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Ewa

Des histoires à télécharger dans les bus de Saint-Dizier

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Depuis le 18 mars, le réseau de Saint-Dizier, géré par Veolia Transdev, propose des histoires à lire dans ses bus. Non pas à travers des livres ou des magazines mis à la disposition des passagers, mais sur leurs téléphones portables. Depuis le 18 mars, le réseau de Saint-Dizier, géré par Veolia Transdev, propose des histoires à lire dans ses bus. Non pas à travers des livres ou des magazines mis à la disposition des passagers, mais sur leurs téléphones portables. Le voyageur n’a qu’à photographier, flasher comme disent les spécialistes, un code en 2D pour accéder à un site où il pourra télécharger une histoire. Découpées en feuilleton, suffisamment courtes pour être lues pendant un trajet en bus, les dix histoires proposées sont contemporaines aussi bien dans le ton que dans les sujets abordés.
Le principe est le même que celui du feuilleton au XIXe siècle. Les romans d’Alexandre Dumas ou d’Eugène Sue, par exemple, étaient découpés en chapitres et publiés dans les journaux de l’époque tels que Le Temps ou Le Siècle.
Aujourd’hui, c’est un partenariat noué en 2009 entre SFR, Veolia Transdev et SmartNovel qui permet de proposer des textes à lire aux voyageurs. « J’ai découvert ces histoires il y a quelques années à Nice, sur le réseau de bus de l’agglomération, explique François Lourdelet, directeur de Ticéa. Mais je ne connaissais pas le nombre de clients qui possédaient un smartphone. Après m’être renseigné auprès des opérateurs, j’ai découvert que 40 % de la population locale était équipée. » Suffisant pour proposer ce service.
« C’est un moyen de faire lire les plus jeunes en sortant des auteurs classiques », poursuit le directeur de Ticéa. Les histoires sont construites pour être lu en 30 minutes. Mais comme elles sont téléchargées sur le portable, leur lecture peut se poursuivre partout, à la maison, le soir par exemple. SmartNovel s’appuie aussi sur le principe de séduction des séries télé et de leur héros. « Le lecteur devient accro aux personnages, veut les retrouver, de savoir comment ils évoluent dans l’histoire », explique Véronique Girard, directrice littéraire de SmartNovel.     

 

Y.?G

Ewa

Un calculateur d’itinéraire pour toute la Lorraine

SimpliCim

Un calculateur d’itinéraire vraiment mulitmodal, puisqu’il agrège les données de 22 autorités organisatrices de transport, fonctionne depuis octobre dans toute la région Lorraine. Un calculateur d’itinéraire vraiment mulitmodal, puisqu’il agrège les données de 22 autorités organisatrices de transport, fonctionne depuis octobre dans toute la région Lorraine. SimpliCim, c’est son nom est accessible sur Internet (www.simplicim-lorraine.eu) et décliné en applications pour smartphone. Il permet de calculer son itinéraire via les transports en commun (bus, trains, trams) et les modes de transport écoresponsables (vélo, marche, covoiturage), en indiquant les lieux de départ et d’arrivée, ainsi que les horaires de départ et/ou d’arrivée souhaités. Fruit d’un projet débuté mi-2011 par la définition des besoins, la synthèse des systèmes existants puis l’élaboration des contours techniques, administratifs, juridiques et financiers du service souhaité, et enfin la signature, en février, d’une convention de partenariat entre la quasi-totalité des AO de la région, SimpliCim représente un investissement de 430 000 euros pour la région Lorraine, qui prend aussi à sa charge 50 % des frais de fonctionnement annuels.
La région étant transfrontalière, il est déjà prévu d’étendre, sous quelques mois, le service à la Grande Région, cet espace européen présidé par la Lorraine jusqu’à la fin de l’année, c’est-à-dire avec le Luxembourg, la Sarre, la Rhénanie-Palatinat, la Wallonie et Lorraine. Une interconnexion entre tous les systèmes d’information multimodaux existant sera réalisée via la plateforme EU-Spirit. SimpliCim s’inscrit dans la politique globale de développement durable et de préservation de l’environnement de la Lorraine. Ne serait-ce que parce qu’il offre la possibilité de calculer son trajet à vélo, ou encore en privilégiant la marche, et qu’il permet d’identifier les possibilités de covoiturage lorsque ce mode de transport est structuré. Enfin, il propose un calculateur d’émissions de CO2 de l’itinéraire choisi permettant à chacun de prendre conscience de l’impact environnemental de son trajet.    

C. N.
 

Ewa

Restauration à bord : Elior crée une joint-venture avec Newrest-Wagons-Lits

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Objectif 2014 Sur le délicat marché de la restauration ferroviaire, il faut préparer les plats longtemps à l’avance. Objectif 2014… Sur le délicat marché de la restauration ferroviaire, il faut préparer les plats longtemps à l’avance. Ainsi, pour répondre à l’appel à candidatures concernant la restauration à bord de tous les TGV à partir de 2014, les groupes Newrest-Wagons-Lits et Elior viennent de créer une société commune spécifique pour « unifier leurs forces et compétences. »
Newrest, qui détient 65 % de la joint-venture, va apporter sa connaissance de la restauration à bord des trains, notamment le TGV Est, et des avions. Spécialisée dans le catering aérien, Newrest a racheté à Accor en 2010 la majorité des activités de la Compagnie des Wagons-Lits. Quant à Elior, ce groupe français est très présent dans les gares, les aéroports et sur les aires d’autoroutes. Il exploite, notamment, la restauration de Montparnasse et de la gare de Lyon. Le groupe a conclu des contrats d’exclusivité avec certaines enseignes comme Paul ou encore Exki.
Comme l’a expliqué à l’AFP Olivier Sadran, PDG de Newrest, « ce sont de telles enseignes, adaptées au wagon-bar des TGV, que la joint-venture compte proposer en répondant à ces appels d’offres. » Il le reconnaît volontiers : « Aujourd’hui, nul ne peut être satisfait de la restauration dans les trains. En toute humilité, je ne sais pas si on pourra faire mieux, mais nous avons une volonté d’innovation. » Et la volonté de miser sur l’arrivée de marques, une attente supposée du consommateur.
Basée à Toulouse, Newrest-Wagons-Lits a réalisé en 2011 plus de la moitié (55 %) de son activité dans l’aérien (plateaux-repas ou sandwichs vendus aux passagers des vols low cost), 15 % dans les trains. Enfin, la restauration collective dans certains pays émergents représente 30 % de son chiffre d’affaires.    

P. G.

Ewa

Le gouvernement installe son gendarme de la qualité dans les transports

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Un site a été lancé le 20 février pour donner aux voyageurs de multiples informations relatives aux trajets en train, en avion ou en car. Une autorité chargée de suivre l’évolution de la qualité de service dans les transports doit aussi contribuer à faire pression sur les opérateurs. Réagissant après plusieurs retards médiatisés d’avions et de trains, Nicolas Sarkozy l’avait réclamée lors de l’inauguration du TGV Rhin-Rhône en septembre. C’est chose faite. Nathalie Kosciusko-Morizet a installé le 16 février l’Autorité de la qualité de service dans les transports au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) du ministère de l’Ecologie. Présidée par Eric Raoult, député de la Seine-Saint-Denis et maire (UMP) du Raincy, elle comprend 37 membres, parlementaires et représentants des collectivités publiques, opérateurs de transport, associations de consommateurs et personnalités qualifiées. Sa mission est d’inciter les opérateurs à améliorer leurs services en publiant des indicateurs fiables, notamment sur leur ponctualité. Des indicateurs recensés en partie depuis le 20 février dans un nouveau site, qualitetransports.gouv.fr.
Côté ferroviaire, c’est la SNCF qui devrait fournir les chiffres sur la ponctualité des trains après concertation avec RFF. En cas de désaccord (car leurs statistiques ne sont pas toujours concordantes), la Direction des circulations ferroviaires devrait avoir le dernier mot.
Ce site fournira aussi des explications sur les droits des voyageurs et les démarches à accomplir pour les faire valoir. Des réponses aux questions qui se posent le plus fréquemment sont en ligne, et des formulaires de réclamation ou d’inscription à des services accessibles. Par exemple, une personne handicapée pourra directement s’inscrire, via ce site, au service Accès plus de la SNCF. Des liens permettront d’être réorienté vers les sites des opérateurs ou d’administrations de l’Etat. Il sera enfin possible aux internautes de faire part de leurs avis. Ceux-ci seront transmis à la nouvelle autorité, qui sera aussi une force de propositions.
Dans un premier temps, seuls 120 liaisons aériennes et 100 trajets grandes lignes sont concernés. D’ici la fin de l’année, seront ajoutés les TER, les transports urbains des agglomérations de plus de 500 000 habitants et les cars interurbains. « Jamais un tel exercice dédié au service des passagers n’avait atteint une telle dimension en Europe », s’est félicité NKM. Et la ministre de l’Ecologie d’ajouter : « C’est également pour les pouvoirs publics un moyen d’exercer une pression amicale sur les opérateurs de transport pour qu’ils améliorent la fiabilité de leur service. Eux-mêmes sont demandeurs pour montrer que beaucoup de trains et d’avions arrivent aussi à l’heure. »
Pour l’association d’usagers Avuc, qui affirme avoir reçu près de 1 200 doléances à la suite des changements horaires des trains en décembre, dont « seules quelques dizaines ont été réglées », l’annonce de cette autorité « relève de la démagogie ». Dans un communiqué publié jeudi 16 février, elle assure que « la situation n’a cessé de se dégrader » et que « ni la SNCF ni RFF ni le gouvernement ni les régions n’ont été capables de régler les problèmes ». Selon des statistiques du ministère des Transports, 25 millions de bagages ont été égarés dans les aéroports en 2010, les TGV ont cumulé en décembre dernier 1 108 heures de retard et de leur côté les avions, 1 245 heures. Chaque année, en France, plus de 1 100 millions de voyageurs prennent le train et plus de 120 millions l’avion.

Marie-Hélène POINGT

Ewa

Les usagers deviennent correspondants qualité à Toulouse

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Tisséo, l’opérateur public des transports en commun de l’agglomération toulousaine, vient de lancer une nouvelle forme de mesure de la qualité, à partir de retours réguliers d’usagers, dans le cadre du projet européen Enerqi. Tisséo, l’opérateur public des transports en commun de l’agglomération toulousaine, vient de lancer une nouvelle forme de mesure de la qualité, à partir de retours réguliers d’usagers, dans le cadre du projet européen Enerqi. C’est pour l’instant le seul français, aux côtés des réseaux européens partenaires de Lisbonne, Athènes, Lancashire, Plovdiv, Graz, Alba Iulia et Breda. Tisséo a commencé à recruter début février 300 correspondants qualité parmi les voyageurs de ses lignes (métro, tram et 20 lignes de bus). Le recrutement s’est fait par la presse, le site et les réseaux sociaux, avant d’aller chercher, si nécessaire, des usagers sur les lignes avec le moins de correspondants. Chaque usager volontaire répondra chaque mois sur Internet à un questionnaire sur une ligne spécifique.
Tisséo espère recueillir au minimum 10 observations par ligne et par mois pour avoir une première tendance. Certaines questions seront communes à tous les réseaux pour permettre un comparatif. « Ce sont des questions entre la démarche qualité et l’enquête satisfaction, explique Marie Fourcade, chargée des enquêtes à Tisséo.?Des critères objectifs comme la ponctualité, l’information, la propreté ou l’accessibilité, et des impressions plus qualitatives sur le déroulement du trajet et les améliorations à apporter. » La base de données européenne avec des dizaines de milliers d’observations permettra toute sorte d’analyses et surtout d’intervenir en temps réel pour améliorer le service. L’expérimentation durera jusqu’en mars 2013 et sera étendue à d’autres réseaux en cas de succès. Avec une interrogation : les correspondants, non rémunérés mais gratifiés ponctuellement de bons-cadeaux, seront-ils suffisamment assidus sur la durée ?
    

Catherine Sanson-Stern

Ewa

Voyages-sncf.com lance sur Facebook ses voyages entre amis

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Avec ses « Petits voyages entre amis », sur Facebook depuis le 24 octobre, Voyages-sncf.com se lance résolument dans le « social commerce », nouvelle étape décisive après l’épanouissement du e-commerce, puis celle, ces derniers mois, du m-commerce, avec 3 % du chiffre d’affaires réalisé par le biais des mobiles. class= »rtejustify »>
Avec ses « Petits voyages entre amis », sur Facebook depuis le 24 octobre, Voyages-sncf.com se lance résolument dans le « social commerce », nouvelle étape décisive après l’épanouissement du e-commerce, puis celle, ces derniers mois, du m-commerce, avec 3 % du chiffre d’affaires réalisé par le biais des mobiles. Déjà, depuis juin, il est proposé aux clients à la fin de leur commande de « partager » leur voyage avec leurs amis sur Facebook, histoire de les inviter à les rejoindre en étant redirigé sur le site de voyage avec un billet prérempli. Cela a déjà généré sur le site 2,1 visites par billet acheté. « Un trafic très qualifié pour faire des ventes supplémentaires, et qui ne nous coûte rien » se félicite Yves Tyrode, directeur de voyages-sncf.com.
Une nouvelle étape est franchie et on part désormais de Facebook avant d’être dirigé sur le site voyages-sncf.com. Pour Yves Tyrode, l’enjeu est majeur car, sur 17 millions de Français entre 15 et 35 ans, particulièrement courtisés pour ce type de commerce, 15 ont un compte Facebook. Pour les séduire, l’organisation du petit voyage est simple, en quatre étapes. On crée son voyage, une date, une destination. On invite une sélection d’amis ou toute sa liste d’amis Facebook. On échange, discutant des horaires, des trajets, grâce à un espace de discussion intégré dans l’application. Et puis l’on réserve, en choisissant de payer séparément ou pour tous. C’est ensuite seulement que l’on est, pour le paiement, rebasculé sur le site voyages-sncf.com, « pour garantir une confidentialité et une sécurité maximale ».
Actuellement, il n’y a pas de réduction particulière à attendre. Et si les paiements sont faits de façon séparée, les amis ne sont pas sûrs de voyager côte à côte. Pour cela, il faut un paiement unique. Mais tout cela pourra évoluer très vite, en fonction des demandes, par étapes. Lancée en version « bêta », l’application devrait intégrer ensuite l’hôtel, l’avion, la location de voitures… Ce qui est déjà certain, selon Yves Tyrode, c’est qu’après les médias et la musique, ce sont les voyages et le tourisme qui vont se mettre à l’heure des réseaux sociaux. En combinant réseau social et outils de réservation, il se veut pionnier en la matière.     

P. G.

Ewa

Le Transilien lance le covoiturage dynamique à Houdan

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C’est l’une des gares les plus attractives pour les covoitureurs. Houdan, dans les Yvelines, et ses 32 inscrits de longue date au site de covoiturage de la SNCF (Transilien) attirent des voyageurs jusque dans l’Eure-et-Loir. class= »rtejustify »>
C’est l’une des gares les plus attractives pour les covoitureurs. Houdan, dans les Yvelines, et ses 32 inscrits de longue date au site de covoiturage de la SNCF (Transilien) attirent des voyageurs jusque dans l’Eure-et-Loir. C’est pourquoi la SNCF l’a choisie pour expérimenter, avec son partenaire Green Cove, un nouveau dispositif dynamique constitué de deux bornes d’affichage temps réel et d’un site mobile. Les écrans transmettent en temps réel l’offre et la demande pour partager un véhicule au départ ou à l’arrivée de la gare. Malin, le système prévoit une autre option : partager un taxi. Située sur la ligne N, sur une commune de seulement 3 200 habitants, « la gare est la première à bénéficier de la tarification Ile-de-France carte Orange, et ce sont justement les 3 à 10 km pour la rejoindre qui posent problème, le service doit répondre à ces attentes, estime Marie-Laure Boudeville, maire adjointe de Houdan. La gare dispose d’un parking surveillé de 500 places et nous aurons prochainement des emplacements réservés au covoiturage ».
Moyennant une inscription préalable à la communauté, le voyageur peut facilement récupérer les informations de trajet et de contact de chacun des covoitureurs à l’aide de son smartphone : il lui suffit en effet de photographier le flashcode. Quant au site mobile (http://covoiturage.sncf.mobi), il permet d’organiser son trajet de covoiturage hors de la gare. « Pour l’instant, il y a 1 022 inscrits à notre service de covoiturage lancé en septembre 2009, assure Bertrand Gosselin, directeur marketing de Transilien. Alors que le potentiel est de 100 000 clients en Ile-de-France. »
La SNCF a investi 100 000 euros dans ce nouveau service à Houdan. Le retour sur investissement est principalement en termes d’image, la SNCF n’intervenant évidemment pas dans la transaction financière entre covoitureurs. Mais elle en espère aussi du trafic en facilitant ainsi le rabattement sur ses gares. Une opération du même genre se déroule en gare de Montbéliard pour les utilisateurs quotidiens des TER de Franche-Comté. Un bilan d’étape à cette expérimentation est prévu en janvier prochain, et un éventuel développement sur tout le réseau Transilien à compter du dernier trimestre 2012.
    

Cécile NANGERONI
 

 

Ewa

Le médiateur SNCF au secours des voyageurs

Luxembourg

Dans près de la moitié des cas, les préconisations du médiateur sont favorables au voyageur. Et, en 2010, malgré une hausse de plus de 50 % des saisines, due à la possibilité de saisir directement le service, la quasi-totalité des dossiers sont traités en moins de quatre mois. En septembre, on pourra saisir le médiateur sur Internet. Ce qui va multiplier les dossiers mais n’empêche pas d’envisager un traitement en moins de 50 jours. Pour le voyageur qui a, en vain, tenté d’amadouer le service après-vente de la SNCF ou son centre de recouvrement des PV, il peut être l’ultime recours avant d’engager de hasardeuses démarches judiciaires : c’est le médiateur de la SNCF, qui permet depuis 1994, avec ses services indépendants de l’entreprise, de donner un second avis, voire une seconde chance, aux réclamations. Un billet sans avoir la carte de réservation, un autre commandé par erreur plusieurs fois sur Internet, des circonstances particulières ayant empêché le voyageur de prendre le train prévu, les conséquences des retards… Sur les deux tiers des réclamations considérées comme recevables, et les 2 461 avis rendus par le médiateur, 70 % concernaient en 2010 le secteur commercial. Engagement horaire garanti, remboursement de billets non utilisés, erreur d’utilisation des billets, retards et leurs conséquences sur la suite du voyage constituent 24 % des litiges commerciaux. Et 30 % sont liés à des contraventions à la police des chemins de fer, globalement les procès-verbaux pour des infractions tarifaires : billets perdus, volés, problème d’impression, oubli d’abonnement, réductions non justifiées… Ou à des comportements : usage du signal d’alarme, violation de l’interdiction de fumer… À noter qu’après de fortes hausses, les saisines concernant le site voyages-sncf.com sont stables (11 % des réclamations commerciales). Globalement, les préconisations du médiateur ont été favorables, totalement ou partiellement, au voyageur dans 47 % des cas, soit près de la moitié. Et dans 32 % des cas, le client a obtenu totale satisfaction. Pour toutes ces situations de litige que les procédures « classiques » n’ont pas permis de régler, la médiation offre, au cas par cas, un service à la carte, « pas industriel », et un jugement « en équité » par le biais de cette procédure de règlement non juridictionnelle. « Il s’agit de savoir ce qui est juste et non qui a raison sur le fond », note Guillaume Pepy, président de la SNCF. Pour éviter, comme le note Bernard Cieutat, magistrat de la Cour des Comptes et médiateur de la SNCF, « les sanctions disproportionnées ». Et celles qui seraient considérées comme injustes.
Étape essentielle, depuis 2009, le médiateur peut être saisi directement par le voyageur insatisfait, sans passer par une association de consommateurs ou le Médiateur de la République. Conséquence immédiate : l’activité de la médiation SNCF a connu un véritable regain d’intérêt que quelques simples chiffres suffisent à traduire : jusqu’en 2008, on plafonnait autour des 750 demandes transmises par an. Depuis l’ouverture de la saisine directe, le service a reçu 2 485 réclamations en 2009, et 3 731, soit une hausse de 50 %, en 2010. Les premières tendances laissent penser que le cap des 4 200 sera dépassé cette année. Et ce n’est qu’un début… Car le service de la médiation veut toujours mieux se faire connaître. Pour cela, une nouvelle étape va être franchie avec l’indication de la possibilité de saisine sur toutes les pochettes de billets. Et surtout, à partir du 20 septembre, avec la possibilité de saisir le médiateur par Internet. Ce qui pourrait, de l’avis de Bernard Cieutat, qui se réfère aux expériences analogues dans d’autres entreprises, doubler rapidement le nombre de réclamations dès l’année prochaine. Reste à pouvoir traiter les dossiers dans des délais raisonnables. Après la mise en place de la saisine directe, la Médiation avait eu pendant quelques mois du mal à suivre le rythme accéléré. La situation s’est très nettement améliorée en 2010, avec une réduction de 30 % des délais de traitement des dossiers : 53 % ont reçu un avis en moins de deux mois, contre 36 % en 2009, et 97 % en moins de quatre mois, contre 70 % en 2009. Et le délai moyen de réponse est ainsi passé de 81 jours en 2009 à 59 jours en 2010. Les efforts se confirment en 2011, avec un délai moyen de 57 jours et l’objectif affiché de passer sous la barre des cinquante jours pour 2011. Pour cela, il faudra bien sûr « absorber » le nouvel afflux de réclamations attendues via Internet.
    

Pascal GRASSART
 

Certaines réclamations sont rejetées
En 2010, le médiateur n’a rendu un avis que sur les deux tiers des réclamations qui lui étaient adressées. Car dans 12 % des cas, elles n’avaient pas été transmises au préalable aux services après-vente de la SNCF. Dans 8 % des cas, elles ne relevaient pas de sa compétence : accidents de personne, usurpation d’identité, activités de la SNCF en tant qu’agence de voyages, affaires faisant l’objet d’une procédure judiciaire… Enfin, dans 14 % des cas, il a constaté que le client avait, entre-temps, obtenu satisfaction de la part des services après-vente. Il est en effet prévu que les clients peuvent saisir le médiateur s’ils n’ont pas reçu de réponse du service après-vente au bout d’un mois.

Ewa

A Marseille, le transport de PMR est maintenant assuré par la RTM

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Le service s’appelait Handi’Lib et était exploité en DSP par une filiale de Transdev. Il s’appelle maintenant Mobi Métropole depuis que la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole a fait le choix de le confier à la RTM, qui propose ainsi ce service depuis le 1er avril. Depuis le 1er avril, la Régie des transports de Marseille (RTM) offre un nouveau service : le transport à la demande des personnes à mobilité réduite, baptisé Mobi Métropole. « La RTM s’agrandit pour une cause noble et juste. C’est une fierté mais aussi une question de service public. Le service public n’exclut pas les handicapés », a justifié son président, Karim Zéribi, lors du lancement officiel du service, le 4 avril. Désormais, les 18 communes de la communauté urbaine de Marseille sont desservies dans un dispositif intégré à la RTM, gage de « ponctualité et de sécurité », a souligné Eugène Caselli, président de la communauté urbaine.

Jusqu’à présent, Handi’Lib (filiale de Transdev) effectuait ce service via une DSP de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM). Celle-ci a confié le transport des PMR à la RTM en décembre 2010, à l’occasion de la signature du nouveau contrat d’exploitation des transports publics. Les caractéristiques de ce service ont été établies en concertation avec les associations de la commission d’accessibilité, dont l’un des représentants assure que « l’attente est très forte » et que les usagers seront « très attentifs et vigilants ». Mobi Métropole, qui fonctionne tous les jours de 6 h à 1 h, dispose de 16 véhicules adaptés et emploie 29 conducteurs accompagnateurs et 6 administratifs. Le service compte 1 500 adhérents, résidant dans l’une des 18 communes de MPM et titulaires d’une carte d’invalidité à 80 %. Les trajets, principalement domicile-travail et loisirs sont effectués sur réservation au prix de 2 euros pour une zone (il y en a trois) et de 3,50 euros pour franchir deux zones et plus. Enfin, le contrat porte sur 49 000 voyages par an, contre 43 000 jusqu’à présent, avec une volonté affichée d’atteindre 52 000 d’ici quatre ans. Le coût du service pour la communauté urbaine sera de plus de deux millions d’euros par an.
    

José SOTO

 

83,5 millions d’euros pour l’accessibilité

83,5 millions d’euros vont être consacrés par la communauté urbaine et ses partenaires (département, région, syndicats mixtes, agglomérations, SNCF…) jusqu’en 2020 pour le Schéma directeur d’accessibilité des transports publics. Ils se répartissent en trois tranches. 7,5 millions d’euros environ par an entre 2010 et 2014 consacrés à l’aménagement des lignes de bus structurantes de la RTM, des pôles d’échanges et du réseau Smitteb (Syndicat mixte des transports de l’est de l’Etang de Berre). 8,5 millions d’euros environ par an entre 2015 et 2018 pour les bus, métros, tramways de la RTM, les embarcadères maritimes, les réseaux périphériques et les pôles d’échanges associés. Puis 8 millions d’euros environ par an jusqu’en 2020 pour le reste du réseau bus de la RTM, les Bus de la Côte Bleue et le reste des pôles d’échanges associés.

Ewa

La Gironde étend ses services

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Le conseil général de la Gironde veut faciliter l’intermodalité sur son territoire. Son offre est d’ailleurs organisée en adéquation avec celle de ses principaux partenaires que sont la communauté urbaine de Bordeaux et son réseau TBC, ainsi que la région Aquitaine. Le conseil général de la Gironde veut faciliter l’intermodalité sur son territoire. Son offre est d’ailleurs organisée en adéquation avec celle de ses principaux partenaires que sont la communauté urbaine de Bordeaux et son réseau TBC, ainsi que la région Aquitaine. Après l’interopérabilité des systèmes billettique et la création du titre combiné Modalis, le département a créé il y a un an une centrale de mobilité téléphonique ouverte du lundi au samedi, de 7h30 à 19h30, pour renseigner les Girondins sur tous les transports disponibles sur le territoire. En octobre dernier, la centrale a été complétée par un site Internet (http://transgironde.gironde.fr) proposant un calculateur d’itinéraire et des informations sur l’état du trafic du réseau départemental Transgironde qui dessert 379 communes avec 600 cars circulant chaque jour sur les 64 lignes régulières.

Le réseau assure 15 millions de déplacements annuels et transporte aussi 50 000 élèves quotidiennement. Mais le conseil général ne s’est pas arrêté à sa propre offre puisque le calculateur prend en compte les principaux réseaux du territoire : le TER Aquitaine, les TBC à Bordeaux, Baïa dans le basin d’Arcachon, Libus à Libourne, les bacs maritimes et la navette aéroportuaire Jetbus. Il affiche le parcours avec la durée du trajet et son coût. « La centrale de mobilité reçoit en moyenne 9 000 appels par mois avec un pic à 15 000 à la rentrée scolaire et un record de 1 600 appels un jour de grève, décrit Laurence Pariès, directrice adjointe des transports au conseil général. Le site enregistre en moyenne 42 000 connexions par jour avec un record de 6 000 visites en un jour à cause de la neige. » L’information est aussi disponible sur smartphones (avec en sus la géolocalisation sur l’iPhone et les mobiles Androïd permettant de trouver le point d’arrêt le plus proche). Cette réalisation a coûté 284 000 euros (site et centrale téléphonique) et son budget d’exploitation annuel est de 313 000 euros. La prochaine étape pour le site Web devrait permettre de donner des informations perturbation sur tous les réseaux et en temps réel.