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Ewa

Siemens lance une filiale de leasing pour les trains régionaux

Un « modèle flexible de location pour les trains régionaux » : c’est en ces termes que Siemens Mobility décrit sa nouvelle filiale Smart Train Lease GmbH, dont la création a été annoncée à la mi-février. Proposant en premier lieu ses services au marché allemand, sur lequel les opérateurs de trains régionaux sont généralement responsables de la fourniture du matériel roulant qu’ils vont exploiter, Smart Train Lease GmbH pourrait étendre ses activités à toute l’Europe « à moyen terme », selon Siemens Mobility. Le rôle de ce dernier dans le montage sera de fournir les trains régionaux en question, des rames Mireo Smart, « disponibles à court terme, homologuées et conformes à toutes les normes pour le transport de voyageurs ». Aptes à 160 km/h et disponibles en versions électriques à pantographe, batteries ou pile à hydrogène, ces trains sont équipés des systèmes de sécurité ETCS et PZB, tout en offrant une capacité de 214 places assises, 21 emplacements pour vélos, deux places pour fauteuils roulants et un cabinet de toilette universel. Climatisés, ces Mireo Smart sont dotés d’un Wi-Fi, ainsi que de systèmes d’information voyageurs (avec grands écrans TFT) et de télésurveillance.

La création de Smart Train Lease GmbH s’est faite dans un contexte de verdissement du matériel roulant, afin de « permettre aux clients de compléter de manière flexible leurs parcs en louant des rames à batteries, à hydrogène ou électriques ». En proposant des rames pré-configurées et des services en option comme la maintenance, la nouvelle offre se présente comme une alternative économique et rapide pour les opérateurs qui doivent accroître leurs parcs de matériel roulant, tout en pouvant « tester sans complications de nouvelles technologies durables ». Par rapport aux solutions de location actuelles, qui reposent sur des contrats à long terme (une douzaine d’années minimum) et sont également assortis de garanties de valeur résiduelle (les trains étant construits pour durer une bonne trentaine d’années), la grande nouveauté de Smart Train Lease GmbH est de proposer, pour les trains locaux et régionaux, une offre de location à court et à moyen terme de parcs de petites tailles, en particulier pour les « propulsions alternatives ». Le nouvel acteur annonce ainsi créer un nouveau marché, dans lequel la location des trains « aussi simple que la location d’une voiture ».

Cette nouvelle incursion de Siemens dans le leasing de matériel roulant ferroviaire n’est pas la première, puisque le constructeur avait déjà mis sur pied en 2001 l’entreprise Dispolok, alors pour les locomotives. Cinq ans plus tard, en 2006, Dispolok a été racheté par Mitsui Rail Capital Europe (MRCE) et cette marque a progressivement disparu entre 2008 et 2013.

P. L.

Ewa

Le train à hydrogène de Siemens achève ses premiers essais en Bavière

En Allemagne, le train à hydrogène n’a plus la cote dans le Bade-Wurtemberg, alors qu’en Basse-Saxe, l’iLint d’Alstom restera cantonné aux lignes qu’il dessert déjà. En revanche, en Bavière, le protocole d’accord signé en juillet 2021 entre cet « Etat libre » (Land), Siemens Mobility et la Bayerische Regiobahn (BRB, filiale de Transdev Allemagne) se concrétise par l’annonce de la fin des premières marches d’essais en vue de mettre en service régulier le Mireo Plus H de Siemens l’an prochain, pour une opération pilote de 30 mois. Cet élément bicaisse est en effet attendu à la mi-2024 sur deux liaisons subventionnées par le Land au sud d’Augsbourg, l’une vers Füssen (près de la frontière avec l’Autriche) et l’autre vers Peissenberg, un peu plus à l’est. Sur ces deux relations voisines, longues de 101 km et 84 km respectivement, l’essentiel du parcours est effectué sur des sections non électrifiées, sauf à Augsbourg et aux croisements avec la ligne de Buchloe à Munich, sous caténaire depuis 2020. Les 1 000 à 1 200 km d’autonomie du Mireo Plus H seront largement suffisants !

« Avec ce service voyageurs sur 30 mois, nous souhaitons tester le train à hydrogène dans les conditions quotidiennes. En fonction des résultats de ce test, nous déciderons d’utiliser ou non des trains à hydrogène sur d’autres itinéraires en Bavière. Nous voulons mettre fin à l’exploitation en mode diesel des transports de proximité de voyageurs sur rail en Bavière d’ici 2040. Outre l’électrification des lignes et l’utilisation de trains alimentés par batteries, le mode hydrogène peut constituer un élément important à cet égard », a précisé à l’occasion Christian Bernreiter, ministre bavarois des Transports.

P. L.

Ewa

Amtrak commande à Siemens dix trains Airo supplémentaires

Siemens Airo Amtrak

Deux ans après avoir passé à Siemens Mobility une commande « historique » de 73 rames réversibles du type Venture, Amtrak a annoncé cet été avoir levé une option sur dix rames supplémentaires, dans un contexte où « la demande de voyages en train dépasse les attentes ». Rappelons que, selon les lignes desservies, ces rames autorisées à 125 mph (200 km/h) seront attelées à trois types différents de locomotives Charger, également fournies par Siemens : bimodes diesel et électrique, hybrides diesel et batteries, ou purement diesel.

Appelées Airo par Amtrak, ces rames doivent désormais former un parc total de 83 unités, dont les premières sont attendues en 2026 (soit deux ans après l’échéance prévue initialement). Ces trains de nouvelle génération doivent être progressivement déployés sur les relations Northeast Regional, Empire Service, Virginia Services, Keystone Service, Downeaster, Cascades, Maple Leaf, New Haven/Springfield Service, Palmetto, Carolinian, Pennsylvanian, Vermonter, Ethan Allen Express et Adirondack.

Conformément au Buy America Act, les voitures Airo seront fabriquées par l’usine de production nord-américaine de Siemens Mobility à Sacramento (Californie). L’arrivée des rames Airo sur le réseau ferré américain devrait être précédée par la mise en service, sur le corridor nord-est, des trains à grande vitesse Avelia Liberty d’Alstom, désormais prévue en 2024.

P. L.

Ewa

Contrat de maintenance de 15 ans entre Siemens et Alpha Trains

C’est le plus important contrat de service signé par Siemens Mobility et Alpha Trains, qui s’inscrit dans le partenariat de longue date entre les deux entreprises. En effet, le constructeur a déjà livré à la société de leasing de locomotives et de trains, la plus importante d’Europe, plus de 80 locomotives Vectron et plus de 90 automotrices des types Mireo, Mireo Plus B ou Desiro.

Cette fois, Alpha Trains a conclu avec Siemens un contrat comprenant la maintenance complète de locomotives Vectron sur une période de 15 ans, y compris les révisions qui seront réalisées au Siemens Rail Service Center de Munich-Allach. Le programme de maintenance des locomotives, qui sera adapté en fonction de leur exploitation, sera effectué dans les centres de service Siemens Mobility situés dans treize pays différents le long des principaux corridors ferroviaires transeuropéens.

En particulier, « les applications Railigent X, qui font partie de la plateforme digitale et ouverte Siemens Xcelerator, nous permettront de maintenir les locomotives de façon efficace et de garantir le taux de disponibilité le plus élevé possible », souligne Johannes Emmelheinz, DG de la division Customer Services de Siemens Mobility. Car toutes les locomotives Vectron sont équipées d’un système d’accès à distance aux données des engins connecté à Railigent X afin d’en assurer la maintenance conditionnelle. L’analyse des données permet d’améliorer les processus opérationnels, d’optimiser la maintenance et d’améliorer le rapport coût/efficacité pour garantir une disponibilité maximale des locomotives. Toutes les données collectées sur ces dernières peuvent aussi être visualisées directement sur les systèmes du client grâce à des interfaces API (Application Programming Interface), qui permettent aux différentes applications de communiquer entre elles.

Ewa

Protocole d’accord Siemens-Mitsubishi pour la conversion de puissance destinée au matériel roulant

Siemens Mobility et Mitsubishi Electric Europe B.V. ont signé un protocole d’accord portant sur la coopération des deux entreprises dans le domaine de la technologie des modules à semi-conducteurs de puissance SiC (carbure de silicium). Les semi-conducteurs de puissance jouent un rôle clé dans la conversion d’énergie à bord du matériel roulant ferroviaire, des tramways aux trains à grande vitesse, et la mise en oeuvre du carbure de silicium augmente le rendement de ces semi-conducteurs, tout en les allégeant.

Module de puissance SiC pour onduleur de traction Mitsubishi Electric 3300 V

Siemens Mobility indique que les semi-conducteurs de puissance SiC de Mitsubishi Electric « ont fait leurs preuves dans des applications exigeantes telles que les onduleurs de traction dans les trains ». En particulier, les pertes « peuvent être réduites d’environ 75 % » sur des onduleurs à modules SiC par rapport aux modules silicium.

Ces performances intéressent particulièrement le constructeur de la plate-forme de trains régionaux Mireo Plus, en particulier pour sa version à batteries pour les itinéraires partiellement électrifiés, qui pourra être allégée tout en réduisant d’environ 10 % l’énergie ponctionnée à la caténaire lors de la recharge des batteries « par rapport aux matériels roulants actuels ».

Ewa

Siemens développe un nouveau train pour relier Moscou à Saint-Pétersbourg à 360 km/h

Siemens développe avec les chemins de fer russes de nouveaux trains permettant de relier Moscou à Saint-Pétersbourg à 360 km/h en moyenne, dès 2028, a indiqué le 22 novembre un responsable du groupe allemand. « Avec nos partenaires russes, nous développons un nouveau produit. C’est un train à haute vitesse qui circulera entre Moscou et Saint-Pétersbourg à partir de 2028 à une vitesse moyenne de 360 km/h », a déclaré, cité par l’agence officielle TASS, Alexander Liberov, patron de Siemens Russie.

Il a précisé que les trains seraient produits par l’usine d’Ural Locomotives – une coentreprise entre Siemens et le groupe russe Sinara – près d’Iékatéringbourg, dans l’Oural. Selon des informations diffusées précédemment par RZD, les chemins de fers russes, ces nouveaux trains permettront de parcourir les quelque 700 km qui séparent les deux principales villes russes en allant jusqu’à 400 km/h, pour un trajet de 2 h 30.

Le train le plus rapide entre Moscou et Saint-Pétersbourg met actuellement un peu moins de 4 heures. C’est une des lignes les plus utilisées du pays.

Ewa

Laurent Bouyer prend la présidence de Siemens Mobility France

Laurent Bouyer, qui était président de Bombardier Transport pour la France et le Benelux avant le rachat du constructeur ferroviaire par Alstom au début de l’année, a été nommé à la présidence de Siemens Mobility France, a annoncé le 1er juillet le conglomérat allemand Siemens. Agé de 50 ans, Laurent Bouyer « portera notamment la croissance des activités d’automatismes ferroviaires et de métros automatiques dont les centres d’excellence mondiaux pour le groupe Siemens sont basés en France, à Châtillon (Hauts-de-Seine) et à Toulouse« , a-t-il précisé dans un communiqué.

Siemens Mobility Group –la branche ferroviaire de Siemens– a notamment construit en France les métros automatiques VAL de Lille, Toulouse, Rennes, Orly et Roissy, et achève actuellement la deuxième ligne du réseau de Rennes. L’entreprise emploie 750 personnes en France.

« L’ouverture du marché ferroviaire français à la concurrence va entraîner de nouvelles opportunités commerciales importantes pour Siemens Mobility France. Grâce à sa connaissance approfondie de l’industrie ferroviaire et de ses acteurs, Laurent Bouyer est bien placé pour accélérer (sa) croissance (…) en France« , a relevé le directeur général de l’entreprise, Michael Peter, cité dans le communiqué.

Ewa

Rejet du recours de Siemens sur le marché de la 3ème ligne du métro de Toulouse

3e ligne métro Toulouse, desserte aéroport

La réponse du tribunal administratif de Toulouse n’a pas trainé : le 2 décembre, il a indiqué avoir rejeté la requête en référé précontractuel de Siemens Mobility, déposée le 24 novembre, au sujet de l’attribution à Alstom du marché ensemblier du système de la 3ème ligne de métro de Toulouse (comprenant le matériel roulant, les équipements d’automatisme et de voie, l’alimentation et la maintenance). Le calendrier pourra donc se dérouler comme prévu, avec un début des travaux annoncé pour la fin 2022.

C.S. 

Ewa

Le marché de la troisième ligne du métro de Toulouse suspendu après un recours de Siemens

3e ligne métro Toulouse, desserte aéroport

Mauvais perdant, Siemens ? Visiblement, le groupe allemand a du mal à accepter que son rival Alstom lui souffle le marché d’ensemblier de la troisième ligne du métro de Toulouse.

Ce marché à 713 millions d’euros devait être signé le 26 novembre entre le président de Tisséo Jean-Michel Lattes et le président d’Alstom France Jean-Michel Eyméoud, en présence du président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc. Mais l’annonce d’un référé précontractuel déposé par Siemens devant le tribunal administratif de Toulouse a entraîné la suspension du processus.

Ayant installé en 2016 son centre mondial de compétences consacré au métro automatique à Toulouse, deuxième ville après Lille à avoir adopté le Val de Matra (racheté ensuite par Siemens) en 1993, Siemens Mobility s’estimait peut-être le candidat idéal. Mais la commission d’appel d’offres en a décidé autrement. « L’offre d’Alstom était à la fois la moins chère et la meilleure techniquement », avait déclaré le président de Tisséo lors de l’annonce de ce choix. Par ce recours, Siemens souhaite obtenir des éléments complémentaires permettant de justifier son éviction et le choix Alstom. Ni Tisséo, ni Alstom, ni Siemens n’ont souhaité faire de commentaires en attendant la décision du tribunal administratif.

Catherine Stern

Ewa

Alstom-Bombardier. Un mariage très différent du projet de fusion avec Siemens

Depuis la naissance en 2015 de CRRC, né de la fusion de deux constructeurs chinois, CNR et CSR, on n’a cessé de voir les Siemens, Bombardier et autres Alstom discuter les uns avec les autres. « Rester seuls n’était pas tenable, surtout pour Alstom et Bombardier. Il était évident qu’il y aurait des mariages européens», souligne un fin connaisseur du ferroviaire.

Selon lui, les conditions de mariage entre Alstom et Bombardier sont très différentes de la fusion envisagée il y a un an entre Alstom et Siemens qui aurait abouti à l’absorption pure et simple du groupe français. Ce qui avait suscité de forts remous dans les milieux politiques français. Aujourd’hui, c’est Alstom qui doit absorber Bombardier. Beaucoup plus acceptable politiquement en France. Passage en revue des autres différences et des forces et faiblesses de cette union.

L’association Alstom-Bombardier ne représente pas la même force de frappe financière qu’aurait donné une fusion Alstom-Siemens beaucoup plus puissante de ce point de vue.

Dans le domaine du numérique (et tout ce qui touche aux équipements de signalisation et aux systèmes de contrôle-commande, voire à la conduite autonome), l’électronicien Siemens a une belle longueur d’avance, que l’union Alstom-Bombardier ne compensera pas.

– Bombardier a parfois remporté des marchés dans des conditions compliquées, connaissant des revers techniques, a rappelé Henri Poupart-Lafarge, le PDG d’Alstom en présentant son projet d’acquisition. Fin janvier par exemple, selon le journal allemand Süddeutsche Zeitung, la Deutsche Bahn avait refusé d’acheter 25 trains Intercités à Bombardier en raison de défauts techniques. Reste que ce type de situation est connu par tous les constructeurs en raison de la sophistication de plus en plus poussée des matériels. « Nous pourrons apporter notre aide sur les quelques sujets techniques où Bombardier a connu des difficultés », a affirmé le patron d’Alstom. « Mais cela ne pourra commencer que l’année prochaine, quand la fusion sera effective », a-t-il ajouté. Alstom prévoit en effet la réalisation de l’opération au cours du premier semestre 2021, une fois que la Commission européenne aura rendu son verdict.

-Toutefois, au chapitre de l’innovation, les futurs mariés vont pouvoir couvrir tout le spectre des trains décarbonés. Bombardier a en effet mis le paquet sur les trains à batteries, tandis qu’Alstom investissait sur les trains à hydrogène. Des choix intéressants alors que les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’ampleur.

Culturellement, le mariage avec Bombardier devrait mieux se passer que s’il avait été consommé avec Siemens. «Lorsque Patrick Kron était le PDG d’Alstom, Siemens était considéré comme le plus grand ennemi stratégique du groupe français. Bombardier de son côté est considéré comme un « partenaire concurrent ». Les équipes des deux groupes sont plus habituées à travailler ensemble et à se parler. Elles se comprennent mieux », estime notre expert ferroviaire. « Les équipes ont notamment beaucoup coopéré sur du matériel de mass transit et à chaque fois avec beaucoup de réussite », ajoute-t-il.

– Au niveau géographique, les deux groupes sont très présents en France et en Belgique, mais aussi en Allemagne, avec de nombreux sites de production. Dans notre pays, ils disposent d’un quasi-monopole sur le matériel roulant et ils collaborent régulièrement, comme sur le métro et le RER de Paris. D’où l’inquiétude des syndicats qui craignent des doublons et de ce fait des restructurations. « Il n’y a pas du tout l’idée de restructurations ou de menaces sur l’emploi dans cette acquisition, bien au contraire », affirme Henri Poupart-Lafarge. Selon lui, l’usine de Crespin de Bombardier a un plan de charge bien fourni pour plusieurs années, comme c’est le cas pour l’usine de Petite-Forêt d’Alstom.

-Toutefois, il y a une réelle complémentarité à l’échelle internationale. « Cette acquisition renforcera notre présence à l’internationale ainsi que notre capacité à répondre à la demande toujours plus importante de solutions de mobilité durable », a commenté Henri Poupart-Lafarge, évoquant «une très belle opération ». A eux deux, les deux groupes cumulent un chiffre d’affaires d’une quinzaine de milliards d’euros et un carnet de commandes dépassant les 75 milliards d’euros. Bombardier est très présent en Amérique du Nord, même s’il s’est fait tailler quelques croupières par les Chinois et même par Alstom. En Allemagne et plus globalement en Europe du Nord, le Canadien détient des positions très fortes (Alstom est davantage présent en Europe du Sud). Il a aussi fait le choix de s’implanter en Chine.

A eux deux, Alstom et Bombardier vont représenter un poids lourd à l’international, bien supérieur à CRRC. En effet, le Canadien ne réalise qu’une petite partie de son activité dans son pays d’origine, mais l’essentiel en Europe et en Amérique du Nord, alors que CRRC est avant tout présent en Chine, n’affichant que 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires hors des frontières chinoises… Mais tout semble indiquer que cette position pourrait évoluer très vite à l’avenir.

Marie-Hélène Poingt