Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Deux millions de voyageurs resteraient à quai sur la ligne SEA, selon Vinci Railways

Valérie Vesque-Jancard, présidente de Vinci Railways, intervenant au Club VRT le 10 juillet 2024.

Invitée ce matin du Club Ville, Rail & Transports, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Railways, a regretté l’insuffisante utilisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA), entre Tours et Bordeaux, dont la filiale du groupe de BTP est concessionnaire jusqu’en 2061. « Deux millions de voyageurs restent à quai, faute de trains en nombre suffisant sur la ligne, a-t-elle affirmé. Et seulement 75 sillons quotidiens [créneaux de circulation) sont utilisés alors qu’il en existe plus de 140 disponibles« , a poursuivi la dirigeante qui espère voir arriver d’ici quelques années de nouveaux opérateurs sur cette ligne.

Lisea, la société gestionnaire de SEA, discute avec de nouveaux entrants sur le marché  ferroviaire, comme Renfe ou Trenitalia, et attend l’arrivée de Proxima qui envisage des dessertes vers Bordeaux, à partir de la fin 2027 ou 2028.

La récente étude d’E-Cube Strategy Consultants publiée le 25 juin qui prédit au marché français de la grande vitesse ferroviaire un avenir très concurrentiel, va dans le sens des attentes de Vinci, par ailleurs très présent sur le marché des concessions aéroportuaires, via sa filiale Vinci Airports dont Valérie Vesque-Jeancard est également directrice déléguée.

N.A

Vous pourrez retrouver dans le magazine de septembre le compte-rendu complet du Club VRT avec Valérie Vesque-Jeancard.

Ewa

Siemens réalisera le « canal de Suez ferroviaire » à travers l’Egypte

Grande vitesse en Egypte

Sept mois et demi après la signature d’un protocole d’accord, c’est un contrat de 4,45 milliards de dollars (3,75 milliards d’euros) pour la conception, l’installation et la mise en service d’une ligne électrifiée « à grande vitesse » entre la Méditerranée et la mer Rouge qu’ont signé l’Autorité nationale égyptienne des Tunnels (du ministère des Transports) avec un consortium regroupant Siemens Mobility, la société locale Orascom Construction S.A.E. et The Arab Contractors (Osman Ahmed Osman & Co.).

Longue de 660 km et desservant 21 gares, cette ligne reliera Alexandrie et Marsa Matrouh (sur la Méditerranée, à mi-chemin entre El Alamein et la frontière libyenne), avec Ain Soukhna (sur la mer Rouge, à moins de 50 km au sud de Suez). Ouverte tant aux trains grandes lignes (30 millions de voyageurs annuels sont attendus) qu’au fret, cette première ligne a été qualifiée de « canal de Suez ferroviaire » par Roland Busch, PDG de Siemens AG. Ce dernier a précisé que la part de Siemens dans le contrat est de l’ordre de 3 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) et comprendra en particulier le matériel roulant.

Ce contrat, dont la signature a été annoncée le 1er septembre, comprend également la maintenance des nouvelles infrastructures pendant 15 ans et ses signataires se sont entendus pour poursuivre les discussions en vue de réaliser deux autres lignes, l’une entre Le Caire et Assouan, l’autre reliant Louxor à Hurghada et Safaga, sur la mer Rouge. Avec la première ligne entre Méditerranée et mer Rouge, l’Egypte disposerait ainsi d’un nouveau réseau « à grande vitesse » qui pourrait atteindre 1 825 km de long.

P. L.