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Ewa

Fin de l’aventure allemande pour Keolis

keolis allemagne

Comme nous l’avions annoncé en octobre, Keolis quitte l’Allemagne, son plus gros foyer de pertes : le 1er janvier, TEAM Treuhand GmbH est devenu le nouvel actionnaire des activités de Keolis en Allemagne par l’intermédiaire de sa filiale, SG eurobahn UG.

Les quatre réseaux de trains régionaux de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie, dans l’ouest de l’Allemagne, sont désormais exploités sous le nom d’eurobahn GmbH & Co KG. « L’équipe de direction actuelle restera responsable des opérations et les emplois des 900 salariés seront préservés. La continuité du service public pour les passagers sera assurée, n’entraînant aucun changement pour les voyageurs », note Keolis dans un communiqué en rappelant que cette cession s’inscrit dans la décision du groupe de se « recentrer (sur) ses priorités stratégiques ».

La filiale de la SNCF était présente en Allemagne depuis 2000 et exploitait quatre réseaux de trains régionaux s’étendant sur 1 000 km de voies, (soit 15 lignes) et transportant environ 40 millions de passagers par an.

Ewa

Keolis va cesser ses activités en Allemagne

keolis allemagne

C’est la fin d’une aventure chèrement payée pour Keolis : après avoir cumulé des dizaines de millions d’euros de pertes en Allemagne, soit son plus gros foyer de pertes depuis des années (comme nous le révélions dans un précédent article), l’opérateur de transport public français s’apprête à plier bagages à partir de janvier prochain, selon nos informations. Un pays dans lequel la filiale de la SNCF s’était implantée depuis 2007.

Keolis vient en effet de s’entendre avec les autorités publiques allemandes pour les quatre contrats d’exploitation de trains de banlieue qu’il gère en Rhénanie-du-Nord-Westphalie : le groupe français devra transférer l’actionnariat de sa filiale Keolis Allemagne (qui opère sous le nom d’Eurobahn) à « un actionnaire neutre« , avec l’aval des autorités organisatrices des transports. En clair, à « une société prête à assurer l’activité avec des garanties suffisantes pour poursuivre l’exploitation« , explique à VRT Bernard Tabary, le directeur exécutif groupe International. L’opérateur français devra donc mettre la main à la poche pour garantir la continuité de service jusqu’à la fin des contrats, le plus long s’étendant jusqu’en 2032. « Le processus reste à finaliser d’ici la fin de l’année« , souligne Bernard Tabary, sans dévoiler l’indemnité de départ que Keolis devra payer.

L’objectif est de boucler l’opération le 31 décembre

Selon le dirigeant, alors qu’il est souvent cité en exemple en France, le modèle contractuel allemand est déséquilibré entre les obligations très lourdes incombant aux opérateurs et des incitations trop modestes, tout particulièrement dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Un inconfort énorme pour les opérateurs, dont les autorités publiques allemandes commenceraient à prendre conscience, estime-t-il. Keolis n’est pas le seul à connaître des difficultés. Confronté également à de lourdes pertes, l’opérateur néerlandais Abellio, filiale des NS, s’est engagé de son côté, cet été, dans une procédure de pro-faillite, conduisant le gouvernement néerlandais à demander une intervention des autorités régionales allemandes.

Rappelons que les quatre contrats dont Keolis va se désengager sont ceux de Maas-Rhein-Lippe-Netz (s’étendant sur la période 2009-2025), Ostwestfalen-Lippe-Netz (2000-2025), Teutoburger-WaldNetz (fin 2017-2032) et Hellwegnetz (2008-2030). Soit une centaine de trains sur ces réseaux transportant près de 100 000 voyageurs par jour. 950 salariés sont concernés.

Cela fait longtemps que Keolis cherchait à régler l’aventure allemande. En arrivant il y a un peu plus d’un an à la tête de Keolis, Marie-Ange Debon en avait fait une de ses priorités. L’objectif est de boucler l’opération d’ici le 31 décembre.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Keolis remporte deux contrats de transport interurbain dans les Alpes-Maritimes

Bus du réseau Keolis Alpes Maritimes

Keolis a annoncé fin septembre avoir gagné les contrats de délégation de service public pour l’exploitation de deux lots du réseau de transport public régional ZOU !, desservant le littoral des Alpes-Maritimes et le pays Grassois. Ces contrats qui doivent débuter le 1er janvier prochain et durer huit ans, devraient générer un chiffre d’affaires cumulé de près de 260 M€. Ils concernent l’exploitation et la maintenance d’une flotte de 120 bus et cars, desservant 17 lignes.

Parmi ces engagements, Keolis devra faire progresser de 30 % la fréquentation du réseau grâce à une augmentation de l’offre, une meilleure information voyageurs ou encore un renforcement de la complémentarité avec les TER. L’opérateur de transport public devra aussi convertir à l’électrique l’ensemble de la flotte d’ici juillet 2023. « Une première pour un réseau interurbain en France », souligne la filiale de la SNCF.

Ewa

Fin de parcours pour Keolis au sud-est de Londres

Train Southeastern à London Bridge
Londres

Actuellement exploité sous la marque Southeastern par GoVia, joint-venture entre le groupe britannique Go-Ahead Group (65 %) et Keolis (35 %), le réseau London & South Eastern Railway (LSER), entre Londres et le sud-est de l’Angleterre, va rejoindre la liste des anciennes franchises reprises en main par le gouvernement britannique via un « exploitant de dernier recours » (Operator of Last Resort, OLR), après LNER et Northern. Cette mesure doit entrer en vigueur dès le 17 octobre, moins de trois semaines après son annonce par le ministère britannique des Transports (DfT), le 28 septembre.

Cette fois, ce ne sont ni la qualité de service, ni la fragilité financière de l’exploitant qui sont en cause, mais la découverte par le DfT d’une somme de 25 millions de livres sterling de fonds publics que l’exploitant avait omis de déclarer. Il s’agit d’une « violation grave de l’obligation de bonne foi dans le contrat de franchise en matière financière », selon le secrétaire d’Etat britannique aux Transports Grant Shapps. « Le gouvernement estime qu’il est essentiel que le public fasse confiance aux opérateurs, qui devaient donner la priorité au meilleur pour les voyageurs. Compte tenu de l’engagement du gouvernement à protéger les intérêts des contribuables, cette décision indique clairement que nous obligerons les opérateurs du secteur privé à respecter les normes les plus élevées et [nous] prendrons des mesures rapides, efficaces et effectives contre ceux qui échouent. »

« Quand la confiance est rompue, nous agissons sans hésiter », déclare le secrétaire d’Etat, qui ajoute qu’avec le nouvel OLR, « nous donnerons la priorité à la ponctualité et à la fiabilité que méritent les voyageurs, tout en rétablissant la confiance dans ce réseau et en mettant en œuvre les réformes énoncées dans notre Plan pour le rail. »

Tout en rassurant les usagers d’un des réseaux les plus fréquentés de Grande-Bretagne (640 000 voyageurs par jour avant le Covid), Grant Shapps en félicite le personnel, « qui a été en première ligne pour fournir des services tout au long de la pandémie de Covid. La décision prise n’a aucun lien avec leur professionnalisme et leur dévouement et elle n’affectera pas les emplois ».

En réponse, Keolis UK a fait la déclaration suivante : « Nous sommes naturellement déçus par la décision du DfT, mais [nous] travaillerons en étroite collaboration avec lui pour réaliser une transition en douceur de la franchise le 17 octobre, afin de garantir que les services aux clients ne sont pas affectés. Nous reconnaissons nos responsabilités en tant qu’actionnaire et présentons nos excuses au DfT. Ce qui s’est passé à Southeastern ne reflète pas notre engagement à travailler en tant que partenaire de confiance. Nous continuons de coopérer à l’enquête indépendante en cours. »

Interrogée par VRT, la direction de Keolis a précisé que la durée de la franchise allait arriver à son terme. En effet, la période contractuelle actuelle devait de toute façon prendre fin au plus tard le 31 mars 2022, après une prorogation de 18 mois plus six en option accordée fin mars 2020.

P. L.

Ewa

Keolis prend les commandes du métro et du tram de Dubaï

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C’est parti ! Le 8 septembre, Keolis a pris les commandes des réseaux du métro de Dubaï et du tramway de la ville. Rappelons que l’opérateur français s’est vu attribuer, en janvier 2021, par l’autorité organisatrice de transport de Dubaï, Roads & Transport Authority (RTA), l’exploitation et la maintenance de ces réseaux, qui comprennent, souligne Keolis, « le plus long réseau de métro automatique au monde » (90 km, 53 stations).

Le contrat d’un montant de 125 millions d’euros annuels, doit durer 15 ans. Il est porté par une coentreprise, Keolis-MHI, menée par Keolis et associant Mitsubishi Heavy Industries Engineering (MHI) et Mitsubishi Corporation (MC), « qui ont chacun participé à la construction et au développement du métro pour le compte de RTA depuis 2005 », rappelle un communiqué de Keolis. « La reprise de ces deux réseaux intervient à la suite d’une période de transition de sept mois, effectuée en collaboration avec le précédent opérateur de ces réseaux, qui s’est notamment traduite par le transfert de 1 850 collaborateurs », précise-t-il.

Ewa

Keolis continuera à exploiter les transports publics de Montluçon

Bus Montluçon Keolis

Montluçon Communauté a décidé mi-juillet de maintenir Keolis dans sa fonction d’exploitant du réseau de transports urbains « Maelis ». Le nouveau contrat, qui a débuté le 1er août, doit durer 5 ans et générer un chiffre d’affaires cumulé de 19,3 millions d’euros. Il prévoit l’augmentation de la fréquence de passage des bus, le renforcement de la desserte de la gare SNCF, l’augmentation de la flotte de vélos CVélo ou encore l’amélioration de la desserte des communes péri-urbaines et rurales via notamment l’extension de lignes urbaines.

L’objectif est de faire croître la fréquentation du réseau de 12 % au terme du contrat.

Ewa

Keolis continuera à exploiter les transports publics de Châteauroux

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Le conseil communautaire de l’agglomération de Châteauroux a décidé de renouveler, à partir de janvier prochain et pour six nouvelles années, le contrat de Keolis pour exploiter le réseau de transports publics Horizon. Le contrat représente un chiffre d’affaires cumulé de 36 millions d’euros.

Keolis, qui aura pour objectif de faire croître la fréquentation de 18 % de ce réseau structuré autour de 12 lignes urbaines et 3 lignes de transport à la demande, devra notamment mettre en service six bus à hydrogène d’ici 2024.

Ewa

Keolis continuera à exploiter les transports publics de la Communauté d’Agglomération du Haguenau

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Son contrat étant renouvelé à partir du 1er août, Keolis continuera à exploiter et à maintenir le réseau de transports publics de la Communauté d’Agglomération du Haguenau. Dans le cadre de cette nouvelle délégation de service public, Keolis Haguenau devra desservir, d’ici à 2022, 36 communes au lieu de 5 actuellement, soit 56 000 habitants de plus. Dans ce but, le réseau RITMO va s’enrichir d’une nouvelle ligne urbaine ainsi que de trois nouvelles lignes interurbaines. Il intègrera aussi les transports scolaires, qui étaient jusqu’alors gérés par la région Grand Est, et un service de transport à la demande couvrant trois nouvelles communes (Bischwiller, Brumath et Val-de-Moder).

Parmi d’autres nouveautés, deux bus électriques doivent être mis en service, l’information voyageur doit être améliorée et un système billettique sans contact sera lancé.

Le nouveau contrat, qui durera 7 ans, doit générer 31 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Ewa

David Scorey devient PDG de Keolis North America

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Jusqu’alors directeur général de Keolis Commuter Services, filiale du groupe chargé de l’exploitation du réseau ferroviaire de Boston, David Scorey est devenu le 8 juillet le PDG de Keolis North America. Il en assurait déjà l’interim depuis le départ de Michel Clément, nommé DRH de Keolis en mai dernier. David Scorey intègre le Comité de direction du groupe.

Agé de 55 ans, David Scorey a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur mécanicien puis a occupé différents postes de supervision et de direction au sein d’entreprises telles que British Rail, Intercity West Coast,Virgin Trains et Alstom, entre autres. Il a rejoint Keolis en 2016. Présent en Amérique du Nord depuis 2002, le groupe emploie 6300 personnes.

Ewa

Keolis renforce son implantation en Australie

Keolis Downer

Implanté depuis plus de dix ans en Australie, où il exploite différents modes de transport (tramway, bus, trains… et depuis janvier, le réseau ferroviaire d’Adélaïde), le groupe Keolis a remporté le 28 mai un nouveau contrat de bus dans la région de Sydney en Australie. « Ce contrat, attribué par l’autorité organisatrice de transport de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, Transport for New South Wales, est confié pour la première fois à un opérateur privé. Il débutera le 31 octobre 2021 », souligne l’opérateur de transport public dans un communiqué.

Sa filiale, Keolis Downer, exploitera 406 bus, dont 125 bus électriques, desservant 47 lignes. Elle s’apprête à accueillir plus de 800 nouveaux collaborateurs, dont 680 conducteurs. « Ce contrat, le plus important en termes de bus à énergies alternatives en Australie, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de convertir à l’électrique l’intégralité de la flotte de bus de la région d’ici 2030 », indique encore la filiale de la SNCF.