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Ewa

Des temps de trajet un peu améliorés cet été pour les voyages Paris – Milan 

Un peu moins d’un an après l’éboulement de la falaise de la Praz, survenu dans la vallée de la Maurienne le 27 août dernier, le trafic ferroviaire entre Paris et Milan reste difficile même si la SNCF apporte quelques améliorations pour l’été.
Après la mise en place d’une navette routière entre les gares de Saint-Jean de Maurienne et Oulx, en janvier 2024, SNCF Voyageurs, a annoncé le 5 juillet une nouvelle offre de substitution du 6 juillet au 25 août.
« Grâce à la réouverture du tunnel du Mont-Cenis pendant l’été, normalement fermé pour travaux », le transfert par la route entre Saint-Jean-de-Maurienne et Modane prendra 30 minutes environ faisant gagner une heure sur le transfert routier jusqu’à Oulx, explique SNCF Voyageurs, .
Concrètement, depuis Paris, les voyageurs emprunteront un TGV Inoui jusqu’à Saint-Jean-de-Maurienne, continueront leur trajet avec une navette routière jusqu’à Modane, où ils reprendront un TGV Inoui jusqu’à Milan.
Dans le sens Italie – France, les TGV Inoui iront aussi jusqu’à Modane. Le voyage se poursuivra par la route jusqu’à Saint-Jean-de-Maurienne, où les voyageurs prendront un TGV jusqu’à Paris.

Ewa

Le chantier exceptionnel de SNCF Réseau en Maurienne

Engins radiocommandés chantier de la Maurienne

Des travaux exceptionnels sont en cours depuis l’éboulement le 27 août de 15 000 m3 de roches qui se sont détachées de la falaise de la Praz, sur la commune du Freney dans la vallée de La Maurienne (Savoie), rendant inaccessibles la voie ferrée et la route départementale 1006 en raison des dommages occasionnés et des risques persistants de chute de blocs rocheux. La circulation sur l’A43 est possible sur deux voies au lieu de quatre habituellement.

Depuis le 10 janvier, SNCF Voyageurs propose une solution alternative pour se rendre de Paris à Milan, qui passe par la voie ferrée jusqu’à Saint-Jean-de-Maurienne, puis la route (en bus) jusqu’à Oulx (en Italie), où elle retrouve la voie ferrée jusqu’au terminus, Milan. Ce service qui allonge le temps de transport de 2 heures environ, doit fonctionner jusqu’au 24 mars prochain.
Les travaux de déblaiements de la voie ferrée, eux, devraient se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2024. Après des expertises montrant la nécessité de décharger rapidement la galerie des roches subsistant sur son toit, SNCF Réseau a décidé d’avancer et d’intensifier l’opération de déblaiement, normalement prévue après la fin de la sécurisation de la falaise. Sur ce site particulièrement exposé aux chutes de blocs, le gestionnaire du réseau a opté pour des engins opérés à distance. Ainsi, trois pelleteuses et trois tombereaux sur chenilles, de l’entreprise de travaux publics Bianco (groupe Razel-Bec), ont été déployés et opèrent sept jours sur sept.
Le déblaiement achevé, SNCF Réseau terminera l’évaluation de l’état de la galerie ferroviaire et mènera les travaux nécessaires pour la consolider. Ces opérations ont été anticipées au maximum, à l’image de la préfabrication de “cintres“ qui pourraient servir au soutènement de la galerie, explique le gestionnaire des infrastructures ferroviaires.
Le chantier de remise en état de cette galerie, ainsi que des voies ferrées et de la route départementale pourront démarrer, à l’automne 2024, espère SNCF Réseau. À ce moment-là, les équipes techniques pourront intervenir au pied de la falaise sans risque, car les travaux de sécurisation au-dessus, qui se seront poursuivis tout au long du premier semestre 2024, devraient être terminés.
Yann Goubin 

Ewa

Pourquoi la reconstruction de la ligne de la Maurienne s’annonce si longue

Le couperet est tombé au début du mois d’octobre : la ligne de la Maurienne ne pourra pas rouvrir « avant une petite année » a annoncé le ministre des Transports. Les équipes de SNCF Réseau ont en effet estimé, grâce à un drone, qu’entre 3000 et 4000 m3 de rochers étaient toujours instables sur la paroi, après l’éboulement le 27 août, sur la commune du Freney,  de 12 000 m3 de roches.
Pour assurer une surveillance continue, le Pôle régional d’Ingénierie de SNCF Réseau a installé, le 29 août, un radar interférométrique, sur le versant opposé à l’éboulement. Puis les équipes se sont concentrées sur l’état de la galerie qui couvre en partie la voie, sur 180 m, au pied de la falaise. Si elle a joué son rôle de protection, elle supporte désormais, avec les rochers et les matériaux de l’éboulement, une charge beaucoup plus importante que sa conception ne le prévoyait. Pour connaître l’état de l’ouvrage, SNCF Réseau a d’abord envoyé un drone équipé d’un Lidar (télédetection par laser), le 1er septembre, puis fait installer le 5 septembre, par les techniciens de la société SixSense, un appareil de mesure topographique automatique (théodolite) ainsi que géophones, pour mesurer les vibrations qui fournissent depuis, un relevé toutes les 30 minutes afin de contrôler la géométrie de la galerie.
Avant de décharger la galerie de ces rochers, SNCF Réseau va devoir purger la falaise du Praz. D’abord par des lâchers d’eau, très ciblés, de 4 m3 chacun, effectués par hélicoptère du 24 septembre et 1er octobre. Puis, après ces purges hydrauliques, des purges dites à l’anglaise ont consisté à placer des explosifs dans des failles naturelles et par minages dans des forages percés à cet effet. Ces opérations alternent avec des opérations de confortement et de pose de grillages plaqués sur la falaise et d’écrans dits « anti sous-marins » pour prévenir la chute de blocs. Elles pourraient durer plusieurs mois.
C’est seulement une fois la paroi suffisamment confortée que sera menée une expertise approfondie de la galerie et des travaux à envisager. Avant de pouvoir reconstruire la voie.
Yann Goubin

Ewa

L’éboulement survenu en Maurienne va affecter durablement les échanges avec l’Italie

Eboulement en Maurienne en août 2023

Les conséquences du gigantesque éboulement qui s’est produit le 27 août dans la commune savoyarde de Saint-André vont affecter durablement les échanges dans la Maurienne entre la France et l’Italie. Un glissement d’une dizaine de milliers de m3 de rochers a en effet entrainé la fermeture de la RD 1006, de l’autoroute A43 et de la voie ferrée Saint-Michel-de-Maurienne-Modane. Le tunnel du Fréjus a été interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, reportant la circulation routière des poids lourds vers le tunnel du Mont-Blanc. De ce fait, et répondant à une demande de l’Italie, le gouvernement a accepté de reporter la fermeture du tunnel du Mont-Blanc, prévue de longue date à partir du 4 septembre pour des travaux de maintenance.

Si l’autoroute A43 pourrait rouvrir « probablement dans huit jours« , selon Clément Beaune, le ministre des Transports qui s’est déplacé le 31 août en Savoie, les circulations ferroviaires entre Chambéry et Turin ne devraient pas reprendre avant « au moins deux mois« , a-t-il précisé. Le ministre a évoqué « un certain nombre de mesures de précaution et de sécurité » à réunir avant la réouverture, ainsi qu’un « aléa météorologique » à prendre en compte : « les équipes ne pourront intervenir que si les conditions météo le permettent », a-t-il ajouté.

Béatrice Leloup, directrice territoriale de SNCF Réseau, a indiqué de son côté à l’AFP que l’infrastructure ferroviaire était « touchée », avec « beaucoup de dégâts » sur les voies, la signalisation et les galeries, 

L’éboulement a également eu indirectement des répercussions sur l’exploitation par Trenitalia de la ligne Paris-Lyon prolongée jusqu’à Chambéry, Modane, Turin et Milan. Après avoir dû suspendre les trajets sur cette liaison, face à l’impossibilité d’assurer la maintenance de ses trains à grande vitesse Frecciarossa dans ses ateliers situés près de Milan, la compagnie italienne va finalement maintenir deux aller-retour quotidiens entre Paris et Lyon à partir de la semaine prochaine. Elle a en effet trouvé en France une solution de maintenance en France.

De leur côté, les partisans du Lyon-Turin n’ont pas manqué de réagir pour démontrer le bien-fondé de leur projet. Parmi eux, la Fédération des associations des usagers du transport (Fnaut) a indiqué dans un communiqué considérer cet évènement comme un « avertissement« . Et la fédération représentant les usagers des transports « d’appeler l’État, les élus régionaux et locaux à enfin prendre les décisions qui engagent définitivement le choix des voies d’accès, qui accélèrent leur réalisation rendant cohérentes les programmations françaises et italiennes et leur financement, rendant concomitantes les livraisons du tunnel et des voies d’accès des deux côtés des Alpes« .

Ewa

Dans la Maurienne, le rétablissement du rail attendra quatre semaines

Traversant les Alpes entre Chambéry et l’Italie, la ligne ferroviaire de Maurienne est coupée depuis le 2 juillet au soir, une coulée de boue ayant recouvert sur 60 m une portion de cette ligne au niveau de Saint-Michel-de-Maurienne, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Modane. Depuis, tous les trafics empruntant cet itinéraire sont interrompus, « jusqu’au 31 juillet » selon SNCF Réseau : non seulement le TGV Paris – Milan, qui a bénéficié de toute l’attention des médias, mais aussi le train de nuit Thello Paris – Venise, le TER Chambéry – Modane, les trains de fret et l’autoroute ferroviaire alpine.

Alors qu’un détournement en TGV Lyria et Pendolino avec changement à Bâle est proposé aux voyageurs Paris – Milan, des substitutions routières ont été mises en place pour les autres dessertes, « trop tardivement » pour les TER, selon la Fnaut, qui qualifie de « peu attractifs » les cars de remplacement de certains trains de nuit Thello. De plus, la Fnaut s’étonne de « la lenteur des travaux envisagés » pour la voie ferrée – alors que l’autoroute voisine a été dégagée immédiatement – et de l’absence d’une mise en place d’itinéraires ferroviaires alternatifs « par la Suisse ou Vintimille pour les trains internationaux afin d’éviter un report durable du trafic sur la route ».

Une couche de boue supplémentaire sur les rails suite au déblaiement de l’autoroute

Non seulement la voie ferrée n’a pas été dégagée dans les plus brefs délais, quitte à la rouvrir après mise en place de ralentissements ou de circulations sur une seule voie, mais elle s’est retrouvée sous une couche supplémentaire de boue, lors du dégagement de l’autoroute voisine ! La sécurisation du versant de montagne voisin, qui n’en est pas à son premier glissement de terrain cette année, est a priori la même pour toutes les infrastructures de transport de la vallée.

Quoi qu’il en soit, cette interruption de quatre semaines apporte de l’eau – ou plutôt de la boue – au moulin de la liaison Lyon – Turin.

P. L.