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Ewa

La ligne 12 du métro parisien se prolonge au nord 

Valérie Pécresse lors de l'inauguration le 31 mai du prolongement de la ligne 12 du métro parisien
Aimé-Césaire et Mairie-d’Aubervilliers. Ce sont les deux nouvelles stations de métro qui se sont ajoutées, le 31 mai, au nord du terminus Aubervilliers – Front-Populaire. La ligne 12 du métro parisien compte désormais 31 stations. Elle a ainsi été rallongée d’1,9 km, portant à 17  km la longueur totale de la ligne.
Fréquentée quotidiennement par 251 000 voyageurs (chiffres de 2019), la ligne 12 devrait connaître une augmentation de 40 000 voyageurs par jour : 15 000 pour Aimé-Césaire et 25 000 pour Mairie-d’Aubervilliers nouveau terminus.
Située sur la commune d’Aubervilliers, à proximité du canal Saint-Denis, la station Aimé-Césaire s’étend sur 5 500 m2.  Cette station, qui porte le nom de l’homme de lettres, politique et humaniste martiniquais, dessert, au sud du canal de l’Ourcq, les récents projets d’aménagement de la ZAC Canal – Porte d’Aubervilliers, et de son centre commercial « le Millénaire », et au nord des zones densément peuplées.
La station Mairie d’Aubervilliers est presque deux fois plus grande avec une superficie de 9 035 m2, sur 4 niveaux de sous-sol. Avec son accès avenue Victo-Hugo, elle dessert le centre-ville de la commune, notamment la place de la Mairie au nord ainsi que la place du marché.
Comme souvent, les stations terminus font référence au nom de la commune pour aider les voyageurs à s’orienter. C’est pourquoi, elle n’a pas été dénommée Jack Ralite, du nom de l’ancien maire adjoint à la culture d’Aubervilliers pendant 25 ans, décédé en 2017, et qui a aussi été ministre de la Santé du premier gouvernement de Pierre Mauroy entre 1981 et 1983. Une banderole a été déroulée, pendant l’inauguration, pour demander que la station soit renommée à son nom. La présidente de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, a invité les manifestants à proposer le nom de l’ancien communiste pour une station de la ligne 15 « mais en temps et en heure, sachant que les décisions se prennent très à l’avance ».
Au total, 333 500 habitants et 53 900 emplois seront potentiellement desservis par les 3 stations ouvertes dans les deux phases du prolongement de la ligne 12 : Front-Populaire, Aimé Césaire et Mairie-­d’Aubervilliers.
Le projet est financé par l’État et la Région (91, 7 %) et par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis (8,3 %). À l’occasion de l’inauguration, Stéphane Troussel, président de la Seine-Saint-Denis, s’est félicité de l’arrivée du métro dans le centre-ville d’Aubervilliers. Mais il a aussi demandé « à l’État de discuter du volet transport du CPER » 2021-2027 dont les négociations devraient aboutir courant 2022. « De trop nombreux projets – le T1 à Val-de-Fontenay, le TZen3, le T8 Sud, de nouveaux prolongements de métro – sont suspendus à ces échanges [Ndr avec l’État] qui n’arrivent pas », a souligné Stéphane Troussel. «Nous venons d’avoir eu une décénie “royale“ pour le département, mais chacun sait que les projets transports prennent du temps. Ils font donc en discuter le plus rapidement possible pour les voir aboutir. »
Y. G. 

Ewa

Ligne 12 du métro parisien : derniers préparatifs avant prolongement

Prolongement ligne 12 métro parisien
Bonne nouvelle pour les usagers du métro parisien! Le 31 mai prochain, la ligne 12, qui relie la mairie d’Issy (Hauts-de-Seine) à Aubervilliers « Front Populaire » (Seine-Saint-Denis) va être prolongée jusqu’à la mairie d’Aubervilliers, avec un arrêt intermédiaire à la station Aimé Césaire.
Ce prolongement aura pris quatre ans et demi de plus que prévu. En cause, plusieurs facteurs. D’abord, des retards dans les travaux préparatoires. « On est à plus de 80 % sous la voirie », explique Tony Mailly, chef du projet de prolongement de la ligne 12. Autrement dit, là où passent les réseaux d’assainissement, de gaz et de télécoms. Les déplacements de ces équipements auraient dû être assurés par leur opérateurs, mais face à leurs difficultés à s’accorder, la RATP a dû creuser elle-même la chaussée. Conséquence, l’ouverture a été repoussée à la fin 2019, au lieu de 2017 prévu initialement.
Puis, c’est la construction des stations qui a posé des problèmes. Le tunnel de 3,8 km avait déjà été percé en 2012, lors du premier prolongement de la ligne au-delà de Porte de la Chapelle jusqu’à Front Populaire. « Il est quasi intégralement à 20 mètres sous terre, et au deux-tiers dans l’eau d’une nappe phréatique », souligne Tony Mailly. « Les gares sont situées à 5 mètres au-dessus de cette nappe ». Si bien qu’en creusant les “boîtes gares“, l’eau s’est infiltrée. « L’étanchéité n’était pas sécurisée notamment à la jonction entre le tunnel et ces boîtes », poursuit le chef de projet. Pour remédier à ce problème, il a été procédé à la réfrigération des sols. Selon Tony Mailly, il s’agit « de geler le sol et d’en faire un glaçon à la saumure, mélange d’eau et de sel, à -20 °C ».
Le procédé a fonctionné pour deux des trois zones à traiter, mais pas pour la troisième. « Nous avons donc cherché une autre solution et utilisé de l’azote liquide pour réfrigérer le sol ». D’où un nouvel allongement du calendrier qui sera ensuite de nouveau remis en cause par la pandémie sanitaire.
Tout dernièrement, pour effectuer les derniers travaux de jonctions entre les voies notamment, le trafic a dû être interrompu du 23 au 27 avril entre les stations Jules-Joffrin et Front Populaire. Et depuis le 29 avril, les marches d’essais ont commencé sur tout le prolongement. Une fois les voyageurs débarqués à Front-Populaire, les conducteurs poursuivent le trajet en marche à blanc. Une manière d’éprouver l’infrastructure et de former les agents toute en continuant l’exploitation.
Yann Goubin