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Ewa

La reconversion très commentée de l’ancien ministre des Transports

Avant même Elisabeth Borne nommée à Matignon, l’arrivée de Jean-Baptiste Djebbari en tant qu’administrateur était annoncé chez le constructeur de voitures à hydrogène Hopium. La nomination à ce poste de l’ancien ministre des Transports sera soumise au prochain conseil d’administration le 20 juin, a indiqué la start-up. Olivier Lombard, ancien pilote automobile français et fondateur de l’entreprise s’est dit « fier d’accueillir Jean-Baptiste Djebbari dans cette formidable aventure industrielle française et de compter sur son dynamisme et son expertise largement reconnus dans les domaines de l’énergie et des transports« .

Mais l’annonce a aussi suscité son flot de critiques sur un possible conflit d’intérêt lié au soutien du ministre à la voiture à hydrogène. Interrogé sur RMC, l’ancien pilote de ligne a indiqué « n’avoir aucun aucun état d’âme » sur son arrivée chez Hopium. Et d’ajouter : « Ca ne me met pas du tout mal à l’aise, c’est normal de retrouver une activité normale après la politique. Il y a des règles, il faut les respecter« .

Saisie dès le 31 janvier sur le projet du ministre, qui préparait alors sa reconversion, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a donné un avis de « compatibilité », indiquant que « la société Hopium n’a bénéficié d’aucune subvention publique. Dans ces conditions et en l’état des informations dont dispose la Haute Autorité, aucun élément n’est de nature à faire douter de la manière dont Monsieur Djebbari a exercé ses fonctions à l’égard de cette société« . Toutefois, ajoute l’institution, « il convient d’encadrer les futures relations professionnelles de l’intéressé afin d’éviter tout risque de mise en cause du fonctionnement indépendant et impartial de l’administration« . D’où la demande formulée à Jean-Baptiste d’éviter toute démarche auprès des membres du gouvernement, des cabinets ministériels et des services Transports qu’il a côtoyés au cours de ces presque trois années à l’Hôtel de Roquelaure.

Ewa

Le succès de Jean-Baptiste Djebbari en 2021 sur… TikTok

Depuis que l’actuel ministre délégué chargé des Transports s’est essayé au réseau social chinois, son image est devenue très positive… du moins auprès des jeunes. Plus de 500 000 internautes le suivent sur TikTok.

 

Ne l’appelez plus Jean-Baptiste Djebbari mais « jbdjebb ». Le ministre délégué des transports, qui ne fait pas forcément l’unanimité dans le secteur, est en revanche devenu une petite star sur TikTok. Avec 500 000 abonnés et 7,4 millions de mentions « j’aime », l’ancien rapporteur du pacte ferroviaire fait mieux que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Fan de réseaux sociaux, l’ex-pilote n’arrive toutefois pas à la cheville du Président de la République et ses 2,8 millions d’abonnés. A travers une trentaine de vidéos courtes déjà publiées, le ministre fait preuve d’une bonne maîtrise des codes et des langages musicaux qui font le succès de la plateforme auprès des jeunes.

@jbdjebb

…alors que souvent c’est juste un sac avec 2 cahiers et 1 sandwich. Moralité : vérifiez bien que vous avez tout récupéré avant de partir #pourtoi #fyp

♬ original sound – Jada

 

A l’image d’un « digital native », Jean-Baptiste Djebbari joue avec les tendances, vantant les mérites du TGV, de l’avion zéro émission, du vélo électrique, de la Formule E ou encore des nouvelles lignes de trains de nuit et du dernier Airbus A220. Il en profite aussi pour blaguer sur les colis suspects et les retards qu’ils causent, en incitant ses abonnés à ne pas oublier leurs bagages.

« Tema la taille du rat »

L’une des raisons de la popularité de « jbdjebb » s’explique par son autodérision, pas si fréquente dans le monde de la communication politique. Le 18 octobre, par exemple, l’ex-député LREM de Haute-Vienne a explosé les compteurs, en publiant la vidéo française la plus vue de la journée sur TikTok.

On le voit prendre le train de nuit, en se masquant d’un filtre tête de rat, comme pour imiter une personne avare. Le ministre se filme en expliquant économiser deux nuits d’Airbnb en dormant dans un train nocturne. « Tema la taille du rat », avait-il inscrit dans la description. Derrière ce personnage se cache évidemment une communication bien calculée. L’équipe de Jean-Baptiste Djebbari a étudié la plateforme pendant de longs mois, avant de lui proposer régulièrement des idées de vidéos en fonction des sujets actuels. Le cabinet du ministre gère cette communication comme une entreprise.

« Donnez-lui les clés de l’Elysée »

Parmi les commentaires suite aux vidéos du ministre, de nombreuses questions apparaissent, notamment sur le prix des transports et la demande de gratuité du pass navigo. D’autres internautes ont également remis en question la capacité d’innovation de la France en matière de transports. Jean-Baptiste Djebbari y répond une nouvelle fois par l’image, « La Marseillaise » remixée en fond, pour y présenter voiture et avion à hydrogène 100 % français.

Résultats ? Des concerts de louange sur TikTok. On aimerait maintenant aussi qu’il provoque dans le secteur dont il a la tutelle…

Antoine Irrien

 

 

 

Ewa

Le ministre des Transports pas concerné par le réchauffement climatique

Jean-Pierre Farandou vient de se faire recadrer par le ministre des Transports, nous apprend RTL ce matin. Le faux pas commis par le PDG de la SNCF ? Avoir expliqué aux députés la veille, lors de son audition devant l’Assemblée nationale, que ce n’est pas le train qui est trop cher mais l’avion qui ne l’est pas assez. Et de se demander comment une compagnie aérienne peut payer ses coûts lorsqu’elle vend un billet d’avion 30 euros ? Voire 13,99 euros pour un Paris-Barcelone par exemple, comme nous avons pu très facilement en trouver sur le site de Ryanair. Ou encore mieux, 21 euros l’aller-retour entre Bruxelles et Madrid. La question mérite d’être posée. Elle a provoqué l’ire du lobbying aérien, ce que l’on peut comprendre. Mais la réaction immédiate du ministre des Transports montre que l’ancien pilote est visiblement plus intéressé par la défense de son ancien monde que par la vision d’ensemble du secteur des transports publics dont il a la charge.

« Je ne te cache pas mon étonnement de t’entendre, à nouveau, exprimer une position anti-avion alors même que l’Etat n’a jamais investi autant dans le ferroviaire, que les modèles économiques sont incomparables et que, dans bien des cas, avion et train sont complémentaires », écrit Jean-Baptiste Djebbari, en estimant que « ce type de polémique est contre-productive ».

Certes, l’Etat investit plus dans le ferroviaire que ces dernières années, mais toujours pas assez pour disposer d’un réseau fiable et performant. Dans ces conditions, comment la France pourra-t-elle tenir ses objectifs de réductions de gaz à effet de serre ? Selon les chercheurs, si notre pays veut réduire son empreinte carbone, il n’y a pas d’autres moyens que de modérer le trafic aérien et routier. Et de favoriser le report modal, donc le ferroviaire. « Quand on regarde l’évolution des trafics entre 2013 et 2019, on constate que l’avion et la voiture ont le plus vu leur trafic augmenter : onze fois plus que le ferroviaire. Tant que le trafic des transports les plus carbonés progressera, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront », rappelle Aurélien Bigo, spécialiste de la transition énergétique. Balayer d’un revers de main la moindre question sur le coût de l’avion… qu’en dit la ministre de l’Ecologie ?

MH P

 

 

Ewa

Des plans d’actions régionaux pour les petites lignes

Le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué le 7 janvier qu’un « plan d’action concerté » devrait être signé d’ici à la mi-février avec les régions et SNCF Réseau pour décider de l’avenir des petites lignes de trains. Il concernera les régions pour lesquelles « les travaux sont suffisamment matures et qui sont volontaires », a détaillé Jean-Baptiste Djebbari lors d’un débat sur les trains régionaux au Sénat, évoquant « plusieurs milliards d’euros ». Il s’agit, selon lui, de « préserver le maximum de nos petites lignes de dessertes fines du territoire ».

Ces petites lignes qui représentent un peu plus de 9 000 km ouverts aux voyageurs – soit 32 % du réseau national – seront concrètement classées en trois catégories. Le secrétaire d’Etat chargé des Transports a différencié celles qui « présentent un caractère structurant pour le territoire », celles dont la rénovation est prévue dans les contrats actuels de plan Etat-régions et les autres, dont les régions devront décider du sort et sur lesquelles elles pourront mener des « expérimentations, avec des solutions innovantes et adaptées à chaque ligne en termes techniques et de gouvernance ». La nouvelle Loi d’orientation des mobilités (LOM) permet notamment aux régions de récupérer la gestion de certaines voies ferrées, a-t-il rappelé.

Ces orientations proviennent-elles du rapport sur l’avenir des petites lignes commandé en janvier 2009 au préfet François Philizot par Elisabeth Borne quand elle était ministre des Transports (aujourd’hui ministre de la Transition écologique) ? Ses conclusions devaient à l’origine être remises au Parlement avant la fin juin 2019, conformément à la loi de réforme ferroviaire adoptée un an plus tôt. Mais ses conclusions n’ont pas été dévoilées. « Le temps n’est plus aux rapports, le temps est à l’action ! », a lancé Jean-Baptiste Djebbari aux Sénateurs, en évoquant aussi le souhait que « l’Etat impulse la création d’une véritable filière des trains légers pour redonner aux TER la place qu’ils méritent, y compris sur les dessertes fines du territoire ».