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Ewa

Le constructeur de navettes autonomes Milla lève 15 millions d’euros

Sur le marché embryonnaire des navettes autonomes, gourmandes en R&D et hasardeuses sur le plan réglementaire, et après l’échec cuisant de Navya début 2023, Milla Group se voit assurer de pouvoir lancer la phase industrielle de ses véhicules. La start up française a rendu publique le 10 octobre une levée de fonds de 15 millions d’euros avec le soutien du Fonds SPI (Sociétés de projets industriels), géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance. Un apport financier déterminant pour le déploiement de son usine d’assemblage en Ile-de-France.

En France, peu de véhicules autonomes circulent encore : ceux du Toulousain EasyMiles qui seront exploités par Keolis pendant les Jeux olympiques de 2024. Et ceux de Milla Group sur la base d’un châssis d’un véhicule Renault (Master Bus E-Tech électrique) pour réduire la facture. Ils sont en circulation entre un campus et la gare TGV d’Aix-en-Provence, et testés à Saint-Rémy-Les-Chevreuses (Yvelines) avec la RATP sur deux kilomètres entre la gare RER et le parking de Coubertin à Chevreuse. Un parcours qui permet de tester l’offre de service du dernier kilomètre en zone périurbaine et rurale. Fondée par Frédéric Mathis, la jeune pousse cible tout particulièrement le marché des zones périurbaines et rurales, avec des navettes pouvant rouler à 50km/h.

En début d’année, Milla Group a été choisie par la SNCF pour la mise en service d’une navette autonome pour le transport de personnes sur des itinéraires mariant voies ferroviaires désaffectées et routes.

N.A

Ewa

Une nouvelle voie pour les navettes autonomes de Navya

Navya la Défense expérimentation juillet 2017

C’est finalement l’offre présentée par Gaussin et Macnica qui a été retenue par le tribunal de commerce de Lyon pour la reprise de Navya. Le français Gaussin, qui se présente comme le « leader du transport de marchandises propre et intelligent« , a aussitôt annoncé la création « d’une société commune avec le groupe japonais Macnica Inc. dédiée à la mobilité autonome et zéro émission pour le transport de personnes et de marchandises« .

Cette coentreprise, détenue à 51 % par Gaussin et à 49 % par Macnica, va reprendre les actifs de la société spécialiste dans la fourniture de systèmes de mobilité autonome, en redressement judiciaire depuis le début février et considérée jusque-là comme une pépite technologique française. La reprise des actifs représente un montant de 1,5 million d’euros auquel s’ajoute un financement de 15 millions d’euros pour l’activité sur les 12 premiers mois d’intégration. Deux tiers seront pris en charge par Macnica et un tiers par Gaussin.

143 postes conservés en France

« C’est avant tout une reprise de talents, d’équipes talentueuses« , a insisté Jean-Claude Bailly, le PDG de la nouvelle entreprise en présentant, le 19 avril, le plan de reprise. 143 salariés en France et six personnes à Singapour sont gardées, soit 70 % de l’effectif total de Navya. « Des propositions de reclassement seront faites aux autres salariés afin d’intégrer le site de production de Gaussin à Saint-Vallier (71), dans le cadre de son plan de recrutement », ajoute le repreneur français. Celui-ci va transférer, à la nouvelle joint-venture, sa propre équipe dédiée à la conduite autonome.

La nouvelle entité va se concentrer sur quatre marchés clés – la logistique, les ports, les aéroports et les transports publics et privés de passagers – où le groupe français et le Japonais, spécialisé dans les semi-conducteurs, les produits de réseau, la cybersécurité ou encore l’intelligence artificielle, sont déjà bien installés. Elle va être organisées en deux « business units », la première plus particulièrement dédiée aux sites fermés pour les mouvements autonomes de conteneurs, de remorques et de bagages. « Cela permettra à Navya de s’implanter beaucoup plus rapidement », commente Jean-Claude Bailly.

Des navettes vraiment autonomes attendues sur les routes fin 2024

Les repreneurs n’abandonnent pas pour autant le marché des navettes de transport autonome de personnes, puisque ce sera l’objet de la seconde unit business. Mais sa montée en puissance sera plus progressive, en attendant de disposer de navettes de 4ème niveau, c’est-à-dire roulant en toute autonomie et sécurité sans opérateur à bord. Gaussin fonde beaucoup d’espoirs sur les navettes qui seront créées à partir du Bluebus de Bolloré, « très adaptés pour aller vers le level 4« , souligne Jean-Claude Bailly. « Le logiciel de mobilité autonome de l’entreprise, qui en est actuellement au stade de l’intégration finale sur la plateforme de pointe Bluebus IT3, révolutionnera l’expérience de mobilité des passagers », veut croire Gaussin.

La croissance de la nouvelle entreprise, dont le nom doit encore être prochainement dévoilée, se fera progressivement. La première année, le chiffre d’affaires devrait atteindre 23 millions d’euros, principalement à l’export. Puis 38 millions en 2024. « La montée en puissance interviendra plutôt à partir de 2025 avec la version level 4 pour les navettes autonomes. Notre business plan est réaliste« , souligne le PDG. Les navettes devraient en effet atteindre vers la fin 2024 le niveau 4, niveau leur permettant de rouler en milieu ouvert, un  « déclencheur »  qui donnera alors accès, selon le dirigeant « à un marché très important« . 120 millions d’euros de chiffre d’affaires sont attendus en 2025.

MH P

 

 

Ewa

Des navettes autonomes pour relier la zone d’activités du Pas du Lac dans les Yvelines

Navette Navya dans les Yvelines

Pour faciliter le « dernier kilomètre » (ou plus précisément 1,6 km) entre la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines-Montigny-le-Bretonneux (RER C et lignes N&U) et la zone d’emplois du Pas du Lac, une nouvelle ligne (n°490) a été inaugurée le 31 mars avec la mise en place de trois navettes autonomes électriques Navya. « Pour la première fois, ces navettes s’insèrent directement dans la circulation générale et sont intégrées dans le calculateur d’itinéraire de l’application Ile-de-France Mobilités, au même titre que les 1 500 autres lignes de bus du réseau francilien », note Ile-de-France Mobilités (IDFM) dans un communiqué.

Le service, financé par IDFM à hauteur de 2,4 millions d’euros, est gratuit pour les voyageurs. L’autorité organisatrice a retenu Keolis pour l’exploiter du lundi au vendredi de 7 h 30 à 20 h 00. A l’issue d’une période d’étude d’un an et demi, ce service sera évalué et pourra être prolongé par la suite.

Ewa

Le véhicule autonome cherche sa voie

vehicule autonome

Du 21 septembre au 2 octobre, le « festival Building Beyond », organisé par Léonard (think tank de Vinci) voulait « éclairer le futur des villes et des territoires ». Parmi les nombreux thèmes, le véhicule autonome, dont ont débattu André Broto, directeur de la stratégie chez Vinci Autoroutes, Côme Berbain, directeur de l’innovation de RATP Group, et Laurence Ullmann, prospectiviste chez Michelin.

C’est maintenant clair, les promesses du véhicule totalement autonome — de niveau 5 — ne sont pas près d’être réalisées… si elles le sont un jour. « Tout le monde en est revenu », dit Côme Berbain. Mais l’autonomie peut prendre une infinité de formes, du taxi volant au robot qui nettoie le sol. Et, ce qui compte, « ce n’est pas le véhicule en soi, mais le service que l’on construit ». Ce que la RATP vise, ce sont les « services de mobilité autonome urbaine partagée ».

Pour André Broto, le véhicule autonome peut surtout s’attaquer à l’autosolisme en offrant des alternatives de mobilité dans les territoires où les transports en communs font défaut. « On peut imaginer des services de navettes autonomes de 8 à 10 personnes faisant du quasi-porte à porte. Elles prendront les autoroutes et les rocades et relieront l’hinterland des grandes métropoles avec les lieux d’emploi. » André Broto propose le déploiement progressif sur des voies réservées que l’on peut construire dès aujourd’hui sur les autoroutes. « On commence par mettre des voies réservées avec les bus d’aujourd’hui, et petit à petit on injecte de la technologie. » Avec les progrès techniques il sera possible d’augmenter le cadencement des véhicules et donc le débit des voies réservées sans modifier l’infrastructure. La présence d’une grande partie de la technologie dans l’infra, et non dans le véhicule, sera sans doute une bonne opération pour Vinci, et ses 4 400 km d’autoroute. Questions discutées dans le cadre du projet Trapèze, développé avec Vedecom, PSA et Renault. L’idée d’André Broto s’inscrit bien dans le projet de Vinci « autoroute bas-carbone » : s’appuyer sur les stations-service pour accompagner le déploiement des bornes électriques puis des bornes à hydrogène, développer de modes partagés et collectifs avec Blablacar, et adapter les parcs relais pour des services de bus express. Il trouve aussi sa place dans le projet New Deal proposé par David Mangin (un des quatre projets Les routes du futur Grand Paris, présentés en 2019 au Pavillon de l’Arsenal). Centrifuge et non plus centripète, il invite à « commencer par traiter le problème des personnes en périphérie qui sont captives de la voiture et leur proposer une alternative ».

Les navettes chères à André Broto ne seront pas le seul visage de l’autonomie. Laurence Ullmann met l’accent sur des services de mobilité à des seniors ou même des plus jeunes sans permis de conduire dans des zones rurales enclavées. Reste à répondre dans toutes les applications aux questions d’acceptabilité : ai-je envie de confier mes données personnelles à un opérateur ? Et l’autonomie ne va-t-elle pas supprimer des emplois ? Côme Berbain, qui rappelle que ce ne fut pas le cas avec les lignes de métro automatiques, imagine une nouvelle répartition des tâches dans les bus, l’autonomie ne prenant pas en charge tout ce que fait le conducteur. Va-t-on revoir des receveurs ?

François Dumont

Ewa

Véhicules autonomes : les transports collectifs auront-ils le dernier mot ?

La deuxième édition d’InOut, « festival » des nouvelles mobilités durables organisé fin mars mars à Rennes – le « in » dans un couvent du XIVe siècle, le « out » dans les rues de la capitale bretonne – est un repaire de Géo Trouvetout. De la voiture solaire « HX2 » bientôt commercialisable, nous dit-on pour 30 000 euros, à la route luminescente, en passant par le vélo à hydrogène déjà commercialisé, les scooters électriques cargos, et bien sûr les véhicules autonomes électriques. D’autant qu’à Rennes, une navette 100% autonome Navya de 15 places circule depuis quatre mois sur voie ouverte, au campus universitaire. C’est à-dire parmi les piétons, les vélos et les autres véhicules. La navette est en prise directe sur une ligne de bus structurante depuis le centre ville et dessert ensuite les UFR du campus de Beaulieu,  fort de 9 000 étudiants.

Exploitée par Keolis, c’est la ligne 100 de Star, le réseau de transport public de la métropole rennaise. Depuis novembre 2018, la navette a transporté 5 000 voyageurs. Sans chauffeur (il y a toutefois un agent à bord pendant la phase de test), elle parcourt à 10 ou 14 km/h, 1,3 kilomètre de ligne, ponctuée de six stations. Avec comme défis technologiques, savoir analyser le stationnement automobile sur la voirie, les feuilles mortes, les cailloux, les gouttes de pluie, ou les étudiants qui s’amusent à lui faire peur en traversant sans prévenir.

Au moment où Rennes vivait sa grande foire des mobilités durables (le site d’InOut), Navya inaugurait une autre navette autonome électrique sur un parc d’activité, 20 kilomètres à l’est de Lyon. Le véhicule de 15 places également évolue dans le flux des voitures et camions, sur un parcours en boucle de 2,4 kilomètres avec ronds-points, feux tricolores et six stations. Elle relie à 15 km/h le terminus du tramway T3 aux entreprises du parc d’activité des Gaulnes (lire).

Au même moment aussi, au salon de Genève cette fois, le patron de PSA, Carlos Tavares, annonçait que le groupe automobile français arrêtait le développement de la conduite autonome au-delà du niveau 3 (100% autonome) pour les véhicules particuliers. Jugée trop chère par le constructeur français, comme pour ses clients. Un sérieux coup de frein sur la route du tout-autonome ? En 2017, PSA testait un prototype de véhicule capable de passer une barrière de péage sans aucune assistance de la part du conducteur, à peine deux ans plus tard, le constructeur préfère donc se concentrer sur des technologies plus abordables et sur la voiture électrique.

« Le véhicule autonome est plus pertinent pour le bus que pour la voiture », réagit Frédéric Baverez, directeur exécutif France du groupe Keolis, l’exploitant des transports urbains de Rennes Métropole. « Le bus, j’en suis convaincu, sera 100% autonomisé : ses itinéraires sont contraints, faciles à cartographier, et tous les bus sont déjà suivis dans des centres de commande centralisés, on sait déjà commander et intervenir à distance », poursuit-il.

Nathalie Arensonas

Ewa

Les navettes sans chauffeur d’Easymile accélèrent

Easymile

Le 10 novembre de passage à Toulouse, la ministre des transports Elisabeth Borne qualifiait Easymile de « pépite française de la mobilité ». Créée en 2014, la startup basée sur l’ancien aéroport de Francazal, dans la banlieue de Toulouse, a déjà testé ses navettes électriques sans chauffeur EZ10 sur une centaine de parcours dans une vingtaine de pays (grandes entreprises, quartiers d’affaires, entre les gares d’Austerlitz et de Lyon et récemment entre un village de Bavière et sa gare située à 2 km). Prochainement, la navette autonome, capable de transporter 12 passagers à une vitesse moyenne de 15 à 20 km/h, roulera à Toulouse, entre le Palais de Justice et le quai des Savoirs où se déroulera le festival d’innovation Futurapolis du 24 et 25 novembre. Elle sera testée également en janvier 2018 à Pibrac, à l’ouest de Toulouse.

Les participations prises par Alstom et Continental en janvier et juillet 2017 permettent à Easymile de nouvelles perspectives de développement. La jeune pousse, qui a installé des bureaux à Berlin, Denver et Singapour, emploie une centaine de salariés, dont une soixantaine d’ingénieurs de recherche et développement, et compte en recruter une cinquantaine dans les mois à venir. Déjà en exploitation commerciale aux Etats-Unis (Arlington) et à Singapour, Easymile compte s’implanter dans l’espace public, en complément des transports urbains, pour le transport de bagages dans les aéroports mais aussi en milieu rural. La production du véhicule, assurée par l’usine Ligier de Vichy, fabrique 2 véhicules par semaine.

Catherine Sanson-Stern

Ewa

Une navette autonome à Rungis sur voies « ouvertes »

Navette autonome Transdev Easymile à Rungis

Depuis le 22 septembre et jusqu’à la fin de l’année, deux navettes autonomes EasyMile circulent à Rungis sur un trajet d’1,5 km, permettant aux 18 000 salariés de 220 entreprises présentes sur le site de relier trois stations, Augusta, Robert-Schuman et Gustave-Eiffel, avec une fréquence de huit minutes. Une application, Transdev Autonome, indique la position des véhicules et les temps d’attente. Ce service gratuit sur voies de circulation « ouvertes » est inédit en France, précise Transdev qui participe à l’expérimentation.

Ewa

CarPostal planche sur la navette autonome à la demande

Sion, le 23 juin 2016, Test des véhicules autonomes de la poste en ville de Sion et situation réelle

Lancée il y a un peu plus d’un an, l’expérimentation menée à Sion en Suisse avec deux navettes autonomes Navya doit s’achever fin octobre. CarPostal qui exploite ces navettes en plein centre-ville, sur une boucle d’1,6 km, dresse un premier bilan positif : depuis le 23 juin 2016, les deux « SmartShuttle » – les premières navettes autonomes à être mises en circulation en circuit ouvert – ont transporté plus de 25 000 personnes.

Des études qualitatives et quantitatives ont été menées par deux cabinets indépendants (GIM Suisse SA et la HES-SO Valais) notamment auprès des utilisateurs et des passants. « Les personnes qui ont déjà voyagé à bord de la navette ont davantage confiance en la technologie et beaucoup d’entre elles souhaitent qu’il y en ait davantage », assure CarPostal, reprenant les conclusions des sondages.

Mais, ajoute l’opérateur de transport public suisse, « l’un des grands défis réside encore dans la communication entre les navettes et les autres usagers de la route, afin que les flux de circulation puissent être optimisés ». Ainsi, une à deux fois par parcours, l’opérateur à bord (obligatoire pour respecter la législation) reprend la main, notamment pour contourner les fourgons garés ça et là sur les côtés de la voirie.

Les tests sont donc loin d’être finis. CarPostal vient ainsi de mettre en service depuis quelques semaines un site d’essai à Berne. Le groupe souhaite notamment tester en toute sécurité (et donc en circuit fermé et privé) différents équipements, comme les feux tricolores et les passages piétons, pour voir comment la navette réagit. Des équipements que ne rencontrent pas les deux navettes circulant dans le centre de Sion.

Sur ce site d’essai, Car Postal expérimente aussi la fonction « navette à la demande ». A terme, cette fonction doit permettre à un utilisateur d’appeler une navette, puis de commander une destination comme il le ferait avec un ascenseur, simplement en utilisant une application (en l’occurrence celle de la société BestMile).

Lorsque le système sera au point, CarPostal espère pouvoir le tester en conditions réelles. Eventuellement à Sion, où l’entreprise souhaiterait poursuivre des expérimentations. Après le mois d’octobre, elle envisage de faire rouler ses deux navettes dans une autre partie de la ville. « Ce pourrait être un parcours d’un kilomètre, avec une origine et une destination, alors qu’actuellement la navette effectue une boucle », explique Philippe Cina, le responsable du Développement de CarPostal Suisse.

Pour faire connaître ce nouveau mode de transport, l’entreprise, qui exploite plusieurs réseaux de taille moyenne en France, propose aussi des démonstrations aux collectivités. Entre le 4 et le 15 septembre, elle a fait rouler une navette à Sète pour desservir des plages, en reliant un parking à un arrêt de bus. Du 20 au 30 septembre, ce sera au tour de Dole d’accueillir ce véhicule dans le centre-ville fermé à la circulation.

De quoi donner des idées aux élus ? Car Postal estime que les navettes autonomes présentent un fort potentiel dans les sites touristiques, les aéroports ou tout simplement pour effectuer ce qu’on appelle « le dernier kilomètre ».

« Nous avons notamment été approchés par des exploitants de site touristique. Mais c’est encore économiquement compliqué », confie Philippe Cina. Avant de voir rouler des navettes autonomes sur la voirie, il faudra abaisser les coûts d’achat (il n’y a pour le moment que deux constructeurs français, Navya et Easymile) et réduire les dépenses de fonctionnement (lorsque les progrès seront tels que la législation n’imposera plus un opérateur à bord). Ce n’est donc pas pour tout de suite, mais, ajoute Philippe Cina, « la tendance est claire et nous sommes sûrs que la navette sera utile : elle le sera notamment pour les personnes âgées ou à mobilité réduite et permettra de proposer de nouvelles offres de mobilité, tout particulièrement dans les territoires délaissés ».

M.-H. P.