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Ewa

Un réseau de bus totalement repensé pour Agen

Tempo(1)

La communauté d’agglomération d’Agen a lancé un nouveau réseau de bus, totalement refondu. Objectif pour Keolis qui reste aux commandes pour six années de plus : passer de 1,8 à 2,4 millions de voyageurs d’ici la fin de son contrat. Un nouveau réseau de transport fonctionne depuis quelques semaines déjà dans le territoire de la communauté d’agglomération d’Agen. Depuis le 2 mars 2013, l’ancien Transbus est devenu Tempo Bus. Keolis reste aux commandes pour six nouvelles années, elle a remporté l’appel d’offres en juillet 2012. Le réseau, lui, a été totalement transformé, les lignes tantôt scindées, tantôt rallongées, les lettres (A, B, C, G) changées au profit de chiffres (1, 2, 3, 4). Tempo compte désormais dix lignes urbaines, cinq lignes suburbaines desservant huit communes et un service pour les PMR. L’objectif était que chacune des 29 communes de l’agglomération et les 97 000 habitants soient desservis, au besoin par du transport à la demande à raison de deux allers-retours par jour. Mais Tempo bus dessert également les zones d’emploi, de services et de loisirs, comme l’Agropole, l’hôpital, l’usine UPSA, le marché d’intérêt national, les zones d’activités d’Estillac et de Pont-du-Casse, nouvellement entrée dans l'agglo, le parc Walibi… Au total, 130 arrêts supplémentaires ont été créés, s’ajoutant au 307 déjà existant. Pour exploiter ces nouvelles dessertes qui représentent deux millions de kilomètres annuels, contre 1,3 actuellement, l’agglo a acquis 14 nouveaux bus investissant 3 millions d’euros. L’exploitant dispose maintenant de 51 véhicules contre 41 auparavant et a embauché 23 personnes, dont 14 dans le cadre d’un contrat de professionnalisation avec Agglo Emploi et Pôle Emploi, portant à 73 le nombre de salariés. L’objectif de Keolis est de porter la fréquentation à 2,4 millions de voyageurs d’ici la fin de son contrat contre 1,8 au début.
Alors que le prix de l’abonnement annuel a pratiquement baissé de moitié, 150 euros contre 283,5 dans l’ancien réseau, la communauté d’agglo va consacrer, à ses transports collectifs, 5,7 millions d'euros par an hors investissement (3,6 millions les années précédentes). La plus grande part (5,3 millions) est financée par le VT, dont le taux, 0,75 % n’a pas été relevé avec l’entrée des nouvelles communes en janvier de cette année.
    

Yann GOUBIN
 

Les travaux du pôle multimodal officiellement lancés

Elus, partenaires financiers et entreprises du bâtiment ont posé, le 3 mai, la première pierre du pôle multimodal de la gare d’Agen. Le projet Agen-Gare, initié en janvier 2012, a pour objectif de créer une gare routière adaptée aux besoins actuels de la deuxième plus importante gare de la Région Aquitaine qui connaît un flux de près de 1,2 million de voyageurs par an. L’Espace gare doit permettre d’améliorer l’accès, les échanges entre les différents modes de transports (train, transports urbains et départementaux, taxis et vélos) ainsi que le stationnement. Une large verrière longera la gare pour abriter les usagers, et accueillera également un abri à vélo. Le montant du projet s’élève à 16,246 millions d’euros, dont 5,97 pour le foncier et les accès, et 9,4 pour la gare routière et la halle voyageurs. Les travaux devraient se terminer fin octobre.    

Y. G.

Ewa

Compiègne achète ses bus pour réduire ses coûts

VRT550S TM 2456

A Compiègne, pour assurer une meilleure desserte du centre-ville et renforcer la dimension intercommunale, le réseau de transports urbains va être remanié. Et surtout, pour faire de substantielles économies, l’agglomération va devenir propriétaire de ses bus. A partir du 15 juillet, le réseau de l’agglomération de la région de Compiègne (Arc), qui réunit 15 communes et compte quelque 73 000 habitants, va lancer un réseau de bus modifié. Un changement dû, notamment, au renouvellement de la délégation de service public. Certes, les Cars Acary étaient déjà le prestataire des transports intercommunaux (Tic) de l’ARC, qui compte encore six lignes jusqu’en juillet. Mais la filiale de Transdev va apporter des modifications aux transports urbains du Compiégnois, qui vont toutefois conserver leur gratuité, sauf les dimanches et fêtes.
Le réseau va perdre la ligne 6, reprise par la 2 qui sera prolongée et fera un crochet sur l’autre rive. La 7 sera scindée en deux, comme les quatre autres. Ce sera sans doute l’une des nouveautés les plus visibles : le nombre de lignes passe de six à cinq. L’objectif de ces modifications est d’assurer « une meilleure desserte et un rééquilibrage du réseau », souligne le président de l’Arc, Philippe Marini.
Tout cela afin d’offrir une meilleure desserte du centre-ville de Compiègne, des liaisons simplifiées vers la zone commerciale et de loisirs de Jaux-Venette, et plus de connexions entre les deux rives. Ces modifications doivent aussi renforcer la dimension intercommunale du réseau avec un meilleur service pour Jaux, Venette et Margny, et des extensions vers Clairoix et Choisy-au-Bac.
Mais le gros changement concerne toutefois les bus. En effet, l’agglomération a décidé de devenir propriétaire de ses véhicules de transports urbains. « Nous avons reçu l’aide du syndicat mixte des transports collectif de l’Oise (SMTCO), qui subventionne 30 % de l’investissement de 4,4 millions d’euros », explique Laurent Portebois, vice-président de l’Arc chargé des transports. « Nous avons donc acheté 19 bus standards et 2 midibus. Mais nous allons les amortir sur quinze ans. Alors que dans le cadre d’une délégation de service public l’opérateur calcule l’amortissement sur la période du contrat. En l’occurrence, sur sept ans. Avec nous, ils vont durer le double. »
Cette solution devrait permettre d’économiser de 200 000 € à 300 000 € par an selon les estimations de l’Arc. L’autre modification, c’est la création d’un seul lot qui rassemble transports urbains et transports scolaires. C’est donc les Cars Acary qui opéreront les bus scolaires à la rentrée, qui ne s’appelleront plus Scolas’Tic, mais Tic tout simplement, afin d’unifier le service. Ils permettront aussi d’étoffer la desserte, puisque, comme aujourd’hui, ces bus seront accessibles à tous les usagers.
Parmi les nouveautés, les usagers bénéficieront d’une amplitude de service plus longue de deux heures sur le TAD. Il fonctionnera de 6h à 20h, au lieu de 7h à 19h aujourd’hui. « Les usagers qui se rendent à Paris n’avaient pas de solution pour se rendre à la gare et prendre le train de 6h55 pour la capitale. »
    

Yann GOUBIN
 

Ewa

Le nord du bassin d’Arcachon préfère un TAD à un service régulier

VRT550 TMBelfort 2169

La communauté de communes du nord du bassin d’Arcachon (Coban) va lancer un transport à la demande en septembre prochain. La communauté de communes du nord du bassin d’Arcachon (Coban) va lancer un transport à la demande en septembre prochain. Il sera organisé avec le conseil général de la Gironde. Un premier projet élaboré par les élus prévoyait la création de trois lignes régulières en complément des deux lignes départementales de TransGironde, 601 et 610, qui traversent le territoire de la Coban. Ces lignes communales auraient desservi les huit communes de la Coban (57 857 habitants), à raison de trois allers-retours matin et soir. Mais les élus ont préféré créer un transport à la demande qui offre un service plus large, notamment parce qu’il fonctionnera de 6h30 à 20h, du lundi au vendredi, pour le même budget prévisionnel de 200 000 euros par an environ. « Avec les lignes régulières, on n’est jamais garanti de transporter des voyageurs, alors qu’avec le transport à la demande, le bus transporte forcément un habitant. Et on ne paye que les trajets effectués », explique Daniel Riskal, le directeur des services de la Coban.
Le service que proposera la Coban permettra de rejoindre un centre-ville ou d’activités, pour peu que le trajet dépasse les 2 km, ou encore un autre moyen de transport, comme le train dans les gares de Biganos ou de Marcheprime, au nord-ouest du territoire, à mi-chemin entre Biganos et Bordeaux, ou un arrêt de bus des lignes TransGironde. Le service fonctionnera et sera destiné à l’ensemble des habitants. « Nous sommes sur un territoire où l’habitat est parfois isolé et, par conséquent, l’automobile la seule possibilité de se déplacer si l’on n’habite pas près des départementales empruntées par les bus de TransGironde », commente le directeur des services de la Coban.
L’intercommunalité a donc passé une convention avec le conseil général de la Gironde qui se chargera de la procédure de passation de marché pour retenir un prestataire de transport, puis, le service lancé, de la réservation des courses. « En s’appuyant sur la fréquentation du transport de la communauté de communes voisine dont la physionomie se rapproche de la nôtre, j’ai établi les calculs de coût selon 6 000 à 8 000 trajets annuels, sur 250 jours par an, soit 25 passagers par jour environ. Mais la Coban serait heureuse de payer plus, ce qui voudrait dire que plus d’habitants utilisent le service ! », conclut Daniel Riskal.     

Y.?G.

Ewa

Agglomération de Blois : le centre de maintenance précède le nouveau réseau

VRT548 S Blois 0761

L’agglomération blésoise met à la disposition du nouveau délégataire un centre de maintenance bus dont elle est propriétaire. Keolis est l’exploitant des transports d’Agglopolys depuis le 1er janvier. Il promet, outre la mise en place d’un réseau complètement remanié, la création d’un TAD, la location de vélos électriques Le nouveau centre de maintenance des bus de l’agglomération de Blois a été inauguré le 2 février. Il s’agit d’une étape importante pour Agglopolys, qui compte 107 282 habitants répartis dans 48 communes. En effet, le centre de maintenance Le Terminal est la propriété de la communauté d’agglomération, ce qui lui offre une plus grande liberté dans la gestion de ses transports. Auparavant, la maintenance était assurée dans un centre qui appartenait au précédent opérateur. Profitant du renouvellement de la délégation de service public, Agglopolys a choisi un nouvel emplacement de 20 000 m² pour installer des parkings, des bureaux et un atelier de 2 642 m² exactement. L’agglo a mis cet outil à disposition de Keolis, le nouveau délégataire désigné par le conseil communautaire le 12 novembre 2012, dont le contrat est entré en vigueur le 1er janvier 2013.
Pour Agglopolys, Le Terminal est la première étape de la métamorphose du réseau de Blois. Proposé par Keolis et accepté par l’agglomération, ce nouveau réseau entrera en vigueur le 2 septembre prochain. Il s’articulera autour de trois lignes structurantes, cadencées à 20 min, complétées par trois autres lignes, du lundi au samedi, relayées les dimanches et jours fériés par trois lignes régulières, pour desservir Blois et sa première couronne. S’y ajoutera une ligne de desserte fine des zones d’activité Nord du lundi au vendredi. Un service de navettes de centre-ville devrait aussi voir le jour, du lundi au samedi, de 9h à 19h, toutes les 12 min. Tout comme des liaisons dédiées vers les châteaux de Blois, Chaumont et Cheverny, et la location de vélos, notamment électriques ou pliants.
Parallèlement, un transport à la demande en porte-à-porte sera créé dans les zones moins denses des communes de Blois, Vineuil, Villebarou et Saint-Gervais-la-Forêt, et 43 autres communes du territoire, avec 16 points de destination. Il sera complété par un service de PMR. D’ici septembre, les habitants vont être informés des nouvelles caractéristiques du futur réseau, notamment grâce à huit réunions publiques. Des habitants qui seront par ailleurs consultés pour choisir les nouvelles livrées des bus. A plus long terme, le réseau passera au sans-contact en septembre 2014.
    

Yann GOUBIN

 

Un nouveau site évolutif

Comme le réseau de bus, le centre de maintenance Le Terminal fonctionne 7 jours/7, 365 jours par an, de 5h à 22h. Cent vingt personnes y sont employées dont trente-quatre femmes. Parmi eux, on compte 96 conducteurs et vérificateurs, 4 agents de maintenance, 16 agents d’encadrement exploitation et administratifs et 4 cadres de direction. Le site est également évolutif. Pour répondre à une augmentation de l’activité, il pourrait accueillir de 10 à 12 bus supplémentaires (contre 60 aujourd’hui), avec l’ajout de deux nouvelles travées et 30 salariés en plus.
 

Ewa

L’agglo de Concarneau lance Coralie

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La communauté d’agglomération de Concarneau (50 440 habitants et neuf communes) a totalement transformé et développé son réseau de bus avec deux idées principales. La communauté d’agglomération de Concarneau (50 440 habitants et neuf communes) a totalement transformé et développé son réseau de bus avec deux idées principales. « La volonté des élus était de permettre à chaque habitant du territoire d’avoir accès aux transports en commun et de pouvoir ainsi se déplacer plus aisément entre toutes les villes de l’agglomération, y compris les plus éloignées : Melgven, Trégunc, Pont-Aven, mais aussi Rosporden, Saint-Yvi, Elliant ou Tourc’h », explique François Besombes, conseiller communautaire de Concarneau Cornouaille Agglomération (CCA), délégué au transport et premier adjoint au maire de Concarneau. « Le deuxième objectif était de rendre possible les correspondances avec le réseau de bus départementaux Penn Ar Bed, et avec les TER et les trains en général, à la gare de Rosporden. »
Le nouveau réseau, dénommé Coralie, est lancé le 3 septembre et réunit 15 lignes dont 13 nouvelles ou transformées. Toujours confié en DSP à Keolis, jusqu’en 2014, il s’articule autour de quatre lignes fortes. La 1, cadencée à la demi-heure, relie Trégunc, une commune jouxtant Concarneau, et l’arrêt Maison-Blanche, point de correspondances avec les bus interurbains. La ligne 2 dessert les autres quartiers de la ville pour les relier au réseau. La ligne 3 est prolongée jusqu’à une zone d’activités commerciales et administratives, où est notamment installé Pôle Emploi.
Quant à la 4e ligne, reliant Concarneau à Rosporden, elle est fortement renforcée avec un cadencement qui passe de 4 à 10 allers-retours quotidiens entre ces deux pôles structurants du territoire. Des correspondances avec la SNCF sont assurées pour créer une offre de transport complémentaire. La ligne 4 est donc un élément très important du réseau Coralie.
Côté transport à la demande, quatre lignes ont été ajoutées aux trois déjà existantes au sein du réseau Busco, qui couvrait seulement Concarneau et Melgven et était géré par un syndicat mixte, dissout depuis avec l’élargissement de la CCA et sa prise de compétence pour le transport en début d’année. En complément de ces lignes, le réseau Coralie ajoute le service Hep’co. S’adressant aux personnes à mobilité réduite, il leur permet de se déplacer de leur domicile au lieu de destination de leur choix, du lundi au samedi de 7h30 à 19h. Si la CCA a accompagné le lancement d’une offre de gratuité, la première semaine sur les lignes régulières et deux semaines sur les lignes TAD, le tarif est depuis passé à 1 euro, le trajet autorisant les correspondances, et 8,6 euros le carnet de 10 tickets. Pour le transport scolaire et les 1 900 collégiens et lycéens transportés chaque jour, il est désormais géré par Coralie, mais reste confié à des transporteurs locaux.     

Y.?G.

Ewa

Saint-Dizier restructure ses transports avec succès

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Veolia-Transdev a profité de l’été pour remanier le réseau de bus qu’il exploite à Saint-Dizier. Principaux aménagements : la « rediamétralisation » de certaines lignes, le cadencement et l’information des voyageurs à bord des véhicules. Le réseau de bus de Saint-Dizier (30 000 habitants), dans la Marne, a été remanié le 9 juillet dernier. En choisissant le début de l’été pour lancer ces modifications, l’exploitant Veolia-Transdev, qui a obtenu le contrat de DSP en mars dernier pour les cinq prochaines années, offre aux usagers la possibilité de s’approprier les changements. En premier lieu, c’est le retour de la diamétralisation des lignes. Car la ligne circulaire n’a pas été reconduite, faute d’avoir trouvé son public. Pourtant, ce type de desserte rencontre souvent le succès dans les villes où elle est installée, car elle permet aux usagers d’éviter une correspondance en centre-ville pour des trajets de périphérie à périphérie. « Une maison de santé a été ouverte après la création de la ligne, mais pas sur son parcours, si bien que les usagers devaient changer de bus », explique François Lourdelet, directeur du réseau Ticéa. Désormais, la desserte de la maison de santé se fait avec la seule ligne 2, alors qu’elle était alternativement desservie par la 1 ou la 2, en fonction des heures de la journée. Simplifier le réseau était en effet l’une des demandes de la collectivité. L’instauration du cadencement participe également de cette simplification. On compte maintenant un bus toutes les demi-heures sur les lignes 1 et 2, et un toute les heures sur la nouvelle ligne 3. « C’est une ligne qui dessert des quartiers pour l’instant peu urbanisés mais qui sont appelés à se développer. » En revanche, les deux autres desserviront toutes le deux le quartier à forte population du Vert-Bois, permettant à ses habitants une double relation vers le centre-ville.
Le reste de l’agglomération bénéficiera d’un transport à la demande virtuel et non zonal, de point d’arrêt à point d’arrêt, du lundi au vendredi, et à heure fixe. En revanche, la réservation, obligatoire, pourra se faire jusqu’à 2 heures avant le départ. « Il a été conçu pour des salariés, puisqu’il dessert notamment l’Afpa et une zone d’activités », explique François Lourdelet. Les habitants pourront aussi emprunter l’un des quatre circuits à vocation scolaire, même si ceux-ci n’ont été dessinés qu’à cet usage. L’autre nouveauté du réseau, c’est l’information à bord. Des écrans TFT, doublés d’annonces sonores, avertiront les voyageurs des prochains arrêts. Ce nouveau réseau semble emporter l’adhésion du public. « Nous avons fait + 13 % de validation en juillet. Mais il faut confirmer », dit prudemment François Lourdelet.     

Yann Goubin

Ewa

Avec Kicéo, Vannes change de braquet

BHNSsurpoleLeBrix

Nouveau nom, nouveaux bus, nouveaux services A Vannes, le big bang des transports publics urbains s’est produit le 3 septembre, le jour de la rentrée. Nouveau nom, nouveaux bus, nouveaux services… A Vannes, le big bang des transports publics urbains s’est produit le 3 septembre, le jour de la rentrée. Sous le nom de Kicéo, c’est un service de 33 % de kilomètres supplémentaires qui est proposé. C’est la seconde fois en quatre ans que Vannes fait évoluer son réseau, puisqu’en 2008, déjà, une refonte importante a permis « un gain de fréquentation de 10 % par an », a calculé Denis Bertholom, vice-président transports à Vannes Agglo. Avec le PDU adopté en février 2011, il s’agit de « faire reculer la voiture et capter 15 000 voyageurs de plus chaque jour dans les bus », décrit l’élu. Partant d’une fréquentation quotidienne de 20 000 personnes en 2008, l’objectif est d’atteindre 30 000 voyages en 2015, puis 38 000 en 2020.
Mesure phare du nouveau réseau : la création d’une ligne de BHNS. La ligne majeure de l’agglomération (la 1), qui concentre le tiers du trafic, sera dotée de cinq Crealis Néo d’Iveco, puis de cinq autres en 2013. Des améliorations de voirie pour un montant de 1,4 million d’euros ont été apportées, et la ligne est cadencée aux 10 mn. Le reste de l’offre est parfaitement hiérarchisé : deux lignes essentielles avec une fréquence de 10 mn (la 1 et la 2), complétées de 5 lignes principales desservant les pôles d’attraction, avec des intervalles de 20 mn en semaine et de 30 mn le samedi et l’été. Au troisième niveau, on trouve 4 lignes complémentaires (un bus toutes les 30 mn en pointe, toutes les heures en périodes creuses). Le maillage est complété de 8 lignes périurbaines et de lignes spécifiques (périphérique, scolaire, dimanches et jours fériés, soirée).
De manière générale, il n’y a plus de service à deux vitesses (périodes scolaires / vacances). « Le réseau est vraiment orienté tout public », insiste Denis Bertholom. Enfin, le TAD est densifié avec deux fois plus de points d’arrêt (109) sur 21 communes de l’agglo. 43 arrêts supplémentaires sont prévus à la rentrée 2013, portant à 70 % le pourcentage de population « captable ». Le PDU prévoit également un BHNS sur la ligne 2 et, au global, une augmentation de l’offre kilométrique de 60 % en 2020. Afin de gagner en efficacité et lisibilité du service, la gamme tarifaire a été simplifiée, avec 3 titres selon les âges. Cette année, la collectivité locale a investi 5,5 millions d’euros en matériel neuf, mise en couleurs du parc et travaux divers. Et sa contribution forfaitaire passera de 8,7 millions d’euros à 12,2 millions d’euros en 2012. Un avenant a donc bien sûr été signé avec Veolia Transdev, dont le contrat de DSP signé en 2005 court jusqu’en 2015. Car même si Kicéo sonne comme Keolis, c’est bien VTD le délégataire !

Cécile NANGERONI

Ewa

Guingamp Communauté ajuste Axéobus pour la rentrée

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Après presque une année scolaire de fonctionnement, Axéobus, le réseau de transports en commun de la communauté de communes autour de Guingamp va subir quelques aménagements pour la prochaine rentrée scolaire. Après presque une année scolaire de fonctionnement, Axéobus, le réseau de transports en commun de la communauté de communes autour de Guingamp va subir quelques aménagements pour la prochaine rentrée scolaire. Le 19 septembre 2011, Guingamp Communauté (6 communes et 21 045 habitants) lançait son réseau de bus, qui couvre, grâce à trois lignes régulières, toutes les communes du territoire. Huit mois plus tard, le taux de fréquentation est conforme aux attentes avec 15 000 voyages, mais « sans montée en puissance », reconnaît Pauline Carquin, chargée de mission dans le domaine des transports à Guingamp Communauté. « Les habitants de ce territoire globalement rural ne sont pas encore totalement habitués à utiliser les transports en commun. » Pour dynamiser le service, une enquête de satisfaction a été menée au mois de mai, et certains horaires ont été modifiés : le dernier trajet quotidien, de même que certains bus du samedi ont été supprimés et reprogrammés l’après-midi en semaine, où la demande est plus forte. « Nous voulons offrir le meilleur accès possible aux zones d’intérêt principales que sont par exemple le centre-ville ou l’hôpital de Guingamp », explique Marie-France Auffret, vice-présidente de Guingamp Communauté, en charge des transports. L’objectif est de parvenir à 22 000 voyages au bout d’un an. Pour autant, « il n’y a aucune modification du circuit », assure-t-elle. L’intercommunalité dispose également d’un service réservé aux PMR et aux plus de 80 ans, nommé Axéoplus, « qui connaît un bon succès » et qui est conservé à l’identique. « En revanche, c’est plus difficile pour Axéophone, notre service de transport à la demande », poursuit Marie-France Auffret. « C’est un système un peu compliqué. Les gens réservent une navette qui les emmène à l’arrêt Axéobus le plus proche, qu’ils empruntent ensuite », explique-t-elle. Le service de transports en commun de Guingamp Communauté, dont le coût global est évalué à 550 000 €, est financé à hauteur de 240 000 € par le versement transport, le reste étant pris en charge par l’intercommunalité. « Le service n’a pas vocation à rapporter », explique Pauline Carquin. « On est complètement dans une perspective de service public, continue Marie-France Auffret, c’est pourquoi le prix du billet à l’unité, valable cinq heures, est fixé à un euro. » L’abonnement mensuel, qui offre un nombre illimité de voyages, est de 24 €, et Guingamp Communauté a mis en place une tarification sociale sous conditions de ressources.
    

Théo Hetsch

Ewa

Le contrat d’axe pour le BHNS du pays de Gex en délibération

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Un contrat d’axe visant l’instauration d’un BHNS sur la RD1005 entre Gex et Ferney-Voltaire et en direction de Genève est actuellement en délibération dans les villes traversées (Gex, Cessy, Ségny, Ornex et Ferney-Voltaire). Un contrat d’axe visant l’instauration d’un BHNS sur la RD1005 entre Gex et Ferney-Voltaire et en direction de Genève est actuellement en délibération dans les villes traversées (Gex, Cessy, Ségny, Ornex et Ferney-Voltaire). Ce contrat d’axe lie le conseil général de l’Ain (AOT), les communes concernées et la communauté de communes du pays de Gex (26 communes et 80 000 hab.), et définit leurs engagements respectifs. Le projet vise à remplacer la ligne actuelle des Transports publics genevois (TPG) reliant Gex à Genève, via Ferney-Voltaire, par un BHNS, plus rapide, sur sa partie française. Gex, Ferney et Ségny ont d’ores et déjà accepté le projet, évalué à 34 millions d’euros, tandis que la commune d’Ornex l’a rejeté le 29 mai. « Le projet sera à nouveau soumis à délibération à la fin du mois », assure Gilles Bouvard, chef du service aménagement de la CCPG. La commune de Cessy va délibérer le 26 juin sur ce projet que le ministère de l’Ecologie a retenu parmi 77 autres lors du second appel à projets « transports urbains », et devrait le financer à hauteur de 1,38 million d’euros. La Confédération helvétique et le canton de Genève devraient également participer au financement de ce projet, qui pourrait voir le jour en décembre 2014.

 

T. H.

Ewa

La chambre régionale des comptes épingle Tisséo

TisseoN07 1080

La gestion de Tisséo, l’opérateur des transports en commun de l’agglomération toulousaine, fait l’objet d’un rapport de la chambre régionale des comptes, rendu public le 8 juin dernier en comité syndical du SMTC. La gestion de Tisséo, l’opérateur des transports en commun de l’agglomération toulousaine, fait l’objet d’un rapport de la chambre régionale des comptes, rendu public le 8 juin dernier en comité syndical du SMTC. La Dépêche du Midi en avait déjà livré certains éléments en décembre 2011 et fin mai 2012. Le rapport concerne la période 2002-2009, c’est-à-dire essentiellement la présidence de Jean-Luc Moudenc, prédécesseur UMP de Pierre Cohen à la mairie de Toulouse, et une année de celle de Stéphane Coppey, éphémère président (Europe Ecologie-Les Verts) de l’AOT avant la reprise en mains par le PS. Cinq problèmes d’inégale importance sont épinglés par les sages : les gratuités accordées à la clientèle, le poids de la dette, la gouvernance « hésitante », mais aussi la dérive des frais de mission du cabinet (supprimé à l’arrivée de Pierre Cohen en 2010) et la disparition de onze bus qui devaient être donnés à une association humanitaire marocaine.
La gratuité accordée aux plus de 65 ans sans conditions de revenus est dénoncée par le rapport. Mis en place en 1972, cet avantage pourrait être remis à plat par le SMTC avec l’ensemble des autres avantages qui permettent à 34 % des passagers de voyager gratuitement et à 41 % de bénéficier d’un tarif réduit. Les magistrats s’interrogent aussi sur le tarif de l’abonnement mensuel de 10 € accordé aux jeunes (auparavant à 22 €), en affirmant que la hausse de la fréquentation n’a pas encore permis de compenser la baisse des recettes.
Soulignant que la dette de Tisséo-SMTC a atteint 1,4 milliard d’euros fin 2010, la chambre régionale des comptes indique que le 1,9 milliard d’investissements prévus dans le plan de déplacements urbains la fera encore augmenter de 30 %, ce qui impliquera obligatoirement une hausse de la participation des collectivités.
« La chambre régionale des comptes constate que la gouvernance a été particulièrement hésitante », rapporte également le quotidien régional. L’histoire de Tisséo-SMTC a en effet été mouvementée, et le départ du conseil général de ses instances suite à l’amendement Paillé en juillet 2006 a fragilisé son financement. Les magistrats appellent d’ailleurs à la constitution d’un « nouveau pacte financier » entre les collectivités membres.
Catherine Sanson-Stern