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Ewa

Des concurrents de la SNCF souhaitent la saisie de la commission de déontologie ferroviaire sur la nomination de Patrick Jeantet chez Keolis

Réunis le 7 novembre pour le colloque annuel de l’AFRA, les opérateurs alternatifs à la SNCF qui sont membres de cette association ont voulu lister leurs inquiétudes à la veille de la naissance de la nouvelle SNCF attendue le 1er janvier prochain.

Elles concernent d’abord la gouvernance du groupe historique. «La nomination du futur président de SNCF Réseau sera regardée avec attention», prévient Claude Steinmetz, le président de l’AFRA, également  directeur ferroviaire de Transdev. Selon lui, « le futur président ne devra pas être lié au système et être garant de l’indépendance de SNCF Réseau ».

Reste que cette nomination sera décidée en dernier ressort par le Président de la République, avec l’aval de l’Autorité de Régulation des Transports (ex Arafer) qui a déjà démontré son indépendance en mettant son véto il y a trois ans à la nomination, à la tête de SNCF Réseau, de Jean-Pierre Farandou jugé trop proche de Guillaume Pepy. Ce qui avait alors aboutit à la désignation de Patrick Jeantet.

Mélange des genres?

Seconde inquiétude : Claude Steinmetz s’est dit « surpris » de voir l’ancien président de Réseau, Patrick Jeantet, « celui qui a préparé pendant trois ans l’ouverture du réseau » et a donc eu connaissances d’innombrables données fournies par les opérateurs intéressés par la concurrence. « prendre aujourd’hui les commandes d’une filiale de la SNCF Keolis, qui n’a jamais caché son ambition de répondre à des appels d’offres ferroviaires ».

Certains opérateurs se demandent si la Commission de déontologie du système de transport ferroviaire ne pourrait pas être saisie. Hypothèse toutefois peu probable puisque même si cette institution peut être consultée sur les risque d’atteinte à la concurrence au cas où « un membre du personnel de SNCF Réseau ayant eu à connaître, dans l’exercice de ses fonctions, d’informations confidentielles souhaite exercer, avant l’expiration d’un délai de trois ans après la cessation de ses fonctions, des activités pour le compte d’une entreprise exerçant, directement ou par l’intermédiaire d’une de ses filiales, une activité d’entreprise ferroviaire », -ce qui correspond à la situation de Patrick Jeantet -, il faudrait que ce soit le président du conseil d’administration de Reseau, donc Patrick Jeantet, qui saisisse lui-même la commission de déontologie comme le prévoit le code des transports !

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Patrick Jeantet va remplacer Jean-Pierre Farandou à la tête de Keolis

Après la nomination de Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF, le jeu des chaises musicales a commencé. Première décision, rapidement prise, un conseil de surveillance extraordinaire de Keolis a annoncé la nomination de Patrick Jeantet, l’actuel PDG de SNCF Réseau, aux commandes de la filiale de transport public de la SNCF. Il prendra ses fonctions au tout début 2020, a précisé Keolis en ajoutant que Kathleen Wantz-O’Rourke, directrice exécutive du groupe Finance et Juridique assure l’intérim depuis le départ de Jean-Pierre Farandou.

Ce chassé-croisé astucieux va permettre d’attribuer un beau poste à Patrick Jeantet, candidat malheureux à la présidence de la SNCF, tout en libérant une place stratégique à Réseau. Même si Jean-Pierre Farandou pourrait être tenté de souffler des noms, un cabinet de chasseurs de tête a été chargé de proposer des candidats, et la décision finale reviendra au Président de la République, sous le regard vigilant de l’Autorité de régulation des transports (ART), qui dispose d’un droit de véto.

Un profil industriel et international

Pour Patrick Jeantet, c’est un retour dans une entreprise qu’il connaît bien puisqu’il a été, entre 2005 et 2013, le directeur général délégué en charge de l’international de Keolis puis le directeur général adjoint chargé des activités en France. Agé de 59 ans, ce diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées affiche un parcours à la dimension fortement internationale et industrielle. Après Keolis, il a été pendant deux ans et demi le directeur général délégué d’ADP, où il s’est notamment occupé du dossier CDG Express.

Avant Keolis, il a assuré les fonctions de directeur des sociétés de distribution d’eau potable et d’assainissement Manila Water Company (Philippines) et de directeur général opérations de la société International Water à Londres. Il a aussi été directeur du développement international et directeur des filiales Afrique de l’Est et Australe de Sogea, et occupé diverses fonctions au sein du Groupe Bouygues où il a notamment participé en tant qu’ingénieur à la construction du tunnel sous la Manche. Lorsqu’il était à la tête de SNCF Réseau, il a également publié un ouvrage, Les Nouveaux Industriels, pour défendre une vision industrielle et souligner l’importance des ingénieurs dans le monde ferroviaire.

Deux grands défis : la concurrence des TER et en Ile-de-France

De retour chez Keolis, il va prendre la main sur un champion du transport public qui emploie 65 000 collaborateurs à travers le monde et affiche une activité qui frôle les 6 milliards d’euros de chiffres d’affaires, dont près de la moitié à l’international. Mais ses tout prochains défis se dérouleront en France avec l’ouverture à la concurrence des TER qui deviendra possible à partir de l’année prochaine et avec la compétition à venir en Ile-de-France qui ouvrira un marché prometteur.

Marie Hélène Poingt

Ewa

Henri Pidault remplace Benoît Thiers à la direction générale d’e.SNCF

Henri Pidault devient le nouveau directeur général d‘e.SNCF, l’entité qui regroupe les équipes des systèmes d’information, du digital et des télécommunications du groupe. Diplômé en physique de l’Ecole normale supérieure, il était entré en 2017 à la SNCF, où il était jusqu’alors directeur de la Performance numérique du groupe. Agé de 56 ans, il succède à Benoît Thiers, resté tout juste trois ans à ce poste.

Ewa

Catherine Guillouard reconduite à la RATP pour cinq ans

Catherine Guillouard a été reconduite mercredi 24 juillet à la tête de la RATP. Nommée PDG de l’entreprise le 2 août 2017, elle achevait jusqu’à présent le mandat de Pierre Mongin : reconduit le 23 juillet 2014, il rejoignait Engie moins d’une année plus tard. Elisabeth Borne lui savait alors succédé pour un peu plus de deux ans avant d’entrer au gouvernement en mai 2017.

Cette fois, c’est pour un mandat plein de cinq ans que Catherine Guillouard a été nommée par le président de la République par décret en Conseil des ministres. Sa reconduction intervient après son audition par l’Assemblée nationale et le Sénat les 3 et 9 juillet. Les deux assemblées s’étaient prononcées en faveur de sa nomination.

Catherine Guillouard s’est dite «très honorée de poursuivre » son action « à la tête de cette entreprise unique qu’est le groupe RATP ». Elle a insisté, comme elle l’avait fait devant les deux chambres, sur « nos savoir-faire multiples (opérateur de mobilité, gestionnaire d’infrastructure, conduite de grands projets de transports ou d’insertion urbaine) » qui « nous permettent de nous positionner comme un partenaire de confiance des villes intelligentes et durables. »

Elle veut « poursuivre avec les équipes » la transformation du groupe pour relever trois défis majeurs : « réussir notre transition énergétique en réduisant de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025, continuer grâce à la solidité de notre performance financière à investir massivement (plus de 30% de notre chiffre d’affaires tous les ans), avec l’aide d’Île-de-France Mobilités, dans un réseau de transport plus performant au profit des Franciliens, et être prêt pour l’ouverture à la concurrence des bus parisiens prévue pour la fin 2024. »

 

Ewa

Elisabeth Borne au ministère de l’Ecologie

A chaque été, son alternance à l’Hôtel de Roquelaure. En août 2018, Nicolas Hulot claquait la porte du ministère de la Transition écologique et solidaire, le 16 juillet 2019, c’est au tour de François de Rugy de démissionner après notamment une série de révélations sur des dîners fastueux lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale. La nomination de la ministre des Transports Elisabeth Borne n’a pas traîné, elle est tombée le soir même, à l’approche de minuit.

La passation des pouvoirs s’est déroulée le 17 juillet, après le conseil des ministres.

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Elisabeth Borne garde aussi le portefeuille des Transports, sans pour autant prendre le titre de ministre d’État de son prédécesseur qui était numéro 2 du gouvernement. Cinquante huit ans, Polytechnicienne, ancienne préfète de Poitou-Charentes, elle connait bien les sujets environnement pour avoir dirigé le cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie, de 2014 à 2015. Elle avait ensuite pris les rênes de la RATP de 2015 à 2017 avant d’être nommée ministre des Transports du gouvernement Philippe en mai 2017. Elle a conduit la délicate réforme de la SNCF promulguée en juin 2018 après une grève perlée des cheminots qui a duré trois mois.

Loi Mobilités, train des primeurs, anti-gaspi

Trois gros dossiers attendent la nouvelle ministre, et pas des moindres : le projet de loi Énergie-climat, le projet de loi Recyclage et antigaspillage et… le projet de loi Mobilités (LOM) dont le vote prévu en juillet a échoué.

Lire aussi : La très attendue loi Mobilités prend à nouveau du retard

Parmi les objectifs de la LOM portée à bout de bras par Elisabeth Borne qui n’a pas su donner suffisamment de gages sur le financement des mesures (un profil très « techno » et pas assez politique que lui reprochent ses détracteurs), l’interdiction des véhicules thermiques à carburant fossile d’ici à 2040, le développement facilité des véhicules électriques, la création de zones à faibles émissions, les dispositions en faveur du vélo et du covoiturage, la création d’un ticket mobilité pour les « vélotafeurs » ou ceux qui vont travailler en covoiturage, ou la taxation des billets d’avion.

Quant à la ligne de fret du « train des primeurs » entre Perpignan et le marché de Rungis, qui traversait la France six jours par semaine avec à son bord entre 800 et 1 200 tonnes de primeurs, et roulait à vide depuis un certain temps à cause de la vétusté des wagons frigorifiques, elle est finalement suspendue jusqu’au 1er novembre. Une décision du comité de pilotage réuni le 18 juillet à la préfecture des Pyrénées-Orientales rassemblant l’Etat, la SNCF, les collectivités locales et les chargeurs. Une nouvelle réunion est prévue à la rentrée pour fixer les modalités d’un possible redémarrage. Un caillou de plus dans la chaussure d’Elisabeth Borne.

N. A.

Ewa

Mouvements au conseil d’administration de l’UTP

Avec le départ de Richard Dujardin, écarté de Transdev fin 2018 du poste de directeur général France, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) présidée par Thierry Mallet, dirigeant de Transdev, remet son conseil d’administration en ordre de marche et accueille trois nouveaux administrateurs.

En toute logique, Edouard Hénaut, ex-Suez, et qui a succédé à R. Dujardin le 28 janvier, fait son entrée à l’UTP. Michel Boudoussier, directeur général adjoint corporate de Getlink (anciennement Eurotunnel) occupe le siège de Jacques Gounon et enfin, Jean Agulhon, DRH du groupe RATP succède à Philippe Martin au poste d’administrateur de la fédération professionnelle.

Le conseil d’administration de l’UTP compte 24 administrateurs : 16 représentants du transport urbain et huit représentants du secteur ferroviaire, opérateurs et gestionnaires d’infrastructure.

Ewa

Jean-Luc Rigaut devient le nouveau président d’Agir

Le maire d’Annecy a été nommé le 14 septembre à la présidence d’Agir par son conseil d’administration. Jean-Luc Rigaut, 58 ans, connaît bien le secteur des transports : c’est un ingénieur spécialiste de l’aménagement des gares et il suit les transports en tant qu’élu depuis 2001.

De son côté, Marthe Marti, maire adjointe de Toulouse, a été désignée présidente déléguée de l’association qui réunit des professionnels du transport public et est forte de 230 adhérents.

Ewa

Sophie Mougard nommée directrice de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées

sophie Mougard

Sophie Mougard, ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, a été nommée directrice de l’École nationale des ponts et chaussées (École des Ponts ParisTech), par décret du Président de la République, le 6 septembre 2017.

Directrice générale du STIF (aujourd’hui Ile-de-France mobilités) de 2006 à 2016, Sophie Mougard était membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable depuis 2016.

Ewa

Jérôme Harnois nommé directeur de la Maîtrise des risques et des Enjeux sûreté à la RATP

Jérôme Harnois est devenu le 1er septembre le directeur chargé de la Maîtrise des risques, des Enjeux sûreté et des Affaires institutionnelles. Il est à ce titre membre du Comex du groupe RATP. Agé de 49 ans, et titulaire d’une maîtrise de droit privé et d’un DEA de droit pénal, ce diplômé de l’Institut de criminologie de Paris est par ailleurs président de RATP-International. Il était depuis 2015 directeur de cabinet de la PDG.

Ewa

RATP. Paul Tirvaudey devient directeur de cabinet de Catherine Guillouard

Depuis le 1er septembre, Paul Tirvaudey a pris les fonctions de directeur de cabinet de Catherine Guillouard, la PDG de la RATP. Il sera aussi secrétaire du Comex et du Codir.

Ce polytechnicien, également ingénieur des Ponts, âgé de 30 ans, a débuté sa carrière en 2010 à EDF. Depuis 2014, il était chargé du suivi de SNCF Mobilités, des grands ports maritimes et de la SNCM à l’Agence des Participations de l’Etat.