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Ewa

Carole Delga à propos du passe rail : « Arrêtons de parler, passons à l’action »

Emmanuel Macron répondait le 4 septembre, sur YouTube, aux questions du vidéaste web Hugo Travers (Hugo Décrypte). Parmi les sujets abordés par le président de la République, la création d’un « passe rail » à tarif unique dans les TER, sur le modèle de celui mis en place en Allemagne (49 euros pour utiliser à volonté les transports publics urbains et les trains régionaux). Réaction de Carole Delga, président de l’association Régions de France et de la région Occitanie :

« Le président de la République s’intéresse enfin à la question déterminante du prix du train. Je rappelle que les Régions sont déjà à l’œuvre : pour prendre l’exemple de l’Occitanie, c’est la gratuité à l’usage des trains régionaux pour les 18-26 ans, l’abonnement mensuel plafonné à 45€ pour les salariés, ou encore tous les billets de train à 1€ les premiers week-ends de chaque mois. Et ça marche puisque depuis 2019 la fréquentation a progressé de plus de 30%, en même temps que les recettes (+14%). Nous irons même plus loin à partir du 1er janvier prochain en proposant la gratuité des cars et trains régionaux dès l’âge de 12 ans. 1 million de jeunes seront concernés ! Oui, ce modèle peut et doit être dupliqué au niveau national.

Je rappelle également qu’en Allemagne l’Etat participe à hauteur de 50% à cette politique des bas prix. Il doit en être de même en France si on veut changer les habitudes et réellement accompagner la décarbonation de nos modes de déplacement. Cela fait 9 mois que nous attendons les suites de l’annonce par la Première ministre d’un investissement de 100 milliards d’euros dans le ferroviaire. Donc arrêtons de parler, passons à l’action. C’est ce que nous demandons, nous les présidents de Région. L’investissement ferroviaire doit être la priorité de ce gouvernement pour combler le retard pris par la France par rapport aux autres pays européens.

Je rappelle que les Régions sont déjà à l’œuvre : pour prendre l’exemple de l’Occitanie, c’est la gratuité à l’usage des trains régionaux pour les 18-26 ans, l’abonnement mensuel plafonné à 45€ pour les salariés, ou encore tous les billets de train à 1€ les premiers week-ends de chaque mois. Et ça marche puisque depuis 2019 la fréquentation a progressé de plus de 30%, en même temps que les recettes (+14%). Nous irons même plus loin à partir du 1er janvier prochain en proposant la gratuité des cars et trains régionaux dès l’âge de 12 ans. Un million de jeunes seront concernés . Oui, ce modèle peut et doit être dupliqué au niveau national.

Je rappelle également qu’en Allemagne, l’Etat participe à hauteur de 50% à cette politique des bas prix. Il doit en être de même en France si on veut changer les habitudes et réellement accompagner la décarbonation de nos modes de déplacement. Cela fait 9 mois que nous attendons les suites de l’annonce par la Première ministre d’un investissement de 100 milliards d’euros dans le ferroviaire. Donc arrêtons de parler, passons à l’action. C’est ce que nous demandons, nous les présidents de Région. L’investissement ferroviaire doit être la priorité de ce gouvernement pour combler le retard pris par la France par rapport aux autres pays européens. »

De son côté, Christelle Morençais, patronne de la région Pays de la Loire, « approuve » la proposition d’Emmanuel Macron mais évalue à 10 millions d’euros par au minimum le coût d’un passe rail. « Une somme dont la région ne dispose pas en l’état de ses ressources ». L’élue appelle le gouvernement à organiser un « Grenelle du financement des transports publics » pour remettre à plat leur modèle économique.

Ewa

Le ministre des Transports souhaite une « conférence nationale des transports »

Intervenant le 18 janvier à l’occasion des vœux du Gart (Groupement des autorités responsables de transport), Clément Beaune a proposé de mettre sur pied une « sorte de conférence nationale des transports » afin que les différentes autorités politiques chargées des questions transports puissent se réunir et discuter, « pour diffuser les bonnes pratiques, ou pour se voir tout simplement« .

Le ministre délégué chargé des Transports, qui s’inspire du système allemand, souhaite lancer cette nouvelle instance d’ici la fin du trimestre. « Les Etats fédéraux ont l’habitude de travailler ensemble. En France, la compétence transport est très décentralisée, entre les régions qui s’occupent des TER, les AOM qui gèrent les transports urbains… Et il n’y a pas de lieu pour se réunir et discuter« , souligne-t-on dans son entourage. Les régions, le Gart ou encore les associations d’élus France Urbaine et Intercommunalités de France devraient être approchées prochainement pour participer à la création de cette instance.

Billet unique national

Parmi les sujets qui pourraient être abordés, Clément Beaune défend l’idée d’un billet de transport unique, valable sur tout le territoire français. Ce n’est pas une mince affaire, ni sur le plan technique, ni sur le plan financier. Ses services lui ont indiqué qu’il faudrait huit à dix ans pour le lancer, raconte-t-il. Avec cette instance, qu’il veut « informelle« , il espère accélérer. le mouvement…

Il donne déjà rendez-vous début février, lors d’un forum organisé par l’Agence pour l’innovation qui portera notamment sur ce thème. Le Gart y sera, répond Louis Nègre, son président, en regrettant toutefois le silence du ministre sur la nécessité d’un financement « fléché, stable et pérenne » pour les transports publics.

Le Gart, qui souhaite la révision « en profondeur » du modèle de financement, a demandé à son conseil scientifique de travailler sur la question. Les conclusions définitives seront dévoilées lors des RNTP (Rencontres nationales du transport public) qui se tiendront du 17 au 19 octobre à Clermont-Ferrand. D’ici là, Ile-de-France Mobilités aura aussi réfléchi à la question, ayant programmé le 23 janvier « les Assises du financement des transports franciliens pour la période 2024-2030 ».

Marie-Hélène Poingt