Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

A Rennes, le big bang de la donnée publique

08rennesRV Métro aérien

Beaucoup de collectivités travaillent sur la mise à disposition de leurs données de transport ou de voirie, mais toujours en les verrouillant dans leurs applications mobiles. Rennes estime au contraire qu'il faut libérer les données. Cela se passe à Rennes, et c’est le premier acte d’une révolution numérique pour les collectivités locales. La ville et la communauté d’agglomération ont rendu libre, le 1er octobre, l’accès à une série de données publiques concernant le transport, la voirie et les équipements publics. But de l’opération : susciter une inspiration qui permette de créer de nouveaux services passant par des applications mobiles sur smartphone. « Ce n’est plus l’institution qui du haut de son piédestal dit voilà comment je comprends vos besoins et voilà le service que je mets en face. C’est l’usager qui va potentiellement créer le service public dont il aura besoin en matière de mobilité. On démultiplie la possibilité de développement de ces services liés à l’usage de la ville », s’enthousiasme Xavier Crouan, directeur de l’information et de l’innovation numérique de Rennes.
Suite à l’ouverture en mars des données du vélo en libre-service, il existe déjà une dizaine d’applications à Rennes. Un balbutiement. Car ce qui est intéressant n’est pas la donnée isolée, mais le croisement des données. A la base de toutes les applications mobiles évoluées, il y a une géolocalisation, une cartographie et des données contextuelles plus ou moins étoffées et interactives. On disposera sans doute bientôt à Rennes d’une application permettant de calculer en temps réel le meilleur itinéraire intermodal, en prenant en compte la disponibilité des vélos en libre- service, la cartographie des pistes cyclables, les horaires des transports en commun, l’accessibilité des stations, le fonctionnement des escalators et autres ascenseurs.
Un simple gadget pour geeks et autres accros à la technologie ? Pas si l’on considère que d’ici à 2012 la moitié des téléphones mobiles français permettront l’accès à l’Internet mobile et que 80 % de l’usage de l’accès à l’Internet devraient se faire par téléphone mobile d’ici à 2015. « C’est une tendance lourde, on cherche des informations de plus en plus géolocalisées dans un contexte de mobilité », indique Xavier Crouan.
La libération des données part également du constat que les créateurs d’applications prennent les données là où elles se trouvent. « Imaginons que quelqu’un décide de créer une application à partir des données du Vélo Star en les récupérant sur le site de Keolis. Si le site change de format, cette appli ne marchera plus et, quelque part, on sera tenus pour responsables car il s’agit de nos données », souligne Noël Philippe, directeur général des services urbains de Rennes Métropole. En proposant sa propre base de données (son « entrepôt »), Rennes garantit de donner une information pérenne sous un format informatique stable. Pour accélérer le processus de création de services, la ville a lancé le 1er octobre un concours doté de 50 000 euros récompensant les meilleurs services développés à partir de ces bases de données (cinq prix différents décernés). Rennes cherche maintenant a entraîner dans son sillage d’autres partenaires institutionnels, à commencer par la région (pour les horaires des TER et SIG) et le conseil général (bus Illenoo). Les gestionnaires de parkings (Citédia) et de l’info-circulation (Dor Breizh) sont également dans la ligne de mire, ainsi que toutes les entreprises de réseau (la Poste, EDF…). Mais tous ne vont pas au même rythme dans cette ouverture numérique.
Car derrière tout cela se pose la question centrale, angoissante pour les collectivités, du devenir de ces données lâchées dans la nature. Première règle, qui est également une loi : les données personnelles n’ont pas vocation à être libérées. Deuxième règle, une autre série de données ne peut être libérée pour des raisons de sécurité. « On ne va évidemment pas donner les plans des canalisations de gaz ou d’eau », assure Xavier Crouan. Enfin, un certain nombre de données, actuellement vendues, si elles étaient libérées, seraient aspirées par les moteurs de recherche, déstabilisant au passage des professions qui en font le commerce, les géomètres par exemple. Il y a par ailleurs le débat presque philosophique sur l’enrichissement des bases de données. Faut-il, dans l’esprit d’Open Street Map, autoriser l’ajout de couches d’information aux données cartographiques ? Les porteurs du projet rennais d’ouverture sont évidemment pour. Les services techniques seront peut-être plus mesurés.
 

Guillaume LEBORGNE
 

Ewa

La RATP lance la médiation par Internet

Depuis 1990, la Régie est une entreprise pion nière en matière de médiation. La prochaine grande étape est la saisine directe par Internet dont la grande innovation sera la page destinée aux clients étrangers Titre invalide à la station La Défense, que l’on peut joindre avec un ticket « ordinaire » par métro mais pas par RER. Ticket mal validé dans le bus par une mère encombrée par sa poussette… A la RATP comme à la SNCF, il est des réclamations « classiques », des PV contestés et confirmés par le service relations clientèle. Dans ces cas-là, il est également possible de saisir le médiateur. A la RATP, c’est Ivan Roth, personnalité indépendante de l’entreprise.
La médiation, dans cette entreprise, c’est presque une vieille habitude, puisqu’elle fut l’une des premières à mettre en place, dès 1990, ce service chargé de régler les litiges avec les clients. Et à permettre, dès 2006, aux clients de bénéficier de la saisine directe, sans passer par le filtre obligatoire d’une association de consommateurs. Une initiative qui a répondu immédiatement à la demande, comme en témoignent les chiffres : alors que l’on tournait jusqu’en 2005 autour d’une trentaine de dossiers par an, une cinquantaine au maximum, il y en a eu en 2009 plus de 200 dits recevables sur 317 dossiers déposés. Pour être recevable, il faut en particulier que la saisine du médiateur ait été précédée d’une réclamation infructueuse auprès du service clientèle et qu’il y ait un « vrai » motif. Cela représente une multiplication par cinq du nombre de dossiers traités, concernant à plus de 80 % des procès-verbaux. En 2009, un million de PV ont été dressés par les services de la RATP.
La prochaine étape, décisive, est déjà annoncée d’ici la fin de l’année par Ivan Roth : c’est la saisine directe par Internet. « Le nombre de dossiers devrait être multiplié par trois ou quatre au moins », estime Ivan Roth. « Faciliter l’accès au médiateur, c’est aussi donner plus de chance à certains de nos concitoyens de faire valoir leurs intérêts et leurs droits. C’est aussi plus de possibilités données aux touristes, nationaux ou étrangers, qui ont eu un litige dans les transports parisiens de saisir directement le médiateur de retour chez eux. »
Une fois sur deux en moyenne, mais cela varie selon les années, un avis favorable est rendu par le médiateur. Souvent, ces réclamations révèlent d’ailleurs certains dysfonctionnements. En premier lieu, on peut citer les pièges tarifaires, avec le cas presque emblématique de La Défense. Là, le médiateur a eu l’occasion d’intervenir auprès de l’entreprise pour que soit améliorée l’information des voyageurs. En 2009, une campagne de communication a été lancée dans le RER, avec des messages vocaux pour informer du fait qu’il faut s’acquitter d’une tarification spéciale si l’on va plus loin qu’Etoile.
Sur un même registre, il y a le prolongement du tram T2 à la porte de Versailles et l’apparition d’une double tarification, source de litige pour les personnes utilisant un ticket. « Cela peut apparaître absurde au voyageur qui auparavant pouvait faire toute la ligne avec un ticket combiné RATP-SNCF. On a créé de toutes pièces un nouveau piège tarifaire à l’occasion du prolongement de cette ligne jusqu’à la porte de Versailles », déplore Ivan Roth, puisque désormais ce ticket n’est pas valable pour les nouvelles stations. Elles sont considérées dans Paris intra-muros et donc accessibles uniquement avec un ticket t+. D’où sa proposition d’examiner la possibilité de simplifier cette tarification pour la rendre plus compréhensible aux voyageurs. « Nous souhaitons que le bon sens l’emporte sur des considérations qui échappent aux voyageurs et leur causent forcément des tracasseries dont ils se passeraient volontiers. Et que dire des contrôleurs qui doivent faire respecter la réglementation ? »
De façon classique, le médiateur est également porté à examiner avec une grande attention les cas concernant la validation – obligatoire – du ticket en entrant dans le bus. Notamment lorsqu’il s’agit de personnes âgées, diminuées, ou avec un enfant en poussette, qui peuvent avoir eu une réelle difficulté à valider.
En revanche, pour tout ce qui concerne les contestations suite à des mouvements de grève, la réponse négative à une demande de dédommagement s’impose dès lors que l’entreprise s’est conformée aux termes du contrat qui la lie au Stif, qu’il s’agisse du niveau du trafic, des modalités d’exploitation ou de l’information des voyageurs. Dans chacun des cas soulevés, le médiateur va donc rechercher si le litige a pour origine un manquement de l’entreprise avant de se prononcer. Mais il est bien évident qu’il n’a aucune compétence pour décider d’aller au-delà des mesures prises par l’entreprise (notamment en cas de dédommagement pécuniaire).
Une réponse quasi systématiquement négative, c’est également le cas lorsqu’il y a eu « un comportement d’irrespect caractérisé » face à un agent de contrôle. « On peut ne pas être d’accord avec un agent de contrôle et dans ce cas on s’explique, mais l’explication doit rester correcte. Ceci étant, il peut arriver que les écrits des personnes verbalisées conduisent le médiateur à diligenter des enquêtes auprès des agents, qui sont conduites par leur management. »
A la médiation, chaque année, on interpelle la direction de l’entreprise pour mieux trouver face aux réclamations les plus fréquentes « des solutions pratiques, opérationnelles, qui ne mettent pas dix ans pour émerger », comme le résume Ivan Roth. Comme pour Roissybus, afin d’y indiquer clairement l’heure de passage du dernier bus et éviter de laisser des clients qui viennent d’acheter leur titre sans autre solution que de prendre le taxi… Du concret, du pratique, facile à mettre en place sans délai.
Et puis, c’est une vraie innovation, la médiation RATP va offrir tout prochainement sur son site Web une page destinée aux clients étrangers, traduite dans une dizaine de langues utilisées par les touristes fréquentant le réseau parisien. Une façon de leur permettre d’adresser leur réclamation en toute connaissance de cause, même une fois rentrés au pays. Histoire aussi de ne pas laisser ces précieux observateurs des transports en Ile-de-France sur une mauvaise impression. Sans explication.

 

Pascal GRASSART

Site du médiateur RATP

Ewa

La médiation : un arbitre entre l?opérateur et ses clients

Grâce à la possibilité qu?ont à présent les clients de saisir directement le médiateur de la République, ceux-ci sont plus nombreux à se tourner vers lui lorsqu?ils n?ont pas obtenu gain de cause auprès de la SNCF D’un côté, il y a les procès-verbaux contestés par des voyageurs : lorsque le contrôleur les a sanctionnés pour une carte 12-25 oubliée à la maison, l’usage injustifié d’un signal d’alarme, l’occupation d’une place par… une planche de surf, etc. De l’autre, les réclamations dites commerciales : des demandes de remboursement de billets Prem’s non utilisés, des clients victimes d’erreurs de dates lors de l’achat de leurs billets, voire des frais de pressing qu’on réclame pour un costume malmené dans un train trop plein… Bref, des clients qui ne sont pas satisfaits et s’adressent au Centre de recouvrement des PV ou au service Relations clients de la SNCF pour adresser une réclamation. Sans obtenir gain de cause.
C’est alors que peut intervenir la « médiation SNCF » avec à sa tête le médiateur, Bernard Cieutat, magistrat à la Cour des comptes. Une personnalité extérieure et indépendante de l’entreprise. Ici, on fait du « cousu main ». Pour chaque cas : une enquête individuelle que ne peut effectuer le service clientèles de la SNCF, contraint de faire « du volume ». Du cas par cas, avec la garantie d’un examen « actif et personnalisé » du dossier. Et, depuis le 1er janvier 2009, le service de la Médiation a pris une nouvelle dimension avec la possibilité désormais offerte au client de saisir directement le médiateur sans passer, comme c’était impératif auparavant, par une association de consommateurs ou les médiateurs de la République.
La conséquence de cette possibilité de saisine directe ne s’est pas fait attendre : la Médiation a reçu en 2009 près de 2 500 réclamations, contre 750 l’année précédente. Soit plus de trois fois plus. Une tendance à la hausse qui se confirme en 2010 puisque plus de 1 500 dossiers lui ont été adressés en moins de six mois.
Cela a entraîné, dans un premier temps, une augmentation sensible du délai de traitement des dossiers. Au premier semestre 2009, 29 % seulement ont été réglés dans les deux mois, délai fixé dans le protocole pour les dossiers « classiques », contre 80 % en 2008. Une mauvaise tendance redressée au second semestre grâce à la mise en place de moyens supplémentaires. Résultat : 44 % de dossiers traités dans les deux mois et 47 % entre deux et quatre mois.
À la SNCF, la médiation a donc pris une nouvelle dimension. Un chiffre significatif : dès 2009, 83 % des réclamations reçues proviennent directement des particuliers qui ne sont pas passés par le biais d’une association de consommateurs. Ces dernières jouant un rôle de filtre, il n’est pas surprenant de voir que le nombre de dossiers auxquels la Médiation n’a pas donné satisfaction a augmenté sensiblement : 46 % en 2009 contre 38 % en 2008 et 25 % en 2007. Les associations, voire les médiateurs de la République, découragent les plaintes qui ont fort peu de chances d’aboutir ou celles qui sont « hors procédures ». Par exemple, celles de clients qui n’ont pas, au préalable, saisi les services « classiques » de la SNCF et attendu une réponse dans le délai d’un mois. Ou encore celles qui sont dites « hors compétence matérielle », comme les accidents de personne, les usurpations d’identité, les dossiers relatifs à des délits, les litiges faisant l’objet d’une procédure judiciaire…
Le prochain défi pour les services de la Médiation SNCF, ce sera d’offrir la possibilité de saisie par Internet, comme c’est d’ailleurs déjà le cas dans la plupart des médiations de services publics et de grandes entreprises. Reste à trouver, en commun avec la SNCF, les moyens techniques d’y parvenir sans prolonger, à nouveau, le temps de traitement des dossiers.
 

Pascal GRASSART

Ewa

L?Internet mobile bute encore sur le cloisonnement des transports

L?accès au Web avec un support nomade offre pour les transports un potentiel immense, mais se heurte à la dispersion de l?information La révolution de l’Internet mobile est en marche. Avec l’arrivée sur le marché des terminaux intelligents, smartphones, Mobile Internet Device (MID) et autres mini-ordinateurs, les Français sont de plus en plus nombreux à surfer en se déplaçant. En 2009, le taux de pénétration de l’Internet mobile en France était de 11 %. Il devrait atteindre 41 % en 2014, selon le cabinet Forrester Research. Et les usages mobiles de la Toile vont bientôt dépasser les usages fixes. Louis Naugès, président de Revevol, cabinet de conseil en stratégie Web 2.0, estimait même lors d’une conférence de France Télévisions qui se tenait fin mai, que « 80 % de la consommation d’Internet pourraient être mobiles à l’horizon 2015 ». Cette révolution fait changer de paradigme le déplacement. Avant, simple parenthèse entre le domicile et le travail, celui-ci devient quelque chose en soi. « La mobilité numérique apparaît dans les transports, indiquait lors du même événement Philippe Payen, directeur de la stratégie de Veolia Transport. Aujourd’hui, le bus que je prends tous les matins est un simple moyen de locomotion. Demain, mon parcours sera accompagné par le numérique. En arrivant à la station, je pourrai savoir via mon téléphone dans combien de temps le prochain bus arrive ou s’il y a un incident, valider mon titre à bord, savoir qu’à destination il y a un boulanger qui fait le gâteau du siècle… »

Téléphone support de paiement
Combiné à la géolocalisation, l’accès immédiat au réseau, et donc à l’information, permet de revoir en direct son itinéraire. Fini, la fastidieuse préparation de feuille de route avant le départ. Mais plus encore l’Internet mobile offre de nombreux nouveaux usages et fonctionnalités : outre la géolocalisation, le mobile sans contact par exemple, permet de transformer son téléphone en outil de paiement et de support de titres de transport. Ce serait l’une des applications la plus amenée à se développer dans un premier temps. Mais la mobilité numérique offre une multitude de services de transport à inventer. Pourquoi pas un téléphone capteur de données (air, bruit, trafic) au service de la mobilité intelligente et durable ? Dans l’éventail des services déjà existant, on peut citer l’aide à la navigation pour les personnes handicapées. L’application GPS Mobile Geo, développée par Code Factory et Sendero Group permet aux personnes aveugles de connaître leur position géographique à tout moment, donne la distance jusqu’au point de destination, annonce les intersections, les noms des rues, les points d’intérêts…

Tisser un réseau de données
Sur les smartphones, les applications poussent comme des champignons. L’Appstore d’Apple comptait plus de 140 000 « applis » fin 2009. Aujourd’hui, chaque entreprise, chaque organisme possèdent son site Internet. Demain, tous auront leurs applications mobiles. Selon une enquête menée par l’Union des annonceurs et OpinionWay en avril 2004, 37 % des annonceurs ont déjà une application mobile et 67 % envisagent d’en avoir une ou une nouvelle dans un avenir proche. Le secteur des transports n’est pas en reste. « Un Parisien possesseur de smartphone peut télécharger les applis Vélib’, RATP, SNCF direct », indiquait Bruno Marzloff. Problème : « Comment communiquent-elles entre elles ? », s’interrogeait le sociologue. C’est à l’usager de passer de l’une à l’autre. Et chaque fois qu’il change de ville, de trouver les applications des différents opérateurs correspondants. « Il faut absolument que les différents réseaux communiquent entre eux », affirmait quant à elle Florence Barale, conseillère municipale de Nice, où le paiement par téléphone NFC a été lancé fin mai. « Dans les mois qui viennent, il y a un travail de dentellière à faire pour tisser un réseau de données », renchérit Jean-Michel Gadrat, président du Forum des services mobiles sans contact, association créée en 2008 à l’initiative du ministère de l’Industrie. Tâche ardue car pendant des années les opérateurs de transport ont joué le cloisonnement. Néanmoins, les murs tombent peu à peu, chacun ayant intérêt à encourager les usagers à passer d’un mode à l’autre.
 
Libérer les données
Pour Bruno Marzloff, « la vraie révolution à venir est la libération des données ». A l’étranger, des expériences d’opendata, l’ouverture des données au public, se sont révélées très constructives. En octobre 2009, la Massachusetts Bay Transportation Authority (MBTA), aux Etats-Unis, décide d’ouvrir en accès libre le flux de données en temps réel de cinq de ses lignes de bus. Dans les cinq semaines, des tiers avaient créé des applications permettant de savoir exactement où est le bus que l’on attend, au coin de la rue ou à 2 minutes. Pour encourager les développeurs à construire l’application la plus utile, la MBTA a même lancé un concours. Face au succès de l’opération, l’ensemble des données en temps réel des 185 lignes de bus devraient être ouvertes au public d’ici la fin de l’été. San Francisco, Londres, Vancouver, ont pris la même initiative. En France, Rennes a ouvert les données de son réseau Star, opéré par Keolis, en février dernier. Elle est la première métropole française à le faire. Par le biais d’un site dédié et d’une interface de programmation mise en œuvre par In Cité Solution, les développeurs peuvent utiliser les données du réseau, son infrastructure, la disponibilité des équipements (ascenseurs, escalators, stations de vélos) pour imaginer les applications.
 

Louise ALLAVOINE
 

Ewa

Itinisere, site multimodal

Après la centrale téléphonique lancée il y a six ans pour informer les Isérois sur le réseau Transisère, le service a pris une nouvelle dimension en janvier dernier avec le lancement sur la Toile d?itinisere.fr Itinisere.fr est un site définitivement multimodal, puisqu’il donne des informations sur les cars Transisère, mais aussi sur les TGV et TER desservant au moins une gare du département, sur les bus et tram de Grenoble (réseau Tag), de la communauté d’agglomération Porte de l’Isère (réseau Ruban), du Pays voironnais et du Pays viennois. A noter, une expérimentation en cours avec multitud.org, site équivalent à l’échelle de la région Rhône-Alpes qui vise à associer les calculateurs d’itinéraires des deux sites via des échanges de type « Web Service ». Car le portail est avant tout un calculateur d’itinéraires. Depuis son lancement, il reçoit en moyenne 800 visites par jour avec des pointes à 1 100 personnes. Autre service utile : l’abonnement aux services d’information, qui permet de recevoir par e-mail ou SMS les perturbations sur les réseaux de transport en commun ou routiers choisis.
Lancé par le conseil général en 2005, ce projet initialement prévu pour début 2009 a rencontré quelques difficultés. « Notamment pour obtenir des données numériques horaires de qualité de la part des partenaires. Les discussions ont ainsi duré plus de 18 mois avec la SNCF avant d’aboutir à un accord », explique-t-on au conseil général de l’Isère, où l’on insiste aussi sur la « première en France : la mise à jour autant de fois que nécessaire de l’ensemble des horaires de tous les trains, dès la moindre modification de l’offre, c’est-à-dire en moyenne deux fois par semaine ». D’ici la fin 2011, les informations du site Internet devraient être complétées par la localisation des cars en temps réel (les données seront transmises par deux postes de commandement en cours de construction). Plusieurs points d’arrêts auront aussi été équipés en panneaux d’affichage du temps d’attente. Enfin, le développement de nouveaux services est prévu à destination des smartphones et des mobiles utilisant les technologies NFC.
 

Cécile?NANGERONI

Ewa

Transports publics 2010 : du nouveau du côté des produits et services

Sélection des produits et services présentés du 8 au 10 juin au salon Transports Publics Nord Technique – Urbanéo : Cirrus, l’abribus « non-publicitaire » autonome
Attendre son bus ou son car à l’abri et avec un éclairage décent même « au milieu de nulle part », c’est possible ! Installé dans le Nord-Pas-de-Calais, l’abribus Cirrus de la gamme Urbanéo est produit par Nord Technique à partir de matériaux « quasiment tous recyclables et peu chers ». Modulaire, cet abri peut entrer dans la composition d’ensembles (pour les gares routières ou pôles d’échanges, incorporant par exemple une vente de titres de transport). De plus, le Cirrus peut éventuellement intégrer des encarts publicitaires, même s’il ne s’agit pas là de l’idée première, à la différence d’autres abris proposés sur le marché.
Grand intérêt du Cirrus : tant qu’il s’agit d’être éclairé, cet abri est totalement autonome, sans qu’il soit besoin de dérouler jusqu’à lui une alimentation électrique. Alimenté par des panneaux photovoltaïques l’éclairage est réalisé au moyen de LED (diodes électroluminescentes), qui sont en soi très peu consommatrices d’énergie. De plus, sous des latitudes où les mois d’hiver sont peu lumineux, l’autonomie est augmentée en ne renforçant l’intensité de l’éclairage que lorsqu’un détecteur indique la présence de voyageurs dans l’abri. Toutefois, la version actuelle n’intègre pas les systèmes d’information voyageurs, trop consommateurs d’énergie par rapport à l’énergie solaire disponible.

Zitrón : des ventilations testées en soufflerie
Un des exposants les plus spécialisés du salon 2010 était l’entreprise espagnole Zitrón, implantée à Gijón et spécialiste depuis 40 ans de la conception et la fabrication de systèmes de ventilation pour les tunnels ferroviaires, routiers, de métro, de mines et tous types de travaux souterrains. Avec comme référence récente la ventilation et la pressurisation (en cas de sinistre) des tunnels de Guadarrama (25 km, entre Madrid et Ségovie), empruntés par les trains à grande vitesse depuis fin 2007.
L’optimisation des systèmes de ventilation réalisés par Zitrón est basée sur des analyses aérodynamiques. Non seulement celles-ci font l’objet de simulations informatiques préalables, mais elles font l’objet de tests sur banc dans la soufflerie Zitrón, « la plus grande du monde en son genre », où sont reproduites toutes les circulations survenant dans un tunnel réel.

Geensys : E-nove, une infrastructure informatique unique pour toutes les applications embarquées
Dans les véhicules de transport public, en particulier les bus et les trams, les équipements embarqués sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les applications se multiplient : systèmes d’aide à l’exploitation, système d’information voyageurs, gestion de la priorité aux feux de circulation, billettique, comptage des entrées ou sorties… Pour l’ensemble de ces applications, Gensys propose de n’utiliser qu’un seul calculateur embarqué, permettant l’interopérabilité des systèmes à l’intérieur des véhicules et sur le site central. Ceci grâce à E-nove, une infrastructure informatique composée d’un système embarqué à bord du véhicule, d’une passerelle de communication et d’une base de données au format Transmodel. Nominé cette année pour les Trophées de l’Innovation du Transport Public, E-nove permet également aux autorités organisatrices de déployer progressivement de nouvelles applications sans perturber l’exploitation.

RITMx : des solutions pour la vente et le rechargement
Cette édition du salon était la première pour la société RITMx, créée en septembre 2008 à l’initiative de la SNCF et de Keolis. RITMx a pour vocation de fournir des solutions de distribution et d’information aux différents acteurs du secteur du transport public en France comme à l’international (autorités organisatrices, transporteurs, distributeurs d’offres). En particulier, ses solutions de vente et de rechargement seront déployées dans 9 régions françaises fin 2010, avec pour objectif la connexion de l’ensemble des automates des activités TER à la plate-forme de distribution.
C’est ainsi que sur son stand, RITMx présentait sa solution pour la vente à domicile sur n’importe quel ordinateur équipé d’un navigateur web (offre e-VAD, pour « vente à domicile »), ainsi qu’un démonstrateur d’achat et de recharge d’un titre de transport depuis son mobile, tout en utilisant son téléphone comme support pour le titre (validation et contrôle sans contact). Autre canal de distribution présenté par RITMx, avec émission de titres de transport spécimen : la vente par un dépositaire (buraliste, office du tourisme, mairie…) Et RITMx, c’est aussi la création d’une offre tarifaire, la distribution et le rechargement RFID, l’info-voyageurs, le guichet virtuel, le suivi des ventes…

Moviken-SLE : Navibus connaît ses lignes
Spécialiste de la cartographie des transports publics et de l’information voyageurs en temps réel, Moviken a présenté son équipement embarqué Navibus. Système d’information voyageurs et de navigation autonome sur écrans, Navibus présente, outre le prochain arrêt, l’heure et la destination, un « thermomètre » cartographique dynamique de la ligne, visualisant la position du bus et zoomant sur le quartier pour en indiquer les centres d’intérêt (commerciaux, culturels, administratifs…) et les éventuelles correspondances offertes au prochain point d’arrêt. Et, en fonction des desiderata des réseaux de bus, des informations (perturbations, événements…) ou de la publicité peuvent être intégrées dans l’affichage. Avec quelque 6 000 lignes de bus françaises en stock, Moviken dispose d’une base qui lui permet de réaliser, pour un investissement modique, un système d’information embarqué pour la plupart des réseaux hexagonaux ! A titre d’exemple, était présenté au salon ce que pourrait afficher le Navibus s’il équipait la ligne 80 de Paris, qui se trouve desservir le salon…

Milesys : jamais seul avec le Point d’appel multiservice
Il y a deux ans, Milesys avait déjà présenté son guichet d’accueil, dont l’ergonomie permet une utilisation par les personnes à mobilité réduite, malvoyantes ou malentendantes, et qui comprend un écran permettant une mise en liaison vidéo bidirectionnelle. En plus de ce guichet, nominé cette année pour les Trophées de l’Innovation du Transport Public, Milesys présentait son nouveau Point d’appel multiservice, doté cette fois d’un écran tactile. A toute personne « débarquant » à un endroit donné – aéroport, gare ou autre pôle d’échanges multimodal – ce dispositif indique de manière conviviale l’essentiel des services auxquels on peut faire appel à proximité : étaient ici proposés les hôtels, les restaurants, les taxis, la location de voiture, les informations locales… avec possibilité de mise en contact par téléphone. Plus besoin alors de chercher les numéros utiles et de sortir son téléphone portable…
 

Patrick LAVAL

Ewa

L?Oise lance un PPP pour la billettique et l?information multimodale

Le Syndicat mixte des transports collectifs de l?Oise vient de signer un contrat de partenariat public-privé avec le groupement des deux sociétés spécialisées en information voyageurs et billettique Afin de faciliter les déplacements, le Syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise (SMTCO) vient de signer un contrat de partenariat public-privé (PPP) avec le groupement des deux sociétés spécialisées en information voyageurs et billettique, Cityway et ERG, pour la création, le financement et l’exploitation de son projet Sismo (système innovant pour informer et faciliter l’usage des transports collectifs publics dans l’Oise). Cette signature d’un contrat de 12 ans intervient à l’issue d’une procédure de mise en concurrence. Le projet consiste en un système intégré de billettique multimodale (carte à puce) et une plateforme d’information multimodale.
Les fonctionnalités souhaitées sont nombreuses, allant du comptage des voyageurs au SAEIV, en passant par une agence de mobilité, un site Internet avec calcul d’itinéraires, la gestion de la réservation du TAD, du covoiturage, des taxis, et un observatoire de la mobilité. Le tout à mettre en place progressivement entre cet été et mars 2012. Sur le territoire du département, treize AOT sont concernées et autant d’exploitants.
Parmi les difficultés, le projet doit intégrer la possibilité d’interopérabilité des titres de transport avec le Navigo francilien et ceux des départements voisins de l’Oise. Pour cette mission globale (financement, conception, exploitation), le SMTCO paiera une redevance annuelle moyenne de 2,9 millions d’euros sur 12 ans. L’investissement du partenaire privé pour équiper tous les réseaux de transport collectif de l’Oise (500 cars départementaux, 25 cars régionaux, 120 bus urbains, 35 minibus et véhicules légers TAD, panneaux d’information aux principaux arrêts, 90 000 cartes sans contact, postes de vente…) représente plus de 8 millions d’euros.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Cholet, un petit réseau qui voit grand

La petite ville du Maine-et-Loire s?est équipée d?un SAEIV pour ses bus. Mais faute d?un PCC pour l?alimenter, il lui a fallu innover. C?est donc un système d?information « nomade » développé par Lumiplan qu?elle a retenu A Cholet comme ailleurs, l’une des demandes les plus insistantes des utilisateurs du bus quand on les interroge, c’est l’information en temps réel. Mais voilà, rares sont les petits réseaux qui peuvent se permettre de déployer de coûteux systèmes d’information. A cet égard, les Transports publics du Choletais (TPC, Agir) feront exception. Après avoir repris le service en régie en 2003, refondu le réseau dans la foulée en instaurant le cadencement (au quart d’heure pour les 3 lignes principales), la communauté d’agglomération du Choletais (80 000 habitants) a décidé en 2005 de s’équiper d’un système d’aide à l’exploitation et à l’information voyageurs (SAEIV). Après appel d’offres, c’est la société Lumiplan qui a été sélectionnée avec son produit KiLine. C’est ainsi que 25 des 30 autobus de la flotte ont été équipés d’écrans TFT et d’un bandeau lumineux affichant la destination de la ligne et le nom de l’arrêt suivant.
C’est alors qu’est apparue une des failles du système appliqué à un petit réseau. « N’ayant pas de PCC, nous avions besoin d’un système nomade qui permette à notre personnel d’accéder aux informations depuis n’importe quel endroit », explique Marc Delayer, directeur général des TPC. L’agglo profite alors d’un appel à projets de la région, « Innovation numérique 2007 » pour résoudre son problème. Sous le nom de Tic & Com, le projet cofinancé par les Pays de la Loire et le Feder a permis d’atteindre les deux objectifs recherchés. D’abord, les personnels des TPC, munis d’un netbook depuis janvier dernier, peuvent désormais suivre le déplacement de chacun des véhicules du réseau en temps réel, ajuster l’exploitation en conséquence et diffuser si nécessaire un message à la clientèle ou aux conducteurs. Ensuite, un produit innovant pour les personnes malvoyantes a pu être imaginé. Il sera testé auprès de volontaires très prochainement. Il s’agit d’une application (mobile speak) installée sur téléphone mobile compatible (et bluetooth) qui permet de se faire restituer sous forme sonore les informations textuelles des écrans.
Finalement, avec un investissement initial d’à peine 80 000 euros, le produit développé « est un outil adapté aux besoins d’un réseau de notre taille, estime Marc Delayer. De plus, c’est rassurant pour conducteurs et contrôleurs de savoir qu’en cas de difficultés ils seront immédiatement repérés. » Par ailleurs, les clients des 6 lignes urbaines et des 7 lignes périurbaines du réseau (3,970 millions de voyages en 2009) bénéficient d’une information temps réel digne des grands réseaux. D’après le directeur général de Lumiplan Transport, Philippe Chusseau, « KiLine est opérationnel dans une vingtaine de réseaux en France, comme à Thionville, à Provins, dans le Calvados ou encore sur les Batobus parisiens ». Cependant, sa version « nomade » est une exclusivité choletaise.
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Toulouse découvre enfin l?info-voyageurs dynamique

Fin 2010, les bus et trams seront équipés du SAEIV. Les voyageurs bénéficieront également d?affichage d?horaires dynamiques dans les principales gares d?échanges « Avec l’expérimentation du SAEIV (système d’aide à l’Exploitation et à l’information-voyageurs) sur une ligne de bus à partir de la mi-mars et son déploiement sur tous les bus et le tramway à fin 2010, Toulouse rattrape un gros retard, reconnaît Thomas Ducrest, chef de projet SAEIV chez Tisséo. Mais avec le pupitre tactile installé dans les bus et pouvant accueillir quatre applications différentes, nous serons en avance. » Cette annonce a été faite lors de l’inauguration, par le président du Grand Toulouse Pierre Cohen et le président du futur Epic Gérard André, des 500 nouveaux m² de locaux de Campus Trafic. Ce centre de contrôle de tous les transports de l’agglomération toulousaine regroupe en un lieu unique les services circulation de la police nationale et de la mairie de Toulouse, la Direction interdépartementale des routes du Sud-Ouest (Dirso) et les services de Tisséo (service travaux, information des voyageurs en temps réel, Allô Tisséo, la plateforme d’information téléphonique, ainsi que le PC bus et bientôt tramway avec le démarrage de la ligne E à la fin de l’année). Alors que les agents de l’exploitation doivent aujourd’hui appeler les conducteurs pour connaître leur position, ils pourront avec le nouveau système connaître d’un coup d’œil la position de tous les bus. Les conducteurs auront quant à eux une cartographie dynamique de leur itinéraire. Ils recevront une formation de deux demi-journées afin de prendre en main le système et l’utiliser au mieux pour améliorer le service. Les voyageurs bénéficieront d’affichage d’horaires dynamiques dans les principales gares d’échanges. 130 panneaux ont déjà été installés et une centaine d’autres doivent l’être encore. Pour l’ensemble des 3 000 arrêts de l’agglomération, les passagers pourront connaître l’horaire d’arrivée des prochains bus par SMS, Audiotel et Internet. L’investissement sur deux ans pour l’équipement des 530 bus en pupitres, GPS, radios et affichages visuels est de 18 millions d’euros.
 

Catherine STERN

Ewa

Du vélo à l?auto : Peugeot se lance dans la location

Le nouvel objectif du constructeur à l?échéance 2015 est de devenir leader en services de mobilité. Il vient ainsi de lancer sa toute nouvelle arme : Mu by Peugeot Si demain vous avez besoin d’un vélo à assistance électrique pour l’après-midi, d’un scooter pour la journée, d’un siège bébé pour le week-end ou d’une voiture pour la semaine, c’est peut-être chez Peugeot que vous allez vous rendre. Car le nouvel objectif du constructeur à l’échéance 2015 est de devenir leader en services de mobilité. Il vient ainsi de lancer sa toute nouvelle arme : Mu by Peugeot. Après avoir été testé à Lyon, Nantes, Brest et Rennes, ce nouveau service est disponible depuis le 4 février chez cinq concessionnaires parisiens. Le principe est simple : il suffit de s’enregistrer sur le site www.mu.peugeot.fr, sans frais d’abonnement, de créditer au moins 50 « unités de mobilité » (soit 10 euros) sur son « compte mobilité » et de réserver un véhicule. Peugeot propose non seulement un large panel de véhicules – du vélo à l’utilitaire, en passant par toute sa gamme de voitures et de scooters – mais également des équipements annexes, type GPS, coffre de toit, siège bébé… Et peut répondre ainsi à beaucoup d’attentes, avec des tarifs raisonnables. Exemples : 5 euros la demi-journée pour un vélo à assistance électrique, 25 euros la journée pour un scooter et à partir de 50 euros la journée pour une voiture… On ne peut néanmoins pas encore parler de maillage du territoire, vu le peu de concessionnaires proposant le service dans Paris. Mais le constructeur avance que le réel déploiement se fera tout au long de l’année sur d’autres concessions de la capitale. Quoiqu’il en soit, elles ne sont qu’une vingtaine, on reste donc loin d’un système de mobilité de proximité type Vélib’, par exemple, qui propose 1 224 stations dans Paris ! Peugeot espère néanmoins fidéliser dans un premier temps 1 600 clients sur l’ensemble de la France d’ici le mois de juin. Il va par ailleurs poursuivre son développement au niveau européen avec Berlin, Milan et Madrid dès le mois de mai, puis Barcelone et Bruxelles au mois de juin 2010.
 

Marion BONNET