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Ewa

La RATP regroupe sa maintenance de voie à La Villette

Au milieu de 7,5 hectares, la RATP a fait démolir quelques pavillons, locaux techniques, magasins d’huilerie pour construire un bâtiment fonctionnel au ras des hangars de maintenance et des voies où arrivent les trains de travaux. La RATP est une des dernières entreprises aux installations industrielles non-délocalisables. « En raison de cette nécessité industrielle d’être en ville, la qualité architecturale est importante, souligne Christophe Lamontre, maître d’ouvrage des bâtiments à la RATP. C’est un vecteur d’image. » Beaucoup de ses bâtiments doivent donc faire preuve à la fois « de fonctionnalité et d’urbanité ». C’est le cas du site Villette qui sera livré fin octobre après l’intervention de l’architecte Stéphane Maupin, et où quelque 300 agents emménageront fin novembre. Au bord du périphérique (porte de la Villette), dans ce bâtiment triangulaire cerné de voies ferrées, la RATP logera son nouveau pôle d’entretien de la voie du métro parisien et des tramways, ainsi que son centre de formation aux métiers de la voie (chaque nouvel embauché à la voie est stagiaire pendant un an).

Les équipes de mainteneurs, soudeurs, tourneurs-fraiseurs et autres parcoureurs se croiseront 24h/24 dans ce navire – la façade est percée de hublots – de 5 étages et 3 500 m2. « Cela permet de regrouper les équipes de nuit qui sont actuellement sur les sites de Raspail et République, et de mutualiser les moyens et de rationaliser la fonctionnalité du site », poursuit-il. C’est donc sur un site historique puisque La Villette a l’âge du métro que la RATP a trouvé du foncier. Au milieu de 7,5 hectares, il lui a suffi de démolir quelques petits pavillons, locaux techniques, magasins d’huilerie… pour pouvoir construire un bâtiment fonctionnel au ras des hangars de maintenance (stockage, forge…) et des voies où arrivent les trains de travaux. Coût de l’opération : 6,5 millions d’euros. « C’est un bâtiment écologique du point de vue comportement thermique et énergétique, souligne pour sa part Stéphane Maupin. Bien qu’il n’y ait pas de référentiel HQE pour les bâtiments industriels, sa construction en respecte les critères. De plus le tripode sur le toit est photovoltaïque pour produire l’eau chaude sanitaire. »

A l’intérieur de la construction, un magasin d’outillage, une centaine de vestiaires, une cafétéria, salle de réunion et un restaurant d’entreprise avec terrasse. Et un sympathique clin d’œil avec l’escalier principal tapissé de la céramique blanche du métro parisien et le panneau « Site Villette » comme dans les stations de métro. D’un goût plus discutable, les rayures orange vif qui strient les murs extérieurs jusqu’à 5 mètres de haut, « en référence à la signalisation ferroviaire. »

Ewa

Maintenance décennale « dynamique » pour le tram d’Orléans

Dix ans après sa mise en service, la première ligne de tram d?Orléans vient de faire l?objet d?une campagne d?expertise dynamique de voie réalisée par Colas-Rail pour le compte de Setao-Transdev Jusqu’à présent, l’examen des 36 km de rails de la ligne était effectué pas à pas par les mécaniciens tous les 50 à 100 mètres alors que l’expertise dynamique repose sur l’analyse de la voie à partir de lasers et de caméras installés sur une rame au niveau du bogie porteur. « C’est une technique encore novatrice, explique Jean Yves Gudin, responsable du matériel roulant à la Setao, seules Bordeaux et Lyon l’ont utilisée peu après leurs mises en service, mais jamais pour un bilan décennal. » Équipée d’installations électroniques pilotées par l’entreprise allemande Deutzer une rame à vide a donc effectué un aller-retour à vitesse normale en s’arrêtant à toutes les stations. Plusieurs mesures ont été réalisées : respect du rayon du rail, relevé d’usure ondulatoire de la table de roulement du rail, mesure de la profondeur de la gorge, écartement et dévers de la voie. Quelques heures après l’inspection, les logiciels « crachaient » leurs analyses avec, à la clef, des recommandations et propositions d’amélioration, la définition des urgences et la planification des opérations de remise à niveau. Cette campagne va également servir aux futurs essais des nouvelles rames 302 qui équiperont la seconde ligne en 2012. Par anticipation, quatre de ces rames seront mises en service en septembre prochain pour alléger le trafic de la première ligne.