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Ewa

Retour des trains de voyageurs sur toute la Route du fer

Est-ce, cette fois, la fin de six mois de cauchemar sur la ligne dite des Minerais, alias Route du fer, entre la cité minière suédoise de Kiruna et le port norvégien de Narvik ? Toujours est-il que depuis le 17 juin, pour la première fois de l’année 2024, les trains de voyageurs sont les bienvenus sur l’ensemble de cette ligne après exactement six mois d’absence.

Au cours de ces six mois, la section entre Kiruna et Narvik a connu une suite de déraillements aussi spectaculaires que les trains de minerais impliqués. À la suite du premier, mettant en cause un train en pleine charge le 17 décembre, il a fallu attendre le 20 février pour que la voie unique soit à nouveau praticable par les trains prioritaires, c’est à dire de minerai et de fret. Mais le 24 février, la ligne était à nouveau coupée par un déraillement, survenu très prés du premier, cette fois avec un train effectuant un retour à vide. Moins importants que ceux de la première fois, qui avaient obligé de reconstruire 15 km de voie au cœur de l’hiver, les dégâts du deuxième déraillement sur 6 km ont été réparés en onze jours. Pour autant, les ennuis n’étaient pas terminés sur le sections reconstruites : le 31 mai, après un passage soudain des températures de valeurs hivernales à plus de 25 degrés, la dilatation des rails a rendu la ligne impraticable en plusieurs points. Un renouvellement partiel de la voie et du ballast a permis une reprise du trafic huit jours plus tard, alors que les trains de voyageurs restaient encore limités aux sections de la ligne qui n’avaient pas été endommagées par les déraillements.

Le retour actuel des trains de voyageurs sur toute la ligne reste très symbolique, l’essentiel du trafic restant le transport de minerai vers Narvik et le fret entre ce port et le sud de la Norvège, via la Suède. Mais pour le tourisme, qui représente une ressource importante dans cette partie de la Laponie entre montagnes et fjords spectaculaires, les trains de voyageurs – en premier lieu le train de nuit entre Stockholm et Narvik – n’en sont pas moins essentiels.

Et malgré cette restauration bienvenue des relations vers Narvik, les difficultés ne sont pas terminées pour les candidats au voyage en Laponie : des bugs informatiques compliquent la commande des billets en ligne, alors que les renouvellements de voie doivent reprendre à la fin de l’été, sans oublier les préparatifs au déploiement d’ETRMS…

P. L.

Ewa

Nouveau contrat de maintenance entre Alstom et VR pour des trains régionaux en Suède

Alstom a remporté le contrat de maintenance pour le parc de 9 trains régionaux X-trafik, dans la région de Gävleborg. Signé avec VR Sverige AB, filiale suédoise des chemins de fer finlandais VR et futur opérateur des trains régionaux X-trafik, ce contrat de onze ans entrera en vigueur en juin 2025. Ce contrat n’est pas le premier conclu entre les deux signataires, Alstom ayant renouvelé l’an passé un contrat pour la maintenance de 30 trains régionaux assurant les relations de Tåg i Bergslagen sur une période de dix ans, pour un milliard de couronnes (environ 90 millions d’euros).
Le parc exploité par VR Sverige AB dans le Gävleborg, sur les lignes de Gävle à Ljusdal et Sundsvall, comprend neuf rames automotrices électriques Regina de deux ou trois voitures, produites dans les années 2000 par Adtranz, puis Bombardier. La maintenance sera assurée par l’atelier Alstom de Gävle.

Ewa

Transdev reprend à MTR les trains régionaux autour de Stockholm

Le devenir des trains régionaux Mälartåg, qui relient Stockholm aux principales destinations situées dans un rayon de 200 km, était la dernière question en suspens sur ce qu’il reste des activités de MTR en Suède après la perte du RER et du métro de Stockholm, puis la vente annoncée de l’activité open access MTRX. Finalement, c’est Transdev qui a été choisi pour remplacer le groupe hongkongais comme exploitant des trains Mälartåg, qui tirent leur nom du lac Mälaren, à l’ouest de Stockholm. Et cette fois, on peut dire que MTR quitte le paysage ferroviaire suédois.

Le changement est donc total depuis la reprise, en décembre 2021, des dessertes Mälartåg par le groupe de Hong-Kong, que rien ne semblait arrêter autour de Stockholm, où il exploitait déjà le métro et le RER. Sur les cinq lignes Mälartåg, quatre étaient auparavant exploitées par l’entreprise « historique » suédoise SJ, alors que celle la plus au nord avait eu Transdev pour opérateur de 2017 à 2022. Dès les premiers mois de 2022, l’exploitation a tourné au cauchemar pour MTR, avec des revenus moins élevés que prévu, et pour les voyageurs, confrontés à des retards, des trains annulés et des fréquences revues à la baisse. Malgré les mesures prises par MTR pour redresser la situation, la situation n’était pas satisfaisante pour l’autorité organisatrice Mälardalstrafik, qui regroupe les six régions desservies par les lignes Mälartåg (Stockholm, Sörmland, Uppsala, Västmanland, Örebro et Östergötland).

D’un commun accord entre l’autorité organisatrice et l’exploitant, la période contractuelle a été raccourcie, pour prendre fin le 16 juin prochain. Ce qui, dans le fond, arrange également MTR : « Nous avons fait tout notre possible pour développer le trafic de Mälartåg (…). Et surtout, nous avons formé un grand nombre de nouveaux agents qui assurent aujourd’hui la conduite des trains Mälartåg, ce qui sera d’un grand bénéfice pour les voyageurs pendant de nombreuses années. Cependant, dans le cadre du contrat actuel, il n’a pas été possible d’atteindre une situation financière tenable ni de fournir le niveau de trafic contractuel », a déclaré Caroline Åstrand, PDG de MTR Nordic.

Comme lors de la reprise des trains de l’Öresund, entre le sud de la Suède et Copenhague, c’est à Transdev qu’a été attribuée l’exploitation des trains Mälartåg, dans le cadre d’une mesure d’urgence définie par le règlement n° 1370/2007 du Parlement européen et du Conseil relatif aux services publics de transport de voyageurs par chemin de fer et par route. Signé pour une période de deux ans à partir du 16 juin, avec deux options d’un an chacune, le nouvel accord implique une reprise par Transdev des quelque 450 salariés de MTR qui conduisent ou assurent le contrôle à bord des trains Mälartåg actuellement. Parallèlement à cette attribution, Mälardalstrafik travaille depuis l’automne dernier sur la recherche d’un exploitant après 2026 et a publié à cette fin une annonce préalable sur la version en ligne du supplément au Journal officiel de l’Union européenne (JOUE), en vue de lancer une procédure d’appel d’offres.

Malgré une exploitation laissant à désirer, la fréquentation des trains Mälartåg est en croissance et a atteint 12,5 millions de voyageurs en 2023. Les dessertes sont assurées par un parc de 62 trains, dont 53 rames Stadler ER1 à deux niveaux et 9 rames à caisse « large » Regina, construites par Adtranz, puis Bombardier.

P. L.

Ewa

En Suède, Transdev remporte l’exploitation des trains régionaux d’Östergötland

Le 30 janvier, Östgötatrafiken, l’autorité organisatrice des transports dans la région suédoise d’Östergötland (en français Ostrogothie, à 200 km environ au sud-ouest de Stockholm), a annoncé que Transdev Sverige AB avait remporté le contrat d’exploitation des trains régionaux Östgötapendeln. S’il ne fait pas l’objet d’un recours d’ici le 9 février, ce contrat entrera en vigueur au 1er juin 2025 pour une période de huit ans, avec quatre années supplémentaires en option. Ce contrat comprend la planification de l’offre, la maintenance des automotrices électriques (18 rames Alstom Coradia Nordic X61 mises en service au cours de la décennie précédente), les bus de substitution et le développement stratégique à long terme des dessertes Östgötapendeln.

Le réseau régional Östgötapendeln relie Norrköping et Linköping, les deux principales villes d’Östergötland, à Tranås (dans le Småland, plus au sud) ou Motala (plus à l’ouest). Lancée en 1995, cette desserte cadencée à haute fréquence emprunte une des lignes les plus saturées de Suède et, depuis sa reprise en main par la région, 5 des 11 gares desservies, fermées il y a un demi-siècle par les Chemins de fer de l’Etat (SJ), ont été rouvertes. En décembre 2010, l’opérateur historique suédois a été remplacé sur ce réseau par Arriva Sverige AB, ancienne filiale de la DB reprise en 2022 par les chemins de fer finlandais (VR). Leur filiale VR Sverige était également candidate à sa propre succession dans le cadre de l’appel d’offres remporté par Transdev.

Avec les trains Östgötapendeln, qui transportent environ quatre millions de voyageurs par an et constituent la colonne vertébrale des transports d’Östergötland, la filiale suédoise de Transdev se renforce dans cette région où le groupe exploite depuis 2004 des réseaux de bus et le tramway de Norrköping, avec quelque 370 salariés actuellement. « Avec ce nouveau contrat, Transdev poursuit son développement ferroviaire en Suède, où le groupe exploite déjà les lignes de Roslagsbanan à Stockholm, les trains de l’Öresund dans le sud de la Suède, ainsi que Snälltåget qui – via Malmö – dessert le Danemark, l’Allemagne et les Alpes autrichiennes », a rappelé à l’occasion Thierry Mallet, PDG du groupe Transdev.

P. L.

Ewa

Alstom inaugure son centre d’essai et de technologie de la mobilité en Suède

Il y avait déjà eu un premier découpage de ruban par Clément Beaune, il y a neuf mois, lors de son passage en Suède. Mais les 10 000 m2 des nouveaux locaux d’Alstom en proche périphérie de la ville de Västerås, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Stockholm, étaient alors encore vides pour l’essentiel.

L’ouverture du « centre d’essai et de technologie de la mobilité » d’Alstom, qui était quant à elle prévue pour cet automne, a été célébrée le 30 novembre. « Notre décision d’établir un centre d’essai et de technologie en Suède est ancrée dans la solide histoire d’innovation du pays et dans son approche graduelle du développement durable. L’engagement de la Suède en faveur des technologies respectueuses de l’environnement, associé à son héritage d’excellence en matière d’ingénierie, crée un environnement favorable pour qu’Alstom fasse progresser la mobilité durable. Notre objectif ici n’est pas seulement de contribuer à cet écosystème innovant, mais aussi d’apprendre et de nous développer en son sein », a déclaré Henri Poupart-Lafarge, le PDG d’Alstom.

Berceau de l’industrie électrique suédoise

Ce nouveau centre, qui « aura pour vocation de façonner l’avenir des solutions de mobilité durable en réunissant les talents et l’expertise technologique d’Alstom au sein d’un même écosystème innovant », a été implanté à Västerås, berceau de l’industrie électrique suédoise avec ASEA (dont les activités ont depuis été reprises par ABB et Alstom, entre autres). Il emploie environ 500 personnes dans des domaines aussi différents que le matériel roulant et les composants, les systèmes numériques et intégrés, mais aussi les services et la direction générale, « y compris les domaines de l’ingénierie, des processus industriels et des projets qui sont essentiels pour ses diverses activités de développement et de fabrication ». Les quelque 10 000 m2 de bureaux du nouveau centre s’ajoutent aux 16 000 m2 qu’occupaient déjà les ateliers et l’administration des équipes Services d’Alstom.

Collaboration avec de jeunes pousses

Alstom ajoute que des collaborations sont déjà en cours avec des jeunes pousses, notamment Stilride, une entreprise suédoise de technologie et de design qui développe des dispositifs d’électromobilité basés sur des « origamis industriels durables » (tôles pliées par bras robotisés), ou FLOX Robotics, avec sa technologie innovante de détection des animaux sauvages. De plus, le nouveau centre d’essai et de développement de Västerås « favorisera une collaboration plus étroite et plus étendue avec les principales universités suédoises, ce qui constitue un avantage considérable pour le développement et l’amélioration de nouvelles technologies ». Les entreprises environnantes, petites entreprises en démarrage ou grands groupes, bénéficieront également de la proximité des nouvelles installations. « Le Power Lab d’Alstom à Västerås est une installation unique permettant de tester les performances et la fiabilité des innovations de la chaîne de traction avant leur mise en service », précise le constructeur. Le laboratoire, dont le but est d’améliorer les performances et le rendement des composants de traction et de freinage, sera également utilisé par des partenaires externes dans le domaine de l’e-mobilité.

Parmi les solutions développées, testées et industrialisées par les équipes de Västerås, Alstom cite la conversion d’AGC bimodes à l’alimentation par batterie pour la SNCF, des trains de transit rapide pour Delhi, des trains de banlieue pour Paris et des métros pour Singapour. A proximité, Alstom dispose également d’une importante unité de service et de maintenance qui, entre autres projets, supervise actuellement la modernisation des rames de métro C20 de Stockholm, assemblées à Västerås entre 1996 et 2004.

Ewa

Scandinavie : le retour de Transdev sur l’Öresund

Comme prévu, Transdev a repris à l’opérateur historique suédois SJ l’exploitation des trains régionaux transfrontaliers du détroit de l’Öresund pour le compte d’Öresundståg AB, qui réunit six autorités organisatrices régionales ou départementales du sud de la Suède. Ces trains relient les gares de Copenhague, la capitale danoise, à Malmö, du côté suédois du détroit, avant de continuer vers Göteborg, Karlskrona ou Kalmar.

Pour Transdev, il s’agit d’un retour, après deux ans d’absence, sur une desserte que le groupe français avait déjà exploitée entre décembre 2014 et décembre 2020. A cette dernière date était entré en vigueur un nouveau contrat, de huit ans plus deux années en option, entre Öresundståg AB et l’opérateur historique suédois SJ. Contrat rapidement résilié d’un commun accord par les deux signataires, Öresundståg AB n’étant pas satisfait de l’état général des trains, et SJ ne s’y retrouvant pas financièrement.

C’est dans ces circonstances que Transdev a été rappelé pour deux ans, jusqu’en décembre 2024. Entre-temps, un nouvel appel d’offres sera lancé pour l’exploitation et la maintenance des trains régionaux transfrontaliers. En attendant, Transdev a repris la quasi-totalité des 700 salariés de SJ Öresund, la filiale mise sur pied par SJ il y a deux ans.

La maintenance du matériel roulant, un parc de 111 rames X31K ou X32K aptes à circuler sur les réseaux ferrés suédois et danois, est quant à elle reprise par l’entreprise spécialisée Mantena, filiale de Vy (anciens chemins de fer de l’Etat norvégien). A l’occasion du changement d’horaire de décembre dernier, 24 de ces rames, qui appartenaient aux Chemins de fer de l’Etat danois (DSB) ont été transférées à Skånetrafiken, l’autorité organisatrice des transports de Scanie, désormais responsable des trains régionaux sur la lien fixe de l’Öresund.

P. L.

Ewa

Transdev récupère les trains de l’Öresund en Suède

Le 10 décembre prochain, Transdev reprendra à l’opérateur historique SJ l’exploitation des trains régionaux du détroit de l’Öresund pour le compte d’Öresundståg AB, qui réunit six autorités organisatrices régionales ou départementales du sud de la Suède. Ce changement interviendra deux ans seulement après le précédent, qui avait vu SJ succéder à Transdev, exploitant de décembre 2014 à décembre 2020. A cette dernière date est entré en vigueur un contrat de huit ans, plus deux années en option, entre Öresundståg AB et SJ. C’est ce contrat qui a été résilié d’un commun accord par les deux signataires, Öresundståg AB n’étant pas satisfait de l’état général des trains et SJ ne s’y retrouvant pas financièrement. En vertu de l’accord entre les deux parties, Transdev a été nommé exploitant à titre provisoire à partir de décembre prochain, en reprenant le personnel roulant de SJ, le temps de lancer un nouvel appel d’offres pour l’exploitation et la maintenance des trains régionaux de l’Öresund. Un nouveau responsable de la maintenance à titre provisoire doit également être choisi.

Ewa

La Suède trouve un exploitant pour un seul de ses deux futurs trains de nuit internationaux

Avec le retour en grâce des trains de nuit en Europe, le gouvernement suédois cherche depuis deux ans à redévelopper les relations nocturnes internationales vers les destinations situées plus au sud. Après avoir commencé par envisager un nouveau service Malmö – Bruxelles, le gouvernement suédois avait ajouté un Stockholm – Hambourg aux relations nocturnes pour lesquelles il avait chargé Trafikverket, l’administration nationale des Transports, d’organiser un appel d’offres afin de déterminer qui en exploiterait les trains à partir du 1er août 2022. Cette démarche, habituelle depuis un quart de siècle pour les trains de service public assurant la continuité territoriale à l’intérieur de la Suède, est appliquée ici pour la première fois à des dessertes comprenant de longs parcours à l’étranger.

Rendu public fin août, le résultat de cet appel d’offres est une demi-déception. Car si d’un côté, Trafikverket a choisi l’entreprise ferroviaire historique SJ pour exploiter les trains de nuit de Stockholm à Hambourg, le deuxième train, Malmö – Bruxelles, n’a pas été attribué, aucune offre n’ayant été reçue… Ce qui peut s’expliquer du fait que pour le Stockholm – Hambourg, le risque commercial à la charge de l’exploitant se limite à une section relativement courte (180 km) entre la frontière germano-danoise et Hambourg, alors qu’entre Malmö et Bruxelles, le parcours en Allemagne et en Belgique, pays opposés à l’idée de subventionner un train international, atteint quelque 860 km. Trop long ! Même pour l’autrichien Nightjet, qui exploite pourtant ses trains de nuit sur des bases purement commerciales…

S’il n’est pas contesté, le contrat avec SJ pourra être signé à partir du 10 septembre pour une période de quatre ans, avec possibilité de le proroger pour deux ans. Or, s’il en est un qui pourrait contester cette attribution, c’est Snälltåget, filiale suédoise de Transdev, qui vient de lancer fin juin son propre train de nuit saisonnier Stockholm – Malmö – Hambourg – Berlin, en insistant sur le fait que ce service est en open access, donc pas subventionné.

Y aura-t-il concurrence frontale pour autant entre les deux trains de nuit Stockholm – Allemagne ? Pas si sûr ! Le train Snälltåget étant calé sur des heures « acceptables » à Berlin, alors que l’horaire du futur train SJ, qui devrait être rendu public cet automne, visera à offrir des correspondances à Hambourg. De plus, les dates de circulation du futur train et du train saisonnier, lancé cet été, devraient être complémentaires.

P. L.

Ewa

Keolis va exploiter des bus électriques dans la ville suédoise de Göteborg

Keolis annonce avoir gagné, le 16 avril, le contrat d’exploitation et de maintenance d’un réseau de bus électriques à Göteborg, deuxième ville de Suède. Ce contrat, qui doit débuter en juin 2022 pour une durée de 10 ans, représente 150 millions d’euros. « La flotte de bus de ce réseau, qui fonctionne actuellement au biodiesel et au biogaz, sera majoritairement convertie à l’électrique d’ici le début le début du contrat ». Ce projet s’inscrit dans la volonté de Västraffik, l’autorité organisatrice des transports de la région de Västra Götaland, où se trouve Göteborg, de « convertir toute sa flotte de bus urbains à l’électrique d’ici 2030 », note la filiale de transport public de la SNCF.

Ewa

Keolis remporte un nouveau contrat de bus dans l’ouest de la Suède

Bus Keolis en Suède

Västtrafik, l’autorité organisatrice de transport de la région de Västra Götaland, a confié fin novembre à Keolis Sverige le contrat portant sur l’exploitation d’une ligne de bus interurbain de 65 kilomètres entre Göteborg et Borås, deux villes de l’ouest de la Suède.

Le contrat d’une durée de dix ans et six mois débutera à partir de décembre 2020. « A ce moment-là, de nouveaux bus alimentés au diesel seront mis en service pour remplacer la flotte existante », explique Keolis. Les nouveaux bus à double étage pourront accueillir jusqu’à 80 passagers chacun et seront dotés d’une connexion internet et de prises électriques. 1,3 million de passagers sont transportés sur cette ligne chaque année.

« Des parkings réservés à ces bus seront construits à Borås. De son côté, le dépôt Keolis de Göteborg sera aménagé pour assurer la maintenance et l’entretien des nouveaux bus à double étage », précise encore dans un communiqué la filiale de transport public de la SNCF en rappelant qu’elle exploite déjà en Suède plus de 1 700 bus « fonctionnant tous aux énergies alternatives dans six régions du pays ».