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Ewa

En Grande-Bretagne, une start up va concurrencer un franchisé ferroviaire

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Le régulateur des transports britanniques (ORR) et Network Rail, gestionnaire du réseau ferroviaire, ont approuvé début décembre 2022 la demande de la start up Grand Union Trains d’exploiter un service librement organisé (open access) entre Londres et Camarthen via Cardiff, au Pays-de Galles. A raison de cinq allers-retours quotidiens, à bord de trains bimodes, électriques et diesel, pour exploiter ce nouveau service.

La compagnie sera en concurrence avec Great Western Railways, filiale du groupe First, qui opère déjà cette liaison dans le cadre d’une franchise ferroviaire, système développé dans les années 90 outre-Manche et qui est en train d’être remis en question par le gouvernement, lequel renationalise les liaisons ferroviaires par défaut.

Grand Union Trains avait déposé sa demande en juin 2022 auprès l’ORR qui agit comme autorité de la concurrence pour les services ferroviaires. La demande avait dans un premier temps été refusée par le régulateur qui avait estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de disponibilités sur le réseau (capacités). Après « une seconde analyse des capacités », iI a revu son jugement et finalement publié un avis positif début décembre. Demandant à Network Rail (l’équivalent de SNCF Réseau en France) de signer un accord cadre de capacités (Track access agreement) avec le nouvel opérateur ferroviaire. Pour dix ans, à partir de 2025.

« C’est la première fois qu’une autorité publique fait confiance à une start up « , commente Laurent Fourtune, fondateur de Kevin Speed, projet français (malgré son nom) de TGV omnibus, qui attend la réponse de SNCF Réseau pour un accord cadre de longue durée. Comme celui décroché par Grand Union Trains avec Network Rail, de l’autre côté de la Manche.

N.A

Ewa

La RATP entre au capital de la start up parisienne Vianova

trottinettes, velos en free floating

La RATP, à travers RATP Capital Innovation, vient d’entrer au capital de Vianova, une plateforme d’analyse de collecte de données sur la micromobilité, à la faveur d’une levée de fonds menée par cette start-up parisienne (1,8 million d’euros), au côté de Contrarian Ventures, un fonds d’investissement spécialisé dans l’énergie et la mobilité.

En proposant une vision en temps réel de l’occupation de l’espace public, Vianova cherche à aider les villes à mieux réguler cet espace parfois encombré par des trottinettes, des scooters ou des deux roues. « La plateforme supervise déjà plus de deux millions de trajets par mois, avec des villes partenaires comme Bruxelles, Helsinki, Zurich et Stockholm », indique la RATP dans un communiqué, en précisant que cette levée de fonds doit permettre à Vianova d’accélérer son développement international.

La jeune pousse s’intéresse aussi aux flux logistiques. Elle a récemment lancé un projet de gestion de l’espace public et d’analyse des flux de logistique urbaine avec la Ville de Paris, ajoute le communiqué.

Ewa

Une nouvelle solution pour compter les voyageurs à bord des bus

Pour compter les voyageurs dans les bus

Connaître précisément le nombre de voyageurs montés à bord d’un bus, l’information est intéressante surtout lorsqu’on doit s’assurer que chacun garde bien ses distances. D’où la solution proposée par la société Businfo, qui est en train d’être déployée dans plusieurs collectivités. Baptisée Quantabus, elle consiste à installer des capteurs aux portes des véhicules pour évaluer la fréquentation, ce qui permet de transmettre les données au chauffeur et au système central. Ces indicateurs de fréquentation peuvent aussi être communiqués aux voyageurs via des applis ou bien sur des bornes d’informations ou encore mises à disposition en open data.

La ville de Nevers a ainsi prévu de déployer cette solution sur une partie de ses bus à partir du début juillet. Angers et Creil devraient l’implanter sur une quinzaine de bus chacune à partir de la rentrée scolaire. Ce sera aussi le cas pour 154 cars d’Ile-de-France Mobilités.

Businfo, qui s’est spécialisée dans le déploiement de solutions logicielles et matérielles, propose aussi aux collectivités d’aller plus loin en analysant ces données. Dans ce but, elle a noué un partenariat avec Citio, (une start up issue de RATP Dev), qui travaille sur le big data et l’intelligence artificielle.

Ewa

La RATP va accélérer des start-up en 2020

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Le groupe RATP lance un accélérateur de start-up qui veulent frotter leur projet à la réalité du marché de la mobilité.

Une fois sélectionnées sur dossier, puis lors d’une séance de pitch au cours de laquelle elles présenteront leur nouvelle solution de mobilité devant des membres de la Régie et de son fonds d’investissement RATP Capital Innovation, six start-up accéderont au Graal. Première promotion de janvier à juin 2020.

Pendant six mois, elles pourront tester et déployer leur solution sur le réseau de la RATP : RER, métro, bus, tramway. Le groupe de transport public précise qu’il ne prendra pas de participation dans les start-up ainsi accélérées, mais qu’il financera l’expérimentation de leurs solutions sur le terrain.

Les start-up qui n’ont plus que deux jours pour candidater (jusqu’au 22 novembre 2019) peuvent concourir dans plusieurs catégories :

  • réseau de surface de demain (géolocalisation des bus, voyage augmenté, accessibilité)
  • intelligence artificielle au service de l’information,
  • digitalisation des métiers (gestion de l’information, des perturbations, signalisation, exploitation harmonisée)
  • expérience client
  • expérience collaborateurs (Mooc, gaming, reverse mentoring)
  • qualité de l’air.

Les heureuses élues seront accompagnées pendant un semestre par la RATP avec en supplément, des crédits de mentorat (une aide, échanges, apprentissage) d’une heure par semaine. Elles seront par ailleurs hébergées sur le stand RATP lors du prochain salon VivaTech en 2020, et bénéficieront d’une campagne de publicité dans les stations du métro parisien pendant une semaine.

N. A.

Ewa

RNTP Nantes – Des cadeaux contre des déplacements vertueux

vélo

Récompenser en bons d’achat et autres goodies ceux qui ont le réflexe transports en commun, vélo, marche, covoiturage, ou « glisse urbaine » : c’est le credo, depuis sa création en 2009, de TransWay. La start-up nantaise a développé une plateforme qui récompense les pratiques  vertueuses de mobilité en créditant ses utilisateurs de points convertibles en bons d’achat, places de cinéma, entrées de musée, réductions commerciales etc. « C’est également une solution pour favoriser le télétravail et inciter au déshorage pour éviter les heures de pointe« , indique la start-up.

Lyon, Toulouse, Bordeaux, Saint-Etienne, Grenoble ont par exemple lancé leur programme TransWay sur leurs territoires, des opérateurs de transports et des entreprises également (Thales, Safran) qui souhaitent inciter les voyageurs et les salariés, à changer leurs habitudes en matière de mobilité.

TransWay qui cherche à consolider sa position et à accélérer le déploiement de ses solutions a annoncé lors des RNTP organisées début octobre à Nantes une levée de fonds de 1,9 million d’euros auprès de nouveaux actionnaires : la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) et le groupe familial bordelais de BTP Fayat, via son fonds d’investissement dans les entreprises innovantes, Fayat Accélération Startups. Objectif, accélérer son développement auprès des collectivités territoriales, des opérateurs de transport, et des entreprises dans leurs plans de déplacements. Avec le programme de fidélité Ireby et Irebypro pour les entreprises : des cadeaux contre des déplacements vertueux, y compris en voiture.

N.A

Ewa

RNTP Nantes – Une appli pour alerter conducteurs et piétons aux passages à niveau

APN-Appli

La start-up mâconnaise Ubitransport spécialisée dans les solutions de transport numériques prend la future Loi mobilités (LOM) au pied de la lettre : l’article 33 de la LOM recommande aux usagers de la route d’être équipés d’un système GPS signalant la présence d’un passage à niveau SNCF (il en existe plus de 15 000 en France). En lieu et place d’un système GPS, Ubitransport a développé une application mobile, « APN, Alerte Passage à niveau ».

A l’origine de cet article du projet de loi, Jean Sol, sénateur des Pyrénées-Orientales, département où s’était produit l’accident d’autocar scolaire au passage à niveau de Millas qui avait causé la mort de sept collégiens.

Gratuite et accessible sur Android et IOS, l’application s’adresse aux conducteurs de voitures, de poids lourds, mais aussi aux piétons, ces smombies (contraction de zombie et de smartphone), qui marchent les yeux rivés sur l’écran de leur téléphone portable. A l’approche d’un passage à niveau, l’application envoie un signal d’alerte visuelle et sonore sur les téléphones portables. Elle s’appuie sur la géolocalisation et les données en open data de la SNCF. La distance d’alerte est paramétrable par l’utilisateur.

N. A.

Ewa

Grève : la RATP finance des minisolutions alternatives

jump-uber

Les jours de grève dans les transports publics, il restait habituellement la voiture, la marche ou le vélo. Aujourd’hui, il y a les plateformes numériques, la mobilité 2.0. Deux jours avant la grève des agents de la RATP le 13 septembre, contre la réforme des retraites, et qui s’annonce très suivie, Uber et ses vélos et trottinettes Jump, Cityscoot et ses scooters électriques, la plateforme de covoiturage domicile – travail Klaxit, le loueur de places de parking partagées Zenpark et la compagnie de VTC Kapten font communiqué commun avec la RATP pour annoncer un partenariat pour le G-Day.

Avec le code promo RATP-1, la Régie finance 30 minutes gratuites d’utilisation des Cityscoot. Coup, autre loueur de scooters électriques en free-floating, offre aussi une demi-heure à ses nouveaux clients avec le drôle de code PASLETIME. Une ristourne de 20% est appliquée sur les courses de Kapten de taxi avec le code promo RATP4, – 50% sur le stationnement dans les parkings Zenpark à Paris et en Ile-de-France (24h max) avec le code promo RATP3. Tarif gratuit, quelle que soit la distance (départ et arrivée en Ile-de-France) pour les passagers des covoitureurs Klaxit et rémunération doublée pour les conducteurs. Enfin, avec le code promo RATP050 dans l’onglet paiement de l’application Uber, deux trajets de 15 minutes sont offerts aux Franciliens sur les vélos et trottinettes Jump. Déverrouillage gratuit des trottinettes suédoises Voi (un euro économisé), et un autre euro offert si les trotteurs les déposent dans les zones « recommandées » par l’application. N’en jetez plus !

On pourrait accuser ces start-up de la mobilité de jouer les briseuses de grève 2.0. Mais elles ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des 12 millions de voyageurs transportés chaque jour par la RATP, dont près de 10 millions dans les métros, les bus et les tramways. Tout au plus, font-elles un coup de com’, à pas cher.

Service minimum ?

Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités, menace de ne pas payer la RATP pour la journée du 13 si le service minimum n’était pas assuré.  « Le contrat qui lie la RATP et Ile-de-France Mobilités impose un service minimum de 50 % du trafic habituel en heures de pointe sur l’ensemble du réseau », rappelle l’autorité organisatrice des transports de la région citée par LCI. « Je réclame, par la loi, un service garanti à 100 % aux heures de pointe », insiste Valérie Pécresse.

N. A.

Ewa

La start-up Ubitransport lève 45 millions d’euros

Une tablette fixée sur un pupitre près du poste de conduite permet de vendre et de valider les billets.  Et d’envoyer ces données à l'opérateur ou la collectivité locale.

C’est sa première levée de fonds depuis sa création il y a sept ans : Ubitransport, spécialisée dans les systèmes de transport intelligents numériques, lève 45 millions d’euros avec l’entrée au capital d’Essling Expansion et la constitution d’un pool bancaire autour du Crédit Agricole.

La start-up mâconnaise a développé une solution billettique, de géolocalisation, d’information voyageurs et d’aide à l’exploitation des réseaux de transport basée sur la technologie du smartphone et du Cloud, « serveur dans les nuages », résume son fondateur, Jean-Paul Medioni. Avec « 2School » (transport scolaire), « 2Place » (urbain, interurbain) et depuis peu « 2Tad » (transport à la demande), les conducteurs sont équipés d’un smartphone ou d’une tablette fixés sur un pupitre près du poste de conduite permettant de vendre et de valider les billets. Et d’envoyer ces données aux opérateurs de transport (52% des clients d’Ubitransport) ou aux collectivités locales (48% des clients).

Deux millions d’euros pour les cars scolaires du Centre-Val de Loire

« Nous traitons en temps réel de nombreuses données que nous transmettons aux autorités organisatrices de transport ou opérateurs pour ajuster l’offre de transport : réorganiser les horaires de passage, optimiser les circuits ou le taux de remplissage d’un véhicule, explique Jean-Paul Medioni. Un outil peu coûteux pour les villes de taille moyenne, les réseaux périurbains ou ruraux, la desserte des zones peu denses », assure le fondateur de la start-up. Le transport scolaire de Saône-et-Loire a été son premier client, et c’est par le transport scolaire qu’après avoir convaincu 120 réseaux de transport, l’entreprise a gagné sa première région, le Centre-Val de Loire pour la rentrée 2018. Un investissement de deux millions d’euros. « Cinq à sept autres régions sont en ligne de mire », indique le porte-parole.

Aujourd’hui, Ubitransport escompte une plus forte visibilité grâce au récent référencement de ses outils dans le catalogue de la Centrale d’achat du transport public. La start-up compte 50 collaborateurs et a réalisé 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, contre 50 000 euros en 2013. « Cette levée de fonds est un levier de transformation, nous voulons réaliser des acquisitions d’entreprises étrangères pour accélérer à l’international , en Amérique du Nord et en Europe notamment », indique Jean-Paul Medioni.

N. A.

Ewa

La SNCF vend sa filiale de covoiturage iDVroom à Klaxit

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La SNCF est en train de tourner la page des nouvelles mobilités. Quelques jours après le bouclage du rachat de sa filiale autocar Ouibus par BlaBlaCar, et le rachat du VTCiste LeCab(1) par Snapcar début juillet pour un euro symbolique, le groupe ferroviaire vend sa filiale de covoiturage iDVroom à Klaxit. « Une pépite qui n’a jamais pu éclore », commente Julien Honnart, cofondateur de la start-up créée en 2012 (ex-WayzUp). Le départ discret début 2019 de Frédérique Ville, directrice générale d’iDVroom, avait révélé l’avenir incertain de la filiale de la SNCF.

Les 13 collaborateurs d’iDVroom rejoignent Klaxit qui emploie désormais une quarantaine de collaborateurs.

La dernière levée de fonds de trois millions d’euros réalisée par Klaxit remonte à 2017 avec la RATP, Sodexo, l’incubateur Via ID (la branche start-up de Norauto), la MAIF et l’accélérateur Inco. Une nouvelle levée de fonds est en cours, annonce son fondateur qui jure ses grands dieux qu’elle n’est pas destinée à financer l’acquisition d’iDVroom, mais à investir sur les perspectives offertes par le ticket mobilité (400 euros par an pour les cyclistes et les covoitureurs sur le trajet domicile – travail) prévu par la loi Mobilités dont le vote définitif est attendu cet été.

Contrairement au process de rachat de Ouibus par BlaBlaCar, SNCF ne rentre pas au capital de la jeune pousse spécialisée dans le covoiturage domicile – travail et qui affiche 265 entreprises clientes avec l’intégration d’iDVroom. Parmi lesquelles, TF1, Leroy Merlin, Sanofi, Decathlon ou Disneyland Paris. « Objectif : conquérir  500 nouvelles entreprises clientes et convertir 10 % des 16 millions d’automobilistes qui vont travailler en voiture », espère Julien Honnart.

Lire aussi : Blablacar-Ouibus, la licorne avale le boulet de la SNCF

Le montant de l’acquisition conclue le 1er juillet dernier – et annoncée aujourd’hui – n’est pas communiqué, les résultats d’iDVroom non plus. Ils étaient en « perte de vitesse », indique Julien Honnart. Klaxit, qui revendique 215 000 inscrits et récupère au passage les 915 000 inscrits d’iDVroom, passe la barre du million d’inscrits sur sa plateforme. Contre 500 000 pour BlaBlaLines (marque de BlaBlaCar) et 200 000 pour Karos, les deux autres concurrents de Klaxit sur le marché du court voiturage.

Acquis à force d’investissements massifs et de campagnes média, « la moitié des membres d’iDVroom sont inscrits depuis moins de 18 mois », affirme son nouveau propriétaire. Inscrits ne voulant pas dire utilisateurs actifs, le challenge aujourd’hui est de les transformer en covoitureurs. La plateforme iDVroom va perdurer encore quelques mois, et Klaxit devrait être prochainement intégré dans le tout nouvel Assistant personnel de mobilité de la SNCF.

Retour vers le marché public

Comme ses concurrents, Klaxit a noué des partenariats avec des collectivités pour s’assurer des subventions et rémunérer un peu mieux les conducteurs : Ile-de-France Mobilités, Saint-Quentin-en-Yvelines qui a remplacé une ligne de bus à moitié vide par du covoiturage et le Syndicat mixte des transports de Clermont-Ferrand, par exemple.

Et pour aller au-delà du « bricolage » des subventions de trajet par la collectivité publique, et consolider un nouveau modèle économique, la jeune pousse vient de remporter un marché public de trois ans avec l’autorité organisatrice des transports de Nantes (la Semitan) qui inclura à partir de fin 2019 le covoiturage dans son offre de transport public. Avec la carte de post-paiement Libertan, les habitants de la métropole nantaise pourront indifféremment emprunter les tramways, les bus, ou covoiturer.

Nathalie Arensonas


Lire notre dossier : « Comment les start-up inventent la mobilité de demain »


(1) LeCab avait été racheté par Keolis, filiale de la SNCF, en 2016

Ewa

Mybus accélère avec une levée de fonds de 2,4 millions d’euros

mybus

La jeune pousse auvergnate MyBus franchit un nouveau cap grâce à une levée de fonds obtenue principalement auprès d’EDF, via son fonds d’investissement corporate EDF Pulse Croissance, et de la Banque des Territoires (groupe CDC). Le fonds Jérémie Innovation2 du Crédit agricole Loire Haute-Loire et deux business angels participent aussi à ce tour de table.

Lancée fin 2016, la start-up qui a d’abord lancé une appli d’information voyageurs, puis proposé, dans la foulée, des tickets dématérialisés basés sur le QR code (le M-Ticket), grandit très vite. En quelques mois, elle a considérablement augmenté ses implantations sur le territoire national : elle propose de l’information voyageurs dans 200 villes (contre une centaine il y a seulement six mois) et elle a déployé ou est en train de déployer le M-ticket dans 35 réseaux. Une accélération que Frédéric Pacotte, l’un des cofondateurs de la société Monkey Factory, qui développe l’offre Mybus, explique notamment par le grand nombre de données désormais mis en ligne par data.gouv.

Avec cette levée de fonds, qui doit lui permettre de rester « français et indépendant », MyBus compte principalement accélérer son développement sur le territoire national mais commence aussi à franchir quelques frontières : une expérimentation est en cours à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie, et une négociation est en cours dans une ville d’Amérique du Nord.

M.-H. P.