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Ewa

Information en temps réel : « T?as ton flashcode ? »

Le flashcode est présent sur chacun des 21 000 plans de lignes affichés sur le mobilier urbain des 12 000 points d?arrêts du réseau de surface Les applications dédiées au transport se multipliant, le téléphone mobile est en passe de devenir un compagnon de voyage indispensable. Dernière nouveauté : l’utilisation du flashcode pour connaître en temps réel les horaires des bus et trams de la RATP. Déjà testé à Toulouse ou à Bordeaux, et bien sûr en Ile-de-France au premier semestre 2009, ce système d’étiquette intelligente fonctionnant avec un code-barres en 2D est désormais fiabilisé. Et déployé à très grande échelle. C’est « le plus grand système d’information temps réel du monde », se flatte Emmanuel Tramond, directeur du département bus de la RATP. Il est présent sur les 21 000 plans de lignes affichés sur le mobilier urbain des 12 000 points d’arrêts du réseau de surface francilien. Après les 6 000 bornes d’information installées aux arrêts de bus, puis les services ratp.fr et « Ma RATP dans ma poche », c’est une étape de plus pour l’info-voyageurs, un « chantier prioritaire » pour la RATP, qui l’a d’ailleurs inscrit au plan d’entreprise 2008-2012. « L’information-voyageurs en temps réel, ce n’est pas une lubie, poursuit Emmanuel Tramond. C’est une exigence très forte qui ressort de toutes nos enquêtes clientèle. » Concrètement, l’utilisateur n’a qu’à scanner le flashcode en pointant l’appareil photo de son téléphone mobile pour être immédiatement connecté au serveur RATP, et ainsi obtenir les horaires de passages des deux prochains bus. En enregistrant la page dans ses favoris, il pourra même retrouver l’information en tout lieu et à toute heure. Seul bémol : seuls 30 % des téléphones mobiles en circulation sont compatibles, selon les opérateurs. Mais 70 % des smartphones (dont l’iPhone et les modèles 3G sous Android) peuvent accueillir l’application flashcode, quand ils n’en sont pas équipés en natif. « 80 % des Franciliens ont un téléphone portable et ils le renouvellent tous les 18 mois », continue-t-il. « Précurseur du NFC (near field communication, ndlr) dont la généralisation devrait se faire en 2012 ou 2013 », ce nouveau service est jugé « extrêmement prometteur ». Pour preuve : « sans aucune publicité, il y a déjà 1 000 connexions par semaine ». Le déploiement sur les 353 lignes du réseau bus et trams a coûté 200 000 euros, une goutte d’eau au regard des 55 millions d’euros déjà dépensés par la régie pour l’info-voyageurs.
 

Cécile NANGERONI
 

Note : pour tester la compatibilité de son téléphone, envoyer « flashcode » par SMS au 30130 et cliquer sur le lien reçu, ou bien se connecter à www.flashcode.fr

Ewa

Le Limousin lance sa centrale de mobilité

Avec Mobilimousin, en un coup de fil gratuit, les habitants du Limousin peuvent désormais organiser tous leurs déplacements quels que soient leur lieu de départ et d?arrivée La région, les départements de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne, les communautés d’agglomérations de Limoges et de Brive, la ville de Tulle et la SNCF ont en effet lancé Mobilimousin le 7 décembre. Au bout du fil (au numéro Vert 0800 87 23 19, un conseiller délivre toutes les informations sur les horaires, itinéraires, correspondances, informations-trafic pour tous les modes de transports : bus, autocar, tramway, TER. Depuis plusieurs années, diverses enquêtes avaient en effet mis en évidence un déficit d’information sur les transports dans le Limousin. Pour répondre à ce besoin et aussi inciter les habitants à mieux utiliser les différents réseaux, le conseil régional du Limousin a souhaité créer une centrale de mobilité. Coût de l’opération : 207 000 euros d’investissement et 325 000 euros de fonctionnement annuel. Afin de s’assurer de la cohérence du projet et de l’exhaustivité de l’information, « nous avons d’emblée voulu fédérer l’ensemble des autorités organisatrices de transports, raconte Jacques Gangler, responsable du service transports au conseil régional. Et même au-delà, puisque nous travaillons aussi avec des partenaires comme l’aéroport de Limoges, les taxis, la SNCF au niveau national, les loueurs de voitures, les parkings en ouvrage… » Ces derniers ne sont toutefois pas signataires de la convention pour la mise en œuvre de la centrale, qui a été signée par les AOT et la SNCF en début d’année. Elle définit les engagements financiers et prévoit l’organisation fonctionnelle de l’exploitation du système d’information multimodale – il a notamment fallu établir un référentiel et des interfaces d’échanges permettant de rendre leurs données homogènes. A partir d’avril 2010, un site Internet dédié (mobilimousin.fr) viendra compléter le service téléphonique et une grande campagne de communication sera lancée.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Vialsace, le portail multimodal écoresponsable

La nouvelle centrale de mobilité online alsacienne sera opérationnel le 1er février Et voici une nouvelle centrale de mobilité online qui permet d’effectuer des recherches d’itinéraires de porte à porte. Encore en test, www.vialsace.eu sera mis en ligne définitivement le 1er février. Trajets, horaires, tarifs, réseaux, perturbations… Tout y est. Pour organiser ses déplacements dans toute l’Alsace et même au-delà de la frontière, en l’Allemagne, le calculateur d’itinéraires performant intègre tous les moyens de transport du territoire – TER, trams, bus, cars – et même le plus simple d’entre eux, à savoir la marche. La recherche se fait à partir d’adresses, de lieux publics, de gares ou d’arrêts de transports en commun.?Les parkings-relais sont également pris en compte. L’utilisateur pourra mémoriser ses préférences de déplacements en se créant un espace personnel et consulter le site depuis son téléphone mobile pourvu d’un accès au Web. Ce système d’information multimodale concocté par la région Alsace avec les dix autorités organisatrices de transport présentes sur le territoire apporte une grande simplification au voyageur, puisque jusqu’à présent il fallait se connecter successivement à cinq ou six sites pour obtenir ce genre d’information. Enfin, vialsace.eu intègre un calculateur de CO2, l’option devenue incontournable qui permet de choisir son mode de transport en fonction des émissions de gaz à effet de serre.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

La SNCF lance sa radio-trafic

C?est une innovation majeure que s?offre la SNCF pour la nouvelle année : « sa » radio, 24 heures sur 24, avec ses flashs info en temps réel, régionalisés Présenté le 7 janvier par Guillaume Pepy lors d’un « rendez-vous clients » aux allures de palmarès des innovations, ce lancement illustre une volonté : il s’agit de « redonner du pouvoir et de l’autonomie au client ». Informer plus directement le client avec la radio, cela y participe. Comme offrir de nouveaux services sur téléphone mobile pour accompagner les déplacements, avec l’information en temps réel sur l’état du trafic, qui permet de visualiser, depuis octobre 2009 sur l’iPhone le tableau d’affichage des départs et des arrivées de 600 gares. Ou comme le wifi, à venir cette année sur le TGV Est. Tout un ensemble de nouveaux moyens, parce que l’information est la première attente des 3,7 millions de voyageurs qui empruntent au quotidien les trains de la SNCF. Et que si la SNCF s’enorgueillit d’être historiquement nourrie par sa culture d’ingénieurs, elle veut la conjuguer avec une culture des services bénéficiant des plus récentes innovations. L’atout maître de SNCF La Radio, ce doit être la réactivité. Toutes les quinze minutes, de 6h à 21h, les flashs d’info-trafic sont actualisés, avec 21 décrochages régionaux. Tout événement entraînant un retard de plus de 30 minutes sur un TGV, de 15 minutes pour un TER est annoncé. En cas de situation dégradée, l’information-trafic est détaillée au plus proche des besoins des voyageurs. Avec ses trente « animateurs-journalistes », celle qui se veut « une grande radio généraliste » mise en parallèle sur « son » univers musical et ses chroniques sur les livres, le cinéma, les voyages… A l’inverse d’Autoroute FM, placée sur un créneau voisin, SNCF La Radio ne se placera pas sur la bande FM et parie sur le numérique, « l’univers de demain ». Elle est accessible sur téléphone mobile – iPhone et prochainement smartphone de la génération 3G –, sur les sites Internet SNCF et le sera, dès 2010, sur les radios et autoradios wifi. Dans les gares, elle sera diffusée sous des « douches sonores », autorisant une diffusion à la demande. Deux de ces douches, expérimentales, sont d’ailleurs déjà en service gare de l’Est.
 

Pascal GRASSART

Ewa

Des vélos pliants dans le métro toulousain

La Maison du vélo et Tisséo proposent aux abonnés un service de location de vélos Les abonnés aux transports en commun de l’agglomération toulousaine peuvent désormais emporter un vélo pliant avec eux dans le métro et dans le bus, facilitant encore leurs déplacements intermodaux. La Maison du vélo, installée face à la gare Toulouse-Matabiau, propose un service de location de vélos pliants en partenariat avec Tisséo, réservé aux abonnés majeurs des transports urbains, interurbains ou régionaux. Elle propose 100 vélos pliants à la location (et 180 vélos de ville). Le coût de location de ces vélos est modique (5 euros la semaine, 10 euros le mois, 100 euros l’année, entretien inclus). Trois types de vélos pliants sont proposés : le Strida 5, vélo 16 pouces ultrapliant (3 secondes), très léger (moins de 10 kg) et sans chaîne, pour les courtes distances ; le Dahon Curve 3D, vélo 16 pouces, 3 vitesses, pour les moyennes distances ; le Gazelle Tranza V3 Panthère, vélo 20 pouces adapté pour les longues distances, idéal pour embarquer dans un train. Tisséo fait la promotion de ce mode innovant d’intermodalité avec des stands d’information dans les stations Jean-Jaurès et Marengo-SNCF jusqu’à la mi-décembre. Le Syndicat mixte des transports en commun a versé à la Maison du vélo une subvention d’équilibre de 298 000 euros en 2009 pour le lancement de l’opération de location de vélos de moyenne et longue durée (fonctionnement, aménagement, achat des vélos pour 114 000 euros). En 2010, la subvention est évaluée à 220 000 euros, dont 60 000 pour l’achat et le renouvellement du matériel, qui pourrait être partagée entre les différentes collectivités intéressées au projet.
 

Catherine STERN

Ewa

Palmarès des mobilités 2009 : le prix des nouvelles mobilités pour Tours

Le « Viamichelin » du cycliste propulse Tours sur la première marche du podium LE LAURÉAT

Tours : Géovélo, le « Viamichelin » du cycliste
Comme le font les automobilistes depuis plusieurs années, les cyclistes prennent l’habitude de calculer leur itinéraire en ligne. Mais les sites prenant en compte les aménagements cyclables sont inexistants. Un pionnier, Géovélo, propose un moteur pour calculer le meilleur itinéraire à Tours en fonction de deux critères principaux : la vitesse (donc la distance) et la sécurité. Il est né de la passion d’un Tourangeau, Benoît Grunberg, le directeur de l’association Autour du train, pour la promotion de l’intermodalité par des parcours touristiques à vélo au départ des gares de la région Centre. Patiemment, il a enrichi sa base de données. « A deux, nous avons sillonné la ville pendant deux ans pour mesurer la cyclabilité de chaque tronçon et si possible aux heures de pointe afin d’avoir un jugement juste de la sécurité », précise-t-il. « Il y a une carence au niveau de l’information pour les vélos, même les centrales de mobilité l’oublient », estime celui qui ne se déplace qu’à bicyclette… et en train. Le développement de www.geovelo.fr a coûté 100 000 euros dont 60 % ont été subventionnés par la Predim, par Tours Plus et par la région Centre. Le résultat, lancé en juin en version bêta, est convaincant. Il reçoit quelque 300 visites par jour et est appelé à se développer. Les projets ne manquent pas : adapter l’application à l’iPhone d’Apple, décliner une version de Géovélo à Paris ou encore proposer des itinéraires thématiques du type « comment aller faire ses courses à vélo ? »
Le détail qui change tout : l’idée du fondateur de Géovélo est de fédérer une communauté de cyclistes susceptible d’aider aux mises à jour permanentes du site.

 

LES NOMINÉS

Morbihan : une politique de covoiturage volontariste
La mise en place d’une politique d’incitation au covoiturage dans le Morbihan date de fin 2005. Le conseil général décide alors de considérer la pratique comme un transport semi-collectif et de mener une politique active. Le service de rapprochement mis en place par l’opérateur Green Cove Ingénierie compte aujourd’hui environ 9 000 membres et 6 000 projets de covoiturage. Depuis l’an dernier, cette politique s’est accompagnée d’une ambition d’implantation de 35 aires de covoiturage sur tout le territoire. Le conseil général a réaménagé des espaces existants, créé de nouveaux parcs, mais aussi développé une politique de partenariat avec la grande distribution, pour utiliser les parkings de supermarchés comme lieu de rendez-vous pour ses covoitureurs. Dans l’arrière-pays, de parkings existants ont été labellisés en milieu rural. Dès qu’il le peut, le Morbihan donne de la visibilité au covoiturage.
Le détail qui change tout : le Morbihan a mené une action volontariste de formation auprès des entreprises et des administrations pour les aider à communiquer sur la pratique. Des outils clés en main ont été fournis (articles prérédigés, affichettes, flyers).

Strasbourg : une politique vélo historique et ambitieuse
La première ville cyclable de France, avec 10 % de déplacements effectués en vélo, entend intensifier ses efforts. « Strasbourg a de l’avance sur le retard ! plaisante Alain Jund, maire adjoint chargé de l’urbanisme. Des villes comme Karlsruhe, Copenhague ou Fribourg ont des parts vélo entre 27 et 35 %. » Et d’ailleurs, la ville ambitionne d’atteindre une part de marché de 20 % en centre-ville avec son projet de vélos partagés. Contrairement aux systèmes en libre-service (VLS), il faudra rapporter son vélo au point de départ. Mais en limitant la charge annuelle de fonctionnement à 1 000 euros par vélo – contre 4 000 euros pour les Vélib’ –, la ville promet « davantage de vélos à la disposition des usagers ». Le service favorisant l’intermodalité sera géré par extension de la DSP à la CTS. Après un test en juin, la phase 1, avec 2 000 vélos et cinq points de location en ville, devrait être lancée en septembre 2010. Dans une seconde phase, le projet compte 5 000 vélos et 15 stations. Les cyclistes auront la possibilité de louer pour des durées courte, moyenne ou longue, mais la longue durée sera privilégiée.
Le détail qui change tout : les points de location seront tenus en journée par des salariés habilités à faire les menues adaptations et réparations sur les vélos, une autre particularité strasbourgeoise.
 

Cécile NANGERONI

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Ewa

Palmarès des mobilités 2009 : le prix de l’innovation pour Dole

Dole s’inspire de la Suisse et remporte le prix LE LAURÉAT

Dole : le bus à la méthode suisse
Dole est le réseau historique de CarPostal en France, remporté en novembre 2003. Et l’exploitant suisse, reconduit en septembre dernier pour sept ans, bichonne son client franc-comtois. Cette fois, il lui a carrément offert d’appliquer les recettes des grands réseaux à une petite ville. Certes, sur un sur un territoire désormais élargi à 41 communes, mais ne comptant malgré tout que 51 000 âmes dont un peu plus de la moitié en zone rurale. Depuis la rentrée, le réseau est structuré autour de six lignes régulières, plus six lignes de transport sur réservation (par téléphone une demi-journée à l’avance), un service directement inspiré du système PubliCar en Suisse, et enfin d’une navette gratuite, cadencée au quart d’heure, pour se rendre facilement dans le centre de Dole. L’argumentaire des élus est limpide : « Un bus plein, c’est 70 voitures de moins, soit une file de 500 m de long ! C’est l’une des raisons pour lesquelles l’agglomération a décidé de mettre en œuvre une politique durable des déplacements qui s’appuie sur les transports en commun comme fer de lance. » Pour réussir, le réseau s’est par ailleurs doté de 16 bus neufs en plus de ceux de l’ancien réseau Dolebus, portant ainsi la flotte à 31 véhicules. TGD (Transport du Grand Dole) fonctionne sept jours sur sept, avec une amplitude digne des grands réseaux : de 5h à 22h. Enfin, il comprend aussi 13 services scolaires et un service de porte-à-porte pour les PMR. Bref, un système assez complexe, que le président du Grand Dole, Claude Chalon, qualifie de « projet urbain au service de la ruralité ».
Le détail qui change tout : un tarif économique et incitatif. Pour que le transport collectif soit vraiment attractif, le Grand Dole affiche un tarif bus défiant toute concurrence de 30 euros… par an !

 

LES NOMINÉS

Belfort : le SMS pour prendre le bus
Pouvoir sauter dans le bus en ayant juste au préalable envoyé un SMS mentionnant BUS au 84100. C’est le service que propose le réseau Optymo de Belfort depuis le 20 juillet. En retour, le voyageur reçoit un titre électronique valable une heure. Quatre mois après le lancement, il s’en est déjà vendu plus de 8 000. « On pensait surtout viser les voyageurs occasionnels extérieurs, or c’est un vrai service utilisé également par les Belfortains », se réjouit Emmanuel Castro, responsable de la communication du SMTC. Les ventes semblent se stabiliser autour de 3 000 par mois pour ce service unique en France. Mis au point par Orange Business Services – pour la partie conseil, intégration technique, exploitation et hébergement de la solution de paiement –, il fonctionne bien sûr avec tous les opérateurs de téléphonie mobile. Et n’importe quel téléphone fait l’affaire. A ce jour, pas de souci technique et pas de fraude non plus. Seul bémol, il en coûte 1,5 euro plus éventuel coût du SMS, contre 1 euro le ticket papier et 0,80 euro le titre en post-paiement – autre originalité du réseau – sur la carte Optymo. Il faut dire que 0,70 euro va dans les caisses des opérateurs de téléphonie !
Le détail qui change tout : trois niveaux de sécurité empêchent la fraude : la date et l’heure sur le SMS expédié par le 84100, un code journalier connu des seuls contrôleurs, une vérification par envoi d’un SMS de contrôle.

Châteauroux : des itinéraires de bus flexibles
Châteauroux a mis en place en 2009 ses bus flexibles Flexo, un dispositif très novateur, destiné à accroître l’amplitude horaire des dessertes sans pour autant mobiliser de moyens très importants. Jugez plutôt, il suffit de trois bus : le territoire de l’agglomération est divisé en trois zones, trois « pétales » qui rayonnent depuis un point central de la ville, la place Voltaire. De cette place, chaque soir, à 20hl0, partent ces trois bus, un par pétale. Les passagers montent dans le bus, font part de leur souhait de destination aux chauffeurs qui, à la manière de livreurs en messagerie, déterminent l’itinéraire le plus adapté. L’objectif de ce dispositif est de permettre aux personnes qui travaillent tard, notamment les commerçants, de rentrer chez elles en transports en commun. Et tout cela gratuitement, puisque depuis plus de neuf ans les transports en commun de Châteauroux ne sont plus payants.
Le détail qui change tout : ingérable, les bus flexibles ? Pas tant que cela : la part des usagers occasionnels étant mineure, les circuits sont pratiquement les mêmes d’un soir sur l’autre.
 

Cécile NANGERONI et Guillaume LEBORGNE

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Ewa

La SNCF arrive sur l?iPhone

La SNCF étoffe progressivement ses services web et mobile aux voyageurs. Après le widget permettant d’afficher les horaires des trains mis à jour en temps réel sur son ordinateur. Après sncf.mobi qui procure le même service depuis un téléphone mobile connecté au web, voici l’application pour les utilisateurs de l’iPhone. Un peu moins riche que la version sncf.mobi – qui donne accès à des ebooks, de la musique, des vidéos et un podcast littéraire – sa déclinaison pour le téléphone d’Apple, SNCF Direct, transforme l’écran de l’iPhone en tableau d’arrivée ou de départ des trains. Le logiciel permet ainsi de connaître en temps réel le trafic dans 600 gares Grandes Lignes et Transilien. Mieux, il utilise la géolocalisation pour afficher les gares les plus proches et le plan pour s’y rendre. Autre service, l’affichage de toutes les informations pratiques : adresse et horaires de la gare, accueil et équipements handicapés, accès et stationnement, commerces en gare, espaces vente et billetterie automatique, autres services en gare (toilettes, bagages…), etc. Il permet enfin de recevoir une alerte dès l’affichage du train sélectionné ou dès que son retard est annoncé. Bon point, SNCF Direct est un service gratuit sur l’AppStore. Une semaine après sa mise en ligne, l’application avait déjà été téléchargée à 180 000 exemplaires.?Dommage cependant qu’on ne puisse pas (encore ?) s’en servir pour acheter un billet. Mais c’est peut-être pour demain.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Et maintenant, Internet s?attaque aux pistes cyclables !

Google et iTransports ont ouvert un deuxième front. Ils travaillent chacun de leur côté à porter leur moteur de calcul d?itinéraires dans le monde du vélo Les deux acteurs sont d’accord : il faut maintenant décliner la recette pour aider les cyclistes à se déplacer. Et surtout, rendre les calculateurs d’itinéraires vraiment multimodaux. Pour Google Maps, les fans poussent à la roue. Ils ont lancé au printemps une pétition en ligne qui a déjà recueilli 50 000 signatures. Leur credo : « l’ajout de cette fonctionnalité “à vélo” à Google Maps serait leur ultime déclaration en faveur du développement durable ». Et cela tombe bien car chez Google, on y travaille, avec l’objectif d’un déploiement courant 2010. « Les itinéraires cyclables font partie de la prochaine étape, assure Florence Diss, responsable des partenariats “géo” chez Google. Mais les sources d’information fiables ne sont pas toujours évidentes : IGN, cadastres ? » Il faut aussi travailler sur l’ergonomie et différents prototypes doivent pour ce faire être testés. Avec un coup d’avance, Moviken se prépare déjà à lancer une version bêta d’un iTransports 100 % vélo. Le secrétariat d’Etat à l’Economie numérique vient en effet de retenir le projet iTransports 2.0 dans le cadre de son appel à projets “Web innovant”, en septembre dernier. Grâce au projet Port vert du Predit et en collaboration avec l’Inrets, l’ENPC et le CNRS, Moviken travaille depuis deux ans sur une « cartographie de la cyclabilité ». Et a même pu présenter les résultats de son enquête au congrès des Villes et territoires cyclables, début octobre à La Rochelle. « On est en train de définir les concepts… On commence demain, s’enthousiasme Jean-Claude Degand, PDG de Moviken. La question des données est beaucoup plus compliquée que pour les transports en commun, nous allons donc tester l’outil dans quelques agglomérations. » Selon cette recherche du Predit, le principal pour un cycliste, ce n’est pas de connaître l’emplacement des aménagements cyclables, mais la “cyclabilité” des voiries, c’est-à-dire leur caractère plus ou moins sûr et praticable. L’idée de Moviken est donc de superposer cette information à la cartographie classique. Concrètement, des codes couleurs permettront d’identifier cinq niveaux de sécurité, calculés sur la base de trois critères : présence ou non d’aménagements cyclables et lesquels, vitesse autorisée pour les véhicules motorisés, enfin, débit et proportion de poids-lourds présents. Autres informations qui seront fournies : les aménagements dégradés soit par la présence d’un revêtement de mauvaise qualité, soit parce qu’ils sont jugés trop étroits ; les pentes importantes (plus de 5 %) ou très importantes (plus de 10 %) ; les sens uniques. Prochainement, le Syndicat d’agglomération nouvelle du Val-Maubuée (Marne-la-Vallée) testera le concept autour des stations de transports collectifs. La carte interactive comprendra 5 niveaux d’échelle, de l’agglomération à la rue. Nouveauté par rapport à la version iTransports transports en commun, le site sera collaboratif, alimenté par les cyclistes eux-mêmes. « C’est un besoin impératif pour le vélo », juge Jean-Claude Degand. Dans un premier temps, le concept sera 100 % vélo. Mais l’objectif est d’arriver à une synergie avec les cartographies des réseaux urbains, afin de proposer le calcul d’itinéraires multimodal incluant le vélo. Son créateur espère « avancer assez vite. Mais deux bonnes années seront nécessaires » pour livrer un service global et finalisé. D’ici là, son concurrent Google, moins bavard sur son projet vélo, aura peut-être pris le maillot jaune…
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Maubeuge, le réseau pionnier

Depuis un an et demi, les habitants des communes du Val-de-Sambre autour de Maubeuge peuvent planifier leurs déplacements sur les 16 lignes du réseau Stibus Depuis un an et demi, les 125 000 habitants des 28 communes du Val-de-Sambre autour de Maubeuge peuvent planifier leurs déplacements sur les 16 lignes du réseau Stibus (Transdev). Il leur suffit d’utiliser le calculateur d’itinéraires encapsulé sur la page d’accueil de leur opérateur. Et si ce partenariat existe, c’est grâce aux lectures du responsable informatique de la Stibus, Jacques Lys. Il y a un peu plus de deux ans, il voit un entrefilet dans la presse spécialisée annonçant l’arrivée de Google Transit. Intéressé, il adresse un mail à Google, qui reste sans réponse pendant six mois. Mais une fois le dialogue engagé, tout ira vite. Les informaticiens de la Stibus convertissent leurs données relatives aux horaires et aux itinéraires au format ad hoc (GTFS, pour Google Transit Feed Specifications) afin qu’elles soient téléchargées par les techniciens de Google. « Après trois mois de test qui ont permis de valider les fonctionnalités chez Google et chez nous, l’outil a été mis en service », raconte Jacques Lys. En quelques clics, les usagers peuvent visualiser une carte Google Maps du trajet et prendre connaissance des itinéraires, des heures de passage, des emplacements des arrêts de bus, etc. Et le responsable est très satisfait. Principal avantage à ses yeux : la gratuité. « Il existe des produits similaires qui coûtent très cher. L’application fonctionne parfaitement bien. Google gagne sa vie avec la publicité, ça ne nous gêne pas. » Il reconnaît toutefois qu’à l’heure actuelle encore peu de monde utilise le moteur. Mais c’est plutôt « par ouï-dire car il n’y a pas de compteur ». En tout cas, le Val-de-Sambre est fier d’avoir été la première collectivité française et la cinquième en Europe à offrir cet outil.
 

Cécile NANGERONI