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Ewa

Le Pays de Quimperlé crée son propre réseau intercommunal

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La communauté de communes du Pays de Quimperlé (Cocopaq) a lancé le 1er septembre son propre réseau de transport. Le TBK, pour Tro Bro Kemperlé, le tour du pays de Quimperlé en breton, est un réseau de dix lignes couvrant le territoire de la CC. La communauté de communes du Pays de Quimperlé (Cocopaq) a lancé le 1er septembre son propre réseau de transport. Le TBK, pour Tro Bro Kemperlé, le tour du pays de Quimperlé en breton, est un réseau de dix lignes couvrant le territoire de la CC. Neuf d’entre elles, numérotées de 1 à 9, sont nouvelles, et la dernière reprend le parcours d’une ligne gérée jusque-là par le réseau départemental Penn-ar-Bed. Jusqu’à l’été, en effet, la responsabilité du transport collectif sur le territoire de la Cocopaq relevait du département du Finistère. Mais la collectivité a choisi d’exercer sa compétence pleine et entière en matière de transport. Il s’agit pour elle d’améliorer les dessertes de transport scolaire pour tenter de remédier à sa désaffection constante, tout en maintenant une équité de l’offre en la matière sur l’ensemble du territoire. La Cocopaq compte aussi développer l’offre de transport auprès de tous les habitants, puisque les transports sont désormais accessibles à tous, offrant ainsi une alternative à la voiture. Le Pays de Quimperlé est caractérisé par un très fort taux d’équipement automobile, allant jusqu’à 95,9 % des foyers dans quelques-unes des communes du territoire, et au minimum 83 % dans les moins équipées, alors que la moyenne nationale est à 80 %. En créant ce réseau, la Cocopaq a aussi souhaité favoriser les échanges entre les communes et la ville-centre et développer les trajets domicile – travail en transports en commun.

Trois niveaux de dessertes ont été créés. D’abord intercommunal, avec deux départs le matin de chacune des communes vers Quimperlé, en période scolaire, pour arriver vers 8h, puis 9h. Le soir, trois retours vers les communes sont prévus de Quimperlé vers 16h, 17h et 18h. Entre ces deux horaires, c’est le transport à la demande qui prend le relais, en ligne virtuelle de Quimperlé vers les communes en fin de matinée et en sens inverse en début d’après-midi. Les dix lignes fonctionnent sur ce principe. S’y ajoutent une desserte locale dans les communes ou entre les communes très proches. Enfin, le réseau TBK desservira Quimperlé grâce à trois lignes urbaines, avec un départ toutes les heures de 7h à 19 h et une navette de centre-ville avec un départ toutes les 30 mn de 10h à 18h. L’ensemble des lignes desservira la gare au moins toutes les demi-heures, afin d’assurer une correspondance avec les TER.     

 

Yann Goubin
 

Ewa

Melun Val-de-Seine repense ses lignes de bus

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Le nouveau réseau de bus de la communauté de communes Melun Val-de-Seine a été lancé le 11 juillet dernier. Le nouveau réseau de bus de la communauté de communes Melun Val-de-Seine a été lancé le 11 juillet dernier. Les lignes de l’ancien Transport régional de l’agglomération Melun Val-de-Seine (Tram), jugées trop nombreuses et trop sinueuses (selon une étude réalisée en 2009), ont été totalement repensées, pour être plus lisibles, donc plus faciles à utiliser. Pour marquer ce changement, le Tram est devenu Mélibus.
Les lignes les plus importantes (A, C, E et F) ont été diamétralisées, permettant ainsi les déplacements du nord au sud de l’agglomération sans changer de bus en gare de Melun. Ce regroupement de lignes a entraîné la suppression ou la modification d’arrêts dans 8 des 14 communes que compte la communauté de communes Melun Val-de-Seine : Dammarie-lès-Lys, Le Mée-sur-Seine, Melun, La Rochette, Livry-sur-Seine, Vaux-le-Pénil, Rubelles et Voisenon.
Les tracés sont désormais identiques à l’aller et au retour, grâce à une desserte à double sens. Et les horaires sont cadencés sur la majorité des lignes, afin d’être plus lisibles. Les bus passeront donc à intervalles réguliers, tout en assurant les correspondances avec une grande partie des trains en gare de Melun. Les gares du Mée-sur-Seine et de Livry-sur-Seine sont aussi desservies même si les correspondances n’y sont pas programmées.
Le Stif qui finance 74 % du nouveau réseau de bus, apportera, jusqu’en 2016, une contribution financière annuelle oscillant entre 11,9 et 12,6 millions d’euros en fonction des années. L’engagement financier de la communauté d’agglomération s’élèvera, pour sa part, à presque 2,1 millions, chaque année. Au final, ce réseau coûtera, en budget de fonctionnement annuel, 170 000 euros à l’agglo et 350 000 euros au Stif. Pour l’année 2011, ce dernier subventionne le véhicule supplémentaire nécessaire à la restructuration à hauteur de 113 380 euros.
    

Y. G.
 

Près de 8 500 000 voyageurs par an

Le réseau Mélibus, exploité par Veolia-Transdev pour le Stif, compte 16 lignes au total (semaine, dimanche et jours fériés). Les bus circulent de 5 h à 22 h dans le périmètre de la communauté d’agglomération Melun Val-de-Seine qui réunit 106 000 habitants et 14 communes. Le réseau transporte près de 8 500 000 voyageurs par an.

Ewa

SEM : Niort restructure son réseau

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L’agglomération de Niort a lancé une nouvelle formule de son réseau, le 4 juillet dernier. « Le projet de restructuration est né lors de l’élaboration du plan de déplacements urbains », explique Stéphane Pierron, élu en charge des transports et des déplacements. Une étude approfondie, menée pendant deux ans auprès des usagers pour connaître leurs besoins et de leurs habitudes de déplacements, a fait émerger des pôles de forte fréquentation. L’agglomération de Niort a lancé une nouvelle formule de son réseau, le 4 juillet dernier. « Le projet de restructuration est né lors de l’élaboration du plan de déplacements urbains », explique Stéphane Pierron, élu en charge des transports et des déplacements. Une étude approfondie, menée pendant deux ans auprès des usagers pour connaître leurs besoins et de leurs habitudes de déplacements, a fait émerger des pôles de forte fréquentation. En septembre 2010, la Société d’économie mixte des transports de l’agglomération niortaise (Semtan) et les services de transports de la communauté d’agglomération niortaise (CAN) élaborent ensemble le nouveau réseau. Il se structure autour de cinq lignes Chronotan, ainsi nommées parce qu’elles sont cadencées à la fréquence d’un bus toutes les 20 minutes. Sur elles, viennent se greffer les lignes Transtan qui desserviront plus finement les quartiers. Sur certains itinéraires, la fréquence de passage des bus sera même de moins de 10 minutes. La création de trois pôles d’échanges, dont l’un à la gare de Niort, va permettre d’éviter le passage de toutes les lignes par un point unique, en l’occurrence la place de la Brèche, comme c’est le cas actuellement.
En zone rurale, le maillage permet de desservir toutes les communes de l’agglo. Il se compose de lignes structurantes Intertan, qui permettront de relier directement Niort, complétées par des lignes de rabattement qui fonctionneront sur le principe du transport à la demande (TAD), avec prise en charge aux arrêts mais retour à domicile. Ainsi, chaque commune sera desservie par au moins huit allers-retours. Les usagers auront aussi la possibilité d’emprunter, matin et soir, les bus scolaires (Scoltan) en même temps que les enfants. Pour les personnes handicapées, la CAN a développé le service Mobitan (transport des personnes à mobilité réduite) sur l’ensemble du territoire de l’agglomération. Et dès cet été une ligne sera créée pour desservir les communes du marais Poitevin depuis la gare de Niort : la ligne Maraîchine. L’agglomération a conçu une offre de transports évolutive. Elle pourra s’adapter, dans les années à venir, en fonction des modifications du territoire (nouvelles zones d’activités économiques, nouveaux quartiers ou lotissements à desservir) ou d’un accroissement de la fréquentation. Ainsi, une ligne TAD pourra très bien devenir régulière dès lors qu’on aura constaté un taux de fréquentation satisfaisant. A l’inverse, une ligne régulière peu fréquentée pourra passer en TAD pour éviter les trajets effectués à vide.   

 

 Y. G.

Ewa

TAD : les communes du sud-ouest de Rennes vont développer leur nouvelle offre

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Le conseil général d’Ille-et-Vilaine et la communauté de communes du canton de Guichen, au sud-ouest de Rennes (huit communes et 24 980 habitants), projettent de développer le réseau de transport à la demande lancé en mai dernier. Le conseil général d’Ille-et-Vilaine et la communauté de communes du canton de Guichen, au sud-ouest de Rennes (huit communes et 24 980 habitants), projettent de développer le réseau de transport à la demande lancé en mai dernier. Les modifications porteront probablement sur des plages horaires plus grandes certains jours, même si rien n’est encore figé. Pour l’instant, le service fonctionne tous les matins de semaine sauf le vendredi, pour rejoindre le centre bourg, entre 9h30 et 10h, et le quitter entre 11h30 et 12h. Les usagers peuvent aussi circuler d’une commune à l’autre, tous les mercredis et samedis matins. Comme souvent dans ce type de service, la réservation doit se faire la veille, en l’occurrence avant 17h, et fixe le lieu de prise en charge.
Le transport effectué par le conseil général, qui a la compétence transports sur le territoire, se fait en minibus de huit places ou en voiture, en fonction des réservations, identifiables par une livrée particulière et un logo spécifique : une sorte de panier violet avec deux roues dessous. Il permet de répondre au besoin, croissant depuis trois ans environ des habitants de ce territoire de se rendre dans la métropole rennaise pour leur travail, leurs loisirs ou leurs démarches administratives. Pour cela, la communauté de communes et le conseil général doivent créer des connexions avec les haltes et les gares TER de Laillé, Guichen-Bourg-des-Comptes et Saint-Senoux-Pléchâtel. Mais les habitants ont aussi besoin de se rendre à Guichen pour effectuer des démarches auprès de la mission locale, du point accueil emploi ou du point information jeunesse.
Le service est financé en grande partie par le programme européen Smooth, qui vise à réduire l’utilisation de la voiture et de lutter contre les émissions de CO2 grâce au transport à la demande, au covoiturage, aux voies piétonnes et aux pistes cyclables sécurisées pédibus. Y participent également le conseil général, le département, la communauté de communes… et les usagers, qui paient 2 euros par trajet.     

 

Y. G.

Ewa

Cadencement : RFF plaide la planification simultanée des sillons et chantiers

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Une fois par an, la vie du monde ferroviaire se voit immuablement rythmée par le fameux « changement de service », autrement dit l’arrivée des nouveaux horaires. Jusqu’à aujourd’hui, cette procédure technique, que pratiquent tous les réseaux européens, passait le plus souvent inaperçue du grand public. Une fois par an, la vie du monde ferroviaire se voit immuablement rythmée par le fameux « changement de service », autrement dit l’arrivée des nouveaux horaires. Jusqu’à aujourd’hui, cette procédure technique, que pratiquent tous les réseaux européens, passait le plus souvent inaperçue du grand public. Pour l’essentiel, il ne s’agissait que de simples adaptations de l’offre à la demande, avec un nombre limité de trains réellement impactés. Mais à la fin de cette année, et littéralement du jour au lendemain, on sait déjà que tout ou presque va devoir changer : quelque 85 % des 36 000 sillons du réseau français vont se retrouver chamboulés ! Pour l’opération dénommée SA 2012 (nouveau service annuel 2012, qui entre en vigueur le 11 décembre prochain), le compte à rebours a depuis longtemps déjà commencé… Ces six derniers mois, Hubert du Mesnil, président de RFF, Guillaume Pepy, président de la SNCF, ainsi que les équipes en charge du projet, redoublent d’efforts dans une collaboration de tous les instants pour préparer ce changement d’horaires qui, dans l’histoire, n’aura jamais connu d’équivalent. La justification d’un tel big-bang réside dans la conjonction unique de trois grands événements : une accélération gigantesque du rythme des travaux sur l’ensemble du réseau (avec 13 milliards d’euros qui seront dépensés d’ici à 2015) ; la mise en service de la LGV Rhin-Rhône, s’accompagnant de 51 nouvelles paires de trains qui vont mécaniquement bouleverser la trame horaire des autres TGV (c’est, au demeurant, la toute première fois que pareil lancement est réalisé le jour même d’un changement de service !) ; enfin, la décision conjointe de RFF et de la SNCF, sur proposition de l’Etat, de franchir une étape importante dans la remise à plat totale de la conception des horaires en vue d’évoluer, à terme, vers toujours davantage de trains cadencés. Sur ce dernier point, la quasi-totalité des régions, bien sûr directement concernées par la décision, ont donné leur accord. L’enthousiasme paraît déjà au rendez-vous…

Trois grandes familles de travaux sont prises en compte dans l’élaboration du SA 2012 et des prochains services annuels. La première intéresse le renouvellement de l’infrastructure. « Les voies renouvelées ont maintenant 25 ans de moyenne d’âge, le réseau a vieilli, et il nous faut donc rattraper le retard », constate Hubert du Mesnil. Le gestionnaire d’infrastructure investit 13 milliards d’euros en RVB (Renouvellement voie et ballast), à raison de 1,8 milliard par an, soit un effort deux fois plus important que celui qui était encore pratiqué il y a seulement trois ou quatre ans. La seconde famille de travaux concerne la modernisation des installations de sécurité (signalisation) et d’alimentation en énergie électrique (sous-stations, caténaires), ainsi que la suppression de passages à niveau, pour un coût annuel de 1,6 milliard d’euros. Quant à la troisième, elle correspond aux programmes actuels d’investissements en lignes nouvelles à grande vitesse, qui vont néanmoins impacter le réseau classique existant, en nécessitant la création de raccordements, d’où un certain nombre de chantiers supplémentaires à envisager. Enfin, il faut encore ajouter les opérations d’entretien du réseau, qui s’élèvent à deux milliards d’euros par an. Au total, selon RFF, ce sont 5,4 milliards de travaux qui devront ainsi être réalisés, chaque année, sur un réseau où l’exploitation ne pourra, bien évidemment, d’un simple coup de baguette magique être arrêtée. « La clé pour y parvenir, c’est une planification simultanée des sillons et des travaux », assure le président de RFF. La tâche n’est pas facile. Travailler la nuit est idéal pour la circulation des trains de voyageurs, mais peut se révéler extrêmement pénalisant pour celle des trains de fret. Se contraindre à continuer d’exécuter les travaux « en petits morceaux » minore, certes, la gêne occasionnée individuellement à chaque train, mais s’oppose à toute massification, et renchérit considérablement les coûts. Autant dire que toutes les parties prenantes vont, plus que jamais, devoir dialoguer…     

 

Philippe Hérissé

Ewa

La commune d’Oloron crée son réseau

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La taille ne fait rien à l’affaire. Les habitants des petites communes ont, en matière de transports, les mêmes attentes que leurs cousins des grandes agglomérations. C’est pourquoi le réseau de bus à Oloron-Sainte-Marie, qui a été lancé le 18 juin pour une période de tests jusqu’au 31 décembre, devrait trouver son public. La taille ne fait rien à l’affaire. Les habitants des petites communes ont, en matière de transports, les mêmes attentes que leurs cousins des grandes agglomérations. C’est pourquoi le réseau de bus à Oloron-Sainte-Marie, qui a été lancé le 18 juin pour une période de tests jusqu’au 31 décembre, devrait trouver son public. « On fait tout pour que ça marche », assure Nicolas Maleig, conseiller municipal et copilote du projet avec Béatrice Rance. « D’ailleurs, rien n’est figé », poursuit Nicolas Maleig. Les six mois qui viennent doivent permettre d’ajuster encore le réseau. Il a pourtant été largement réfléchi. « Nous y travaillons depuis deux ans au moins », souligne Béatrice Rance. L’idée, née à la fin de la précédente mandature, faisait partie des promesses de campagne de l’actuel maire Bernard Uthurry, élu en 2008, et se met en pratique depuis. Il a fallu demander un transfert de compétence en termes de transports au conseil général, puis s’appuyer sur toutes les connaissances des techniciens de la ville en matière d’urbanisme, de déplacements, de voiries et même de tourisme. La commune a même regardé ce qui se faisait dans des villes à la topographie similaire, avec des quartiers installés sur des collines entourant le centre-ville. Mais, surtout, les concepteurs du projet ont sondé la population, en envoyant un questionnaire à 6 300 foyers, et déposé le même dans les administrations et les commerçants du centre-ville. Avec les 800 réponses obtenues, Béatrice Rance et Nicolas Maleig ont pu recenser les besoins, les demandes et dresser un portrait des futurs utilisateurs : principalement des personnes âgées de 50 ans et plus, ne possédant pas de voiture ou prêtes à la laisser au garage si un bus existait.
De tout ça, est né un réseau formé de trois boucles, qui possèdent sept arrêts communs afin d’augmenter la fréquence dans le centre-ville, avec les mêmes ressources en matériel. Car pour des raisons financières les tests s’effectuent avec un seul minibus –pour mieux circuler en ville –, de 21 places dont une pour les PMR, qui enchaîne les lignes à la suite les unes des autres. Chaque boucle se parcourt en une vingtaine, voire une trentaine de minutes, ce qui fait une fréquence d’une heure au mieux entre de deux bus. Toujours dans un souci d’économie, les arrêts ont été matérialisés au sol à la peinture. « Si l’un d’eux s’avère mal placé, ce sera plus facile et moins coûteux de le déplacer que si nous avions installé un panneau ou pire un abri », expliquent Béatrice Rance et Nicolas Maleig. Pour eux, le travail n’est pas fini. Tous les mois, ils vont enquêter sur le terrain ou recueillir quotidiennement les remarques par mail, et corriger l’existant si nécessaire, à la rentrée. Le service ne devrait d’ailleurs pas s’arrêter au 31 décembre, mais se poursuivre en l’état ou modifié l’année prochaine.
  

 

 Yann GOUBIN

Ewa

Le nouveau réseau de bus booste la fréquentation à Laval

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Les Transport urbains de Laval (TUL) ont battu un nouveau record de fréquentation en 2010. Près de 8 millions de voyageurs ont utilisé, l’année dernière, le réseau lavallois de transport en commun, selon les chiffres publiés par la Dreal. Les Transport urbains de Laval (TUL) ont battu un nouveau record de fréquentation en 2010. Près de 8 millions de voyageurs ont utilisé, l’année dernière, le réseau lavallois de transport en commun, selon les chiffres publiés par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). « Avec 82 voyages par an et par habitant, Laval se situe dans le peloton de tête des réseaux français de taille équivalente », indique le rapport de la Dreal. Dans ce type d’agglomération, le nombre moyen de voyage ne s’élève, en effet, qu’à 35 voyages par an et par habitant.
Globalement, sur l’année 2010, la fréquentation a augmenté de 2,2 % par rapport à 2009. Elle est même de + 2,6 % sur le second semestre 2010.
Pour le président de Laval Agglomération, Guillaume Garot, c’est le résultat de la refonte des transports en commun lancée en 2010. Dès janvier 2010, l’agglo avait créé Lano, une ligne circulaire, desservant des communes périphériques sans passer par le centre-ville et, Flexo, un service de soirée, fonctionnant du lundi au samedi jusqu’à 22 h 30, dont le trajet est adapté à la demande des voyageurs lorsqu’ils entrent dans le bus.

Ewa

L’agglomération de Blois fait monter la pression

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Agglopolys, l’agglomération de Blois (Loir-et-Cher), a engagé les procédures pour le renouvellement de la délégation de service public de ses transports urbains (TUB), qui s’achève fin 2012. À cette occasion, l’agglomération entend reprendre la main et imposer un cahier des charges plus exigeant au futur exploitant. Agglopolys, l’agglomération de Blois (Loir-et-Cher), a engagé les procédures pour le renouvellement de la délégation de service public de ses transports urbains (TUB), qui s’achève fin 2012. À cette occasion, l’agglomération entend reprendre la main et imposer un cahier des charges plus exigeant au futur exploitant. Il y a quelques semaines, Christophe Degruelle, président (PS) d’Agglopolys, déclarait que « le contrat de 2004 était vraiment n’importe quoi » et qualifiait le réseau de « dépassé, obsolète et mal calibré ». Il est vrai qu’il avait été conçu pour cinq communes alors que l’agglomération en compte aujourd’hui vingt et une. Mais en 2004, lors de la négociation de la précédente DSP, un seul candidat s’était déclaré, Keolis, qui avait donc remporté ce marché sans combattre. Pour son appel d’offres, l’agglomération attend donc une réelle concurrence. À défaut, elle pourrait en reprendre la gestion. Le 12 mai, le président a ainsi déclaré : « Si la concurrence n’est pas assez vive lors de l’appel d’offres ou qu’il y a entente entre les sociétés, nous nous orienterons vers une SPL avec la ville et l’agglo pour le transport et le stationnement. » L’appel d’offres va pour cela être préparé par deux élus entourés d’un assistant à maître d’ouvrage, un bureau d’études spécialisé, un cabinet d’avocats et un conseil fiscaliste. L’agglomération est d’autant plus exigeante qu’elle va investir 12 millions d’euros dans la construction d’un nouveau dépôt bus et qu’elle peaufine son projet de PDU qui sera adopté pour 2013.    `

 

J.-J. T.

Ewa

Olivier Poitrenaud prend la tête de Tisséo à Toulouse

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C’est un homme du rail qui devrait prendre la direction de l’Epic Tisséo, gestionnaire du réseau urbain toulousain, à partir du 4 juillet. C’est un homme du rail qui devrait prendre la direction de l’Epic Tisséo, gestionnaire du réseau urbain toulousain, à partir du 4 juillet. Le polytechnicien Olivier Poitrenaud, ex-directeur général de Thalys International, entré à la SNCF en 1989, devrait remplacer Olivier Delcour, qui rejoint la direction générale des services de la communauté urbaine du Grand Toulouse. Franck Gervais lui succédera chez Thalys International. La nomination d’Olivier Poitrenaud, proposée par le président de Tisséo, devra être validée en conseil syndical le 30 mai. « Nous espérons que cette nomination marquera le retour de la stabilité, après les nombreux changements de direction que nous avons connus depuis 2004 », a commenté Franck Delpérier, délégué Sud Transports Urbains dans l’entreprise. L’Etablissement public industriel et commercial, créé en avril 2010, compte 2 300 salariés et a été agité par un conflit dur lors du lancement du premier tramway toulousain.                        

C. S.-S.

Ewa

Stif : le cadencement, mission impossible pour 2012

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Le Stif souhaite reporter d’un an le cadencement d’abord annoncé pour la fin de l’année, au changement de service. En cause : l’absence de concertation et la difficulté à faire admettre une détérioration du service au quotidien pour laisser les sillons au Rhin-Rhône. Que certains parlent du cadencement ou d’autres, plus modestement, de l’important changement de service annoncé pour la fin de l’année, les responsables du Syndicat des transports d’Île-de-France n’ont, depuis des mois, pas changé d’avis : le mieux serait de reporter à 2013 et de reconduire pour l’an prochain le service actuel. C’est ce qu’a demandé, à l’unanimité, le Conseil du Stif. La raison de fond ? « L’objectif premier, c’est de permettre à des circulations nationales de passer, notamment celles du Rhin-Rhône. Le projet de cadencement dit généralisé, piloté par RFF, inquiète. RFF, avec une approche extrêmement nationale, a défini une trame globale qui s’est imposée face aux trames locales », précise Thierry Guimbaud, directeur d’exploitation du Stif, en charge de l’offre Transports. « Alors que l’on parle toujours de l’importance des trains du quotidien, il ne faut pas les considérer comme la variable d’ajustement. Il n’est pas question d’opposer le TGV aux trains du quotidien, simplement de veiller à ce que les capacités soient réparties équitablement. Si l’on pose d’abord les sillons TGV, les autres trains ne peuvent que s’ajuster. » Au Stif, on affirme avoir longtemps demandé une solution dans laquelle chacun ferait des efforts, éventuellement provisoires. Sans réussir. Il y a également divergence forte sur la façon de piloter le projet. « Avant les précédentes réorganisations, nous avons toujours beaucoup discuté, avec des comités de ligne en amont, donné des informations sur les perspectives, recherché les aspects gagnant-gagnant sur ces sujets toujours difficiles à faire passer. Depuis un an, nous disions à RFF : lancez des concertations… » En vain.
Dans ce contexte, le Stif redoute une dégradation du service pour certains voyageurs, sans améliorations tangibles pour d’autres. Pour se placer dans les sillons à venir du Rhin-Rhône, certaines régions SNCF ont décalé leurs horaires. Mais pas toutes, Saint-Lazare notamment, qui n’a pas été mise au diapason. Et pour les trains qui passent d’une région à l’autre, comme Saint-Quentin – La Défense, il faut accélérer ou ralentir les trains pour les faire passer dans la cadence. Soit six minutes supplémentaires. La C verra, également, un allongement de 4 minutes sur certains parcours.
« C’est comme en faisant tourner une roue de bicyclette et en bloquant l’autre, ça ne peut pas marcher », note Thierry Guimbaud. « Cela illustre bien le caractère inachevé du projet. Lorsque des points ne sont pas aboutis, techniquement, il faut se concerter, s’associer, éventuellement réinjecter de l’offre pour compenser les aspects négatifs et garantir une meilleure régularité. Face au refus de concertation, il était impossible de mettre “du plus” et de bâtir un projet autour de discussions. » Reporter s’impose d’autant plus que 2010 a constitué l’une des pires années pour le Transilien, en termes de régularité. « L’urgence, c’est de stabiliser, de recapitaliser après une année très difficile », souligne Thierry Guimbaud. « Nous ne pouvons pas nous concerter sur des projets que l’on ne partage pas. » Cela, alors même que la Région commence à travailler à une nouvelle étape du cadencement.
Le cadencement, la région connaît bien. Elle l’a mis en place, en décembre 2008, sur trois lignes. Dans un contexte marqué alors par un fort développement de l’offre de transport, de commande de nouveau matériel, d’investissements… Cela a permis davantage de lisibilité à l’offre, de compléter les trous de dessertes, le soir, en périodes de vacances, en flanc de pointe… « De tout cela, nous avons tiré l’opportunité pour cadencer, sans vouloir une remise à plat complète. C’était pour répondre à une vraie demande. » Et non pas à une contrainte, celle de faire passer en fin d’année des TGV Rhin-Rhône, dès la première année placés dans leurs bons sillons.

 

Pascal GRASSART