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Ewa

RATP Dev donnée vainqueur pour les transports urbains d’Angers

Tramway ligne B Angers

La décision définitive doit intervenir le 11 mars avec le vote des élus d’Angers Loire Métropole, mais selon Angers Info, RATP Dev serait en passe de déloger Keolis, aux manettes depuis plus 40 ans de l’exploitation des transports urbains d’Angers. Le tram arc-en-ciel, dont les lignes B et C sont attendues en 2022, et les 180 bus de la ville du roi René devraient donc rouler aux couleurs de la filiale du groupe RATP.

Un contrat de 225 millions d’euros sur six ans. Avec quarante millions de voyages en 2018 (bus et tramways) sur les 30 communes de l’agglomération, Angers Loire Métropole a l’ambition de voir ces chiffres décoller dans le nouveau contrat de délégation de service public (DSP). Objectifs inscrits dans la DSP : transport à la demande, covoiturage, baisse des tarifs pour les personnes en situation de handicap (1,50 euro le voyage au lieu de 3,40 euros aujourd’hui), nouveaux moyens de paiements par carte bancaire et smartphone, bus au biogaz.

Le changement d’opérateur doit intervenir le 1er juillet 2019.

N. A.

Ewa

Keolis accélère dans le transport sanitaire

Keolis Santé Jussieu Secours France Transport sanitaire

Nouveau cap pour Keolis Santé, qui avait été lancé en juillet dernier : déjà numéro un du transport sanitaire grâce à son alliance avec deux leaders du secteur – Intégral et Douillard –, Keolis Santé (51 % Keolis, 49 % Douillard et Intégral) a annoncé le 11 décembre une nouvelle alliance avec Jussieu Secours France, présenté comme le premier réseau national de service d’ambulances.

Keolis Santé veut jouer sur la complémentarité des deux entités. Leur alliance va renforcer « son expertise en matière de prestations d’urgence dans la chaîne des secours et des soins », tandis que Jussieu Secours France va bénéficier de « l’expertise de Keolis dans la conception et l’organisation de services de mobilité, afin d’optimiser l’accès aux soins et le parcours patient », explique dans un communiqué le groupe de transport public, filiale de la SNCF. Le nouvel ensemble, fort de 4 000 collaborateurs, prend le nom de Jussieu Secours.

Keolis poursuit ainsi sa stratégie de consolidation d’un secteur très atomisé, « où le grand nombre d’acteurs induit une qualité de service très hétérogène et une efficacité d’ensemble peu optimale », explique le groupe, qui compte rationaliser et optimiser le service.

Ewa

CDG Express estimé à plus de deux milliards d’euros

Elisabeth Borne l’a répété plusieurs fois : CDG Express ne fait pas partie de la pause annoncée en juillet par le gouvernement dans la construction de nouvelles infrastructures car « il n’a pas vocation à fonctionner avec des ressources publiques ».

Et pourtant, selon un document présenté cet été par SNCF Réseau à des organisations syndicales, et que VR&T s’est procuré, le montage financier retenu pour lancer cette liaison ferroviaire engage fortement les finances publiques.

Ce document chiffre désormais à 2,120 milliards d’euros le besoin de financement de CDG Express. Si le coût de construction de cette liaison ferrée, destinée à relier en 20 minutes la gare de l’Est à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, s’élève à 1,580 milliard d’euros (estimation 2014), il faut ajouter 540 millions qui représentent « les coûts de fonctionnement de la société, les coûts d’indexation et les coûts financiers », peut-on lire.

La société concessionnaire, qui gérera l’infrastructure (GI), sera constituée d’ADP, de SNCF Réseau et de la Caisse des dépôts et consignations. Elle apportera 495 millions d’euros de fonds au maximum, répartis en parts égales entre les trois partenaires. S’y ajouteront 100 millions d’euros versés par ADP. Le reste, l’essentiel de l’investissement, sera financé par un emprunt.

Le GI, qui prendra la forme d’une société par actions simplifiées, sera « redevable du service de la dette ». Mais il n’en assumera pas le risque qui paraît élevé puisque, comme l’indique ce document, « compte tenu de l’aversion des prêteurs au risque trafic et du montant de la dette à lever, l’Etat s’engage à verser irrévocablement au GI une somme égale à 100 % du service de la dette senior sur cette période ».

Pour rassurer les banques, l’Etat a donc mis au point un mécanisme financier particulier : il a introduit une clause de revoyure, prévoyant une « cession Dailly acceptée », c’est-à-dire un mécanisme de sécurisation des flux financiers en cas d’aléa, qui garantit le remboursement des prêts du concessionnaire. Entre 2024, date prévue de l’entrée en service des navettes CDG Express, et 2030, c’est l’Etat qui assumera l’essentiel du risque. Et pourra prendre des mesures pour corriger le contrat de concession au cas où… A partir de 2030 et jusqu’à la fin de la concession, le risque sera transféré sur le GI.

Le GI s’engage à rembourser cette avance de l’Etat avec les recettes qu’il collectera grâce à l’exploitation de la liaison ferroviaire longue de 32 km (mais qui ne nécessite la construction que de 8 km de voies nouvelles) durant toute la durée du contrat envisagée sur 50 ans. Le GI bénéficiera en effet de deux catégories de péages : d’une part, les redevances que verseront les navettes CDG Express lorsqu’elles circuleront sur le réseau de SNCF Réseau (c’est-à-dire de Paris-Est à Mitry-Mory) et qui sont évaluées à un milliard d’euros sur la durée de la concession. D’autre part, les redevances que versera le futur exploitant des navettes CDG Express (soit Keolis-RATP Dev, soit Transdev, les deux prétendants en lice) en contrepartie de l’utilisation de la section nouvelle de 8 km entre Mitry-Mory et CGD2. Celles-ci sont évaluées à quelque trois milliards d’euros sur toute la durée de la concession.

Le GI bénéficiera aussi de la contribution spéciale CDG Express, une taxe ne pouvant pas dépasser 1,40 euro, qui s’appliquera à partir de 2024 sur les billets d’avion des passagers arrivant ou partant de l’aéroport CDG. « Ces revenus lui permettront de faire face à ses charges : services de la dette ; coûts d’exploitation annuels estimés à six millions d’euros et coûts de GER [gros entretien et renouvellement, NDLR] estimés à plus de 100 millions d’euros sur la durée de la concession », souligne le document.

L’Etat souhaite la signature de la concession à la fin de l’année, « en même temps que la signature des contrats de prêts », précise encore le document. Le lancement des travaux est envisagé début 2018 et la sélection de l’entreprise ferroviaire qui exploitera les navettes fin 2018-début 2019 pour un démarrage au 1er janvier 2024, année des JO de Paris. Vu les sommes en jeu et les délais nécessaires pour parvenir à des accords avec les banques, ce calendrier qualifié d’« ambitieux » par le document, est-il tenable ?

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Le Conseil d’Etat donne raison à Lille pour la procédure d’attribution de ses transports publics

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La Métropole Européenne de Lille (MEL) a annoncé le 8 novembre que le Conseil d’Etat a validé l’ordonnance du tribunal administratif de Lille qui estimait que la collectivité était en droit d’interrompre les discussions menées dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation de ses transports publics.

Rappelons que la Métropole a lancé en avril 2016 une consultation pour l’exploitation de son réseau de transport pour les sept prochaines années. Le contrat représente un total de deux milliards d’euros et est considéré comme un enjeu fort pour Keolis et Transdev qui se livrent une compétition féroce.

Le processus a déjà connu plusieurs rebondissements. En novembre dernier, la collectivité avait relancé la procédure, estimant que les premières offres reçues comportaient des irrégularités. Mais une nouvelle « anomalie » dans la transmission des documents l’a amenée à clôturer la procédure cet été et à analyser les offres déjà transmises, sans demander d’offres finales, « avec le souci constant de garantir l’égalité de traitement des deux candidats », explique la MEL dans un communiqué en précisant que « les négociations menées jusqu’alors avaient été suffisamment abouties pour permettre d’attribuer le contrat ». Cette décision de clôturer les discussions a incité Transdev à introduire un recours devant le Conseil d’Etat qui a donc donné raison à la MEL. Celle-ci se donne maintenant jusqu’au 15 décembre pour préparer la décision du Conseil qui sera officiellement annoncée ce jour-là.

Ewa

Keolis lance une application multimodale à Utrecht

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Keolis a lancé fin octobre à Utrecht, quatrième ville des Pays-Bas, l’application HelloGo, une solution permettant aux voyageurs de planifier, de réserver et d’acheter leurs titres de transport via une application digitale et multimodale unique. Cette application a été développée par la filiale de Keolis au NL Syntus (Keolis Netherlands), 9292, Dutch Railway (NS), Gogido, LeisureKing, MyWheels and taxiboeken.nl.

« En proposant les meilleures combinaisons de modes possibles, HelloGo permet un trajet plus rapide, plus agréable et plus économique », explique Keolis. « L’application va en effet au-delà des seuls transports publics et recense tous les modes disponibles sur un territoire, du train au vélo en passant par le taxi, la voiture en location

et le covoiturage ». Cette application devrait être déployée dans d’autres villes néerlandaises, puis dans d’autres pays européens où Keolis est présent.

En France, la filiale de transport public poursuit le déploiement de sa solution PlanBookTicket qui intègre les fonctionnalités « planification», «achat» et «validation du titre de transport» directement sur smartphone.

Ewa

Keolis revient à Besançon

La communauté d’agglomération du Grand Besançon vient de décider de confier l’exploitation de son réseau de transport, Ginko, à Keolis à partir de janvier et pendant sept ans. Ce contrat marque le grand retour de la filiale de la SNCF qui avait été évincée de la cité comtoise en 2011 par Transdev.

Le chiffre d’affaires est estimé à 248,5 millions d’euros en cumulé. « Keolis Besançon Mobilités, la filiale du groupe qui exploitera cette délégation de service public, va déployer une offre de mobilité globale et connectée combinant le tramway, le bus à haute qualité de service (BHNS), le vélo, le transport à la demande (TAD), le covoiturage et le transport de personnes à mobilité réduite (TPMR) », indique l’opérateur de transport public. L’un des objectifs est de faire progresser la fréquentation du réseau de plus de 9 % à l’horizon 2024.

Ewa

RATP Dev va gérer les transports de Lorient

Lorient

Lorient Agglomération a choisi, le 17 octobre, RATP Dev pour la gestion de son réseau de bus et bateaux à partir de janvier prochain. Ce contrat devrait générer plus de 167 millions d’euros sur la durée du contrat qui est de cinq ans.

RATP Dev va donc remplacer Keolis qui gère actuellement le réseau CTRL desservant plus de 200 000 habitants dans les 25 communes de Lorient Agglomération. Avec l’ambition de développer la fréquentation. « L’offre présentée par RATP Dev, appuyée sur les particularités du territoire, répond de manière appropriée aux exigences de Lorient Agglomération pour l’accompagnement dans la future restructuration du réseau, apporte les garanties de qualité de service et de relations à l’usager et décrit clairement l’approche méthodique du dialogue social », explique RATP Dev dans un communiqué. « Jacqueline Jury, précédemment directrice de la Compagnie des Transports du Boulonnais (CTB), filiale de RATP Dev qui exploite le réseau urbain de Boulogne-sur-Mer, prendra la tête du réseau » est-il également précisé.

Ewa

Keolis renouvelé à Melbourne

Photorail
Australie Melbourne Tramway 
2011

Le gouvernement de l’Etat du Victoria a renouvelé le contrat d’exploitation et de maintenance du réseau de tramway de Melbourne à Keolis Downer. La filiale australienne de Keolis exploite depuis 2009 ce réseau qui est, souligne l’opérateur de transport public français, le plus long du monde avec 250 km de voies doubles. Le nouveau contrat, qui débutera en novembre, est prévu sur 7 ans, avec la possibilité d’une prolongation de trois ans. « Dans le cadre d’un programme de rénovation des tramways financé par le gouvernement du Victoria, qui s’étalera sur cinq ans, Keolis Downer renouvellera 85% du matériel roulant« , précise encore Keolis.

Ewa

Keolis expérimente trois navettes autonomes à la Défense

Navya la Défense expérimentation juillet 2017

Le 29 juin, Ile-de-France Mobilités (ex-Stif) a lancé en partenariat avec l’opérateur Keolis trois lignes de navettes autonomes Navya sur le parvis de la Défense. Pour la première fois, les véhicules évoluent au milieu du public plutôt que sur une voie dédiée comme au printemps dernier sur le pont Charles-de-Gaulle avec les navettes Easymile exploitées par la RATP. A la fréquence de dix minutes aux heures de pointe, les lignes, (deux en semaine et une spécifique pour les week-ends) permettent d’assurer une desserte du dernier kilomètre sur un site éclaté où la circulation automobile est interdite. L’expérimentation doit durer jusqu’en décembre 2017.

P.-E. A.

Ewa

Keolis se lance dans le transport sanitaire

Transport sanitaire Douillard

Toujours à la recherche d’opportunités de croissance, Keolis a décidé d’investir dans le transport sanitaire. Le 5 juillet, l’opérateur de transport public a annoncé son projet de création d’une entreprise baptisée Keolis Santé. « Nous créons une société qui sera tout de suite le numéro un du secteur, avec un chiffre d’affaires de près de 70 millions d’euros annuels », explique Jean-Pierre Farandou, le président de Keolis. Cette nouvelle société (SAS) sera en effet constituée des deux plus importantes entreprises du secteur, Intégral (elle-même constituée de 21 sociétés réalisant 40 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 900 salariés) et Douillard (une dizaine de sociétés affichant 29 millions de CA avec plus de 500 salariés), toutes deux historiquement implantées dans l’Ouest et le Grand Ouest de la France, précisent leurs dirigeants, respectivement Renaud Chaumet-Lagrange et Jocelyn Douillard. Sans dévoiler les montants qui seront investis, le groupe Keolis indique qu’il prendra 51 % des parts, les deux dirigeants, Jocelyn Douillard et Renaud Chaumet-Lagrange, se partageant les 49 % restants. Le premier prendra la présidence du nouvel ensemble, le second en sera le directeur général.

Selon Keolis, les perspectives sont prometteuses. « Le secteur du transport sanitaire pèse autant que le transport public urbain : 4 milliards d’euros annuels (hors Paris). Avec 5 500 entreprises, il est très éclaté. Le chiffre affaires moyen par entreprise est de moins de 800 000 euros et on compte 57 000 salariés », énumère Jean-Pierre Farandou. Avec le vieillissement de la population, le développement de l’hospitalisation à domicile ou la restructuration des maisons hospitalières, le groupe fait le pari d’un fort développement à venir avec des problématiques proches de celles du transport public. De plus, le transport sanitaire étant conventionné, Keolis va pouvoir apporter son expertise sur un fonctionnement qu’il connaît bien. C’est aussi un marché très dépendant du système de soins, en augmentation de 3,3 % par an. « Nous voulons améliorer l’efficacité du service en baissant les coûts pour l’Assurance maladie, donc pour la collectivité, tout en développant un haut niveau de qualité », assure le patron de Keolis. Parmi les pistes envisagées, le groupe souhaite développer le transport partagé qui lui paraît être un levier majeur d’amélioration à la fois des coûts et de l’efficacité. Ainsi, un véhicule sanitaire léger (VLS) pourrait transporter plusieurs malades en même temps dans le cadre de tournées optimisées. Dans une vision plus globale et en jouant sur les synergies, Keolis pourrait aussi résoudre ses propres difficultés de recrutements de conducteurs dans le transport scolaire très gourmand en temps partiels, puisque le transport sanitaire emploie de nombreux chauffeurs d’ambulances, de VLS et de taxis agréés. « Demain, en faisant monter en compétences nos chauffeurs, nous pourrons proposer davantage de temps pleins », indique Jean-Pierre Farandou qui envisage de lancer une académie pour renforcer la formation. A l’horizon 2021, l’objectif fixé est de doubler le chiffre d’affaires à 175 millions d’euros, sachant que du fait du numerus clausus dans le secteur, le développement se fera essentiellement par de nouvelles acquisitions d’entreprises. Le début d’un mouvement de restructuration du transport sanitaire ?

M.-H. P.