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Ewa

Le Centre polytechnique de Nanterre entretiendra les RER NG du RER E

Nanterre Centre Polytechnique RER E, RER NG

Le Centre Polytechnique de Nanterre assurera l’entretien des RER NG qui circuleront sur la ligne E prolongée à partir du 6 mai jusqu’à Nanterre. Il a été installé, depuis décembre 2023, sur le site des anciens Ateliers SNCF de La Folie à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

Avec deux voies sur pilotis, pour faciliter l’accès sous-caisses, et des passerelles pour accéder aux équipements placés en toiture, il peut accueillir six rames en maintenance et 20 rames en stationnement.

Pour l’heure, la SNCF a reçu 17 rames RER NG. Des marches à blanc et la phase de rodage dans le tunnel entre Porte-Maillot et Haussmann-Saint-Lazare sont en cours. Des NAT et des M12N, viendront compléter le parc nécessaire pour l’exploitation en navette, entre 10 et 16 h, à partir du 6 mai et pendant les Jeux olympiques, entre Porte-Maillot et Nanterre.
D’autres RER NG vont progressivement arriver pour atteindre les 34 rames qui permettront une desserte complète, avec une plus grande amplitude horaire, entre Haussmann Saint-Lazare, et Nanterre, pour le second semestre 2024. Pour le prolongement jusqu’à Mantes-La Jolie, il faudra attendre 2028.
Y. G.

Ewa

Le RER Nouvelle Génération entre en service en Ile-de-France avec deux ans de retard

Enfin! Cela fait deux ans qu’elle l’attendait, a rappelé le 13 novembre, Valérie Pécresse, la présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), en inaugurant la mise en service commerciale du RER Nouvelle Génération (RER NG) sur la ligne E. En présence de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, l’exploitant, et de Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom, le constructeur, la présidente d’Ile-de-France est montée en gare Haussmann Saint-Lazare à bord du premier train en direction de Chelles-Gournay.

Ainsi se concrétise l’investissement record d’IDFM pour le renouvellement des parcs des lignes D et E du RER francilien, chiffré à 3,75 milliards d’euros. Non seulement pour le matériel roulant RER NG proprement dit, livré par Alstom, mais aussi pour l’adaptation des infrastructures et les essais consécutifs… sans oublier le projet Eole.

Déploiement progressif

Progressivement, un premier parc de 14 rames RER NG sera exploité sur le RER E par Transilien SNCF Voyageurs (c’est à notre connaissance le premier matériel à porter le logo SNCF Voyageurs) pour le compte d’IDFM sur les missions entre Haussmann Saint-Lazare et Chelles-Gournay, mais en heures creuses. Avec prudence donc pour ne pas prendre le risque de dysfonctionnements en périodes de pointe. Après l’homologation et les tests, cette période de mise en exploitation des RER NG permettra de contrôler la fiabilité du matériel avant son déploiement sur l’ensemble de la ligne, y compris pour l’ouverture de la première extension du RER E vers Nanterre – La Folie, attendue le 1er avril prochain. Une extension prévue notamment dans le cadre des JO pour acheminer des spectateurs vers des sites olympiques.

IDFM table sur la livraison de quatre trains par mois pour achever le déploiement du nouveau matériel en 2026 sur la E. Puis sur des livraisons à partir de la fin 2024 et jusqu’en 2028 sur le RER D, une ligne où les dysfonctionnements sont nombreux. L’ensemble du matériel roulant sera alors remplacé sur ces deux lignes qui acheminent chaque jour 1,4 million de voyageurs.

Métro en zone dense, train en périphérie

Ce train aux aménagements multiples est à la fois dimensionné pour desservir les zones denses et les relier à la périphérie. « C’était un défi industriel car ce RER se comporte comme un train quand il faut aller vite et comme un métro quand les arrêts sont rapprochés« , a commenté Valérie Pécresse, qui en attend une ponctualité améliorée (le taux de régularité du RER E atteint 94 %, a précisé Christophe Fanichet) et plus de confort.

Le train a été conçu en lien avec la Direction du Matériel de SNCF Voyageurs et fabriqué avec la contribution de 9 des 16 sites français d’Alstom. Il dispose notamment de huit bogies moteurs qui lui confèrent des performances d’accélération et de freinage supérieures à celles des anciennes générations, ce qui doit permettre d’optimiser les temps d’arrêt en gare. Ses  larges portes offrent plus de fluidité lors des embarquements et débarquements des voyageurs, souligne Alstom. « Grâce à une conception totalement ouverte, le RER NG est le premier RER « boa » (sans séparation entre les voitures) qui permet aux voyageurs de se répartir et de circuler sur l’ensemble du train« , indique de son côté IDFM. Le nombre de places offert à bord est augmenté de 20% par rapport à la génération précédente de RER. Chaque rame pourra embarquer entre 1500 et 1800 personnes.

« Les retards, c’est fini! »

Parmi d’autres caractéristiques, le train est muni de capteurs internes comme le télédiagnostic qui permet de renseigner les équipes de maintenance sur les défaillances des équipements en quasi-temps réel. Sa consommation énergétique devrait être réduite de 25 %  par rapport aux générations précédentes de matériels.

Il n’a pas été possible de commander le RER NG pour le RER B, une des lignes les plus fragiles du réseau. En cause la courbure des voies et la taille des tunnels qui ne permettaient pas le passage de ces trains, a expliqué Valérie Pécresse. D’où la commande d’un matériel spécifique, le MI20. Il est désormais attendu début 2027 après un nouveau retard de 13 mois, a annoncé cet automne IDFM. « Quand on aura tout fini, à l’horizon 2030, tous les trains d’Ile-de-France auront été rénovés« , a souligné Valérie Pécresse. En racontant avoir dit à Alstom , en réceptionnant le RER NG avec deux ans de retard : « Maintenant, les retards c’est fini! »

P. L. et M-H. P.

Ewa

Le RER NG de la ligne D aux essais

Quand le RER NG sera en service sur la ligne D du réseau francilien, on ne le verra pas en surface à la gare de Lyon, mais dans la partie souterraine de ce pôle d’échanges. C’est dans l’attente de son autorisation administrative de circuler dans le tunnel entre Châtelet-les-Halles et la Gare du Nord, situé sur le réseau RATP, que les essais de ce nouveau matériel roulant au sud de Paris impliquent un rebroussement dans la gare de surface, où il a été brièvement présenté à la presse, par une chaude journée de juin.

« Ces rames sont climatisées », a fort à propos déclaré Marc Doisneau, directeur SNCF Voyageurs RER D & Ligne R, en attaquant la comparaison entre le RER NG et les rames Z2N actuellement en service sur la liaison entre les périphéries nord et sud-est, avec traversée souterraine de Paris. « Ces rames ont des portes plus larges, compatibles avec le mass transit, qui permettent d’échanger les voyageurs beaucoup plus rapidement », ce qui laisse espérer une exploitation plus fluide sur cette ligne qui accueille plus de 600 000 voyageurs par jour.

A l’intérieur, ces trains présenteront trois espaces différents : l’un plus confortable, au niveau supérieur, avec davantage de places assises pour les trajets de l’ordre d’une heure, l’autre en bas, pour des trajets de l’ordre de la demi-heure, et un troisième devant les portes, où « de grands espaces permettent aux gens de stationner entre une ou deux stations, ce qui leur permettra de monter et descendre plus rapidement, sans avoir l’angoisse de devoir se frayer un chemin ». Reste à voir si cette spécialisation des espaces, déjà étudiée il y a 25 ans lors du développement du MI2N, sera cette fois adoptée par les usagers.

Du côté des nouveautés techniques moins visibles du public mais tout aussi importantes pour l’exploitation, Marc Doisneau a mis l’accent sur le télédiagnostic, « qui va permettre de mieux maîtriser la fiabilité ». De plus, « ce matériel ne se conduit plus comme avant », l’assistance à la conduite ayant été complètement modernisée. « Aujourd’hui, un conducteur doit doser son accélération en fonction des conditions, alors qu’avec ce matériel moderne, il pousse le cran à fond et c’est le train qui va gérer complètement, en autonomie, le niveau d’accélération ».

« Mais ce n’est pas tout de suite », a aussitôt ajouté le directeur des lignes D et R, « car la rame est encore en phase d’essais ». Si les essais dynamiques sont terminés, les essais d’intégration sont toujours en cours : « nous vérifions la compatibilité du train avec tous les itinéraires, toutes les configurations ». Plusieurs mois d’essais sont nécessaires pour vérifier que le RER NG est conforme et apte à circuler sur le réseau, ainsi que pour finaliser les éventuels travaux sur la voie. Et Marc Doisneau de citer comme exemple « les balises avant les gares, qui permettent de s’assurer que les bonnes portes vont s’ouvrir et que, suivant la hauteur du quai, une partie de la porte va s’ouvrir ou non. Car on ne peut pas prendre le risque que les portes s’ouvrent du mauvais côté lorsque les voyageurs seront dans le train… »

La phase actuelle d’essais se déroule dans la zone au sud de Paris, le RER NG n’ayant pas encore l’autorisation administrative de circuler dans le tunnel jusqu’à la gare du Nord. « Il y a encore au moins six mois d’essais sur toute la zone avant même de pouvoir envisager de rouler en commercial. Auparavant, il y aura une autre phase dans la zone nord, qui est la plus compliquée, car il y a cohabitation avec la RATP dans le tunnel ». Et ceci concerne la version « longue », de 130 mètres, pour la ligne D, car les RER NG ont aussi été commandés pour la ligne E, avec une longueur de 112 m. Chacune des deux versions fait l’objet d’essais qui lui sont propres, même si le fait qu’elles soient issues d’un socle commun simplifie la démarche.

Egalement présent lors de la présentation du RER NG pour la ligne D, Laurent Probst, DG d’Île-de-France Mobilités (IDFM) a précisé que ces rames seraient mises en service commercial au printemps 2024. « Ces rames représentent 4 milliards d’euros d’investissements par IDFM », dont « la préoccupation, avec SNCF Transilien, est de fournir aux habitants des grandes couronnes la même qualité de service qu’à Paris, où il y a un métro avec 97-98 % de régularité », a ajouté le DG. « Le RER A a aujourd’hui 95 % de régularité, une régularité de métro », annonce Laurent Probst, qui déclare vouloir pour les lignes D et E, une performance comparable, grâce à « du matériel roulant neuf, semi-automatisé, plus fiable, qui ne tombe pas en panne ».

Pour y parvenir sur ce matériel faisant davantage appel à l’électronique, les agents de maintenance SNCF devront passer à un nouveau métier: « IDFM finance des formations pour que nos personnels actuels transforment leurs compétences afin d’être capables d’utiliser le plein potentiel de ces nouveaux matériels », précise Marc Doisneau. « Au total, sur la ligne D, c’est environ 2 500 personnes, tous métiers confondus, qui sont impliqués par la formation ». Et « même pour les agents commerciaux, ce nouveau matériel va changer les pratiques », ajoute leur directeur.

P. L.

Ewa

RER NG : un retard qui tombe mal pour Valérie Pécresse

Coup de sang de la principale cliente d’Alstom et de la SNCF ou posture d’une possible candidate aux élections présidentielles ? Toujours est-il que le tweet envoyé par Valérie Pécresse le 26 octobre est cinglant : « Sentiment de trahison et rupture de confiance: le RER de nouvelle génération d’Alstom/Bombardier aura 2 ans de retard! Je dénonce « un naufrage industriel » qui pénalisera durement les voyageurs du RER D. Malgré les 3 Mds€ engagés par ⁦@IDFmobilites ».

A ce sujet, dans un courrier adressé à Jean-Pierre Farandou, Valérie Pécresse souligne que la SNCF – qui l’a quand même informée par un audit que la première rame du RER NG serait retardée à mi-mai 2023 – « n’a pas été en mesure d’empêcher ces dérives de planning successives ». Des dérives qui s’ajoutent aux années de retard prises durant le processus d’appel d’offres, initialement lancé en 2012 par la SNCF, pour n’aboutir qu’en 2017, avec le choix de l’offre Alstom-Bombardier, après deux tentatives déclarées « infructueuses ». Ironie de l’histoire, l’offre de CAF avait alors été rejetée au prétexte que le site de Bagnères-de-Bigorre n’aurait pas eu les capacités industrielles suffisantes…

Quatre ans plus tard, la présidente d’Île-de-France juge la situation « totalement inacceptable » dans son courrier  adressé à Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom et seul constructeur du RER NG depuis sa reprise de Bombardier. Selon Valérie Pécresse, les « retards répétés » sont dus « principalement à des défauts d’organisation relevant d’un manque manifeste de maîtrise du processus industriel, inconcevable de la part d’un leader mondial du secteur ».

Valérie Pécresse exige que la SNCF demande 64 millions d’euros de pénalités pour le retard sur la première tranche de 71 rames.  La révélation de ce retard du RER NG, qui doit rouler sur les lignes du RER D et E, intervient quelques semaines après l’annonce d’un surcoût de 1,7 milliards d’euros de la part de SNCF Réseau sur le chantier du prolongement vers l’ouest du RER E.

Interrogé par BFM Business, Alstom indique que « plusieurs éléments nous ont contraints à décaler la livraison des premiers trains, notamment la grande complexité technique de ce nouveau matériel, ainsi que l’intégration d’un nouveau système de signalisation, des évolutions du cahier des charges en cours de projet et l’impact de la crise sanitaire sur la production, les campagnes d’essais et nos fournisseurs ».

De son côté, SNCF Voyageurs « regrette vivement les retards accumulés dans les livraisons par Alstom-Bombardier du RER NG et partage le mécontentement de son autorité organisatrice Ile-de-France Mobilités ». L’entreprise rappelle avoir « déclenché dès mai 2021 un audit externe qui a confirmé le retard pris par Alstom, identifié des risques, émis des préconisations à l’intention d’Alstom et permis de définir un nouveau planning de livraison ». Un nouveau planning qui reporte les livraisons après les prochaines élections présidentielles.

P. L.

Ewa

Premiers essais dynamiques du RER NG

essais-rerng

Commandé par SNCF Mobilités pour le compte d’Ile-de-France Mobilités et destiné aux lignes D et E, le RER Nouvelle Génération a effectué ses premiers tours de roue sur la voie « de vitesse » du Centre d’essais ferroviaires de Petite-Forêt (CEF 1). Ce centre est voisin du site Alstom ou la rame a été produite, en coopération avec l’usine Bombardier de Crespin, également située dans le Valenciennois (Nord).

Sans son aménagement intérieur, mais préalablement lestée, la rame de sept voitures (composition pour le RER D, dont les deux caisses d’extrémité à un niveau encadrent cinq caisses à deux niveaux) a effectué des essais de traction et de freinage, ainsi qu’un test d’accélération à 40 km/h. La rame de 130 m a enfin été préparée pour son acheminement en véhicule, entre deux wagons-raccord et devant 16 wagons assurant le poids frein du convoi, des Hauts-de-France au Centre d’essais ferroviaires de Tronville-en-Barrois (CEF 2), dans la Meuse.

Au total, 255 rames de six ou sept voitures ont été commandées, la mise en service de la première étant attendue pour 2021.

Découvrez ci-dessous la vidéo sur ces essais qu’a publié Île-de-France Mobilités sur son compte Twitter :


Patrick Laval