.

 

Gares intermodales Rhône-Alpes

Pôle d’échanges d’Annecy

Avec deux millions de voyages par an, la gare d’Annecy est la sixième de Rhône-Alpes. Un remodelage de ce pôle intermodal a été jugé nécessaire, car depuis la constitution du centre d’échanges des bus en face de la gare, le bâtiment voyageurs et les services étaient mal situés par rapport aux principaux flux. Les galeries souterraines reliant la gare et les quartiers proches étaient également moins fréquentées, les usagers préférant cheminer en surface. L’implantation des services offerts aux voyageurs au niveau -1 ne se justifiait donc plus.

Au premier semestre 2007, un jury retenait la proposition d’aménagement du pôle d’échanges réalisée par le bureau d’études de la SNCF, Arep, et par son architecte en chef Jean-Marie Duthilleul. Objectifs : une nouvelle halle de 800 m² regroupant l’ensemble des services aux voyageurs (SNCF, autocars et vélostation de 350 places) au niveau de la voirie, le déplacement de la gare routière départementale sur l’ancien site de la Sernam, l’aménagement d’un parvis piéton et d’une traversée apaisée de l’avenue face à la gare, la reconversion de l’ancien bâtiment voyageurs en vue d’accueillir une enseigne de restauration après une remise aux normes et le réaménagement d’un parking au nord des voies ferrées. L’ensemble, qui comprend également une « boutique du quotidien » (journaux, petite restauration…), a été inauguré en décembre 2012 et complété en 2013. 

 

Accessibilité Alsace

Objectif accessibilité totale des gares en 2015

Le Schéma directeur pour les personnes à mobilité réduite (SDPMR), élaboré avec l’ensemble des partenaires concernés, a retenu un scénario de déploiement progressif pour rendre accessible pour tout type de handicap, entre 2009 et 2015, les 19 gares avec personnel du réseau TER Alsace, conformément aux obligations réglementaires, mais aussi 17 haltes fortement fréquentées et deux lignes routières. Le rythme de réalisation des aménagements est conforme au calendrier prévisionnel du SDPMR, en privilégiant à terme et dès que possible l’autonomie des personnes dans leur déplacement,  plutôt que la mise en place de services d’assistance nécessitant une réservation préalable.

L’Alsace se présente aujourd’hui comme « la plus avancée au plan national en matière de mise en accessibilité des gares inscrites à son schéma directeur ». Au 1er janvier 2014, le taux d’avancement en nombre de gares sur le périmètre RFF (quais, franchissements) atteint 80 %, représentant 12 gares et 18 haltes rendues accessibles. Au 1er février 2015, 100 % du périmètre SNCF (parking, bâtiments voyageurs…) des haltes et gares devrait également être rendus accessibles.

 

Services voyageurs Pays de la Loire

Train des plages

Le Train des plages a circulé du 7 juillet au 25 août 2013 entre Saumur et Les Sables-d’Olonne. Cette première action, visant à redynamiser une ligne dont la fréquentation était très faible et en recul par rapport à la fin des années 1990, a consisté à faire circuler un train les samedis et dimanches matin de Saumur aux Sables-d’Olonne, un train les samedis soirs des Sables-d’Olonne à Saumur et un train les dimanches en fin d’après-midi des Sables-d’Olonne à Saumur. Sur ce trajet, le train met une heure de moins qu’un autocar, permettant de faire l’aller-retour dans la journée. Chacune des circulations offre des correspondances à Saumur avec des trains de ou vers Tours ou Orléans.

La mise en place du Train des plages, service expérimental ayant bénéficié d’un financement européen dans le cadre du projet Interreg IV B « Citizens Rail », a fait l’objet d’un accord entre les régions Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Le service s’est accompagné d’une démarche tarifaire (forfait Tribu jusqu’à cinq personnes) et d’une communication efficace (affiche à l’ancienne, sacs à pain…) Le succès a été au rendez-vous, avec plus de 5 300 voyages : alors que la SNCF avait estimé qu’il y aurait 20 voyageurs par train, la fréquentation moyenne a été de 171, avec un maximum de 359. Par conséquent, l’opération doit être reconduite en 2014, étendue cette fois de mai à septembre.

 

Mobilité durable Aquitaine

Contrats d’axe

Le 16 décembre 2013, le conseil régional a approuvé les deux premiers Contrats d’axe ferroviaire aquitains, de la Vallée de l’Isle (région plus 19 partenaires pour 43 engagements) et du Béarn (région plus 27 partenaires pour 105 engagements). Ces démarches sont parmi les toutes premières abouties en France en matière d’articulation des politiques de transports ferroviaire et d’urbanisme. Ces Contrats d’axe ferroviaire s’inscrivent dans le Schéma régional des infrastructures, des transports et de l’intermodalité (Srit) de juillet 2009, qui décline de grandes orientations de mobilité durable à l’horizon 2020-2025, répondant ainsi aux objectifs prônés par les lois Grenelle de 2009 et 2010.

Cette démarche consiste à accompagner l’adaptation et le renforcement de l’offre TER Aquitaine sur un axe ferroviaire donné, par des politiques vertueuses en matière d’intermodalité et d’urbanisme. Sous l’égide de la région, qui s’engage sur une offre de transport renforcée à un horizon « moyen-terme » (5 à 8 ans), les autres AOT et les collectivités compétentes en matière d’aménagement et d’urbanisme s’engagent à leur tour, dans leurs champs de compétences respectifs, à mener un certain nombre d’actions qui visent un développement territorial favorisant l’usage du train.

 

TER routier Lorraine

Desserte Sarreguemines – Bitche

A la suite d’un éboulement survenu en décembre 2011, des ralentissements ont été mis en place par RFF sur plusieurs tronçons de la voie ferrée Sarreguemines – Bitche, ne permettant plus une desserte optimale par le rail. Et vu l’état fortement dégradé de cette infrastructure ferroviaire, de l’importance des coûts annoncés pour sa remise en état et du niveau de fréquentation de l’offre ferroviaire, la Lorraine a fait le choix, après une période de services de substitution SNCF, d’organiser directement la desserte routière par l’attribution d’un marché de prestation en août 2013. Ceci en s’inscrivant dans le maillage régional et en offrant des besoins non couverts jusqu’à présent (desserte du centre de formation militaire de Bitche-Camp et de la base de rattachement du seizième bataillon de chasseurs).

Dès l’attribution du marché, l’offre a pu être développée de 45 % (de 34 à 49 allers-retours par semaine), tout en maintenant des temps de parcours « attractifs », équivalents à ceux des services ferroviaires avant les ralentissements. Des correspondances sont assurées à Sarreguemines pour les liaisons vers Metz-Strasbourg et Sarrebruck, ainsi qu’avec la ligne Bitche – Niderbronn – Haguenau pour permettre également un accès vers Strasbourg.

 

TER 2.0 Paca

Centrale de mobilité « Paca mobilité »

Guichet unique d’information multimodale sur 37 réseaux de transport (TER, LER et CP, ainsi que les réseaux urbains et interurbains), la centrale de mobilité à l’échelle régionale est accessible sur Internet (pacamobilite.fr), par widgets et via des applications smartphone (iPhone et Android), téléchargeable par QR code sur les supports de communication de la région. Développée en partenariat entre 16 collectivités, dont la région (porteuse du projet), les six départements et l’ensemble des agglomérations du territoire, cette centrale comprend un calculateur d’itinéraire, mais aussi les fiches horaires, les informations tarifaires, l’accessibilité PMR, les perturbations (flux automatisés et saisie manuelle) des lieux touristiques à proximité et des services cartographiques. Le tout en cinq langues (français, anglais, italien, allemand et espagnol).

La région travaille pour que d’ici la fin de l’année soit également accessible des informations événementielles sur les destinations de la recherche d’itinéraire, en lien avec le site régional « Sortir en Paca ». Des partenariats sont également développés avec les projets européens AlpInfoNet (tourisme alpin) et InfoRailMed (transports transfrontaliers entre Paca et la Ligurie).

 

Communication Aquitaine

Présentation du Régiolis

En tant que première région livrée en rames Régiolis, l’Aquitaine a organisé une présentation en avant-première de ce nouveau matériel le 4 juillet 2013, avant sa mise en circulation effective intervenue en avril 2014. La matinée a été consacrée aux institutionnels (élus, partenaires, presse, associations…) qui, après les discours, ont été conviés à un Run Presse entre Bordeaux et Langon, aller et retour. Puis en soirée, le grand public a été convié en gare de Bordeaux-Saint-Jean « dans un cadre festif et convivial » pour une visite de la rame et des animations en présence d’un orchestre et du personnel Alstom.

Cette manifestation s’est accompagnée d’une campagne médias (affichage, presse, web, réseaux sociaux, radio…), de street marketing (flyers et ballons gonflables), d’une animation dans le hall de l’hôtel de région (maquette du Régiolis, kakémonos…), du lancement d’un jeu concours pour les abonnés TER (les prix étant de participer au premier run du Régiolis et d’un teasing à Bordeaux-Saint-Jean). Enfin, un livre et un film souvenir ont été réalisés.

Patrick Laval