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Ewa

Les élus de la gauche francilienne demandent de repousser l’ouverture à la concurrence des bus RATP

Dans une tribune publiée le 2 janvier dans Le Monde, Anne Hidalgo, la maire de Paris, et plus de 250 autres élus franciliens de gauche (EELV, communistes, socialistes, LFI-Nupes) demandent à la Première ministre Elisabeth Borne de desserrer le calendrier de l’ouverture à la concurrence du réseau des transports publics en Ile-de-France. A commencer par celle des lignes de bus de Paris et de la petite couronne prévue dans tout juste deux ans, début 2025.

Les premiers lots seraient attribués au plus tôt début 2024, année des Jeux olympiques organisés principalement à Paris et sa banlieue. L’arrêt de l’exploitation des lignes par l’Epic RATP interviendrait dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025. Plus de 14 000 machinistes-receveurs sont directement concernés ainsi que d’autres catégories d’emplois qui concourent à l’activité bus de la régie.

« Dangereux, fou »

Un processus de libéralisation « dangereux, voire fou », estiment les élus signataires de la tribune, jugeant même qu’il a déjà un impact sur les difficultés rencontrées depuis plusieurs mois par la RATP. En particulier les problèmes de recrutement, d’absentéisme, de maintenance du matériel, qui entraineraient déjà, selon eux, une dégradation de l’offre de transport. « La mise en concurrence et les conditions de travail actuelles et futures affectent gravement la qualité de service et la sécurité des usagers« , écrit le collectif composé de parlementaires, de maires des communes de petite et grande couronne parisienne et de conseillers régionaux et départementaux.

Ils demandent à la Première ministre de « surseoir (au) processus de privatisation pour l’ensemble des transports d’Ile-de-France« , en intervenant auprès de Valérie Pécresse.

Juste avant Noël, Anne Hidalgo avait déjà écrit un courrier en ce sens à la cheffe de l’exécutif. Et juste avant de quitter la direction de la RATP en septembre 2022, Catherine Guillouard avant écrit à Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et de l’autorité organisatrice des transports Ile-de-France Mobilités, pour l’alerter sur les risques sociaux de la libéralisation du réseau de bus.

Pour rappel, le calendrier d’ouverture à la concurrence du réseau des transports publics franciliens est le suivant :

  • les bus de la grande couronne (réseau Optile) sont libéralisés depuis 2021 et plusieurs opérateurs alternatifs (Transdev, Keolis, groupement Lacroix-Savac) ont remporté des marchés, non sans mouvements sociaux,
  • les bus de Paris et de la petite couronne doivent l’être au 1er janvier 2025,
  • les métros et les tramways au 1er janvier 2040.

C’est un règlement européen de 2007 sur les obligations de service public (OSP) qui oblige les Etats membres à ouvrir les transports publics de voyageurs à la concurrence.

Lire la tribune et la liste des signataires : ici

N.A

Ewa

Qui est derrière le syndicat La Base qui appelait à la grève du RER le 3 juin?

Après la grève du 28 mai, représentant une réussite à leurs yeux en raison de son impact médiatique, plusieurs syndicats de la RATP – CGT Métro-RER, l’Unsa-RATP, La Base Groupe RATP mais aussi finalement FO – ont appelé à un nouveau mouvement sur le RER pour le vendredi 3 juin, date du match de football France – Danemark au Stade de France au nord de Paris. Leurs revendications portent sur les effectifs de conducteurs qu’ils jugent insuffisants sur la ligne qui traverse Paris et dessert les banlieues nord et sud de la capitale. Ils réclament également une augmentation de salaire pour les conducteurs, une prime carburant de 100 €, une prime de 1 500 € en reconnaissance de leur « implication pendant la pandémie » et en raison de « la dégradation » des conditions de travail.

Moins connue que les autres syndicats appelant à la grève, La Base, fondée en 2019 par des dissidents de la CGT et FO, est uniquement présent au département RER du Groupe RATP et… majoritaire. Un nouveau protocole de conduite pour le RER a été proposé par la direction aux syndicats, sans succès, la Base majoritaire refusant de la signer (contrairement au protocole Conduite métro signé par FO). Malgré son poids électoral parmi les conducteurs de RER, ce syndicat n’a visiblement pas su mobiliser ses troupes, les RER A et B fonctionnant quasiment normalement aujourd’hui. Mais il espère bien, lors de prochaines élections professionnelles, faire une percée parmi les conducteurs de bus, si l’on en croit Laurent Mauduit, un de ses fondateurs, qui expliquait il y a deux ans sur le site Syndicollectif les raisons de lancement de ce nouveau syndicat.

A. J. et MH P

Ewa

Agnès Ogier débauchée par la RATP

Jusqu’alors directrice du TGV Atlantique, Agnès Ogier va rejoindre cet été le groupe RATP. Cette diplômée de l’Ecole Centrale de Paris, qui a aussi été patronne de Thalys, intègrera le Comex et aura pour mission de mettre en place la future business unit (BU) RATP Services ferrés. « Elle en prendra la direction le 1er janvier 2023, sous réserve du dialogue social d’ores et déjà engagé (processus d’information du personnel, ndlr », indique la RATP dans un communiqué.
Cette nouvelle entité sur laquelle la RATP travaille, après avoir créé la BU Réseau de surface, regroupera toutes les activités ferrées, les espaces et les services de ces réseaux exploités par la Régie en Ile-de-France. Elle emploiera 13 000 salariés. Le groupe RATP poursuit ainsi sa transformation pour se préparer à l’ouverture à la concurrence de son réseau historique.
En attendant, Agnès Ogier va reprendre la coordination des départements du pôle Expérience clients, Marketing & Services » auparavant dirigés par Hiba Farès partie prendre la direction de la filiale RATP Dev, précise encore la Régie.

Ewa

La RATP retire 149 bus électriques après deux incendies sur le même modèle

Bluebus 12m
Un nouvel incendie de bus électrique survenu le 29 avril 2022, peu après 8 h, avenue de France dans le XIIIe arrondissement, a conduit la RATP à « retirer temporairement de l’exploitation les bus de la marque Bolloré de la même série ». L’opérateur précise que « le conducteur du bus a évacué immédiatement les voyageurs. Il n’y a aucun blessé. Le machiniste a été pris en charge par son encadrement ».
La RATP a lancé une enquête pour déterminer les causes de l’incendie, mais « a pris la décision par mesure de précaution, en liaison avec Île-de-France Mobilités, de retirer temporairement de l’exploitation les 149 bus électriques de cette série ». Il s’agit de Bluebus 5SE de Bolloré L’entreprise a également « demandé une expertise complète au constructeur Bolloré afin de donner les explications sur les causes de ces incidents et proposer un plan d’action pour permettre une remise en exploitation de ces bus en toute sécurité ».
Le 4 avril, un bus de même série, exploité sur la ligne 86, avait aussi pris feu, sur le boulevard Saint-Germain à Paris, à l’arrêt Maubert-Mutualité. Il n’y avait pas eu non plus de victime.
Les Bluebus 5SE sont équipés de batteries LMP (Lithium métal polymère), dont l’électrolyte est solide, contrairement aux batteries Li-ion dans lesquelles les ions se déplacent dans un liquide. Ces dernières sont toutefois beaucoup plus répandues, des téléphones aux bus en passant par les ordinateurs et les voitures. Mais pour fonctionner de façon optimale, les batteries LMP doivent être maintenues à une température d’au moins 60 °C.
La RATP rappelle qu’elle « exploite des bus électriques depuis 2016 sans incident majeur ». Ces 500 bus électriques sont issus de 3 constructeurs différents. La flotte totale compte 4700 bus.
Yann Goubin

Ewa

Début des tests pour les nouvelles rames MP14 qui circuleront sur la ligne 11 du métro parisien

La première rame MP14 qui circulera sur la ligne 11 du métro parisien (Châtelet – Mairie des Lilas) est arrivée le 5 avril à Rosny-sous-Bois. C’est là qu’est installé le nouvel atelier de maintenance de la ligne, au-delà du prolongement en cours de construction.
C’est la première des 39 rames, destinées à cette ligne, à entrer dans le nouvel atelier. Elle sera suivie d’une deuxième en mai, puis d’une troisième en juin. Le rythme va ensuite s’accélérer pour atteindre 10 rames cette année, 21 l’année prochaine, et enfin 8 en 2024. Elles remplaceront les MP59, dont la conception remonte aux années 1960. Ce matériel (il représente les plus anciennes rames de métro circulant en Île-de-France) ne sera plus compatible avec les nouvelles infrastructures du prolongement notamment pour la signalisation.
Les rames MP14 de la ligne 11 sont plus économes en énergie ( – 20 %) grâce au système de freinage électrique avec récupération d’énergie, à une motorisation plus performante et à l’éclairage Led. Elles font aussi moins de bruit (- 40 %) comparé à l’actuel matériel roulant de la ligne. Leur capacité est de 562 voyageurs avec 106 places assises fixes dont 30 pour les personnes à mobilité réduite, 2 espaces pour les fauteuils roulants et 48 strapontins.
Elles sont composées de 5 voitures avec intercirculation, contre 4 voitures séparées pour les MP59. Il s’agit de faire face à l’augmentation du trafic liée au prolongement : potentiellement 85000 personnes (emplois et habitants) dans un périmètre de 600 mètres autour des stations en 2023.
Les MP14 vont d’abord être testés aux abords de la station Rosny-Bois-Perrier, puis jusqu’à la station Coteaux-Beauclair à l’été 2022. À la fin de l’année, ils traverseront la dernière section du prolongement encore en travaux, afin de pouvoir débuter les essais de nuits sur la ligne 11 existante. Ils pourront ainsi, à partir de mi-2023, être progressivement incorporés sur la ligne 11 existante, entre Châtelet et Mairie des Lilas, aux côtés des anciens matériels. La mise en service est prévue courant 2024.
Le nouvel atelier de Rosny – Bois-Perrier (600 m) va remplacer celui des Lilas. Opérationnel depuis le début de l’année 2022, il accueillera progressivement l’ensemble des activités de maintenance courante des rames ainsi que leur nettoyage sur une voie extérieure dédiée et leur garage. L’entretien des gros organes, comme les bogies, sera effectué à Fontenay.
Bien plus grand que l’ancien atelier des Lilas, il est équipé de quatre voies sur pilotis, dont l’une est destinée à la dépose des bogies. Les autres sont spécialisées dans la maintenance des portes ou les interventions en toiture désormais indispensables. Sur le nouveau matériel, les équipements sont installés en dehors, sous la caisse ou au-dessus, afin de laisser le maximum de place à l’intérieur pour les voyageurs.
Yann Goubin

Ewa

La RATP entre au capital de Zenride, un loueur de vélos pour les entreprises

La RATP se renforce dans le secteur des « nouvelles mobilités ». Elle a annoncé hier avoir pris une participation dans Zenride, un loueur de vélos pour les entreprises et leurs salariés. Plus précisément, Zenride a levé 8 millions d’euros auprès du fonds Alter Equity, « qui a structuré le tour de table » aux côtés de RATP Capital Innovation.

Cette filiale d’investissement du groupe RATP, créée en 2017, intervient dans les secteurs des nouvelles mobilités, de la proptech et de la logistique du dernier kilomètre. Elle a pris des participations dans Cityscoot (location de scooters électriques), Communauto Paris (autopartage), Klaxit (covoiturage domicile-travail), Zenpark (parkings partagés et connectés) et Vianova (plateforme de régulation de l’espace public).

Les salariés des entreprises clientes de Zenride ont accès à un choix de vélos, mécaniques ou électriques, via un site en ligne dédié ou à travers des boutiques physiques partenaires. Ils ne payent qu’un tiers du coût global du service (entre 10 et 30 €/mois) qui peut inclure une assurance (vol/casse, assistance et entretien) et des équipements (casque et antivol). Le reste est pris en charge par l’employeur, qui bénéficie d’un avantage fiscal.

En 2021, Zenride a gagné plus de 30 nouveaux clients, doublant le nombre d’entreprises et groupes français (tels que Veolia, Saint-Gobain, Axa ou encore Accor) qui ont choisi ses services (plus de 60 au total), ce qui représente 150 entités. L’objectif de Zenride est de mettre 20000 vélos en circulation en France d’ici à la fin 2024.

Ewa

Conflit à la RATP sur l’ouverture à la concurrence des bus

La conflictualité est à nouveau à l’ordre du jour à la RATP. Après la grève du 18 février, qui portait sur des revendications salariales et avait été largement suivie (surtout dans le réseau métro et RER), la perspective de l’ouverture à la concurrence des bus de la RATP est à l’origine du nouveau mouvement social du 25 mars. De ce fait, les perturbations vont avant tout fortement toucher le réseau de surface (bus et tramways).

L’ouverture à la concurrence des bus à Paris intra-muros et en proche banlieue est en effet en train de devenir une réalité de plus en plus tangible. L’autorité organisatrice des transports, Ile-de-France Mobilités, a déjà lancé des appels d’offres sur 4 lots (sur un total de 12 lots) représentant 96 lignes jusqu’à présents exploités par la RATP. Le dépôt des candidatures est possible jusqu’au 11 avril, les vainqueurs seront connus en 2023. Deux autres « vagues » d’appels d’offres, portant à chaque fois sur 4 lots, seront lancés cet automne puis au début de l’année prochaine, afin de respecter l’échéance : une ouverture à la concurrence effective à partir de 2025, date où on pourra voir aux commandes des bus d’autres exploitants que la RATP, notamment Keolis et Transdev sur les rangs.

Pour avoir des chances de conserver ses marchés, la RATP s’y prépare en revoyant l’organisation de travail de ses machinistes. C’est là où le bât blesse. « L’ouverture à la concurrence conduit la direction à dénoncer nos accords d’entreprise pour nous aligner sur le cadre social territorialisé (CST). C’est un nivellement par le bas. Les 16 000 conducteurs de bus vont perdre 6 jours de repos et travailler 190 heures en plus », explique Cemil Kaygisiz, secrétaire général CGT RATP Bus, qui appelle à la grève  aux côtés des autres organisations syndicales du réseau de surface RATP.

Les syndicats craignent aussi des journées de travail plus morcelées. Selon l’élu cégétiste, « ce projet permettra à la direction d’économiser plus de 900 agents par an, équivalent au nombre d’agents travaillant au centre de bus d’Aubervilliers ». Et il ajoute : « Nous sommes contre l’ouverture à la concurrence. Nous demandons l’abandon de ce projet ».

La direction de la RATP, qui a effectivement dénoncé en mars 2021 les accords sur le temps de travail des conducteurs de bus, affirme avoir déjà organisé une quarantaine de réunions avec les syndicats représentatifs du département réseau de surface. D’autres réunions doivent encore avoir lieu, sachant qu’un nouvel accord doit être trouvé dans les dix-huit mois après la dénonciation. Autrement dit en avril. « L’objectif est de rapprocher le plus possible le temps de travail des règles fixées par le CST pour pouvoir être compétitif et répondre aux appels d’offres d’IDFM« , explique-t-on côté RATP. « En contrepartie des heures de travail demandées en plus, des compensations financières seront mises en place. C’est tout l’objet des négociations« . L’objectif de la direction est d’appliquer un nouveau protocole à partir de juillet.

Marie Hélène Poingt

 

 

Ewa

La RATP accroît la surface de ses dépôts accessibles à des opérations de logistique urbaine

station Adblue Corentin RATP bus

Un an après avoir mis à disposition quatre sites (Ornano à Saint-Denis et les centres bus parisiens de Corentin dans le 14ème arrondissement, Lagny dans le 20ème arrondissement et Point du jour dans le 16ème arrondissement) pour les opérations logistiques, en journée, de Chronopost et Amazon, la RATP accroit son offre. Sa filiale RATP Solutions Ville vient de retenir Ecolotrans et, de nouveau, Amazon sur deux sites situés en proche couronne parisienne : le centre bus de Charlebourg (300 m2), à La Garenne- Colombes et le site de Châtillon – Bagneux (4000 m2), à Châtillon. « Ecolotrans exploitera également des zones additionnelles sur les sites déjà exploités de Corentin et Lagny« , précise la RATP dans un communiqué.

Cette politique, qui permet à la RATP de valoriser ses actifs peu utilisés en journée, se traduit par la mise à disposition d’une surface totale de 7500 m2 à des opérations de logistique urbaine.

Ewa

La RATP revient dans le vert

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 6 % (plus de 5,8 milliards d’euros), l’année 2021 a plutôt été satisfaisante pour le groupe RATP malgré la crise sanitaire qui a entraîné une baisse de la fréquentation des transports (- 29 % par rapport au niveau d’avant-crise).

Avec l’amélioration de la situation sanitaire, la RATP a déjà constaté une reprise progressive du trafic voyageurs en Ile-de-France de + 24 % par rapport à 2020. Cette reprise est de + 12 % dans les bus, le mode qui a le mieux résisté pendant la crise, de + 18 % dans les trams, et de + 35 % pour le réseau ferré. « C’est logique, puisque c’est le mode qui avait le plus baissé pendant la crise sanitaire », explique Catherine Guillouard, la PDG du groupe RATP.

Le groupe affiche un résultat net de 207 millions en 2021, en hausse de +341 millions par rapport à 2020 (année marquée par un résultat négatif de 134 millions).

Le chiffre d’affaires du groupe en 2021 est porté par ses filiales. Ensemble, elles représentent 23,5 % du total (contre 21,9 % en 2020). Parmi elles, RATP Dev affiche une hausse de son chiffre d’affaires de + 12,9 %, à plus d’1,3 milliard d’euros, principalement grâce au démarrage de l’exploitation du réseau de Toscane, en novembre 2021. « Un contrat à 400 millions par an sur onze ans », précise Catherine Guillouard. « L’Italie va passer devant le Royaume-Uni parmi les marchés étrangers de RATP Dev. » S’y ajoutent la montée en puissance des opérations sur les métros de Riyad (ligne 1 et 2), du Caire (reprise de l’exploitation de la ligne 3 du métro en juin 2021) et le développement aux Etats-Unis (Indianapolis).

En France, RATP Dev a remporté des victoires dans les Alpes, notamment en Haute-Savoie avec un contrat à Thonon, et dans la Somme avec du transport à la demande. Ses contrats ont aussi été renouvelés à Boulogne et dans la Vienne.

En Ile-de-France, une autre filiale du groupe, RATP Cap Ile-de-France répond aux appels d’offres lancés par IDFM et porte les nouveaux contrats remportés en 2021. Ce qui représente pour le moment un volume d’affaires total de 90 millions par an avec l’exploitation des réseaux du Mantois, du plateau de Saclay et le tram T10 ainsi que les lignes de bus qui y sont attachées. C’est aussi cette société.

Une nouvelle filiale, créée en 2021, RATP Solutions Ville réunit plusieurs filiales existantes : RATP Connect (service 3G/4G), RATP Real Estate, RATP Habitat et RATP Capital innovation. Elle a remporté la concession du réseau de fibre du Grand Paris Express (500 millions sur 25 ans, avec participation de la CDC à 25 % ) et la gestion du réseau frigorifique de la Ville de Paris, contrat de 2,4 milliards sur 20 ans, dans un partenariat à hauteur de 15 % avec Engie/Climespace).

Malgré la crise, le groupe n’a pas réduit ses efforts d’investissement. En 2021, les investissements ont fait un bond de 18 % par rapport à 2020, à 2 708 millions d’investissements bruts consolidés. Parmi eux figurent 618 millions destinés au prolongement des lignes de métro et de tramway, dont 575 millions aux seules lignes 14 Nord, 11, 12, et 4.

Les investissements sont restés soutenus : plus de 2,3 milliards, soit + 8 % par rapport à 2020. Près de la moitié de cette somme a servi à moderniser le réseau et entretenir les infrastructures (projet MF19, automatisation L4 et modernisation L6, rénovation des rames MI2N et MI84, finalisation du RVB du RER A, conversion des centres bus à l’électrique et au biogaz et achat de bus électriques) et au prolongement de la ligne 14 au sud vers Orly, réalisés en tant que maître d’ouvrage délégué pour le compte de la SGP (409 millions).

Y. G.

Ewa

La RATP s’apprête à recruter cette année 6700 personnes

Le groupe RATP a annoncé en janvier vouloir recruter cette année 6 700 personnes, dont près de 4 100 en France. 3 400 postes sont à pourvoir en Île-de-France (1 660 CDI et 1 700 contrats d’insertion et d’apprentissage au sein de l’EPIC).

En région francilienne, les recrutements concernent l’exploitation, la sécurisation et la maintenance des lignes (postes de conducteurs, d’agents de station, d’agents de sûreté et de mainteneurs, par exemple). Sur les 1 660 postes en CDI, près de 400 concernent les métiers de l’encadrement.

Dans le réseau de bus, les besoins en conducteurs deviennent difficiles à anticiper : « l’entreprise a calé ses besoins à 400 CDI pour l’instant pour Paris et sa petite couronne« , alors qu’elle avait proposé autour de 1500 postes de conducteurs de bus les deux années précédentes, rappelle le journal Les Echos de ce jour. En cause, l’ouverture à la concurrence des bus de la RATP, envisagée à partir du 1er janvier 2025 par IDFM pour l’exploitation des réseaux par les opérateurs retenus. Une échéance qui plaide pour la prudence.