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Ewa

Les contrats de Keolis renouvelés à Nevers et Epinal

Nevers Taneo

Keolis vient d’annoncer coup sur coup deux renouvellements de contrats, qui débuteront le 1er janvier prochain : l’un à Nevers où la filiale de la SNCF exploite le réseau de transport Taneo depuis 12 ans, l’autre à Epinal où elle est présente depuis 2012.

A Nevers, la nouvelle délégation de service public représente 42 millions d’euros sur six ans. Elle prévoit que la filiale de transport public de la SNCF augmente la fréquentation des transports de 11 % et les recettes de 25 %. L’offre de transport, qui couvre 13 communes et 67 000 habitants, va être renforcée et de nouveaux services proposés. Notamment une solution de paiement sans contact à partir de juin 2020. Parmi les autres nouveautés, Nevers Agglomération a décidé d’ouvrir la possibilité de voyager gratuitement tous les premiers samedis du mois ainsi que les samedis de décembre « pour promouvoir l’utilisation des transports en commun et contribuer au dynamisme du commerce local », explique Keolis dans un communiqué.

A Epinal, le chiffres d’affaires attendu est de quelque 30 millions sur les six ans de la nouvelle délégation de service public. Keolis devra aussi enrichir l’offre de transport, en proposant de nouvelles solutions en soirée et en développant un système d’informations voyageurs. L’opérateur de transport public s’est engagé à augmenter la fréquentation du réseau Imagine de 12 % et les recettes de 11 %.

Ewa

Keolis lance le « coach de mobilité »

Keolis a annoncé le 1er octobre, au cours des Rencontres nationales du transport public, le lancement à Dijon de son « coach de mobilité », une première en France selon l’opérateur.

Cet assistant vocale, disponible gratuitement avec la mise à jour de l’application du réseau local Divia Mobilités, permet de demander son chemin et de disposer de plusieurs itinéraires.

Il prévient en cas de perturbations et donne les horaires de passages aux arrêts. Enfin, il permet d’appeler l’agence du réseau Divia.

Dans les prochains mois, le coach de mobilité sera doté de nouvelles fonctionnalités, par exemple il pourra faire des recommandations personnalisées en fonction des habitudes et des préférences des voyageurs, proposer des itinéraires alternatifs ou prévenir en cas d’aléas pour réorienter en temps réel les voyageurs. Cette nouvelle version doit bientôt être testée à Rennes.

Ewa

Transdev veut promouvoir le modèle du BHNS à l’américaine

Transmilenio_Avenida_Caracas_Bogotá-

Alors que les Rencontres nationales du transport public se déroulent à Nantes du 1er au 3 octobre, mettant les pleins feux sur la nouvelle vague de bus à haut niveau de service (BHNS) qui vont être inaugurés en France d’ici à la fin de l’année (à Nantes ou à Bayonne, Lens ou Pau), Transdev cherche à faire la promotion de ce système de transport, sur le modèle de celui qu’il exploite (en partie) à Bogotá.

C’est en effet dans la capitale colombienne que le BHNS fonctionne à pleine puissance, même si ce service est né il y a environ 45 ans à Curitiba au Brésil sous le nom de BRT (Bus rapid transit). A la fin des années 90, Bogota (aujourd’hui plus de huit millions d’habitants) s’étend sur un rythme effréné et suffoque sous les embouteillages. Une soixantaine d’entreprises privées se livrent à la « guerre du peso » pour attirer un maximum de passagers à bord de leurs bus. Il n’est alors pas rare que les habitants des quartiers périphériques, les plus pauvres, passent plus de quatre  heures dans leurs déplacements domicile – travail.

Des bus parmi les plus longs du monde

La situation étant intenable (on roule en moyenne à 5 km/heure), la mairie décide de lancer, au beau milieu de la large avenue Caracas, des voies spécialement réservées à des bus de grande capacité sur tout leur parcours. En quelques années, ce système de desserte va véritablement donner un nouveau visage à Bogotá, en facilitant l’accès à l’emploi et en retissant des liens entre le centre-ville et la périphérie.

Aujourd’hui, des bus à plancher haut articulés et biarticulés de 27 mètres de long, parmi les plus longs du monde, passent à 26 km/heure d’une station à l’autre, enjambant des carrefours et se doublant entre eux grâce à des doubles voies. Un véritable métro sur route avec une fréquence pouvant dépasser les meilleurs standards du métro : toutes les 30 secondes aux heures de pointe dans la zone centrale la plus fréquentée ! Résultat, les 2048 bus TransMilenio parcourent aujourd’hui 114 km de voies à travers la ville et assurent un transport de masse : 2,5 millions de passagers par jour.

Des voies totalement dédiées

Mais 20 ans après, le système est victime de son succès. Les queues s’allongent aux stations, les bus sont plus que bondés aux heures de pointe. Et les embouteillages n’ont pas disparu même si les transports en commun représentent 60 % des déplacements dans la ville. Pour desserrer l’étau, la Ville compte poursuivre la réorganisation de son service de bus, en particulier la desserte de proximité, et remplacer les véhicules les plus polluants (lire ci-dessous). Un téléphérique a déjà été mis en service en décembre 2018 pour relier en un petit quart d’heure Ciudad Bolivar, un quartier déshérité du sud de la ville s’étendant sur les hauteurs de la cordillère des Andes et où vivent plus de 700 000 personnes. Selon Transdev qui assure dans le cadre d’une coentreprise avec le colombien Fanalca 40 % du service des Transmilenio et l’exploitation du téléphérique, il faudrait aussi poursuivre la construction de voies dédiées. Le groupe français est convaincu que ce système de BHNS est performant dans de nombreuses villes du monde, y compris en France, s’il est réalisé jusqu’au bout c’est-à-dire avec des voies complètement dédiées.

Bogotá envisage aujourd’hui de lancer aussi en PPP un métro de près de 24 km de long pour desservir les quartiers les plus peuplés de la ville. Six consortiums sont en lice pour obtenir un contrat de construction et d’exploitation sur une durée de 27 ans. Transdev en fait partie.

Marie-Hélène Poingt


Les ambitions colombiennes de Transdev

Avec l’Europe de l’Est et l’Asie, l’Amérique latine (plus précisément la Colombie et le Chili) fait partie des zones internationales où Transdev compte se développer. Présent depuis les années 2000 en Colombie, dans le cadre d’une coentreprise fondée avec Fanalca, le groupe français est l’un des exploitants des BHNS grande capacité TransMilenio et du nouveau téléphérique de Bogotá, le TransMiCable.

Transdev est en train de répondre à plusieurs appels d’offres importants, dont un pour la première ligne de métro automatique du pays. La concession d’une durée de 27 ans porte sur la construction et l’exploitation d’une ligne de 23,9 km, l’une des plus longues lignes du continent, souligne Transdev qui fait partie d’un des groupements intéressés, constitué autour de STOA (un véhicule d’investissement filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Agence française de développement), Sacyr, CAF, Thales et Hyundai. Les réponses des six consortiums en lice étaient attendues ces jours-ci, mais un report n’était pas à exclure.

Deux autres contrats sont dans le viseur de Transdev et pourraient aboutir dans les prochaines semaines : un appel d’offres en cours pour mettre en circulation à Bogotá 594 bus électriques pour réaliser le « système intégré de transport public de Bogotá » (SITP). Et un autre sur 2 400 bus (au gaz, Euro VI ou électriques) toujours pour le SITP, qui sera divisé en 13 lots. Seul opérateur européen en lice (avec Fanalca à 50-50), Transdev mise sur le gain de 500 bus environ (des véhicules standard de 12 mètres, qui pourraient être fabriqués par Volvo, Scania ou Mercedes en fonction des caractéristiques des bus), sachant qu’un candidat ne peut pas gagner plus de trois lots.

Le groupe français qui réalise actuellement un chiffre d’affaires annuel de 150 millions de dollars en Colombie estime qu’à terme son activité pourrait représenter entre 200 et 250 millions de dollars en année pleine.

Ewa

Hausse de fréquentation spectaculaire dans les transports publics dunkerquois

Un an après la mise en place de la gratuité sur le réseau de transport public de Dunkerque, la hausse de fréquentation a atteint 80 % par rapport aux douze mois précédents, indique Transdev, l’opérateur qui a vu en juillet son contrat renouvelé pour cinq ans et quatre mois à partir du 2 septembre.

Cette croissance spectaculaire s’explique aussi par l’amélioration du service et l’augmentation de l’offre mise en place à cette occasion : le réseau comprend 18 lignes d’autobus – dont une nouvelle ligne, la 15 – complétées par deux lignes de nuit et deux services de transport à la demande, ainsi qu’une offre dédiée aux transports scolaires.

Ewa

CarPostal renouvelé à Agde

La Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée (qui représente 20 communes et 72 000 habitants sur un territoire de plus de 370 km³) a décidé de renouveler pour 7 ans le contrat d’exploitation du réseau de transport attribué à CarPostal. Présent depuis 2010, CarPostal Agde proposera « un cadencement et une interconnexion renforcée entre les transports urbains, les TER et les TGV (notamment en provenance de Paris en période estivale) », explique dans un communiqué l’opérateur de transport public urbain et interurbain, dont la société mère est en Suisse.

Le contrat qui doit commencer le 1er mars représente un chiffre d’affaires cumulé de près de 18 millions d ‘euros. Cette année sera également marquée par le lancement du plan de renouvellement du parc qui doit durer jusqu’en 2022 et pour lequel CarPostal va consacrer 2,8 millions d’euros d’investissement.

Ewa

Ixxi se renforce en Amérique latine

Ixxi, la filiale de la RATP, vient de remporter à la fin de l’année dernière un contrat d’assistance technique pour réaliser l’interopérabilité de la carte de transport public à Saint-Domingue (République Dominicaine). Mi-2018, un seul titre donnera accès à l’intégralité du réseau de transport de Saint-Domingue (métro, bus et téléphérique). Ce nouveau contrat s’inscrit dans la politique de modernisation du réseau menée par l’Autorité du transport de la capitale de la République Dominicaine. De son côté, la société française enregistre ainsi un second succès dans le domaine de l’interopérabilité, peu de temps après avoir déployé, à l’automne 2017, un système similaire pour le réseau de métro et de tramway d’Alger.

C’est aussi un nouveau succès en Amérique latine où Ixxi est présent, via sa filiale Setim, au Mexique, en Equateur et en Colombie.

En plus d’une activité de conseil, Setim propose des solutions dans le domaine de la billettique, des systèmes d’aide à l’exploitation et à l’information voyageurs.

Ewa

Lille confirme le choix de Keolis

Comme nous l’avions annoncé, la Métropole européenne de Lille (MEL) a choisi le 15 décembre de renouveler le contrat de Keolis pour l’exploitation de son réseau de transport public (bus, métro, tramway mais aussi vélos en libre service). La nouvelle concession de service public, qui démarrera le 1er janvier pour 7 ans, représente un chiffre d’affaires cumulé de 2 milliards d’euros. L’objectif est d’assurer, au terme du contrat, 223,7 millions de voyages.

Ewa

Lille s’apprête à choisir Keolis

Une grosse déception. C’est le sentiment des dirigeants de Transdev qui reconnaissent avoir perdu la compétition face à Keolis pour l’exploitation à partir de l’année prochaine des transports publics de la Métropole de Lille. Sauf énorme surprise de dernière minute, la Métropole Européenne de Lille (MEL) devrait annoncer le 15 décembre son choix en faveur de Keolis qui exploite déjà le réseau depuis 1983.

Le 24 novembre, une première réunion de bureau a permis de présenter à une cinquantaine d’élus, le nom du candidat pressenti, explique-t-on du côté de la MEL, en confirmant le nom de Keolis. La conférence des maires, prévu le 8 décembre, permettra aussi d’examiner le dossier, avant la délibération prévue le 15 décembre.

Le vote de la MEL va intervenir après de multiples rebondissements. Rappelons qu’il y a neuf mois, Keolis, qui sentait le vent tourner et craignait de perdre le contrat, avait attaqué en justice la MEL, lui reprochant de vouloir reprendre les négociations à zéro en invoquant des erreurs commises par les deux compétiteurs. Mais la justice avait rejeté ce recours.

Nouvelle péripétie en mai quand la Métropole adresse un courrier aux deux compétiteurs. Dans le courrier envoyé à Transdev se trouve une clé USB comportant des informations sur… Keolis. Transdev prévient la métropole qui décide alors de stopper les discussions, estimant en savoir assez pour faire son choix.

Cette fois, c’est Transdev qui porte l’affaire en justice. Le recours a été là encore rejeté il y a quelques semaines. La filiale de la Caisse des dépôts et consignations misait gros sur cet énorme contrat de l’ordre de deux milliards d’euros, qui doit couvrir la période 2018-2025. « C’est un sentiment d’inachevé. Mais la justice a tranché, nous respectons cette décision. C’est la MEL, qui a fait une erreur, et c’est nous qui en pâtissons », confie à VR&T Richard Dujardin le directeur France de Transdev. « Ce choix est antiéconomique : quand vous arrêtez la procédure à mi-chemin, vous n’obtenez pas les meilleures offres de prix », ajoute-t-il.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

CTS lance son application « tout en un »

appli CTS Strasbourg

A l’issue d’un test Bêta de plusieurs mois auprès de 1 000 utilisateurs, la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a lancé, le 23 novembre, une nouvelle application, qui concentre toutes les fonctions dont a besoin un voyageur pour se déplacer, c’est-à-dire préparer son déplacement, le payer et pouvoir le valider. Cette appli est téléchargeable sur smartphones Android et IOS. Cet assistant de mobilité, basé sur la technologie NFC permet aussi de chercher un itinéraire, de visualiser les horaires, d’être informé en temps réel sur le trafic ou encore de visualiser les places disponibles dans les parkings-relais ou bien le nombre de vélos en libre service disponibles dans les stations Vélhop. A partir du 31 mars prochain, tous les smartphones pourront accéder à l’achat de tickets format QR code. De nouvelles fonctionnalités seront intégrées progressivement. Par exemple dès janvier, il sera possible aux utilisateurs de signaler des anomalies constatées sur le réseau.

Ewa

Tisséo équipera son troisième dépôt pour le GNV

Pour remplacer ses bus diesel et répondre aux obligations légales sur les véhicules à faibles émissions découlant de la loi de transition énergétique, Tisséo-Collectivités a décidé de miser sur le GNV plutôt que sur l’hybride. 60 bus articulés Citaro 2 GNV équiperont ses lignes à haut niveau de service Linéo d’ici 2019, dont 27 sont en service depuis le mois de septembre. Deux de ses dépôts (Atlanta au nord et Langlade au sud) sont déjà équipés pour l’approvisionnement en gaz comprimé de ses bus, qui représentent près de la moitié de sa flotte (263 sur 540). Le dépôt de Langlade vient de bénéficier d’une extension de 58 postes de compression. La centrale de compression, qui alimente actuellement 165 bus, sera capable de monter jusqu’à 290. Pour faire face à cette montée en puissance du GNV, les élus de Tisséo-Collectivités ont aussi décidé en septembre d’équiper le troisième dépôt, celui de Colomiers, à l’ouest de l’agglomération, à l’horizon 2020-2021, pour un coût estimé entre quatre et huit millions d’euros. La loi imposant une fraction de gaz renouvelable d’au minimum 20 % en 2020 et 30 % en 2025, Tisséo travaille aussi à l’introduction du biogaz avec la région Occitanie et GRDF.

Catherine Sanson-Stern